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famille

  • Et pan sur les familles ! Bien joué les Socialistes...

    Ce gouvernement m'exaspère. Chaque fois qu'il doit équilibrer les comptes, il choisir toujours d'accroître les impôts plutôt que de réduire ses dépenses.

    Attaquer la politique familiale est une bêtise sans nom d'autant que le coup est sévère, cette fois. L'Allemagne est pourtant là pour nous montrer le chemin à ne pas suivre dans le domaine démographique.

    Ce qui m'énerve beaucoup avec cette mesure socialiste, c'est que dans le même temps, la gauche veut distribuer des allocations aux immigrés dont les enfants sont demeurés à l'étranger. Je ne sais pas si cette mesure coûte cher ou pas, mais, à la limite, je m'en fous. C'est le principe qui m'exaspère.

    Au plus fort de la crise que nous vivons, les Socialistes trouvent encore le moyen de gonfler les effectifs de leurs cabinets ministériels, c'est ce que constate Pierre Parillo, blogueur de droite fameux.

    Certes, équilibrer les dépenses de la branche famille est un objectif honorable, mais peut-être faudrait-il d'abord ne pas lui imputer des dépenses qui ne lui incombent pas.

  • Bayrou et la famille

    Nicolas qui défend contre l'évidence le projet de suppression du quotient familial de Hollande réplique à mes critiques  en commentaires en me demandant ce que propose Bayrou.

    Bayrou s'est insurgé contre le projet socialiste car il revient à s'en prendre aux familles nombreuses au nom de la redistribution. Il fait observer que le quotient familial est un avantage universel et que la République, il a y a près de 60 ans, a choisi cette mesure pour favoriser la natalité. C'en est bien sûr une parmi d'autres.

    De fait, et j'exprime mon propre avis, ne vouloir favoriser que la natalité des familles modestes est une absurdité sans nom. On voit à Paris avec Bertrand Delanoë ce que produit la doxa socialiste : une ville gentrifiée avec deux à trois arrondissements entièrement constituée d'une clientèle parfois misérable et largement assistée. Pendant ce temps, les classes moyennes, même supérieures, doivent décamper. Les familles aisées, elles-mêmes, sont touchées. Delanoë a trouvé des centaines de millions d'euros pour la rénovation de Jean Bouin, pour l'extension de Roland Garros en détruisant en partie les Serres d'Auteuil, mais a réduit en revanche l'allocation pour la garde de petits enfants, tout du moins, pour les familles jugées "aisées"... A Paris, avec des loyers qui se comptent parfois en milliers d'euros, c'est évidemment très subjectif...

    Pour revenir à Bayrou, son projet sur la famille demeure à préciser, mais dans l'ensemble il a une vue assez proche de ce qu'il préconise pour les retraites : un système à points. Fusion de toutes les aides, plutôt que le méandre administratif auquel il faut faire face actuellement, et attribution de points en fonction des situations. Par exemple, femme seule avec enfant(s) = gros bonus de points. Famille avec enfant handicapé, méga gros bonus de points. Voilà, en somme, l'esprit de l'éventuelle réforme qu'il envisage. Il ne reste plus qu'à fixer les critères, mais je ne crois pas me tromper en présentant les choses ainsi, et, si tel était le cas, j'invite le principal intéressé à venir corriger la chose ici.

    Outre les aides fiscales et les aides directes, Bayrou a aussi des idées précises sur les rapports entre l'école et les familles. Il défend particulièrement pour les parents jeunes ou isolés ou tout simplement désemparés l'idée d'une école des parents.

  • Quotient familial : la vraie nature de la gauche

    C'est distrayant de les lire les blogues de la gauche, quand ils essaient de défendre la gigantissime bourde de leur idôle batave...Qu'on aille chez l'Nicolas, chez l'Camino, on peut d'ailleurs en disserter à en perdre la raison, c'est toujours le même écho qui ricoche en boucle. Il n'y a que Polluxe, mais c'est une centriste, pour en rigoler et savourer la blogowar qui s'annonce en comptant les points.

    Rien ne semble freiner la frénésie redistributive de nos gauchistes patentés. Mes tovaritchi chasseurs de koulaks et autres salauds de riches n'ont pas compris une distinction de taille : il y a des mesures fiscales qui ont vocation à être universelles et toucher tous les citoyens sans distinction parce qu'elles visent un objectif spécifique, pas nécessairement redistributif. Mais comme à gauche, la redistribution est l'alpha et l'oméga de tout raisonnement économique, évidemment, cela ne frappe pas les esprits obtus.

