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Montebourg

  • Aidons le soldat Montebourg : la Nouvelle France Industrielle

    S'il y a bien un ministère auquel j'accorde un grand crédit, en dépit de sa dénomination ridicule (redressement productif) c'est bien celui d'Arnaud Montebourg. Bayrou avait d'ailleurs fort perspicacement observé dès juin 2012 qu'il fallait respecter Montebourg pour la mission qui était la sienne. Une rare voix favorable au milieu du concert de sarcasmes.

    Montebourg a dû évidemment mettre en sourdine son petit refrain sur la démondialisation et se résoudre à affronter la réalité telle qu'elle est.

    Il est difficile de juger son bilan, et, de toutes façons, il ne faut pas se leurrer : Montebourg n'a pas le pouvoir de redresser l'industrie française. On ne peut donc ni l'en rendre comptable, ni lui en donner quitus.

    En revanche, il a su conquérir l'estime des patrons français, particulièrement dans l'industrie où l'on apprécie son volontarisme.

    Il a su maintenir la flamme que Bayrou avait allumée avec le Made in France.

    En revanche, certaines de ses revendications me laissent sceptique. Je ne pense pas que l'euro fort soit la principale source de nos maux. Et je ne parle pas du gaz de schiste qui me paraît une option environnementalement dangereuse et perpétue le règne des énergies carbonées dans notre développement.

    J'ai parcouru son plan pour une Nouvelle France Industrielle. Toutes les priorités listées sont les bonnes. Juste un point, toutefois : du côté des énergies, je suis tout de même surpris de constater l'absence de l'hydrogène alors que c'est une ressource en quantité quasi-illimitée et vraiment pas polluante.

    J'aime bien la méthode de ce plan : 34 équipes animées par des personnalités issues du monde l'industrie, des représentants de l'État, des membres du conseil national de l'industrie et des chefs de projet issus du monde économique et industriel.

    Après, eh bien il faut voir ce que cela donne

    Il y a une idée que j'ai, à ce sujet, mais là, il faudrait que je trouve des blogueurs partenaires : constituer un réseau de blogs de toute obédience politique (peu importe la couleur) chargé d'assurer le suivi d'un ou plusieurs axes du projet selon ses intérêts et son domaine de compétence. 

    Une sorte de "en direct de la Nouvelle France Industrielle" en somme...

  • Une agence de relocalisation ?

    J'ai pris connaissance du dernier projet de Montebourg qui me paraît loin d'être idiot. Il veut créer une agence de relocalisation qui aura pour mission d'aider à la relocalisation en calculant les coûts en plus ou en moins d'une telle opération. C'est un peu l'idée que je me fais d'un état facilitateur : du conseil, de l'information (qui a un coût, rappelons-le) et la génération d'environnements juridiques et fiscaux amicaux.

    Montebourg veut examiner au cas par cas tous les blocages administratifs ou règlementaires qui bloqueraient de nouveaux investissements. Bonne idée mais bon courage l'ami et bienvenue en France. 

    Si Montebourg veut vraiment s'engager dans cette voie il sera contraint tôt ou tard à un gigantesque aggionarmento de la politique de l'État en France, particulièrement dans le domaine des normes.

    Courage, Nono Montebourg, encore un effort et tu ne devrais pas tarder à arriver aux conclusions de Bayrou à l'été 2011 dans son État d'urgence.

    Montebourg annonce la création d'un banque publique d'investissement : au début, j'étais assez favorable à cette mesure, comme Bayrou, au demeurant, mais maintenant, je pense que c'est une mesure très secondaire et c'est une autre idée de Bayrou qui a ma priorité : la possibilité pour les Business Angels (en somme le capital-risque) de déduire leurs pertes de leurs impôts.

    J'ai vu qu'il a également pris le parti de réexaminer la filière des gaz de schiste en cherchant une autre voie d'extraction que la fracturation hydraulique. J'en comprends l'intérêt économique immédiat, évidemment, mais je demeure inquiet d'une alimentation énergétique qui ne repose pas sur le renouvellement : ceci signifie que nous repartons pour un siècle de consommation d'hydrocarbures jusqu'à nouvel épuisement.

