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Bayrou - Page 66

  • Delanoë versus Royal, une popularité un peu trop facile

    On me dira, je me mêle de ce qui ne me regarde pas, mais, c'est plus fort que moi, cela m'agace : on le sait, Bertrand Delanoë est devenu l'homme le plus populaire de France, et, à gauche, Ségolène Royal ne le devance que d'une courte tête.

    Betrand Delanoë a la partie quelque peu facile : est-ce quelqu'un peut me dire quand il l'a vu s'exposer politiquement pour la dernière fois ? Tout comme Dominique Strauss-Kahn, d'ailleurs.

    Ni l'un, ni l'autre ne prennent le dixième des risques que prennent Ségolène Royal (ou François Bayrou d'ailleurs). Ils sont populaires, certes, mais ils ne sont en aucun cas des leaders d'opposition, se gardant bien de critiques de fond pour préserver leurs popularités respectives.

    A mes yeux, c'est une des raisons qui font qu'ils ne sont pas des leaders politiques crédibles, et d'ailleurs, il faut bien se dire que s'ils commençaient à prendre des risques, ils n'auraient pas la même popularité.

    J'ajoute qu'à droite, si Borloo est populaire, c'est qu'il dirige un ministère sans enjeux à confrontation sociale avec l'opinion, qui a le vent en poupe, et qu'il ne prend pas davantage de positions politiques. D'ailleurs, la seule fois où il s'est retrouvé dans un ministère à enjeux forts, et qu'il a pris une position, la majorité présidentielle l'a payée cash aux élections législatives...

    Alors, il faut rendre à César ce qui appartient à César et aux vrais leaders ce qui appartient auux vrais leaders.

    Les Français ne s'y sont pas trompés en voyant en Ségolène Royal et François Bayrou les deux principaux opposants à Nicolas Sarkozy. 

  • Paris 16ème : le double constat de Jean Peyrelevade

    fc17c102bda959cda3cd7289759f0744.jpgLors d'un récent café politique, Jean Peyrelevade a eu l'occasion d'expliquer comment il concevait son action dans le 16ème arrondissement de Paris. J'ai bien aimé sa vision, à la fois perspicace, modérée et constructive. J'avoue que je trouve dans ce qu'il dit de très bonnes raisons de voter pour lui.

    Je le cite :

    « Ma candidature dans le 16e arrondissement résulte d’un double constat : le 16e arrondissement souffre d’un manque d’intérêt de la part de la mairie de Paris, quelle que soit la majorité, alors que de nombreux besoins se font sentir sur le plan économique, social et culturel. Nous devons changer cela : c’est le sens de mon engagement !

    Pour favoriser ce changement, je propose d’agir sur la méthode et sur le projet.

    Sur la méthode, il me semble que l’opposition systématique et stérile vis-à-vis de la maire de Paris est contre-productive. Le discours tenu par Claude Goasguen puisque vous le citez revient à dire : « si Françoise de Panafieu est élue, nous sommes sauvés ; si Bertrand Delanoë est élu, nous sommes ligotés ». Ce discours est dangereux et inopérant car au cours du prochain mandat, il faudra bien, quel que soit le maire, construire des crèches, dynamiser l’activité et le commerce, améliorer les voiries et construire des parkings, assurer la sécurité à la sortie des écoles, développer les services publics de proximité - les conservatoires de musique, les salles d’exposition de proximité - et garantir à nos concitoyens une amélioration des conditions de vie.

    Ma candidature répond donc à une nécessité : être un interlocuteur crédible et exigeant du maire de Paris, quel qu’il soit, pour défendre les intérêts des habitants du 16e. Homme d’expériences et de dialogue, je pense pouvoir être cet interlocuteur comme a pu l’être jusqu’à aujourd’hui Pierre-Christian Taittinger.

