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impôt

  • J'en ai marre de payer pour les autres.

    Il commence à me gonfler ce gouvernement. Tout va toujours dans un sens quasi-unique, toujours le même :  20% des foyers fiscaux paient 80% de l'impôt. Ça commence juste à bien faire.

    Ras le bol des invocations à la solidarité pour régler tout un tas de dépenses diverses et variées, à commencer par celles de l'État, ses échelons administratifs inutiles, ses hauts fonctionnaires, ses comités Théodule, ses retraites de députés, ses inflations ministérielles et j'en passe.

    Mais ras-le-bol de ce pays de merde où on est toujours le riche de quelqu'un et le pauvre de quelqu'un d'autre.

    Deux-tiers des Français sont toujours d'accord pour faire payer les riches.

    Les "riches", un de ces jours, vont leur pisser à la raie et se barrer ailleurs. Et là, les Français n'auront plus qu'à se partager les miettes des "un peu moins riches".

    Il y a dans notre pays une incantation permanente contre l'enrichissement, et, bien entendu, un éco-système parfaitement conçu pour l'entraver qui me gave à un point que je n'essaie même plus de quantifier.

    Sur le fond, j'adhère évidemment à l'objectif de vouloir rééquilibrer les comptes, et je pense vraiment que Hollande et Ayrault sont déterminés à tenir leurs engagements, mais la manière de le faire m'énerve.

    Une fois encore, les Socialistes ne parlent que de ponctionner de nouveaux impôts plutôt que de réduire les dépenses de fonctionnement de l'État. Moi, je n'ai jamais cru un seul instant les promesses du candidat Hollande, pas plus d'ailleurs que celles du Président Hollande, mais mon honorable confrère de droite a dû croire l'espace d'un instant le contraire.

  • Et pan sur les familles ! Bien joué les Socialistes...

    Ce gouvernement m'exaspère. Chaque fois qu'il doit équilibrer les comptes, il choisir toujours d'accroître les impôts plutôt que de réduire ses dépenses.

    Attaquer la politique familiale est une bêtise sans nom d'autant que le coup est sévère, cette fois. L'Allemagne est pourtant là pour nous montrer le chemin à ne pas suivre dans le domaine démographique.

    Ce qui m'énerve beaucoup avec cette mesure socialiste, c'est que dans le même temps, la gauche veut distribuer des allocations aux immigrés dont les enfants sont demeurés à l'étranger. Je ne sais pas si cette mesure coûte cher ou pas, mais, à la limite, je m'en fous. C'est le principe qui m'exaspère.

    Au plus fort de la crise que nous vivons, les Socialistes trouvent encore le moyen de gonfler les effectifs de leurs cabinets ministériels, c'est ce que constate Pierre Parillo, blogueur de droite fameux.

    Certes, équilibrer les dépenses de la branche famille est un objectif honorable, mais peut-être faudrait-il d'abord ne pas lui imputer des dépenses qui ne lui incombent pas.

  • Ces c... qui voudraient m'empêcher d'hériter ou de léguer

    Y'a un truc à la mode, au moins sur la Toile, en ce moment, c'est de taxer les héritages jusqu'à la moëlle. Rien à foutre de leur pseudo-solidarité et de leur morale à deux sous, moi.

    Au nom de quoi des gens qui ne sont absolument pour rien dans l'effet d'accumulation de capital que je peux réaliser devraient en hériter ? Au nom de quoi l'État aurait le droit de me spolier de ma précieuse épargne ? Épargne que j'accumule pour ma descendance à force de parcimonie et d'économies (Nota bene : c'est juste un cas d'école, pour ce qui me concerne, je suis un panier percé...).

    Cette générosité avec l'argent des autres a le dont de m'agacer suprêmement. Moi, je dis, à chacun son fric et liberté de faire ce que l'on veut avec, y compris en termes d'héritage. On est déjà suffisamment taxé de son vivant sans en plus l'être jusque dans la mort.

    Voilà, c'est dit, ça va mieux : je vous attends, tas de gauchos chasseurs de koulaks qui ne manquerez pas de clamer que je suis un sale capitaliste droitier, indidivualiste, libéral (ça, c'est le gros mot), égoïste et réactionnaire.

