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Marianne

  • Bien plus de débiles congénitaux qu'on ne l'imagine...

    Marianne2 m'a fait l'honneur de reprendre l'un de mes derniers billets sur l'affaire Betty Coton. J'y conchiais le crétinoïde paré du titre de prof qui lit des scènes de viol et de mutilations sexuelles à des enfants de 9-10 ans pour les sensibiliser à ce que fut l'esclavage.

    J'ai remarqué depuis un moment qu'il y a comme un problème de cerveau chez pas mal de commentateurs d'articles et de billets, sur la Toile. Les crétinoïdes, comme les mouches volent généralement en escadrille et s'abattent comme des mouches à m... sur une bouse de première qualité sur les fils de discussion.

    Là, j'ai touché le jackpot avec mon dernier billet. Florilège.

    "A cet âge, j'ai vu des choses plus violente tout simplement en regardant les informations. Il n'y a que vous que cela choque alors grandissez !"

    "Votre indignation est d'une niaiserie sidérante. Pourquoi masquer le réle ausx enfants gavés de virtuel violent. Et cet appel à Montesquieu pour parler du "mal fait aux Africains !"

    "Leur raconter l'esclavage en leur disant simplement que le méchant blanc a fait travailler le gentil noir équivaudrait à leur expliquer que la guerre 40, comme toutes les guerres, a malheureusement occasionné beaucoup de morts et de blessés."

    Voyons : au fond, la vraie question, c'est de déterminer s'ils sont débiles par nature ou bien si leur crétinerie est un caractère acquis au fil du temps.

    On leur parle de sensibilité de très jeunes enfants à ces débiloïdes attardés mais fanfaronnant tout de même, et leur argument c'est d'expliquer que tout va bien, Madame la Marquise, c'est normal de raconter des scènes de mutilations sexuelles à des enfants. Tout à fait normal. Le monde est violent. 

    kiçonkons. C'en est désespérant. Zarma, nique sa race,  nardem' mouk, j'espère qu'il n'y en a pas un qui est prof ou qui s'occupe d'enfants dans le tas.

  • Les nounous

    Je viens de lire le dernier Marianne (n°772 du 04 au 10 février), alléché par deux titres mis en avant : tout d'abord, un long entretien avec Bayrou, mais aussi une enquête sur les nounous. C'est un sujet suffisamment rarement traité pour valoir largement le détour.

    J'avoue avoir été très agacé par le ton de l'enquête, entièrement à charge contre les employeurs. Je sais que Marianne n'aime guère les bobos. Moi aussi ils m'agacent. Mais à l'occasion, le discours frise le pamphlet anti-bourgeois, cible expiatoire bon teint qu'il est convenu aujourd'hui d'attaquer dans la presse qui se veut à l'avant-garde du peuple. 

    Je résume : d'un côté il y a des méchants bwanas qui emploient des gentilles ivoiriennes. Les méchants bwanas font semblant d'être polis avec leurs employés en les vouvoyant, et tout ce petit monde s'appelle sympathiquement par son prénom. Le vouvoiement est sans doute une bonne modalité pour conserver une distance, et, s'appeler chacun par son prénom, c'est censé mettre à l'aise. De l'autre côté, il y a des très gentils sauvages qui eux ont des vrais valeurs et vivent dans de grandes difficultés que les méchants bwanas semblent totalement ignorer. Suggestion : sans doute que les méchants bwanas s'en tapent complètement des difficultés des bons sauvages.

    Le méchant bwana éduque mal sa progéniture, puisqu'il le sort du coin après une minute de punition quand le bon sauvage, lui, collerait une râclée au morveux.

    Les gentils bwanas n'hésitent pas à virer les bons sauvages du jour au lendemain, même quand ils ont élaboré une théorie sur les bons rapports entre bons sauvages et méchants bwanas. Par exemple, quand quelqu'un se barre du jour au lendemain pour "raisons familiales" sans autre précision et donc, la méchante bwana qui théorisait est une grosse poufiasse de la virer sur le champ. Perso, j'ai été mis au moins quatre fois devant le fait accompli de congés pris d'une semaine sur l'autre alors même qu'ils avaient été établis à l'ouverture du contrat. Je n'ai pas "viré" l'auxiliaire en question, je me suis débrouillé, mais je ne vous raconte pas les emmerdements quand vous devez trouver in extremis une solution, ni, généralement, les coûts additionnels.