    Sur le projet, les nombreuses fonctions que j’ai exercées ou exerce encore notamment auprès de François Bayrou, en qualité de conseiller économique, me permettent d’établir un diagnostic précis de la situation du 16e arrondissement et de proposer des axes de réflexion et des moyens d’actions pour l’améliorer.
    Fondamentalement, je me classe parmi les progressistes qui ne disent jamais non mais préfèrent dire « oui si… ». Il n’est donc pas question de s’opposer idéologiquement aux projets mais d’en comprendre les enjeux et d’en tirer un bénéfice pour les habitants. En ce qui concerne la reconstruction du stade de Jean-Bouin, l’extension de Roland-Garros ou le projet de la porte d’Auteuil, j’ai demandé une mise en cohérence de ces projets. Il n’est pas acceptable de multiplier les infrastructures sportives sans qu’une réflexion globale soit posée à l’échelle de l’arrondissement et à l’échelle de la ville. Je rencontre actuellement les promoteurs des différents projets afin d’étudier avec eux cette mise en cohérence. »

     

     

  • La lettre de Jean Peyrelevade aux habitants du 16ème arrondissement de Paris

    Et hop...Je me la suis procuré en avant-première, hé hé...
    Paris, le 12 février 2008
    Madame, Mademoiselle, Monsieur,

    Je suis candidat aux élections municipales des 9 et 16 mars prochain dans le 16e arrondissement de Paris. Il m’a donc semblé important de vous expliquer les raisons de mon engagement et vous faire part de mes priorités d’action.
    Le 16e arrondissement souffre depuis longtemps d’un manque d’intérêt de la part de la mairie de Paris, quelle que soit la majorité, alors que de nombreux besoins se font sentir sur les plans économique, social et culturel. Nous devons changer cela : c’est le sens de mon engagement !


    Depuis plus de vingt ans, je dirige des entreprises du secteur financier et bancaire : de grandes sociétés (Indosuez, UAP, Crédit Lyonnais que j’ai redressé) comme des PME. J’ai acquis une expérience de la gestion d’entreprise et des contraintes de l’économie réelle, mais aussi de l’écoute, du dialogue et de la négociation. Cette expérience, je souhaite la mettre au service du plus grand nombre pour développer l’activité économique du 16e, accroître les services de proximité et préserver notre grande qualité de vie.


    Pour ce faire, je vous propose des méthodes renouvelées pour mettre fin aux oppositions stériles qui ont souvent contribué, par le passé, à desservir le 16e. Un renouveau politique est souhaitable et nécessaire. Le maire du 16e arrondissement doit être un interlocuteur crédible capable de discuter et de négocier sans complaisances avec le maire de Paris. La politisation excessive des relations entre des élus de l’arrondissement et le maire de Paris est, à mon sens, contre-productive.


    Je veux défendre au mieux vos intérêts et je le ferai dans un esprit d’écoute et d’échanges constructifs et pacifiés. Je favoriserai, à ce titre, le travail collectif avec tous les élus soucieux de l’intérêt général, les représentants des forces vives, et les conseils de quartier qui deviendront de vrais forums locaux ouverts et pourvus de moyens propres.


    Je veux agir pour résoudre nos problèmes de déplacement et stationnement, de propreté, de places en crèche, d’accès aux bibliothèques et aux conservatoires de musique, de sécurité aux abords des écoles, de solidarité entre les générations, parce que notre arrondissement est déficitaire dans tous ces domaines.


    Mon projet est celui du rassemblement pour faire du 16e une terre d’entraide entre les générations et un lieu de vie qui laisse une place à chacun.


    Je vous invite à découvrir mon projet et à me faire part, directement, de vos commentaires sur notre site de campagne www.peyrelevade2008.fr.

     

  • De Lamartine au MoDem

    Non, ce n'est pas pour si peu que nous avons donné au monde européen, politique, social, religeux, une secousse, telle qu'il n'ya pas un empire qui n'ait croulé ou tremblé pas une fibre humaine dans tout l'univers qui n'y ait participé par le bien, par la joie, par la terreur ou par le fanatisme.

