Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Modem - Page 85

  • Paris 5ème : l'erreur de casting de Lyne Cohen-Solal

     Le saviez-vous ? En 2001, Lyne Cohen-Solal qualifia d'« erreur de casting» la candidature de Betrand Delanoë, lui préférant Jack Lang, ce grand opposant à Nicolas Sarkozy, par les temps qui courent...Il ne manque pas une occasion pour lui adresser ses félicitations. A vrai dire, disposant d'un bureau de conseillère au Ministère de l'Education Nationale dont Jack Lang était le ministre à l'époque, cela n'a pas grand chose d'étonnant...Et compte-tenu de ses responsabilités à la FCPE, je trouve choquant qu'elle ait eu une telle fonction près de Jack Lang. Mélange des genres fâcheux.

    Il faut dire qu'en ce moment, on se balance les mises en examen et les ennuis judiciaires à la tronche, entre Tibéri et Cohen-Solal : l'un voit l'affaire des faux électeurs exhumée à point nommé, tandis que l'autre s'est vue soudainement rappeler à la mémoire une histoire d'emploi fictif à la mairie de Lille.Pour cette dernière accusation, les faits sont de toute façon prescrit, ce qui fait qu'un jugement inopportun ne risque pas de tomber...

    En tout cas, tout cela n'est vraiment pas fameux, et pour ma part, cela me donnerait des raisons supplémentaires de choisir  Philippe Meyer, si j'habitais encore le 5ème arrondissement.

    Dans l'affaire Tibéri, j'ai en tout cas trouvé que sa réaction avait beaucoup de classe. Meyer est vraiment...le meilleur ! (désolé, jeux de mots trop tentant...) 

  • Bayrou et le RSA,Rue89 en flagrant délit de mensonge

    Alors là, je sens que je vais m'énerver. Chloé Leprince s'est cru subtile et grande reporter en tentant de faire passer François Bayrou pour un menteur.

    Selon elle, François Bayrou aurait affirmé avoir analysé les effets du RSA à Pau alors que le RSA n'y est pas appliqué.

    Quel travestissement éhonté de l'extrait d'A vous de juger !!!

    Ce que dit François Bayrou, c'est que Rien n'a changé ! Elle connaît la langue française, la mère Leprince, oui ou non ? Elle comprend, ce que cela veut dire, rien n'a changé ? Ce que dit Bayrou, en somme, c'est que la situation des gens en difficulté à Pau, n'a pas changé, en dépit des grandes annonces médiatiques de Hirsch et de Sarkozy. Point. Et effectivement, cela a d'autant moins changé que cela n'y est pas appliqué.

    Et c'est tout à fait corroboré par ce que dit Bayrou : il a recontré des dizaines d'assistantes sociales et elles lui disent "Rien n'a changé du tout". J'ai écouté attentivement le passage, c'est texto ce que dit Bayrou. Donc, les annonces sur le RSA, c'est du flan. Voilà ce que dit Bayrou. Il est très logique qu'il ait dit juste avant, cela n'existe pas, puisque personne ne le touche, le RSA à Pau. On peut en revanche admettre qu'il ignorait la procédure de candidature nécessaire pour qu'un département bénéficie de cette mesure (encore une usine à gaz, au demeurant). Et encore, je dis cela, je n'en suis pas sûr. Son but, je pense, c'est surtout de dénoncer , à juste titre, l'inanité des annonces du gouvernement en la matière

     
    Il lui faut quoi à Madame Leprince ? Une paire d'oreillettes et un dictionnaire de la langue française ? Quelle mauvaise foi. Pressée de faire un sccop, elle n'a pas cherché plus loin...Quant à Rue89, voilà un épisode qui en dit long surle professionalisme d' l'équipe de rédaction. Un média à ne pas recommander.
     
