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  • Piketty ou l'art de la spoliation

    La moutarde me monte au nez quand j'entends vanter la fameuse révolution fiscale de Piketty. Je suis très troublé de voir des membres pourtant honorables et intelligents du MoDem se réclamer des tours de passe-passe de ce saltimbanque de la fiscalité.

    En voilà un qui fera j'espère réfléchir tout le monde : Piketty dans ses calculs voulaient compter dans les revenus le loyer fictif que les propriétaires pouvaient toucher de leur résidence principale, une fois celle-ci remboursée.

    En somme, l'idée du sieur Piketty est d'imposer le quidam sur l'argent qu'il ne touche pas.

    Patrick Beauvillard est un homme droit et intègre dont j'apprécie la qualité morale. Il ne se présentera pas contre Cahuzac pour le MoDem. Je ne voulais pas lui porter tort et m'étais donc abstenu de porter sur la place publique une de ses prises de position, mais puisqu'il n'y a pas d'enjeu électoral désormais, je crois vraiment qu'il faut assainir certains débats fiscaux et économiques.

    Or, peu avant son renoncement, dans son billet Changeons la donne Patrick s'est très clairement réclamé de la Révolution fiscale de Piketty.

    Il m'aurait été impossible de soutenir Patrick à cause de cela. Est-il sûr d'approuver une réforme qui propose, comme je le mets en évidence ci-dessus, de taxer les gens sur la base de ce qu'ils ne touchent pas ?

    Est-il sûr d'admettre une réforme qui met fin au quotient familial et donc à la politique de protection de la famille qui a cours en France depuis le programme du CNR ?

    Approuve-t-il un homme qui justifie malhonnêtement par une pseudo-visée féministe le fait de taxer plus lourdement les ménages où la femme gagne nettement moins que l'homme ?

    Au fond, dans un pays devenu exsangue sous le poids de l'impôt avons-nous besoin d'un individu qui s'ingénie à en trouver de nouvelles formes ou au contraire d'une réflexion sur le poids écrasant de la fiscalité au regard d'un État désormais hypertrophié ?

    Nous ne sommes pas en période d'élection, je crois donc que nous serions avisés d'avoir ce débat au MoDem afin de clarifier notre ligne économique, particulièrement dans le domaine de la fiscalité.

  • Comment Hollande s'apprête à matraquer les familles...

    Ahhhh : sans les blogues de gauche, j'vous jure, ce serait difficile de pêcher l'info. Grâce à Nicolas et Homer, je sais maintenant que François Hollande s'apprête à allonger la facture en impôts de 4.5 millions de Français et Françaises. Oui, oui, vous avez bien lu.

    Vous vous rappelez de 2007 et du "Moi j'aime pas les riches" de François Hollande ? Eh bien ça n'a rien perdu de son acuité.  Hollande veut supprimer le quotient familial et le remplacer par un crédit d'impôts. Grâce à nos sympathiques blogueurs de gauche, nous savons désormais que plus une famille aisée va avoir d'enfants plus elle va payer cash pour sa natalité. Hollande doit trouver qu'il y a trop de "riches" en France, sans doute.

    Oh, mais...ça me rappelle quelque chose : le 29 janvier dernier, j'ai le souvenir d'avoir tiré à boulets rouges sur un certain Piketty : tout le raisonnement est dans le billet d'origine. Hollande a le même, et les blogueurs de gauche, itou. Il suffit d'ailleurs de lire les derniers mots du Nicolas : Les pertes seraient mêmes très importantes pour les familles d'au moins trois enfants gagnant beaucoup d'oseille. Tant pis pour elles.

    Voilà. Du socialo dans le texte. Mets pas du bien de côté, salaud de koulak, on aura ta peau. Homer n'aura peut-être pas la réaction de l'UMP, mais il a déjà la mienne. La mesure de Hollande, comme j'en avais dénoncé l'idée chez Piketty est tout simplement lamentable. Pitoyable et minable.