    Mais bon, dans le récit des journalistes de Marianne, il était bien sûr légitime que le bon sauvage  aille vaquer à ses affaires et que la méchante bwana se démerde. Le solde pour tout compte était bien sûr légitime, de même que tout le reste, mais pas trop la peine de chercher à nous faire pleurer sur quelqu'un qui ne respecte pas un contrat dûment tamponné.

    Le plus drôle, ce sont les déclarations de la sociologue Caroline Ibos, expliquant doctement  que les nounous en question ont pu être institutrices, comptables, infirmières et cetera...J'ai fait passer des dizaines d'entretiens quand je recherchais une auxiliaire parentale (terme que je préfère largement à nounou) et je peux vous garantir que jamais je n'ai rencontré l'un de ces profils parmi les candidates issues de l'immigration. Et je n'ai jamais rien entendu de tel. Il faut sortir de son petit cocon abondamment bourdieuïsé.

    Perrine Cherchève et Marie Huet ne vont pas aimer ce que j'ai à leur dire : je trouve particulièrement gonflé et minable de sous-entendre que le vilain bwana emploie une auxiliaire parentale parce qu'il ne sait pas s'occuper de son enfant tout seul.

    Concernant l'effet des râclées que l'on colle "au village" aux enfants désobéissants, je pourrai sortir l'arme lourde du réac forcément facho et raciste en allant étudier de près les chiffres de la délinquance et notamment, en examinant la proportion d'individus issus de l'Afrique sub-saharienne dedans et, corollairement, celle de bobos parisiens. Moi aussi, hein, je peux faire mon méchant bwana colonialiste.

    La seule chose que je concède à l'enquête, c'est qu'il y a en effet des abus. Des gens qui font pression à la hausse sur les horaires. C'est pour cela que la loi doit encadrer strictement cette profession. Mais pour l'expérience que j'en ai, et les échos assez nombreux que j'en ai eu, les premiers à frauder et à abuser tapaient dans la catégorie "avocat", immédiatement suivis par le show-bizz et les journalistes...

    Je ne vais quand même pas finir fâché avec l'un de mes magazines favoris (aux côtés de Colonialiste Hebdo, Le temps des colonies, Bwana et bons sauvages, mes autres lectures). Il y a en revanche, outre l'entretien avec Bayrou, dans ce numéro, un excellent article sur la pseudo-démocratisation de la culture. Très bien, Anna Topaloff. Cela dit, un jour, il faudra bien se pencher sur le changement de paradigme qui caractérise notre temps : nous vivons dans une société de loisirs (ils sont surabondants) et tout se mesure à cette aune nouvelle...

  • Incendie à Marianne2

    Marianne2 organiserait un petit dîner amical entre staff, blogueurs associés et journalistes de la rédaction, ce soir. Il y a avait là Philippe Cohen, Gérard Andrieu, les charmante Laureline Dupont et Élodie Émery, la talentueuse dessinatrice Louison, l'incontournable Mathieu Maire du Poset et enfin Emmanuel Lévi (MAJ : damned, blood'en nuts ! J'ai oublié Régis Soubrouillard et Teffy Andrianamana. Mais ils étaient bien là !).

    S'ajoutaient quelques invités. En principe, la plupart des blogueurs associés avaient été conviés, mais, n'ont fait finalement le déplacement que Variae, Mon amie chômeuseSuper No (avec lequel j'ai déjà eu l'occasion d'échanger quelques billets "doux" à propos de la décroissance), Aliocha et moi-même. Slovar, qui est devenu un blogueur marionaute, Elie Arié, commentaire expert ès polémique et auteur de billets chez Marianne2 et enfin le rédacteur en chef d'un petit hebdomadaire "républicain", République Bastille Nation (sorte de trait d'union entre Mélenchon, Chevènement et Nicolas Dupont-Aignan).

    Philippe Cohen a présenté assez longuement l'évolution de Marianne2 du point de vue de son modèle économique et évoqué les relations avec Marianne papier. 

    Est alors venue l'heure du repas. Japonais le repas. Il y avait une sorte de petite pâte verte ressemblant à de la pâte d'amande, dans le panier-repas. J'aime bien la pâte d'amande, et j'ai gobé sans plus attendre l'équivalent d'une bonne cuillerée.

    Ce n'était pas de la pâte d'amande.

    Par chance, la canette de coca devant moi était encore pleine, et j'ai pu éteindre l'incendie en l'avalant sec d'un trait. 