    Pour revenir aux relocalisations, une fois encore, ce que fait Montebourg, c'est bien, mais ce qui est déterminant, c'est avant toutes choses l'environnement. Et là, vu les coups de massue fiscaux et l'enchevêtrement des lois de toutes sortes, ce n'est pas gagné. J'ajoute qu'une simplification juridique est tout sauf simple : Sarkozy qui voulait s'y atteler s'y est cassé les dents en créant 500 pages de code supplémentaires...L'Enfer est pavé de bonnes intentions...

    Quant à l'industrie, ce n'est pas l'État ni un ministre qui décrètera l'usine du XXIème siècle. Ce seront les entreprises quand le besoin s'en fera sentir pour elles et je les crois plus pertinentes que l'État dans ce domaine. Faisons confiance aux initiatives privées et aux créateurs de toutes sortes : c'est ainsi que le MoDem ouvrait la dernière version de son programme politique, me semble-t-il.

    En dépit d'assez importantes divergences idéologiques (moi, je suis libéral et lui il est socialiste) , on va finir par faire un parti à deux, Melclalex et moi :-)

  • Sac de noeuds à Florange

    Tout en ayant peu apprécié la sortie tribunicienne de Montebourg, je n'en reconnais pas moins qu'il y a un vrai problème à Florange. 

    Si j'ai bien compris l'enjeu, il y a deux unités à Florange : l'une dont l'activité est rentable et l'autre pas. Mittal veut se débarasser de la seconde. Il y a bien des repreneurs mais pour les deux unités seulement, pas uniquement pour celle qui n'est pas rentable. Mittal veut bien revendre la pas rentable mais il veut garder l'autre.

    Si la pas rentable ferme, c'est un branche industrielle qui s'éteint définitivement en France alors qu'elle est surtout victime de la conjoncture.

    Que faire alors ? Cahuzac a juré que le gouvernement trouverait l'argent nécessaire à l'indemnisation en cas de nationalisation mais là, je suis très sceptique : ce gouvernement devrait cesser avec ce type d'annonces. Soit il a les moyens de dégager des fonds par des réductions de dépenses publiques, et dans ce cas, il l'annonce carte sur table en précisant d'où il tire l'argent, soit il vaut mieux qu'il se taise.

    Si ce n'est qu'un coup de bluff, la manoeuvre est particulièrement inepte et ne trompe personne.

    Je n'aime pas vraiment le principe d'une nationalisation a fortiori contrainte. Bayrou a bien résumé la problématique en faisant observer que cela ne se faisait pas comme cela et qu'il fallait une indemnisation juste, primo, et que secundo, il fallait tout de même interroger les perspectives du marché de l'acier avant de se lancer dans un projet aussi hasardeux.

    Comme le dit Bayrou « La nationalisation, n'est pas un but mais un moyen ! La vraie question est : industriellement, que peut-on faire ? Nous sommes dans une situation où tout le monde sait que la consommation d'acier s'effondre en Europe et que ce que nous exportons va être produits sur place dans un certain nombre d'autres marchés : Chine, Inde, etc. Nous avons un problème de surcapacité. Est-ce que ce que nous allons produire à Florange va trouver des clients ? Si cette production ne trouve pas son marché, nous allons nous retrouver avec ce site sur les bras. Dans les circonstances où nous sommes, alors qu'il n'y a pas d'argent, ce serait une situation extrêmement risquée »

    Je ne connais pas assez les technologies associées à l'acier pour pouvoir exprimer une idée pertinente, mais je pense en revanche que nous n'avons pas intérêt à entretenir une production du XXème siècle. Si Florange est sauvée par l'État, il faut alors songer à une reconversion vers un acier de haute technologie et viser des applications et utilisations ad hoc. En somme, il faut avoir un projet technologique et industriel. Je ne crois pas que le gouvernement en ait un en tête à l'heure actuelle.