    François (Bayrou, pas Hollande), tu as dit à Giens en septembre dernier, dans ton discours de clôture de l'Université d'été du MoDem, que tu parlerais des familles parce que plus personne n'en parle, je te cite : 

    Je parlerai des familles, de toutes les familles, des enfants, des enfants de toutes les familles. Je défendrai l’idée que l’être humain a d’abord, avant tout, besoin d’échapper à la solitude, et que, notre ennemie, c’est la société d’indifférence et de solitude. Je défendrai les familles, alors que personne ne parle plus d’elles. Je le ferai parce que, traditionnelles ou nouvelles, elles sont le recours et l’avenir du monde.

    Tu as vu ce que les Socialistes et Hollande veulent faire aux familles ? 

    Socialistes, méditez simplement les dernières paroles de François (Bayrou, pas Hollande) ce mémorable 18 septembre :

    L’homme vit bien entendu de pain, de travail, d’air et d’eau, il vit de liberté, il vit de culture. Mais il vit d'abord de ses enfants et des enfants des autres. Et on ne peut pas vivre d’enfants, si on ne sait pas dire dans quelle maison ils vont habiter, si on ne sait pas leur dire ou leur montrer ce qui vaut la peine, ce qui est beau, ce qui est grand.

    Et tenez-les vous pour dites.

  • Piketty et la météo

    Tiens, j'ai une bonne blague : Thomas Piketty vient de sortir d'une salle de conférence sur sa révolution fiscale.  Le public commence à quitter les lieux de l'exposé. L'un des auditeurs marmonne, passablement agacé par les propos de l'économiste : mais pourquoi Diable, Dieu a-t-il inventé les économistes ?

    Et une accorte jeune auditrice, sa voisine, de lui répondre alors : pour tenir compagnie aux météorologues...

    Texte librement adapté par l'hérétique...

  • Piketty, Révolution et dékoulakisation...

    Il est à la mode Thomas Piketty. Moi, il m'énerve ce gars-là. Je me méfie toujours de ceux qui sont dans la tendance. Sa dernière trouvaille géniale, c'est de taxer plus pour une parité fiscale renouvelée. Polluxe vient d'exposer quelques éléments de sa révolution fiscale. On atteint, là, je le crois, un sommet dans l'hypocrisie et la mauvaise foi. Piketty nous fait un raisonnement à la mord-moi-le-noeud pour nous expliquer que le quotient familial actuel favorise des couples inégalitaires, c'est à dire des couples où l'homme gagne beaucoup et la femme peu. Adieu le quotient familial qui sera remplacé par une exonération forfaitaire selon le nombre d'enfants. Et Piketty de se réjouir : on va ainsi mettre fin à un régime qui favorise l'inégalité. Mon Dieu, si je ne me retenais pas, je crois que les noms d'oiseaux fuseraient tant les bras m'en tombent à contempler le niveau de l'argumentation.

    Piketty qui se pare des oripeaux de la justice sociale veut juste taxer plus. Il entend bien faire des économies sur le dos des familles, parce que son raisonnement démago au possible, il aboutit surtout à taxer davantage les familles nombreuses qui disposent d'un certain revenu. Encore de la dékoulakisation.

    Piketty fait partie de cette meute qui hurle  sur les riches comme les Marat de 1789 jurant d'avoir la peau de tout ce qui pouvait dépasser (de la guillotine...).

    Piketty tord ses raisonnements cheveu par cheveu pour démontrer son propos. Par exemple, il observe que les classes modestes épargnent moins que les plus aisés. Or, considérant le taux de la TVA, il note que les impôts indirects qui s'abattent sur la consommation sont plus importants que ceux qui touchent l'épargne. En somme, plus l'on consomme, plus l'on paie d'impôts. Comme les plus riches mettent plus d'argent de côté que les plus pauvres, parce qu'ils en ont les moyens, une partie conséquente de leurs revenus, celle qui n'est pas dépensée en biens de consommation, est évidemment moins taxée. Et comme il existe des plafonnements, la taxation sur le capital est finalement dégressive au fur et à mesure que celui-ci s'accroît.