    Au détour d'une conversation avec Philippe Cohen, j'ai pu savoir enfin ce que je voulais savoir depuis longtemps :  Marianne2, tout comme le Canard enchaîné, ne touche pas 1 centimes de subventions publiques. Voilà qui me permet de dire à l'ami Hashtable qui pense que notre presse française est trop mauvaise et ne survit que par ses subventions, qu'il existe tout de même quelques exceptions.

    A comparer avec tous ces sites de gauche bien-pensante qui versent dans l'anti-sarkozysme ordinaire et crachent en permanence sur le gouvernement actuel, mais acceptent de bonne grâce l'argent plus sale du tout que leur verse l'État pour leur maintenir la tête hors de l'eau...

  • Marianne2 bayrouiste ? ça va pas la tête !

    Philippe Cohen a du publier une réaction à l'accusation qui ferait de Marianne2 un périodique pro-bayrou. Ah bon ? Première nouvelle. Moi, ce n'est pas ce que j'ai constaté. J'observe au contraire la présence d'articles critiques sur le MoDem et sur Bayrou, et j'ai même du prendre la plume, il y a trois mois, pour défendre Bayrou contre une attaque de Marianne. Ces derniers temps, je trouve Libération et Le Monde (Surtout Patrick Roger, à vrai dire) bien plus sympa que Marianne, avec Bayrou.

    Jetons ensuite un oeil sur les blogueurs associés dont les articles sont souvent repris. Nous ne sommes que deux à être ouvertement MoDem. Luc Mandret et moi-même. Et, là encore, je dois nuancer : Luc Mandret est très facilement critique avec le MoDem, et pour ce qui me concerne, deux articles en tout et pour tout ont été repris par Marianne2, le second sans aucun rapport avec la politique.

    Je ne lis en revanche à Marianne que fort peu de critiques sur les Verts ou sur Besancenot à la notable exception du dernier billet d'humeur qui concernait Daniel Cohn-Bendit. Parmi les blogueurs associés, plusieurs sont furieusement anti-bayrouistes et leurs billets sont eux souvent repris. Bref, ne délirons pas, svp.

    J'ajoute que la ligne générale de Marianne, c'est de critiquer un système majoritaire, et pas seulement un pouvoir majoritaire. Marianne le fait depuis fort longtemps, c'est même leur marque de fabrique. Ce n'est tout de même pas leur faute si Bayrou s'est engouffré aussi dans ce créneau-là et ils ne vont pas commencer à changer pour échapper à l'accusation de bayrouisme aggravé, non plus. Enfin, Philippe Cohen vient d'anoncer ouvertement qu'il ne votera pas MoDem aux européennes (il a tort à mona vis, mais c'est un autre débat) en tête de son article. Que demande de plus le peuple ?

    Je pense que les journaux de gauche, Marianne mis à part, se sont longtemps défiés de Bayrou parce qu'ils étaient persuadés que sa vocation naturelle et celle de son MoDem, c'était de glisser à droite. Les deux années écoulées les ont vraisemblablement rassuré même s'ils peinent toujours autant à classer Bayrou et les Démocrates. C'est  sans doute pour cela que les articles sont nettement plus modérés que par le passé sur le président du MoDem. Et du côté des journaux de droite, le Firago, Valeurs actuelles, le Point, il demeure une certaine sympathie pour le démocrate-chrétien qu'est Bayrou si bien que cette presse de l'a jamais trop massacré. Ce sont en réalité surtout les chaînes télévisées qui ont été les pires ennemies de Bayrou dès l'origine : TF1, par intérêts bien compris, mais bien plus encore France2 et France3 par goût immodéré du cirage de pompe envers le pouvoir en place. Et les petites chaînes ont rarement été en reste, ignorant superbement le leader du MoDem.

    Pour conclure, évitons les faux procès, svp ; j'ajoute que l'arrivée récente de Philippe Cohen, un ancien de Vendredi, à la tête de Marianne2 augure d'une probable inflexion du magazine sur son aile gauche dans les mois à venir. Je pense d'ailleurs qu'il juge le MoDem trop «libéral» à son goût, d'où une mise au point de ma part au mois de mars sur ce sujet.

     

  • Sarkozy une valeur sûre pour l'UMP...