  • Montebourg découvre le Made in France...

    Hop, c'est Melclalex (un ancien soutien de Montebourg pendant les primaires socialistes) qui l'affiche : Arnaud Montebourg habillé en made in France avec montre et robot fabriqué dans notre pays.

    Tiens, c'est PMA qui se foutait de ma g... en commentaires d'un billet parce que j'ai expliqué sur mon blogue comment acheter une machine à laver française.

    Peut-être que l'exemple venu d'un ministre de gauche en titre va enfin lui faire comprendre que la manière de dépenser son argent est un acte politique et que le faire savoir également.

    Allez, encore un petit effort, Monsieur Montebourg : il ne vous reste plus qu'à lire deux ouvrages intéressants. 1. État d'urgence de François Bayrou 2.Produire en France c'est possible de Robert Rochefort.

    Vous allez y trouver des idées. Propulser des labels explicites sur l'origine des produits par exemple.

    Je vais acheter le Parisien, évidemment, puisque la une doit être celle du 19 octobre.

    D'après le lab d'Europe 1, il vante d'autres marques françaises pour d'autres produits à l'intérieur du journal. Il commence à comprendre, c'est bien. Je ne fais pas autre chose depuis un moment ici.

    Je pense que Montebourg est aux abois car il a compris qu'on lui a confié une mission très difficile. Terminé les moulinets et la phraséologie, il faut aller au charbon et franchement, il y a des coups de grisou à tous les tournants de galerie.

    Je n'ai pas de détestation pour Montebourg. S'il s'engage résolument dans le redressement de notre industrie, bien évidemment, il aura mon soutien. Je lui suggère toutefois une mesure cosmétique préalable : changer le titre de son ministère. Redressement productif, cela ne donne pas une image sérieuse de sa fonction. Qu'il soit le Ministre de l'Industrie et du Commerce, tout simplement.

    Cela étant dit, je l'engage vivement à réfléchir aux propositions de François Bayrou sur le sujet.

    A ce sujet, il y a un salon du made in France à l'espace Champerret à Paris les 9,10,11 et 12 novembre à Paris. Venons-y nombreux.

  • Il est amusant, Montebourg

    Tout ce cirque sur la démondialisation, quand j'y pense, pour finir par admettre qu'en fait il avait prévu de voter pour le candidat arrivé en tête.

    Sacré Montebourg. Sacré mauvaise foi aussi. Les sondages donnent Martine Aubry gagnante contre Sarkozy. Mais bon, Montebourg préfère, j'imagine, ne pas injurier l'avenir.

    Oh, il n'est pas le seul. Ce sont des comiques, les Guignols de l'info : le Hollande nouveau n'est plus tout à fait celui de 2007, là-bas, étonnant, non ? En revanche, Martine, elle en prend plein la tronche. 

    Finalement, l'histoire politique, est-ce que c'est autre chose que la grande histoire de l'Opportunisme...?

  • J'ai trouvé Aubry et Hollande très responsables

    Dans les dents, l'Montebourg. Il a voulu faire le malin avec sa démondialisation et se prend pour le preneur d'otages de la gauche, moyennant quoi Martine Aubry et François Hollande ont tous deux rejeté le protectionnisme ; Martine a clairement fait savoir qu'elle ne changerait pas, et Hollande a récusé les zig-zags, tous deux substituant à la démondialisation le concept d'échanges justes (que défend aussi le MoDem).

    Bref, en somme, la ligne choisie est celle, claire, de la social-démocratie. De toutes façons, j'ai fait mes comptes :  31+39 = 70% pour la social-démocratie. A cela il faut ajouter 6(Royal) + 5(Valls) de gauche réformiste. Total = 81%.

    Les Français de gauche ne vont pas se laisser emm... par les diktats des démondialisateurs dont seuls l'extrême-gauche et le FN partagent l'analyse économique alors qu'ils ont été plus de 80% (pour ceux qui ont voté) à choisir la social-démocratie ou le réformisme de gauche.