    [...] 

     Il y a un grand mot, un grand et beau cri qui sortit un jour d'une assemblée nationale de notre pays, à l'une de ces crises où l'âme d'un peuple paraît s'élever tout entier au-dessus d'elle-même, et semble, pour ainsi dire, s'échapper par une seule voix ; c'est le cri que vous connaissez tous : Périssent nos mémoires pourvu que nos idées triomphent ! Ce cri sera le mot d'ordre de mavie politique.

    J'aime bien...c'est ainsi que Lamartine commença un discours de rupture avec le régime monarchique en place en 1843...Cela me plaît bien, et j'imagine bien la genèse du MoDem ainsi... Je trouve une proximité certaine entre Bayrou et Lamartine, d'ailleurs...

  • Paris 12ème, le programme de Corine Lepage et du MoDem

    Marielle de Sarnez était au coté de Corinne Lepage, tête de liste dans le XIIe, pour la présentation du projet et de la liste pour le XIIe arrondissement. "Un projet humaniste tourné vers les classes moyennes. C'est un choix de projet au service d'un idéal", a ainsi revendiqué Corinne Lepage qui a également insisté sur les classes moyennes : "Il faut que les classes moyennes se sentent écoutées et qu'elles soient prises en compte comme celles qui sont dans des situations plus difficiles." Marielle de Sarnez a estimé que "l'on peut faire les choses de manière plus humaine" en particulier en ce qui concerne la meilleure prise en charge des personnes âgées dépendantes et du handicap. La présentation du projet devant la presse a été l'occasion pour l'ancienne ministre de l'environnement de mettre en avant des propositions ambitieuses comme la transformation de l'ancienne caserne de Reuilly en "Ecozac" (ZAC écologique), assurant l'équilibre entre "habitat, activité économique et environnement". "Nous souhaitons "végétaliser" le quartier en utilisant des plantes qui sont capteurs de pollution" a souligné Corinne Lepage. Après la présentation du projet, Corinne Lepage, Marielle de Sarnez et les têtes de liste du XIIème arrondissement se sont rendues au marché d'Aligre. Discussions, échanges, débats et encouragements ont marqué cette matinée où chacun a pu constater la popularité et l'accueil chaleureux fait au Modem.

     

  • François Bayrou en appelle aux Reconstructeurs

    La convention municipale du Mouvement démocrate a été l'occasion, pendant toute la matinée du dimanche 10 février, de mettre en exergue le renouvellement des générations et la grande diversité qui caractérise les candidats du MoDem aux élections municipales. Les nombreuses prises de parôles de candidats et de responsables politiques se sont succédées, confortant les valeurs du Mouvement Démocrate et le projet commun porté lors des prochaines élections. François Bayrou a clos cette Convention par un discours au cours duquel il a rappelé la double "révolution" du Mouvement démocrate réaffirmant d'une part que"les élections sont des élections locales" tout en rappelant que " nous sommes favorables aux majorités d'idées". Le président du Mouvement démocrate a ainsi affirmé : "Dans une commune, dans un quartier, que l'on puisse en être encore à croire qu'il faut tout le pouvoir aux uns et rien aux autres, tout le pouvoir à la gauche, rien à la droite, ou tout le pouvoir à la droite et rien à la gauche, c'est débile, c'est se comporter collectivement comme des imbéciles" ajoutant " Nous portons donc ces deux révolutions : nous voulons que ces élections locales se jouent sur des enjeux locaux ! Et pour la vie locale, nous voulons du pluralisme, parce que nous considérons que les citoyens ont un droit égal à être représentés, même s'ils ne sont pas majoritaires, dans la gestion de la vie locale. Et donc nous défendons des majorités d'idées."