    Donc l'impôt sur les successions, moi, s'il se mettait en place à 85%, je convertis mon fric en lingots d'or et je le planque, voilà. Ou alors je trouve une autre embrouille, ou je déménage, bref, je vais en un endroit où l'on respecte encore un minimum la propriété individuelle. La collectivisation progressive des biens et des richesses, moi, ça m'insupporte.

  • Et paf l'impôt !

    L'avantage avec Cahuzac, c'est qu'il a le mérite de dire les choses clairement. Le prochain gouvernement, de droite ou de gauche, devra contrôler la dépense publique et augmenter les impôts (en tout cas, les recettes fiscales).

    Il vaudrait mieux commencer à débattre clairement sur ce thème. On trouve un petit didacticiel assez bien fait sur le site de la performance publique.

    Il y a toujours l'amusant Cyber-Budget, évidemment. Je me demande s'il est mis à jour, celui-là...

  • Piketty, Révolution et dékoulakisation...

    Il est à la mode Thomas Piketty. Moi, il m'énerve ce gars-là. Je me méfie toujours de ceux qui sont dans la tendance. Sa dernière trouvaille géniale, c'est de taxer plus pour une parité fiscale renouvelée. Polluxe vient d'exposer quelques éléments de sa révolution fiscale. On atteint, là, je le crois, un sommet dans l'hypocrisie et la mauvaise foi. Piketty nous fait un raisonnement à la mord-moi-le-noeud pour nous expliquer que le quotient familial actuel favorise des couples inégalitaires, c'est à dire des couples où l'homme gagne beaucoup et la femme peu. Adieu le quotient familial qui sera remplacé par une exonération forfaitaire selon le nombre d'enfants. Et Piketty de se réjouir : on va ainsi mettre fin à un régime qui favorise l'inégalité. Mon Dieu, si je ne me retenais pas, je crois que les noms d'oiseaux fuseraient tant les bras m'en tombent à contempler le niveau de l'argumentation.

    Piketty qui se pare des oripeaux de la justice sociale veut juste taxer plus. Il entend bien faire des économies sur le dos des familles, parce que son raisonnement démago au possible, il aboutit surtout à taxer davantage les familles nombreuses qui disposent d'un certain revenu. Encore de la dékoulakisation.

    Piketty fait partie de cette meute qui hurle  sur les riches comme les Marat de 1789 jurant d'avoir la peau de tout ce qui pouvait dépasser (de la guillotine...).

    Piketty tord ses raisonnements cheveu par cheveu pour démontrer son propos. Par exemple, il observe que les classes modestes épargnent moins que les plus aisés. Or, considérant le taux de la TVA, il note que les impôts indirects qui s'abattent sur la consommation sont plus importants que ceux qui touchent l'épargne. En somme, plus l'on consomme, plus l'on paie d'impôts. Comme les plus riches mettent plus d'argent de côté que les plus pauvres, parce qu'ils en ont les moyens, une partie conséquente de leurs revenus, celle qui n'est pas dépensée en biens de consommation, est évidemment moins taxée. Et comme il existe des plafonnements, la taxation sur le capital est finalement dégressive au fur et à mesure que celui-ci s'accroît.

    Ja, Der Grösss Kapital ! ça y en a être bien pratiken. Kapitalitsky, ça sonne comme salaud de Kapitalist exploiteur du peuple... C'est le truc de la gauche, en ce moment, et même d'une partie des centristes, MoDem et Alliance centriste inclus : opposer le capital et le travail. Comme si dans les produits de l'épargne, il n'existait pas diverses formes de capitaux s'investissant eux-mêmes différemment. Au passage, quand les revenus du capital consomment, ils paient bien la TVA. Donc, le capital, lui-même, à ce moment-là, devient plus taxé que le revenu du travail. En outre, quid de l'accumulation de capital qui sert à différer un achat ? Quand l'achat se réalise, même phénomène : le revenu est à nouveau taxé. Je ne doute pas de la compétence de Piketty, mais son procédé est un peu gros, et je ne doute pas non plus qu'il occulte sciemment cet aspect des choses.