    Perso, je préfère la démocratie-chrétienne et/ou les libéraux, mais je pense qu'on peut s'entendre sur un certains nombres de points (pas tous) avec les sociaux-démocrates.

    Voilà qui devrait apporter une réponse à Fillon qui avait sommé les deux leaders sociaux-démocrates de choisir entre le gauchisme et la social-démocratie.

  • Montebourg a perdu la raison...

    Ben tiens, l'ami Unhuman a bien raison : ils nous gonflent avec leurs primaires à la noix. Cela dit, ce n'est tout de même pas inintéressant de considérer ce que chacun des candidats dit. 

    Je vois qu'on a perdu la raison au point de soutenir un démondialisateur, chez Melclalex...

    Bon, il a peu de chance, le Montebourg : il en est réduit à répondre aux tweets des blogueurs !... J'ai toutefois jeté un oeil sur son projet pour l'école .

    Il y a un sacré paquet de choses qui me hérissent, notamment, la volonté d'unifier la totalité du système scolaire et de faire disparaître toute forme de particularités. Cela va pour ma part, tout à fait à l'inverse de ce que je pense : jusqu'à un certain degré, je suis favorable à l'individualisation des parcours (pas le soupe hypocrite et infâme que nous sert Nonos-pipo Châtel, mais bien un projet soucieux du développement de chaque individu).

    La seule mention du socle commun dont Montebourg veut faire la pierre angulaire de son projet pédagogique me donne des boutons. Mais, à côté de cela, je reconnais une véritable volonté de sa part de proposer un véritable développement des savoirs culturels qu'il n'oublie pas, en tête desquels il place...le latin ! Eh oui, le latin, parce qu'il lui reconnaît un statut fondateur pour la société dans laquelle nous vivons. On ne saurait mieux dire, et je partage évidemment son avis sur le sujet.

    Les enseignants feront toutefois une drôle de tronche en constatant que comme Châtel (mais aussi le MoDem), il est fermement décidé à allonger l'année scolaire d'au moins deux semaines.

    Personnellement, ce qui m'horripile dans son projet, c'est la volonté affichée de contraindre les familles et leurs enfants à rentrer dans les cadres très rigides qu'il veut communs à tous. Plus moyen de choisir son école, plus de classes profilées, un rejet pathologique de toute forme d'excellence.

    Bon, j'avoue, à la page 102, j'ai craqué. Je n'ai pas continué la lecture, ça devenait vraiment indigeste. Plus de 100 pages d'un projet d'un socialiste, faut avoir la dose d'aspirire et de spasfon pour tenir...

  • Bayrou, Montebourg et le cumul des mandats

    Une fois de plus, c'est de l'excellent Betrand que je reprends un commentaire pour en faire un billet. Cette fois, il ne provient pas de mon blog, mais de celui de Militer avec le Nouveau Centre de Gérard Bardier. Gérard Bardier s'étonne de ce que Montebourg et Bayrou choisissent de cumuler deux mandats. Réponse et explication de texte de Bertrand, que je fais en grande partie miennes. A noter qu'il vaut aussi pour un billet de même teneur sur Ma vie en Narcisse de Luc Mandret.

    Associer Bayrou et Montebourg est osé... et je suppose volontairement polémiste ! A ce début de liste on peut ajouter quelques dizaines de personnalités, de droite, du centre ou de gauche, qui eux aussi se sont prononcé contre le cumul des mandats à l'exception de leur propre personne. A l'exception notable de C. Blanc, j'ai souvenir qu'à peu près tous les parlementaires NC étaient il y a moins d'un an totalement opposés au cumul des mandats, et dénonçaient régulièrement les cas de ces ministres ou parlementaires par ailleurs à la tête d'un exécutif local.
    (Avoir en charge un ministère ne serait donc qu'un temps partiel ?)