     

     

    Mais l'analyse du président du Mouvement démocrate a également porté sur des temps plus longs : "Le temps viendra donc, assez vite je le crains, où la question sera celle de la reconstruction d’un projet national.  La question sera celle de la mobilisation de la volonté du pays, et de la direction à prendre. Si je ne me trompe pas, il faudra une alliance des démocrates et des républicains, une alliance des reconstructeurs."

    Ce temps de la reconstruction comportera plusieurs défis pour François Bayrou : "regarder en face la question des finances publiques" mais également "réconcilier les Français avec les deux piliers de son avenir, l’école et l’entreprise. Il faudra qu’elles le fassent pour que l’État retrouve la sérénité et devienne créateur de confiance."
    La manière de conduire la réforme est aussi en question : " inventer une méthode de réforme crédible, moins agitée, qui intervienne sur les sujets clés et sur eux seulement, en choisissant de ne pas déstabiliser la société française, et en agissant activement pour qu’elle adapte ses qualités et qu’elle corrige ses blocages."
    Bien entendu, la question de nos institutions est cruciale pour François Bayrou qui a notamment estimé : "ce sont les institutions de la cinquième République elles-mêmes qui se trouveront en cause !" Évoquant longuement la question de la construction européenne à travers sa crise d'inspiration et la signature du traité de Lisbonne, François Bayrou a par ailleurs conduit la réflexion en direction de la crise financière que nous traversons : " le monde financier, bien entendu nécessaire, a dérapé parce qu’il n’existe pas de régulation raisonnable en face de ses excès."

  • Bayrou Dassault, la vérité sur Corbeil

    Rétablissons la vérité : un candidat communiste à Crobeil a laissé entendre que François Bayrou avait menti en direct en déclarant ne pas soutenir Serge Dassault, parce que le Mouvement Démocrate avait investi Nathalie Boulay.

    Certes, le MoDem a investi Nathalie Boulay, mais le MoDem ignorait alors que Nathalie Boulay rejoindrait par la suite Serge Dassault, et elle n'avait pas fait part de ses intentions en la matière.

    François Bayrou veut, je le crois, éviter d'exclure des cadres du MoDem, désormais, ce qui explique sans doute que cette histoire n'ait d'abord pas fait grand bruit, et puis aussi, il lui faut composer avec le reste de la commission d'investiture du MoDem. Mais il ne faut pas non plus compter sur lui pour cautionner ce qu'il n'escompte en aucun cas cautionner.

    Il y a eu certainement des tractations pour la faire revenir sur sa décision, et probablement un certain flottement, ce qui est compréhensible, mais, au bout du compte, les choses sont revenues  dans l'ordre. Par ailleurs, François Bayrou a fait le choix aussi de faire confiance aux équipes locales, et il essaie d'éviter de s'ingérer dans leurs affaires, sauf quand les choses vont trop loin. Cela peut également expliquer qu'il n'ait pas immédiatement réagi. C'est en tout cas chose faite, désormais, et Serge Dassault ne pourra plus revendiquer le soutien de François Bayrou.

     

  • Paris 16ème : les villages de Jean Peyrelevade

    Premiers diagnostics pour Jean Peyrelvade à propos du 16 arrondissement de Paris où il est candidat aux Municipales. J'ai trouvé intéressant sa remarque : il compare le 16ème arrondissement à une agglomération de petits villages, relativement indépendants les uns des autres, et donc avec leurs cultures spécifiques.

    Une partie de son analyse tourne autour de ce constat, et il remarque, notamment, que les besoins et desiderata des habitants du 16ème sont en fait spécifique au village dans lequel ils habitent.

    Cette observation est d'autant plus pertinente que la consitution du 16ème arrondissement s'est réalisée par agglomération de faubourgs et de bourgs, en effet.