    J'appelle, pour ma part, tous les blogueurs de la blogosphère MoDem, mais aussi ceux qui sont révoltés par le mensonge et la mahonnêteté, à relayer ma clarification, ou, à partir de cette dernière, à  bâtir la leur. Je les appelle également à condamner en bloc Rue89 et à appeler à son boycott !
  • Paris 16ème : conférence avec Jean Peyrelevade

    4dc947d881ade2d225edf5ea24e20e7d.jpgJean Peyrelevade et le MoDem organisent une grande réunion publique le jeudi 21 février 2008 à 20h00 au Pavillon de l'Eau, 77 avenus de Versailles dans le 16ème arrondissement à Paris.

    TEL  06 43 65 36 60

    métros Pont Mirabeau / Javel / Eglise d'Auteuil
    autobus : lignes 62 / 22 / 72 arrêt Pont Mirabeau

  • Quel cirque à Villiers-le-bel !

    C'est tout de même incroyable : Nicolas Sarkozy ne peut pas s'empêcher de mettre en scène chaque décision de justice. Interpeler les voyous, d'accord, très bien, mais convier la presse pour se faire mousser, c'est plus fort que lui, il ne peut pas s'en empêcher.Lui ou sa ministre, peu importe. Donc, la policeopère une descente bien menée à Villiers-le-bel, et pour montrer qu'on est le garant de la sécurité, on fait venir la presse.

    Je suis donc en plein accord avec la réaction de François Bayrou :

    François Bayrou a pour sa part appelé à « ne pas mélanger la justice et la mise en scène », tout en soulignant que ces faits« doivent avoir des suites ». « Il est nécessaire de respecter le droit, la loi et la justice, et des incidents comme ceux qui ont eu lieu (en novembre 2007) doivent avoir des suites », a déclaré le président du MoDem sur Europe 1. « Il semble que la presse a été conviée, et là je suis nettement plus réservé. J’ai toujours considéré que la justice ne devait pas s’accompagner d'une mise en scène. La justice, c’est fait pour obtenir l’arrestation et moins pour faire de la communication », a-t-il poursuivi. 

    Voilà...exactement. 

  • Féminin au singulier - l'Amitié

    0e94f7c02832e242e3e02c418ab5cf38.jpgJ'ai lu le journal de Marielle de Sarnez, Féminin au singulier. J'ai beaucoup aimé.Comme il est très riche de réflexions, je le commenterai en plusieurs billets.

    Et je voudrais commencer par les réflexions que sa première note m'a inspirées.

    Marielle y parle non de l'amitié en politique, mais de l'amitié ET de la politique. Et c'est l'incompréhension qui domine dans un premier temps. Non l'incoompréhension politique, mais l'incompréhension humaine.

    Songeant aux députés UDF ralliés à Nicolas Sarkozy, Marielle de Sarnez se souvient que ce sont des personnes avec qui elle a échangé des coups de fil tous les jours ; avec qui elle a passé des vacances en Grèce ou ailleurs. Qui ont refusé des postes ministériels avec elle.

    Et du jour au lendemain, plus rien. On ne lui adresse plus la parole. Plus un appel téléphonique, mais des regards gênés de temps à autre et du silence. 

    Je me suis souvenu alors de l'ampleur de ma déception aux mois de mai et juin. Moi aussi, je les aimais bien ces députés, et j'avais confiance en eux. Alors j'imagine ce que peut être la désillusion de quelqu'un qui les considéra comme des amis sincères si longtemps.

    Et pourtant, Marielle ne leur en veut pas... 

    En lisant ces lignes, j'ai repensé avec mélancolie aux traités de Cicéron et de Sénèque qui ont en commun de parler de l'Amitié.

    De amicitia, comme on écrit le titre en latin. De l'amitié. Car il y a matière à disserter longuement sur l'amitié. On aurait du écrire un traité qui se serait appelé "Des amitiés  brisées"...