    Ja, Der Grösss Kapital ! ça y en a être bien pratiken. Kapitalitsky, ça sonne comme salaud de Kapitalist exploiteur du peuple... C'est le truc de la gauche, en ce moment, et même d'une partie des centristes, MoDem et Alliance centriste inclus : opposer le capital et le travail. Comme si dans les produits de l'épargne, il n'existait pas diverses formes de capitaux s'investissant eux-mêmes différemment. Au passage, quand les revenus du capital consomment, ils paient bien la TVA. Donc, le capital, lui-même, à ce moment-là, devient plus taxé que le revenu du travail. En outre, quid de l'accumulation de capital qui sert à différer un achat ? Quand l'achat se réalise, même phénomène : le revenu est à nouveau taxé. Je ne doute pas de la compétence de Piketty, mais son procédé est un peu gros, et je ne doute pas non plus qu'il occulte sciemment cet aspect des choses.

    A vouloir la simplification fiscale, on s'ôte finalement la latitude d'ajuster finement la fiscalité. Sans être un laudateur inconditionnel de la multiplication des niches, je demeure attaché à un système fiscal capable de cibler des objectifs précis, ce que ne permettrait pas le gros rouleau compresseur de Piketty.

    Piketty a deux buts : a) un objectif technique qui est de faire rentrer le plus de sous possible dans les caisses, et, pour cela, tous les arguments idéologiques bidon sont bons b) un objectif idéologique qui est de sacrifier à la doxa ambiante et de faire du riche le bouc-émissaire de tous les maux de nos sociétés. Sauf que, attention : avec Piketty, on ne parle plus de 1 pour mille des contribuables, mais de 10% qui vont casquer encore plus. Et j'ajoute autre chose : en dehors de la consommation, 50% des foyers français ne paient plus d'impôts sur le revenu. Donc, quand on parle de 10% qui vont casquer, ce sont 20% de ceux qui paient l'impôt direct.

    Piketty, avec ses koulakeries fiscales, nous prépare un sacré coup de matraque (pardon, de massue, plutôt) sur la tête. Et ce sont ceux qui sont déjà taxés qui le seront à nouveau...

  • Quelles retraites au XXIème siècle ?

    Sur la suggestion de juju41, un de mes lecteurs, je suis allé lire la récente proposition de Antoine Bozio et Thomas Piketty, deux économistes renommés, sur les retraites.

    Je ne vais pas faire la synthèse technique de tout le document, ce serait assez long, mais j'ai relevé quelques propositions qui me paraissent intéressantes :

    « en proposant une refonte générale des régimes de pensions et leur remplacement par un système public et obligatoire, fondé sur des comptes individuels de cotisations et financé par répartition. Ce nouveau système, sur le modèle de la réforme mise en place en Suède entre 1994 et 2008, a l’avantage de mieux prendre en compte les carrières longues, de s’adapter à l’augmentation et aux inégalités d’espérance de vie, de permettre des retraites progressives et d’offrir des garanties solides à long terme sur le niveau des retraites, et ce pour l’ensemble des générations, y compris les plus jeunes. Contrairement à une idée reçue, les comptes individuels sont globalement plus favorables aux carrières salariales modestes et aux petites retraites. »

    Et voilà comment ils imaginent que cela marche :