    C'est marrant, je viens de jeter un oeil sur le journal des Marionnautes, et je tombe sur un article qui s'agace de ce que Sarkozy soit omni-présent dans les tracts à venir de la campagne européenne de l'UMP.

    Ça vous étonne les gars ? Réfléchissez, l'UMP était à 16% aux européennes précédentes. Sarkozy est le gars qui a redonné à la droite un vrai socle électoral qui tourne, désormais, entre 25 et 35% dans un premier tour. Vous croyez qu'ils vont se priver d'assurer ?

    C'est bien simple, l'UMP ne peut que progresser, et quel que soit leur score, ce sera de toutes façons une victoire, il faut bien se le dire, ou en tout cas, présenté comme tel.

    Sarkozy a siphonné le vote FN, et si j'en crois un sondage récent de l'IFOP, ça se poursuit, ce qui prouve bien, au demeurant, que le vote FN était lié d'abord à des questions sécuritaires, puisque c'est avec un discours de cette sorte qu'il a pompé l'électorat de Le pen. Il va refaire la même chose aux européennes, pour se garder sur sa droite. L'électorat du centre, il a tiré certainement un trait dessus pour l'instant, même si au MoDem, on s'attend à la défection imminente de Michel Mercier.

    Il n'y actuellement, à l'UMP, aucune alternative à Nicolas Sarkozy, aucune autre tête qui émerge. Voilà pourquoi il n'y a pas d'opposition à droite, d'ailleurs, en dehors de Nicolas Dupont Saint-Aignan (mais il es très isolé) et Dominique de Villepin (dont les troupes à l'Assemblée sont presqu'aussi  réduites   qu'au MoDem et qui est très seul). Ni l'un ni l'autre ne peuvent espérer écorner sérieusement l'assise électorale de Nicolas Sarkozy.

    Un dernier détail : ne confondons pas la popularité et l'assise électorale. Les gens peuvent vous trouver très sympa mais ne pas voter pour autant pour vous. Tenez, la belle Rama Yade à Colombes : ramassée. Et Kouchner qui n' a jamais réussi à se faire élire dans une élection au scrutin majoritaire ! Encore un exemple. Ce n'est pas suffisant d'être populaire, il faut aussi assumer des positions politiques risquées, telles que le font des individus comme Ségolène Royal, François Bayrou, Nicolas Sarkozy. C'est bien là le secret de leur réussite. Quand on veut plaire à tout le monde, on n'est pas crédible quand il faut confronter frontalement les idées et les valeurs. C'est bien pour cela que le populaire Delanoë s'est viandé au PS et qu'un sondage montrait que dans une élection présidentielle, il serait à 16-17% à peine.

  • Bayrou, Villepin et Royal signent un appel commun !

    Des personnalités se réclamant de "sensibilités très diverses", dont l'ex-Premier ministre (UMP) Dominique de Villepin, Ségolène Royal (PS) et François Bayrou (MoDem) signent "un appel du 14 février pour une vigilance républicaine" publié dans l'hebdomadaire Marianne.

     Outre ces trois personnalités,  figurent également parmi les signataires le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan (UMP), le député communiste André Gerin, Jean-Pierre Chevènement (MRC), Bertrand Delanoë (PS), Arnaud Montebourg (PS), Marielle de Sarnez (MoDem), la sénatrice Jacqueline Gourault (MoDem), Maurice Leroy (Nouveau centre) et Jean-Christophe Lagarde (Nouveau centre). Corinne Lepage (MoDem), ancienne ministre de l'écologie d'Alain Juppé et le député Vert Noël Mamère sont également présents. 

    Affirmant avoir "en commun un certain nombre de convictions et de valeurs", ils entendent notamment réaffirmer "leur attachement au principe républicain" et "leur refus de toute dérive vers une forme de pouvoir purement personnel confinant à la monarchie élective".

    Ils rappellent également "leur attachement aux fondamentaux d'une laïcité ferme et tolérante", "à l'indépendance de la presse et au pluralisme de l'information" et enfin "à une politique étrangère digne, attachée à la défense des droits des peuples, soucieuse de préserver l'indépendance nationale et de construire une Europe propre à relever les défis du XXIe siècle".

    Reconnaissant avoir "sur un certain nombre de sujets importants des positions très différentes", les signataires, en tête desquels figure l'ancien chef de cabinet du général de Gaulle, Pierre Lefranc, s'engagent "à défendre séparément ou ensemble ces impératifs comme toujours ce fut fait au cours de l'histoire de la République".