    Revenant sur son engagement aux côtés de François Bayrou depuis décembre 2006, Jean Peyrelevade évoque une gauche « hors d’état de gouverner » et les « dangers » de la gestion de Nicolas Sarkozy. La diversité des « villages » du 16ème lui rappelle sa ville natale de Marseille. Mais l’apparente prospérité de l’arrondissement ne doit pas masquer certains problèmes : le déficit criant en matière d’accueil de la petite enfance, les difficultés de transport à l’intérieur de l’arrondissement, les prix de l’immobilier qui nuisent à la mixité sociale, les zones d’insécurité… Pour y remédier, il faut réussir à « faire vivre ensemble des communautés somme toute différentes ».

  • Gifle, la claque de Fillon à Darcos !

    Fillon a bien des défauts, mais, il a une qualité, c'est que je le crois un homme droit et intègre. Xavier Darcos, lui, est un politicien de longue date, qui essaie de louvoyer chaque fois que c'est possible. Un homme qui fait des déclarations quand il est dans l'opposition sur l'autorité des enseignants, mais en rajoute une louche quand l'un d'entre eux est traité de manière excessive et illégale.

    Je me demande de plus en plus si l'on a bien fait de le soutenir à Périgueux... 

    Alors, merci François Fillon, de votre claque à Xavier Darcos, car déclarer que vous étiez choqué par la punition infligée à l'enseignant, et, en revanche tout autant par l'extrême modération de celle qui concernait l'élève, vous avez tout de même remis les choses à l'endroit. 

    «Il n'est pas acceptable qu'un élève traite un enseignant de connard, c'est une faute qui mériterait, semble-t-il, une sanction plus sérieuse que celle qui a été prise, et donc oui, je soutiens cet enseignant» 

    A propos du jugement qui attend l'enseignant :

    «Mais franchement, en tant que citoyen et en tant que parent d'élève, oui ça me choque» 

    «Ce n'est jamais une bonne solution de gifler un élève, mais en même temps je soutiens les enseignants qui ont besoin d'un peu de discipline et d'un peu de respect pour faire fonctionner les classes»

    Rappelons également que le courageux recteur de l'Académie de Lille s'était empressé de marcher dans les traces (de bottes ?) de son ministre en chargeant autant que l'on peut le faire l'enseignant... 

    Ouf, il y a eu tout de même quelqu'un pour le dire ! Rappelons que François Bayrou avait balancé une baffe à un petit voyou qui cherchait à lui faire les poches. Le dit voyou a d'ailleurs mal tourné par la suite, comme quoi la claque était prémonitoire, puisqu'à l'âge de 15 ans il a été condamné pour viol...

    Comme dit Lucky Luke, dans Billy the Kid, à propos de Billy qui est un sale gamin mal élevé, « une taloche par semaine rend le fiston doux et amène» ... 

     

  • Traité de Lisbonne, oui , mais sans enthousiasme

    Le président du Mouvement démocrate, François Bayrou, a réaffirmé qu'il voterait "oui, sans enthousiasme" au traité Européen de Lisbonne, lundi, avant le vote préalable du Congrès sur la révision de la Constitution : "Je vais voter oui sans enthousiasme. On aurait voulu que cela soit un grand pas en avant pour l'Europe. C'est très loin de cette ambition" a souligné François Bayrou avant la réunion des députés et des sénateurs en Congrès à Versailles, le 4 février 2007. "Mais on a tellement besoin d'Europe que, si on peut la débloquer, cela sera mieux que rien" a estimé le leader du Mouvement démocrate qui a par ailleurs précisé, au sujet du mode de ratification parlementaire : "J'ai pendant toute la campagne défendu l'idée qu'il faudrait un référendum". "La vérité oblige à dire que Nicolas Sarkozy s'était clairement engagé sur ce point et qu'il avait dit qu'il ne ferait pas de référendum. Sur ce point, il peut soutenir l'idée qu'il a un mandat". "C'est effrayant de voir à quel point, dans le monde, ce besoin d'une voix politique pour l'Europe est fort et à quel point en fait elle est peu présente. Tout ce qui peut débloquer l'Europe, aussi peu que cela soit, je l'accepte et je le soutiens" a conclu François Bayrou.