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meurtre

  • Tuerie de Toulouse : de l'horreur à l'état brut

    Quand je vois un individu capable de tirer sur des enfants, ça me rend fou. S'en prendre à des enfants, je ne le supporte pas. Je préconise une lobotomie gratuite et obligatoire pour un type de cet acabit.

    En termes de profil, il n'y pas 36 solutions :

    - hypothèse n°1 : c'est un facho. Il a tiré sur des militaires maghrébins ou noirs puis sur des enfants juifs. Cohérent avec une paranoïa de nazillon raté, façon l'autre fracassé du bulbe de Norvège.

    - hypothèse n°2 : c'est un islamiste. Le 17ème RP revient d'Afghanistan et les cibles sont des enfants juifs. 

    Comme quoi, au fond, entre islamistes et nazillons, on se comprend.

    Il paraît que des paras qui levaient un peu trop haut le bras ont été virés du 17ème RP en 2008. C'est une piste possible, et je pense que la police scientifique et psychologique aura tôt fait de la valider ou de l'invalider.

    Je ne crois pas une hypothèse n°3 même s'il est évident qu'il faut forcément être frappadingue pour être un nazillon ou un islamiste-terroriste.

    Comment peut-on tirer froidement sur de petits enfants dans leurs âges les plus adorables ?  Deux petits de 4 et 5 ans et une petite de 7 ans. Un concentré de mignonnerie et d'innocence. Et avec leur papa en plus.

    Extrait de témoignage : 

    «Un homme efficace, qui s'attaque à une cible facile, des gens désarmés». «La vidéo montre un homme casqué qui rentre dans la cour de l'école (...) il court après ces enfants, se met à tirer. Il en attrape et met une balle dans la tête à un enfant de huit ans»

    Le salopard : je me porte candidat pour pédaler afin de le finir à la dynamo sur une chaise électrique. Et je pédalerai lentement.

    J'ai trouvé que la classe politique dans son ensemble avait un ton juste. Particulièrement, Hollande a parlé fort bien en faisant valoir que ce n'était pas une école, des Juifs, mais la France toute entière qui était visée par un tel crime. Bayrou a eu, je pense, le même coup au coeur en voyant des enfants tomber sous les balles puisque c'est ce qui l'a le plus choqué. Sarkozy et Guéant ont fait ce qu'ils avaient à faire, il n'y a rien à redire. 

    Il y a quelque chose de grave, et Sarkozy l'a souligné à juste titre : jamais une fusillade ne s'était produite dans une école en France. La réaction de la France devra donc être à la hauteur et la punition exemplaire. Fou ou motivé par une idéologie mortifère, l'assassin ne doit jamais revoir le jour.

  • Krombach, bientôt une affaire d'États ?

    J'ai souvent l'occasion de dire en quel état déliquescent est notre justice, mais l'épisode suivant passe les bornes : comment se fait-il qu'en France, il faille qu'un père, à plus de 70 ans, soit contraint de ligoter une crapule et de l'amener sur le territoire français pour obtenir justice ?

    La fille d'André Bamberski, Kalinka, a été empoisonnée, et d'après Le Monde peut-être abusée. Pourquoi le justice allemande a-t-elle classé l'affaire sans suites ? Krombach a été poursuivi dans une affaire de viol sur mineure en 1997 (il avait violé sous anesthésie une adolescente de 16 ans !) : pourquoi n'a-t-il pris que du sursis ? Pourquoi en 1995 l'ambassade d'Allemagne est-il intervenu pour tenter de faire repousser le procès ? Et pourquoi, 7 années plus tard y-avait-il à nouveau une intervention de la diplomatie allemande auprès du procureur de Paris ?

    De quelles protections mysérieuses bénéficie Krombach ? Pourquoi alors qu'il existe des conventions entre France et Allemagne ce dernier pays a-t-il toujours refusé de l'extrader, notamment après sa condamnation en 1995 ?

    Pourquoi ne dispose-t-on que sur Wikipedia d'éléments précis sur la mort de Kalinka ?

    Le médecin légiste qui a examiné le corps de Kalinka ne s’est pas prononcé sur les causes exactes de sa mort. Il a constaté des traces de sang frais sur les parties génitales, une déchirure de la vulve et la présence de substances blanchâtres dans le vagin, qu’il n’a pas pris la peine de faire analyser. Si aucune expertise toxicologique n’a été pratiquée, le légiste avait toutefois qualifié d’étranges et de grotesques les injections de différents produits pratiquées par le docteur Krombach pour réanimer Kalinka, alors que son corps se trouvait déjà en état de rigidité cadavérique. À la suite de cette autopsie, le parquet de Kempten a classé l’affaire le 17 août 1982.

    Pourquoi la France s'est-elle refusé à délivrer un mandat international ?

    Cet homme a bénéficié de soutiens extraordinaires, considérables, tant en Allemagne qu’en France ! Lorsque je me suis inquiété de savoir où en était la procédure, le procureur général de l’époque, Jean-François Burgelin, m’a clairement dit avoir reçu des instructions de la Chancellerie pour que le mandat d’arrêt international ne soit pas diffusé et qu’il reste au dossier. C’est un scandale absolu ! Le pouvoir politique a donné instruction au pouvoir judiciaire de mettre son chapeau sur le dossier ! (témoignage de Maître Gibault, avocat d'André Bamberski en 1995)

    Jacques Toubon était Garde des Sceaux à cette époque : que peut-il apporter comme témoignage sur le sujet ? Et Élisabeth Guigou, et Marylise Lebanchu qui lui ont succédé ? J'escompte bien (et très certainement l'association Justice pour Kalinka également) que Michèle Alliot-Marie va désormais faire ce pour quoi elle a reçu mandat des Français : faire en sorte que justice soit rendue.

    Et je finis par la question la plus lancinante mais aussi qui me met hors de moi : pourquoi est-ce André Bamberski qui est aujourd'hui sous contrôle judiciaire et menacé de prison ?!

  • Drame familial : Suicide-toi mais laisse ta famille en paix !

    C'est curieux comme la presse aime parfois user d'un vocabulaire pudique. En temps normal, massacrer une femme et trois enfants, c'est un crime atroce. Dès que l'auteur des faits est le mari de la femme et père des enfants, cela devient un drame. J'avoue que je commence à bouillir d'entendre parler de drame, ou encore de drame passionnel ce qui relève du meurtre le plus épouvantable.

    Disséquons donc l'idéologie sous-jacente à ces choix sémantiques : en fait, on parle de drame parce que c'est le père, et comme c'est le père, dans notre tradition patriarcale occidentale encore bien vivace, le père est le chef de famille. Le droit romain primitif (mais heureusement il évolua) institua que le père avait droit de vie et de mort sur toute sa famille. C'est ce droit discrétionnaire que l'on continue à implicitement respecter en persistant à appeler drame ce qui doit être qualifié de meurtre pur et simple.

    Les tarés qui tuent toute leur famille doivent être rangées une bonne fois pour toutes dans la catégorie des psychopathes au mieux et au pire, s'ils sont responsables de leurs actes, dans celle des ordures de la pire espèce.

    Il faut cesser de jouer avec les mots, au nom d'un politiquement correct qui ne dit pas son nom : un crime est un crime. Tuer sa famille fait d'un homme un meurtrier et rien d'autre.