    Un an après, effectivement, Montebourg veut cumuler députation et présidence de Conseil Général ; Bayrou, Sauvadet, Dionis, Perruchot ou Foliot, députation et mairie ; Santini, Dati, Morin ou Wauquiez ministère et mairie, etc etc... On peut procéder de la même façon de la gauche à la droite de l'échiquier politique, avec les mêmes résultats. Le cas extrême étant représenté par Copé qui considère que ni son mandat de maire de Meaux, ni celui de député et président de groupe, ni celui de Président de la Communauté Urbaine, ne sont des postes à temps plein, et qui cumule ces fonctions avec son nouveau job d'avocat d'affaires.

    Trois exceptions notables : Blanc et Delanoë par conviction, et Royal (probablement plus par calcul politique).

    Donc, au delà des postures de tel ou telle, la question qu'engendre ce constat est la suivante : comment se fait-il qu'alors qu'il semble y avoir globalement un consensus sur le problème du cumul des mandats hors période électorale, les intérêts particuliers/partisans reprennent immédiatement le dessus dès qu'une échéance approche ?

    Jospin avait, avec raison, interdit à ses ministres de cumuler leurs fonctions ministérielles avec un exécutif local. Chirac et Raffarin en 2002 avaient affirmé faire leur cette « doctrine ». Jusqu’à l’entrée au gouvernement d’Hubert Falco qui, au prétexte qu’il avait repris la Mairie de Toulon au FN, a donc obtenu le droit de garder sa mairie tout en étant ministre. La tentative de moralisation initiée par Jospin est morte ce jour là. Le cas Falco a ouvert la voie aux suivants, dont notamment Sarkozy, lui aussi ministre et Président de Conseil Général.
    Bref, échec ! On est aujourd’hui dans une situation où tandis que le rapport Balladur préconise l’interdiction totale d’une fonction ministérielle avec un mandat exécutif local, le Président de la République, qui affirme faire sienne les propositions Balladur, pousse ses Ministres à devenir maire… après avoir « viré » Juppé, coupable lui d’avoir perdu aux législatives. Bref l’incohérence est totale. (C’est pas très différent à gauche d’ailleurs).

    La seule façon de moraliser tout cela serait de légiférer. Mais problème, près de 80% des parlementaires sont cumulards…et rarement suicidaires. Et légiférer, oui, pourquoi pas, mais pour faire quelle loi ?

    -    Est-il anormal qu’un ministre puisse détenir aussi un mandat local ? Pour moi, oui, c’est indéniable. Mais pour autant, le job de ministre étant par définition un CDD, il n’est pas incohérent qu’ils souhaitant garder un pied sur le terrain…au cas où.

    -    Jusqu’où doit aller l’interdiction du cumul ? Il n’est pas normal que l’on puisse être parlementaire et maire d’une grande ville. Mais être jusqu’au-boutiste en interdisant à un parlementaire d’être par ailleurs maire de son village, c’est interdire aux villages à faire appel à des gens aguerris… alors que leurs édiles affirment souvent être perdus dans les arcanes de l’Etat.

    -    Un mandat de parlementaire est-il, oui ou non, un emploi à temps plein ? Accepter le cumul c’est dire non. Mais alors, pourquoi ne pas réduire de 30 ou 40% le nombre de nos parlementaires pour faire en sorte qu’ils se consacrent uniquement à cette tâche ? (malheureusement, la tendance est plutôt à l’inflation qu’à autre chose).

    Etc, etc…

    Bref, au delà de la polémique, ce problème pose mille questions. Sarkozy a semblé un moment vouloir faire évoluer les choses. Malheureusement, je crains qu’il ne soit déjà trop tard. Il aurait probablement pu faire accepter par les élus UMP une modification des règles au lendemain même des législatives, pour peu qu’elle ait été préparée et expliquée avant, plutôt que de faire voter en urgence la loi Tepa. Mais désormais, j’ai un doute, et sur sa volonté en la matière, et sur la réaction des groupes parlementaires.