    Le quotient famial a pour objet de favoriser la natalité en général. Pas favoriser la natalité chez les classes modestes uniquement, mais chez tous les Français dans leur ensemble.

    Hollande et Piketty en proposant de le supprimer changent les paramètres de la politique démographique de la France pour la mettre au service de leur idéologie déliquescente et hypocrite. Et les blogogauchos marchent là-dedans comme un seul homme.

    Je pense que c'est Bayrou, au demeurant, qui a le mieux compris l'intention socialiste et il a rappelé fort sagement la chose suivante : 

    La politique familiale de la France a pour but d'encourager toutes les familles, quel que soit leur niveau social, à élever des enfants. Le résultat de cette politique a fait de la France le pays qui se porte le mieux démographiquement en Europe et dans les pays développés. C'est grâce à ces résultats que nous pouvons, à peu près seul parmi les pays comparables, espérer assumer dans l'avenir le développement du pays, de son éducation, de sa recherche et la charge que représenteront les générations nombreuses de retraités.

    Bien évidemment, une telle mesure va frapper les classes moyennes. Classes moyennes supérieures, sans nul doute, mais classes moyennes tout de même. Et les familles nombreuses, cela va de soi. Je pense que c'est l'idée la plus conne de toutes celles qui sont sorties pendant la campagne présidentielle, pour l'instant, et je me réjouis qu'elle vienne de la gauche. Les associations de familles sont furieuses, et je tiens le pari que Hollande va payer cash sa démagogie à deux balles dans les prochains sondages, en dépit de son rétro-pédalage frénétique. Voilà en tout cas une proposition portée haut par la gauchogentsia que je ne manquerai pas de rappeler régulièrement dans les mois à venir.

    Ceux qui penseraient qu'Hollande a retiré son projet se trompent : il persiste et signe en avouant qu'il escompte malgré tout moduler le quotient familial. Que c'est joliment dit. 

    Ce qui est difficile dans cette campagne, c'est qu'il faut compter les crétineries de part et d'autre du centre, à gauche et à droite. Un jour on se dit : Sarkozy, je ne risque pas de voter pour lui un jour, quand je vois le mur dans lequel il nous a menés et sa frénésie réformatrice à bon compte. Le problème, c'est que le lendemain, on entend Hollande parler, et là, on ne sait plus quoi faire si jamais ces deux-là sont au second tour. Si !...Prier...

  • Comment Hollande s'apprête à matraquer les familles...

    Ahhhh : sans les blogues de gauche, j'vous jure, ce serait difficile de pêcher l'info. Grâce à Nicolas et Homer, je sais maintenant que François Hollande s'apprête à allonger la facture en impôts de 4.5 millions de Français et Françaises. Oui, oui, vous avez bien lu.

    Vous vous rappelez de 2007 et du "Moi j'aime pas les riches" de François Hollande ? Eh bien ça n'a rien perdu de son acuité.  Hollande veut supprimer le quotient familial et le remplacer par un crédit d'impôts. Grâce à nos sympathiques blogueurs de gauche, nous savons désormais que plus une famille aisée va avoir d'enfants plus elle va payer cash pour sa natalité. Hollande doit trouver qu'il y a trop de "riches" en France, sans doute.

    Oh, mais...ça me rappelle quelque chose : le 29 janvier dernier, j'ai le souvenir d'avoir tiré à boulets rouges sur un certain Piketty : tout le raisonnement est dans le billet d'origine. Hollande a le même, et les blogueurs de gauche, itou. Il suffit d'ailleurs de lire les derniers mots du Nicolas : Les pertes seraient mêmes très importantes pour les familles d'au moins trois enfants gagnant beaucoup d'oseille. Tant pis pour elles.

    Voilà. Du socialo dans le texte. Mets pas du bien de côté, salaud de koulak, on aura ta peau. Homer n'aura peut-être pas la réaction de l'UMP, mais il a déjà la mienne. La mesure de Hollande, comme j'en avais dénoncé l'idée chez Piketty est tout simplement lamentable. Pitoyable et minable.

