Marielle de Sarnez l'a dit à plusieurs reprises, elle fait des familles, des classes moyennes et de l'enfance à Paris les pierres angulaires des propositions du MoDem pour un Paris plus humain. Elle évoque dans les lignes qui suivent les solutions que le MoDem apporte au mieux-vivre des enfants et des familles.
Les plus petits
Changer durablement la vie quotidienne, ce n’est pas se contenter d’accroître l’offre de logements pour que les familles restent ou reviennent à Paris. C’est aussi penser à tous, des plus petits aux aînés, pour que chacun se sente bien à Paris.
Cela commence par la garde des tout petits. Nous proposons de diversifier une offre aujourd’hui trop concentrée sur les crèches collectives, qui ne peut et ne pourra, sauf à exploser le budget social de la ville, répondre à toute la demande des Parisiens.
C’est pourquoi, à côté des 4 000 places supplémentaires de crèches collectives que nous ouvrirons, nous voulons également développer le système des micro-crèches, que l’on appelle aussi crèches d’appartement. Il s’agira pour la Ville de mettre à disposition, de manière équilibrée sur tout le territoire parisien, un appartement pouvant accueillir entre 4 et 9 petits, surveillés par un personnel agréé et professionnel, comme des assistantes maternelles par
exemple. Nous expérimenterons une désectorisation des crèches, afin que les parents qui
travaillent par exemple, puissent trouver une place pour leur petit près du lieu de leur activité et nous élargirons enfin les horaires d’ouverture des crèches.
D’une manière plus globale, je souhaite développer, dans chaque mairie d’arrondissement et sur Internet, des points d’accueil dédiés aux familles, où elles pourront trouver, 24h sur 24 pour ce qui est du site web, toutes les informations dont elles ont toujours besoin : cela va d’un service de nounous aux sorties culturelles, les pharmacies de garde ou les libres-services ouverts la nuit. Bref, un point d’information qui répond à toutes ces questions que l’on pose
forcément et dont on n’a pas toujours la réponse sauf à chercher des heures durant.
L'école
Voilà pour les plus petits. Vient ensuite le temps de l’école. C’est un grand sujet pour une ville comme Paris, où se côtoient les meilleurs établissements du pays et des établissements ghettos que tout le monde essaie de fuir. Ce qui, je le dis au passage, ne va pas s’arranger avec la prise de décision, mauvaise à mon sens, de suppression des secteurs scolaires.
Sur ce sujet, comme sur d’autres, la multiplicité des intervenants rend assez illisible l’action publique et limite probablement son efficacité. Pour autant, nous voulons agir.
D’abord pour le bien-être de nos enfants. Je rappelle ici les mesures très concrètes que nous prendrons : engager, d’ici la rentrée de septembre prochain, un plan de modernisation des toilettes des écoles publiques parisiennes, généraliser les zones 30 aux abords des écoles, avec la mise en place de dos d’âne, offrir aux associations de parents d’élèves, lorsqu’elles le souhaitent, la faculté de participer à la sécurisation des abords des écoles aux heures d’entrée et de sortie, en complément de l’action des services de la ville et de la Préfecture de
police.
C’est tout simple, c’est du bon sens, mais c’est interdit aujourd’hui. Nous le ferons. Et cela réglera, j’en suis persuadée, beaucoup de difficultés.
Activités culturelles et sportives
Après le temps scolaire, il y a les activités sportives, récréatives ou culturelles. Là encore, notre projet veut changer durablement la vie quotidienne des familles parisiennes. Et là encore, ce sont des mesures simples que nous prendrons. Je veux des bibliothèques et des médiathèques ouvertes 7 jours sur 7, parce que tous Parisiens n’ont pas forcément beaucoup de livres chez eux. Je veux que les installations sportives de la ville aient des horaires
d’ouverture compatibles avec la vie des familles, le soir ou le week-end par exemple. Et qu’elles soient également accessibles pendant les vacances !
Je veux également offrir un meilleur accès à la culture, trop souvent réservée aux personnes les plus aisées de la capitale. Je propose d’ouvrir beaucoup plus largement qu’aujourd’hui l’accès en première année de conservatoire de musique, en doublant le nombre de places offertes. Cela se fera par deux moyens : d’abord en créant de nouveaux conservatoires, en particulier dans les arrondissements périphériques les plus peuplés. Et ensuite, tout simplement, en créant des conservatoires « hors les murs », en utilisant les salles de classe, les salles de musique en particulier, des établissements scolaires, quand ils sont vides.
Etudiants
Une ville plus humaine, mes chers amis, c’est aussi une ville plus solidaire entre ses habitants. Envers ses étudiants d’abord. Un chiffre. Paris est la dernière ville de France en matière d’accueil des étudiants boursiers. Je veux que cela change. Je propose de créer 6000 logements qui leur seront destinés, de supprimer la caution, qui constitue souvent une difficulté pour eux, et de favoriser les colocations.