    A vouloir la simplification fiscale, on s'ôte finalement la latitude d'ajuster finement la fiscalité. Sans être un laudateur inconditionnel de la multiplication des niches, je demeure attaché à un système fiscal capable de cibler des objectifs précis, ce que ne permettrait pas le gros rouleau compresseur de Piketty.

    Piketty a deux buts : a) un objectif technique qui est de faire rentrer le plus de sous possible dans les caisses, et, pour cela, tous les arguments idéologiques bidon sont bons b) un objectif idéologique qui est de sacrifier à la doxa ambiante et de faire du riche le bouc-émissaire de tous les maux de nos sociétés. Sauf que, attention : avec Piketty, on ne parle plus de 1 pour mille des contribuables, mais de 10% qui vont casquer encore plus. Et j'ajoute autre chose : en dehors de la consommation, 50% des foyers français ne paient plus d'impôts sur le revenu. Donc, quand on parle de 10% qui vont casquer, ce sont 20% de ceux qui paient l'impôt direct.

    Piketty, avec ses koulakeries fiscales, nous prépare un sacré coup de matraque (pardon, de massue, plutôt) sur la tête. Et ce sont ceux qui sont déjà taxés qui le seront à nouveau...

  • Valls à côté de la plaque

    Quand j'ai vu l'ampleur que prenaient les propos de Valls sur les 35 heures, et notamment l'indignation généralisée dans la blogoboule de gauche (Rimbus, l'Nicolas, l'Intoxitude entre autres), ça a été vachement tentant d'aller leur porter la contradiction, juste pour le plaisir, quoi.

    Mais bon, faut être honnête, et pour une fois la left blogoboulle a réagi avec des chiffres. En France, les 35 heures n'ont plus aucune signification, et depuis longtemps. Les Français travaillent 38 heures en moyenne, comme l'a relevé l'Rimbus ; par ailleurs le Français est particulièrement productif. 

    Les divers dispositifs ont vidé depuis longtemps les 35 heures de leur essence (il n'y a plus que dans les hôpitaux où ils foutent la grouille).

    Balle au centre voudrait voir dans le programme de Bayrou pour 2012 la suppression des 35 heures. Pas moi. Franchement, dès lors que les 35 heures n'empêchent plus les Français de travailler plus s'ils en ont envie, on s'en tape. Je me vois mal demander à ces malheureux cadres déjà au forfait d'en plus renoncer à leurs RTT. Faut pas déconner non plus. Par ailleurs, gain économique de la mesure ? Nada. Bref, on use de la salive pour rien en en parlant.

    Meilcour (ex-Versac) qui s'informe généralement toujours au plus près des choses dont il parle, a lu le dernier livre de Valls et pris connaissance de ses propositions économiques. Franchement, pas mieux que lui : nihil novi sub sole. Pas une idée neuve là-dedans. Ce n'est pas avec ça qu'on va redresser la barre. 

    J'aime bien Valls, généralement, sur plein de sujets, il a raison de l'ouvrir, mais sur l'économie, pour l'instant, on ne peut pas dire qu'il soit fameux. J'invite à lire complètement le billet de Meilcour pour savoir ce que j'en pense sur le fond (tiens, particulièrement la décentralisation : moi aussi je pense qu'elle s'est mal faite, et que ses coûts astronomiques et incontrôlés mériteraient une re-centralisation finalement plus efficace jusqu'à nouvel ordre...).

    Pour répondre à Balle au Centre, on ferait mieux, au MoDem, de se concentrer sur l'emploi et l'industrie. Moi, je suis toujours à la recherche d'une idée géniale sur la relocalisation. J'en étais resté au recyclage, mais bon, modeste blogueur, je suis tout sauf expert dans le domaine industriel, alors il ne faut pas trop compter sur moi pour faire avancer le schmilblick...

    Pour en rajouter une louche (pauvre Balle au Centre) ses oreilles électroniques vont siffler, je trouveque ses deux mesures combinent le pire de la gauche et de la droite : suppression des 35 heures = mesure de droite qui n'apporte rien, limitation des salaires = mesure gauchiste qui décourage l'initiative privée. Je lui donne juste quitus sur la suppression conjointe du Bouclier fiscal et de l'ISF à condition que nos finances publiques puissent le supporter. Bayrou a longtemps été favorable à la suppression de l'ISF, mais s'il s'est montré bien plus timoré ces derniers temps sur le sujet, c'est qu'il a bien vu que cela ne tenait plus la route avec nos déficits. Arthuis lui-même, y a temporairement renoncé. La seule solution, ce serait ce que proposait Bayrou en 2007, qui reste actuel, un impôt sur le patrimoine avec des taux très doux, mais sans niches fiscales et touchant une base bien plus large.