    « les travailleurs accumulent tout au long de leur carrière professionnelle leurs cotisations retraites (salariales et patronales) sur un compte individuel géré par l’assurance vieillesse.
    Leurs contributions bénéficient chaque année d’un taux de rendement réel (supérieur à l’inflation) garanti par l’Etat. Le système fonctionne toujours en répartition : les cotisations des salariés financent toujours les pensions courantes. Le compte est simplement une mesure en euros des droits des salariés. L’avantage est donc de profiter des faibles risques de rendement qu’apporte le système par répartition tout en clarifiant les droits individuels à la retraite sur le long terme. Un lien clair et direct est établi entre les contributions des travailleurs et leurs droits à pension.
    Au terme de sa vie active, le travailleur a ainsi accumulé un certain patrimoine retraite qui donne droit au versement d’une pension mensuelle. Le montant de celle_ci est fonction du nombre d’année que le salarié peut espérer passer en retraite. La durée de la retraite dépend en effet de l’âge de liquidation, mais aussi de la génération du travailleur. Le système prend ainsi en compte très progressivement l’augmentation de l’espérance de vie, au fur et à mesure que celle-ci peut être mesurée. Il est par ailleurs très flexible, permettant au salarié de partir en retraite de façon progressive, tout en continuant à travailler et à accumuler des droits. »

     Je trouve la proposition de ces deux économistes très astucieuse, et elle me paraît un bon compromis entre la retraite par capitalisation et la retraite par répartition. En France, nous n'écoutons pas assez nos économistes. Nous devrions le faire davantage. Thomas Piketty était le conseiller économique de Ségolène Royal durant l'élection présidentielle. Finalement, ce serait une bonne manière de mettre en pratique le système de retraites par points que préconisait François Bayrou.

  • Paquet fiscal : les contre-vérités de Thomas Spiketty

    Le blog A contre-courant signale un article du quotidien Le Monde sur les effets du paquet fiscal. Bien loin d'être un adepte du paquet fiscal, je tiens toutefois à réagir sur quelques contre-vérités :

    Piketty déclare que l'impôt sur le patrimoine favorise la mobilité du capital. En fait, quand on le taxe lourdement, rien ne dit qu'il viendra s'investir dans le pays même, et, il se produit assez souvent qu'il s'expatrie. Donc, de quelle mobilité parle-t-on ? A la rigueur, ce que l'on pourrait admettre, c'est une taxation forte sur le capital, mais faible, voire très faible sur les donations et successions par anticipation. Là, oui, forcément, on tendra à favoriser cette mobilité. Mais ce n'est nullement dans le programme de la gauche ni de Spiketty, donc il faut être un minimum de bonne fois. Ensuite, encore faut-il qu'il y a ait des possibilités d'investissement rentable pour ce capital. Or, Piketty se garde bien de préciser que l'ISF correspond souvent à du capital immobilisé, c'est à dire de l'immobilier, et, pire encore, de l'immobilier d'habitation (souvent des résidences principales) , donc impossible à investir.
    On en vient donc très rapidement, avec ce genre d'impôt, à un impôt spoliatoire, d'autant que les immenses fortunes sont une minorité. Le paquet fiscal de Nicolas Sarkozy ne me satisfait pas, mais les critiques de la gauche sur ce paquet pas davantage, d'autant que les principaux leaders du PS se gardent bien de dire clairement ce qu'ils escomptent faire à la place.


    Je préfère pour ma part l'idée de Bayrou qui était une taxation légère, mais sans niche fiscale. Je rappelle son projet qui était très cohérent, et m'étonne au passage du silence tout simplement assourdissant du Nouveau Centre qui se voulait l'héritier de cette proposition au même titre que le MoDem.

    Pour François Bayrou, le projet de "bouclier fiscal à 50%" est une hypocrisie : il exonérerait d'ISF les contribuables aux plus forts revenus ! François Bayrou propose un impôt à taux plus faible - le taux actuel, jusqu'à 1,8%, est l'un des plus élevés du monde - mais avec une base plus large : actuellement, moins de 10% du patrimoine détenu par les Français est imposé !

    "L’impôt sur la fortune a un caractère symbolique, mais la manière dont il est organisé est pénalisante. Franchement, même si je condamne ces comportements très inciviques, je ne vois pas quel intérêt la France retire à exporter les gens qui ont réussi chez elle. Comme l'on dit chez moi, lorsque les riches s'en vont, les pauvres ne sont pas moins pauvres, ils sont plus pauvres. Il nous a manqué des dizaines de milliards qui sont partis à l'étranger et qui ne sont pas venus s'investir en France pour créer de l'emploi, de l'activité.