    François (Bayrou, pas Hollande), tu as dit à Giens en septembre dernier, dans ton discours de clôture de l'Université d'été du MoDem, que tu parlerais des familles parce que plus personne n'en parle, je te cite : 

    Je parlerai des familles, de toutes les familles, des enfants, des enfants de toutes les familles. Je défendrai l’idée que l’être humain a d’abord, avant tout, besoin d’échapper à la solitude, et que, notre ennemie, c’est la société d’indifférence et de solitude. Je défendrai les familles, alors que personne ne parle plus d’elles. Je le ferai parce que, traditionnelles ou nouvelles, elles sont le recours et l’avenir du monde.

    Tu as vu ce que les Socialistes et Hollande veulent faire aux familles ? 

    Socialistes, méditez simplement les dernières paroles de François (Bayrou, pas Hollande) ce mémorable 18 septembre :

    L’homme vit bien entendu de pain, de travail, d’air et d’eau, il vit de liberté, il vit de culture. Mais il vit d'abord de ses enfants et des enfants des autres. Et on ne peut pas vivre d’enfants, si on ne sait pas dire dans quelle maison ils vont habiter, si on ne sait pas leur dire ou leur montrer ce qui vaut la peine, ce qui est beau, ce qui est grand.

    Et tenez-les vous pour dites.

  • Taxer les allocs ?

    Cherche connomètre de rechange : urgent après passage de Bruno Le Maire, concurrent direct de Frédéric Levebvre au doctorat ès connométrie.

    Michel Mercier donnait tout récemment une interview au Progrès, et en le lisant, j'ai appris que Le Maire, après avoir chargé les cadres au chômage veut faire sa poll tax à la Thatcher en France. Il veut taxer les allocations familiales. En soi, je ne suis pas contre l'idée de taxer un certain nombre de revenus issus de la protection sociale. Mais pas les allocations familiales. Notre démogrpahie est notre survie. Taxer les allocs, c'est taxer l'avenir. La France est le seul pays d'Europe qui a une politique de la famille qui marche. Et Le Maire voudrait mettre ça par terre ?

    Il faut dire que le brillant homme avait trouvé un rude concurrent avec Frédéric Lefebvre dont la dernière sortie consiste à expliquer que ce sont les jeunes qui sont responsables du chômage. Y'a trop de jeunes.

    Il ferait mieux de se demander pourquoi, en France, on a une forte propension à se défier de l'énergie et des jeunes dans le boulot, parce qu'on n'aime pas donner leur chance aux jeunes premiers. 

    J'ai adoré le style tout en rondeur de Michel Mercier pensant très fort ce que tout le monde doit penser dans la majorité : «m...ils ont encore balancé une grosse c....erie ces deux-là, comment je vais rattrapper le coup ?»

  • Mariages d'amour ? Les hommes volages doivent en prendre plein la g...

    Je viens de lire le billet de Nicolas sur les mariages d'amour et les mariages d'intérêt. Il associe dans une synthèse intéressante les considérations de Luc Ferry sur les mariages d'amour et des statistiques de l'INSEE sur la pauvreté, qui touche principalement des familles monoparentales, c'est à dire des femmes seules avec enfants.

    Nicolas propose de réhabiliter le mariage d'intérêts, quitte à vivre ses amours à côté. L'union libre et sans attaches, en somme. Pourquoi pas, mais cela demeure à discrétion de chacun.

    Tout le monde connaît mon goût irrépressible pour la répression : rien que d'entendre le seul mot répression, j'en salive et bave d'avance. Je suis donc favorable à une solution répressive....

    Oui, mais par pour contraindre hommes et femmes à demeurer mariés : non, une issue répressive pour faire payer et très cher les hommes qui font des enfants aux femmes et qui se barrent. Il faut les faire casquer, payer cash et allonger le maximum d'oseille, histoire qu'ils assument au moins financièrement leur paternité. 

    Voilà une première proposition qui contribuerait à résorber la pauvreté des familles monoparentales.

    Oh, dans mon esprit, ce n'est pas une punition pour avoir choisi de partir ailleurs, mais pour avoir laissé sa descendance sur les seuls bras de la mère. Il faut taper, et très fort. Le plus fort possible, même. 

    Voilà qui devrait pousser les hommes lâches à y réfléchir à deux fois avant de refuser d'enfiler une capote.