     

  • Patrimoine et ISF

    J'ai appris que Nicolas Sarkozy voulait supprimer le bouclier fiscal et l'ISF et instituer à la place une taxe plus élevée sur les revenus du patrimoine.

    Si je souscris sur le principe à une suppression de l'ISF, je suis sceptique sur la faisabilité fiscale et budgétaire de la chose.

    Actuellement, nos déficits sont si abyssaux qu'on ne peut pas supprimer un impôt si on ne le remplace pas par un autre.

    C'est ce que Bayrou avait compris dès 2007 en programmant se substituer à l'ISF un impôt sur le patrimoine avec une assiette bien plus large, mais également un taux plus de dix fois inférieur à ce qu'il est sur l'ISF.

    Le bouclier fiscal coûte 800 millions d'euros et l'ISF rapporte 3.5 milliards d'euros environ. L'ISF rapporte de moins en moins avec les divers allègements fiscaux, au demeurant, soit 3.2 milliards d'euros environ pour l'année 2009. Il faudrait donc trouver au minimum des recettes de 2.4 milliards d'euros, et, au fond, je pense que ce n'est pas suffisant car le but est de rentrer plus d'argent dans les caisses.

    Pas de chance pour moi, je ne suis pas économiste et je n'ai pas de données pour évaluer ce que rapporterait une taxation sur les revenus du patrimoine. Une chose est sûre, en tout cas : pour que ce choix fiscal tienne la route, le compte doit être bon au final.

    J'ai écouté Jérôme Cahuzac, l'expert du PS sur ce sujet, mais ce même député qui reproche à Sarkozy ses approximations en fait lui-même puisqu'il parle de 4 milliards pour l'ISF alors que le rapport de cet impôt ne cesse de baisser depuis 3 ans.

    L'autre solution consisterait à trouver 2.5 milliards de réductions de dépenses, évidemment, pour combler cette suppression, mais, dans ce cas, je préfère que l'on fasse d'abord l'économie et qu'ensuite, seulement, on supprime l'ISF.

  • Pagny, tu te fous de nous...

    Il est trop drôle ce Florent Pagny. Bien sûr, il ne s'agit pas de faire une affaire d'état pour les propos qu'il a tenu. Ce gars-là n'est pas raciste, il faut cesser de dire n'importe quoi. En revanche, lui, il pourrait déjà commencer par apprendre à utiliser des termes exacts avant de tomber sur son fiston.

    Bon, qu'il arrête de nous prendre pour des cons :

    a) pas besoin de s'exiler à Miami pour éviter au fiston de parler le langage "racaille". Même dans les zones difficiles les Catholiques ont mis en place des écoles privées qui permettent d'y échapper et les familles d'origine immigrée qui accordent de l'importance à l'école ne se privent pas d'y inscrire leurs enfants.

    b) le "rebeu", comme dit Pagny, c'est du français transformé. Ridicule de parler de "re-beu" dans ces conditions.

    c) Pour finir, mon gars, assume un peu ton rôle de parent : les enfants qui reviennent avec des vilains mots de l'école, c'est dans toutes les écoles. Quand on n'en veut pas à la maison, il suffit de le leur dire et d'être clair. Utiliser le langage qui convient quand il faut et avec qui il faut, cela s'appelle s'adapter à la situation de communication. Une compétence sociale apprise en principe grâce à la famille...

    J'aurais pu comprendre qu'une famille modeste coincée dans le 93 dérapât ainsi, mais Pagny qui est pété de tunes, c'est trop drôle. Arrête de te payer notre tête, mon gars : si tu te barres à Miami, c'est pas pour ton fiston, c'est pour ne pas payer tes impôts, point à la ligne.

  • Taxer les hauts revenus ? Quelle erreur !