    Voilà, exactement, c'est ce que je dis plus haut. Mais Piketty ne dit rien sur cette évasion, si ce n'est de renforcer les contrôles sur la circulation des capitaux. or, un tel point de vue est viable s'il est appliqué à l'échelle mondiale. On est loin du compte. De plus, d'un point de vue politique et philosophique, je suis, à titre personnel, opposé à cette vision des choses.

    Je ne suis pas d'accord avec l'hypocrisie de certaines propositions. Notamment la proposition de bouclier fiscal à 50 % : cela consiste à exonérer les plus riches de l'impôt sur la fortune, et à maintenir cet impôt pour les catégories intermédiaires.

    ça, c'est vrai.

    Je suis favorable à une base large et à un taux réduit d'ISF. Le taux réduit, pour moi, c'est 1 pour 1000. C'est simple et compréhensible par tout le monde. Avec ce taux, chacun pourrait faire aisément face à ses obligations fiscales J'avais, au début, pensé faire comme les Suisses et tout inclure dans l'assiette taxable : l'outil de travail, les oeuvres d'art ... Les premiers à venir me voir ont été les marchands d'art, suivis de près par les chefs d'entreprise. J'ai entendu leurs doléances. Je ne préconise donc pas de changer la base actuelle.

    Voilà, très bien. Rhhhhhaaaaa ! S'ila vait été élu président...snif ! Si au mojns Sarkozy avait eu l'idée de piller cette idée là, mais même pas.

    Mais mon idée reste d'abaisser le taux et d'élargir beaucoup l'assiette ; on y parviendra peut-être en incitant les contribuables à déclarer le vrai montant de leur patrimoine.

    Très juste, très bien pensé.

    D'ailleurs, cela s'appellerait "impôt sur le patrimoine" et pas "impôt sur la fortune", parce qu'un patrimoine moyen, ce n'est pas de la fortune.

    Très bien dit : bravo ! D'ailleurs, l'ISF a été inventé par les Socialistes, et on sent bien la charge idéologique que cette appellation connote. Cela sent à plein nez la chasse aux Koulaks. Dela vulgate marxiste, sur le fond, et les Socialistes le savent très bien d'ailleurs.

    Je veux ajouter un mot sur les droits de succession. Je pense qu'il faut exonérer les petites successions, mais laisser les droits sur les grosses successions, parce qu'autrement vous accumulez le capital au travers des générations, c'est un problème d'équité, le fossé devient infranchissable entre les uns et les autres.

    Je propose, donc, que l'on exonère complètement les successions en ligne directe jusqu'à deux cent mille euros et que l'on relève l'abattement par part d'enfant ; et je propose, étant donné l'allongement de la durée de la vie, un encouragement supplémentaire à transmettre le patrimoine du vivant des personnes concernées."

     Bon, cela tient la route, jusqu'à un certain point...quelque part, ce dernier point me gêne, pour son raisonnement. De plus, ce n'est pas vrai que le capital est accumulé au fil des générations : les grands capitaines d'industrie américains ont presque tous surgi de nulle part. Je demande, à ce que cette assertion soit vérifiée sur la base de chiffres concrets. En outre, 200 000 euros, c'est à peine de quoi acheter une maison aujourd'hui. Je pense donc qu'il faut complètement réviser cemontant, ou alors, comme le dit Bayrou, relever sérieusement l'abattement par enfant.

    Remarque en passant : quand j'entends çà et là que le MoDem n' a pas de programme, ça m'énerve. Et ça, au-dessus, c'est quoi ? Pour quasiment toutes les grandes questions, il y a une réponse. Il y a peut-être un point, où, en effet, on n'a pas assez développé nos propositions, c'est sur la ville. Je pense d'ailleurs que cette absence est à l'origine d'une certaine confusion pendant les élections municipales, parce qu'on n'avait pas toujours les idées claires sur ce sujet.