     

  • Seule avec des enfants, une aube sans promesse

    Je repensais, tout récemment, à une lecture ancienne : la promesse de l'aube, de Romain Gary. Il s'agit d'une autobiographie. S'il y a bien une figure marquante, dans cet ouvrage, c'est celle de la mère de Romain Gary, qui, seule et sans mari, parvient à faire de son fils, à force d'énergie sans faille, un homme.

    J'ai le sentiment qu'aujourd'hui, ce ne serait plus possible. Plus possible, si l'on est seule, avec plusieurs enfants, de parvenir à s'en occuper suffisamment pour leur faire faire des études. Plus possible, surtout, si l'on est seule et sans diplômes, il est vrai.

    Le temps manque, les sources de loisir se multiplient, et, quand on est épuisée, il est difficile de résister à la tentation de laisser ses enfants devant un écran, plutôt que de lutter pour les mettre à leurs devoirs.

    Il y a comme un couperet inéluctable, dans nos sociétés, qui fait de la femme seule avec enfants la victime expiatoire du culte que nous vouons à la performance. Paradoxalement, jamais jusqu'ici notre pays n'a disposé d'une telle protection sociale, jamais l'assistance aux personnes en difficultés n'a atteint un tel niveau, et jamais, pour autant, elle n'a été aussi peu efficace, en proportion.

    Notre société de consommation est un Enfer parsemé de tentations multiples et irrésistibles. Tout le monde consomme, du plus modeste, du SDF, même, jusqu'au capitaine d'industrie ou au chef du service financier. Nous ne cherchons plus le mieux, mais le plus ; toujours plus. Aussi, dans un monde où c'est le plus que l'on recherche, et non le mieux, tout se jette et tout s'achète, rien ne se recycle.

    La force d'âme, finalement, se mesure à l'aune de la tentation et de la résistance que l'on y oppose. Facile à dire : quel plaisir que de se vautrer dans les délices du consumérisme à tout crin ! D'autant plus que ne pas consommer, dans une société de consommation, c'est forcément vivre en marge de la société, avec toutes les conséquences que cela implique en termes d'intégration. Ensuite, il s'opère une distinction entre consommer "bien" et consommer "mal", mais l'important, c'est de consommer.

    Alors, la femme seule, avec ses trois enfants, elle est un peu condamnée à consommer mal. Pas de la culture, mais du TF1 et du discount, de l'écran plat et du jeu vidéo pour ses enfants. Et si jamais elle a du mal à consommer, le crédit revolving est là pour lui offrir des solutions. Tiens, d'ailleurs, on en discute, à l'Assemblée nationale.

     

     

  • Traître ADN

    Le JDD d'hier titre sur les secrets de famille et l'ADN. En effet, le développement des technologies génétiques permet de déterminer avec une quasi-certitude, désormais, l'origine biologique des enfants. Les Romains, qui étaient un peuple pragmatique, avaient contourné la difficulté d'établir le lien biologique en faisant de la reconnaissance de l'enfant un acte religieux et juridique. Peu importait le lien biologique, seule comptait la reconnaissance par le père. D'une certaine manière, on peut dire que le père "faisait" l'enfant. Les adoptions furent d'ailleurs nombreuses. Les Romains n'auraient donc sans doute pas été gênés outre mesure par l'irruption des technologies ADN, tout du moins, cela n'aurait pas perturbé leur lien filial. Ou, en tout cas, moins que nous. En revanche, nul doute que leur mariage s'en fût alors trouvé bouleversé puisque cela remettait en question leur volonté de faire de chaque femme la propriété exclusive d'un seul homme si elle était mariée.

    Dans nos sociétés modernes, ce qu'interroge l'ADN, c'est la paternité. La Révolution Française, s'inspirant du droit romain, avait introduit une législation extrêmement avancée en estimant que le père était celui qui reconnaissait et nourrissait l'enfant. En dépit de cette législation, nous demeurons, malgré nous, comme un héritage issu du plus profond des âges, secrètement attaché à la filiation génétique. Il est par exemple fréquent , lors d'une naissance, de croire voir dans le visage d'un bébé les traits d'un aïeul, comme si le lien biologique se sur-imprimait sur la face de l'enfant.