    C'est très tendance, toutes formations politiques confondues, à l'heure actuelle, de crier haro sur les hauts revenus. Allez, les riches paieront ! Sus aux koulaks, ces vils exploiteurs du peuple, et faisons-leur rendre gorge !

    Même des personnalités estimables, comme Jean Arthuis, se laissent prendre au jeu du reflet de ce miroir aux alouettes. Je signale au passage Éva Joly dont le projet économique, outre sa triste banalité, est tout entier et sans intelligence axé autour d'une fiscalité toujours plus alourdie : la vieille éthique a encore frappé.

    Je parage en réalité complètement l'avis d'André Lévy Lang, polytechnicien qui reprend en fait l'intégralité des propositions de Bayrou en 2007 : taxer toujours plus l'emploi hautement qualifié, celui qui touche les plus hauts salaires, est une bêtise et de nature à engendrer une fuite des cerveaux, tôt ou tard.

    En revanche, comme l'avaient déjà calculé François Bayrou et Charles de Courson en 2007 pour le programme de l'UDF, il suffirait d'un impôt de 1 pour mille sur le patrimoine, après avoir supprimé l'ISF, pour récoler 9 milliards d'euros de recettes contre 4 milliards pour l'ISF à l'heure actuelle. Je ne dirais jamais à quel point ce programme était excellent : la situation entre temps n'a pas changé, enfin...si : elle s'est dégradée. On peut donc reprendre 90% des propositions qui y figurent.

    Jean Peyrelevade ne se moque pas moins de la corne d'abondance socialiste : même en taxant 30% des revenus du capital, nous serions très loin des montants nécessaires pour venir à bout de nos déficits abyssaux.

    Fred qui a lu le billet laisse sans réponse ni proposition l'aporie que constitue l'équation de nos dépenses et nos recettes. Pas possible de taxer les entreprises dans un pays qui souffre désormais d'un cruel manque de compétitivité.

  • Qui veut la peau de Woerth ?

    Quand chaque jour qui passe apporte son lot de nouvelles, toujours à charge, contre le même individu, je finis par m'étonner.

    Depuis le début des révélations qui frappent Woerth, je pense que c'est bien fait pour lui, non parce que je le soupçonne de malhonnêteté, mais parce que cela lui apprendre à cumuler deux statuts qui devraient être incompatibles.

    Il n'en reste pas moins que l'enchaînement des accusations qui se succèdent commence à me paraître foncièrement louche.

    Dans toutes ces histoires, ce qui me frappe, c'est qu'aucun fait précis n'a pu être établi clairement contre Woerth. La presse va de témoignages en témoignages, sans, d'ailleurs, que je l'accuse, car c'est à Woerth de se justifier, compte-tenu de sa double-casquette, mais aucun élément réellement à charge ne tient pour l'instant la route, au moins d'un point de vue judiciaire.

    Ce qui me frappe à chaque fois, c'est qu'au coeur de ces accusations, il y a surtout des conflits d'intérêts entre héritiers, individus qui me font passablement penser aux crabes du panier essayant de pincer l'antenne de l'autre pour pousser sa pince plus loin...

    Il y a eu un recours gracieux dans cette histoire. Le recours gracieux est une procédure normale dans notre droit fiscal, et les Français sont certainement plus d'un à l'exercer. Il va de soi que pour les très gros montants, ce n'est plus l'agent fiscal, mais le Ministre qui arbitre. Il est donc dans son rôle en agissant ainsi.

    Si j'ai bien compris ce qu'il s'est produit, les droits perçus initialement sur la succession de César l'ont été sur la foi d'un inventaire que lui-même a dressé. Sauf qu'in fine, il est apparu que l'inventaire et la quantité des oeuvre ne coïncidaient pas. Il y avait moins d'oeuvres. Dans ces conditions, l'administration fiscale a remboursé le trop perçu.

    Ça va finir par retomber sur la g... de tous ceux qui à un titre ou à un autre peuvent être un jour ou l'autre en délicatesse avec les impôts (retards, trop perçus, erreurs, et cetera...).

    En tout cas, les moulinets de Libération ne m'ont absolument pas convaincus. La seule chose dont je commence à être convaincu, c'est qu'il y a quelqu'un qui en veut à Woerth...