    En réalité, l'héritage d'un enfant est plus complexe que l'on ne le pense, y compris quand il se pare d'apparences biologiques. Ainsi, dans un certain nombre de cas d'adoption, des observateurs ont été surpris d'identifier des similitudes de traits, de tempérament ou même d'expression avec des grand-parents ou ancêtres de la famille d'adoption. C'est que la famille, et donc les parents en premier lieu, transmettent sans le savoir ni le vouloir une large part de leur inconscient collectif. Il y a des strates dans cet inconscient : les plus profondes sont partagées par l'humanité toute entière, les plus proches par le réseau familial et culturel. Ainsi, les parents transmettent inconsciemment ce qu'ils ont reçu inconsciemment, et notamment des mimiques, des expressions faciales et des réactions. Qui sait, même, si cette transmission n'a pas des incidences biologiques. Je m'avance, je dois le reconnaître, mais les phénomènes de somatisation sont complexes et méritent un examen attentif, particulièrement dans ce domaine. En ce sens, le bébé ferait bien mieux que le caméléon. Le caméléon modifie sa coloration pour échapper au regard d'autrui, le bébé, lui, assimile purement et simplement les caractéristiques de son hôte, se modifiant définitivement lui-même, jusqu'à un certain degré, tout du moins.

    Je crois que nos sociétés modernes ne doivent pas seulement opérer un retournement sémantique sur la notion de paternité (ou même maternité) mais sur les mécanismes de l'héritage. Car, au fond, n'est-il pas légitime de vouloir se retrouver dans son enfant (sans pour autant le réduire en Narcisse à un simple miroir ni substituer sa volonté à la sienne) ? Et nier l'héritage au nom du droit et de l'amour dû à tout enfant ne risque-t-il pas d'être un fardeau trop lourd à porter pour le père ordinaire ?

    Ce qui bouscule et déboussole les pères, me semble-t-il, c'est la crainte de ne pas retrouver l'héritage dans l'enfant. Comme cet héritage est garanti, à leurs yeux, par le lien biologique, la rupture de ce lien génère un malaise. Que l'on admette que ce n'est pas le lien biologique mais l'héritage psychologique, inconscient qui assure la réalité de la transmission, et on pourrait alors remettre de l'ordre dans un malaise persistant.

  • Drame familial : Suicide-toi mais laisse ta famille en paix !

    C'est curieux comme la presse aime parfois user d'un vocabulaire pudique. En temps normal, massacrer une femme et trois enfants, c'est un crime atroce. Dès que l'auteur des faits est le mari de la femme et père des enfants, cela devient un drame. J'avoue que je commence à bouillir d'entendre parler de drame, ou encore de drame passionnel ce qui relève du meurtre le plus épouvantable.

    Disséquons donc l'idéologie sous-jacente à ces choix sémantiques : en fait, on parle de drame parce que c'est le père, et comme c'est le père, dans notre tradition patriarcale occidentale encore bien vivace, le père est le chef de famille. Le droit romain primitif (mais heureusement il évolua) institua que le père avait droit de vie et de mort sur toute sa famille. C'est ce droit discrétionnaire que l'on continue à implicitement respecter en persistant à appeler drame ce qui doit être qualifié de meurtre pur et simple.

    Les tarés qui tuent toute leur famille doivent être rangées une bonne fois pour toutes dans la catégorie des psychopathes au mieux et au pire, s'ils sont responsables de leurs actes, dans celle des ordures de la pire espèce.

    Il faut cesser de jouer avec les mots, au nom d'un politiquement correct qui ne dit pas son nom : un crime est un crime. Tuer sa famille fait d'un homme un meurtrier et rien d'autre.

  • Places de livraison pour les familles à Paris

    Cela fait longtemps que je clame que Bertrand Delanoë et sa majorité socialiste sacrifient les familles à Paris par leur poltique de transport. Avec trois enfants, en particulier en bas âge, les transports en commun sont impraticables, et la politique de stationnement revient à taxer les familles contraintes d'user d'un véhicule, puisque le manque de place où le prix faramineux des parkings les assurent de dépenser des sommes conséquentes.

    Alors voici ce que je propose à la majorité municipale : autoriser les familles à se garer sur les places de livraison quand elles en ont besoin, comme s'il s'agissait d'une place de stationnement non-résidentiel. En somme, toutes les familles titulaires d'une carte de famille nombreuse pourraient avoir ce droit. Ce serait déjà un début. 

    Mais bon,connaissant les Socialistes et leurs alliés khmers verts, je me fourre sans doute le doigt dans l'oeil que d'imaginer une telle mesure se mettre en place.

    Comme au MoDem on est bon gestionnaire, je fais observer que cette mesure ne coûte RIEN.