  • Paris 16ème : les infirmières de Bertrand Delanoë et Sainte-Périne

    Un large rectificatif est quelque peu nécessaire. Bertrand Delanoë a laissé entendre que le MoDem (à l'époque l'UDF) a voté contre la construction d'un logement social pour des infirmières dans le 16ème arrondissement. Il a juste oublié de préciser que le dit logement social devait être construit à l'emplacement même du Parc Sainte-Perrine.

    Alors reprenons, svp, le fil des évènements :

    3e6d515e7b8f7ca28937992d31e2f6d3.jpgEn juin 2006, Delanoë veut déclasser une partie d'un espace vert protégé, à savoir le parc Sainte-Périne dans le 16e arrondissement. Objectif affirmé, recouvrir d'un hideux bloc de béton, au nom du logement social pour les infirmières, sur une surface non négligeable de la partie boisée du parc. 210 logements sociaux sont prévus, dont la moitié, en réalité, pour les infirmières. Pendant ce temps, l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris réalise des plue-balues faramineuses en vendant justement des locaux à deux pas de là.

    D'ailleurs, le PS a fait beaucoup de battage sur les infirmières, mais, très précisément, il s'agissait de loger pour moitié des logements, des cadres administratifs et des infirmières. Connaissant le fonctionnement des administrations, je laisse supposer à mes lecteurs quelle aurait été la part réelle des logements attribués aux infirmières...

    Le projet avait tout de même sucité la mobilisation des commerces, des riverains, des écoles proches, du conseil de quartier et de celui d'arrondissement ainsi que de la Ligue de protection des oiseaux.

    Pas mal, tout de même non ?

    Le plus fort de l'histoire, ce sont encore les commentaires d'Alain Lhostis, adjoint (PC) de Bertrand Delanoe, envers les  riverains du parc :  « satisfaction égoïste de quelques riverains privilégiés ») . Pas mieux à l'encontre  des Verts coupables de « misérables petites manœuvres politiciennes ».

    Et comme ce triste sire était déterminé à récidiver, remplaçant Delanoë, en tant que président du conseil de l'Assistance des Hôpitaux publics de Paris, rebelote, il demande l'annulation du vote qui s'était déroulé deux semaines avant .

    Ce qui toutefois me rend méfiant, est-ce seulement une coïncidence, c'est que la page du site de la mairie de Paris qui concerne Sainte-Périne est désactivée... J'aipeut-être l'esprit tordu, mais...vigilance, vigilance...

    3fd7d87ffb1175270c472bb174e4db0c.jpgEt pour être clair sur les intentions du MoDem du 16ème sur Sainte-Perrine, voici ce que Jean Peyrelevade et son équipe prévoient dans leur programme :

    « D’autres initiatives seront envisagées dans le même esprit, comme la végétalisation des murs et des rues et les projets de jardins partagés, par exemple dans le square Sainte-Perrine comme le souhaite l’association pour la sauvegarde du parc. Les jardins du Ranelagh pourraient également faire l’objet d’aménagements en haute qualité environnementale (récupération et traitement des eaux de pluie…). »

     

     

  • Paris 7ème : MoDem à 17 % avec Véronique Delvolvé-Rosset

    69921bebd99b49c63ded71d127d0f775.jpgYeesss : Bravo Véronique, et merci de nous avoir rejoint !

    Je cite la dépêche de l'AFP :

    La liste UMP conduite par Rachida Dati, ministre de la Justice, dans le VIIème arrondissement de Paris l'emporterait largement au second tour des élections municipales, avec 60% des voix, selon un sondage Ifop/Fiducial à paraître dans le Journal du Dimanche. [...] Pour le premier tour, la liste Dati recueille 46% des intentions de vote, la liste Girard 28%, celle du Modem 17%, les autres listes (Verts avec 2% et Front national avec 3% notamment) se partageant le reste. Sondage réalisé les 14 et 15 février auprès d'un échantillon représentatif de 603 personnes du VIIème arrondissement de Paris, par téléphone ou au domicile des personnes interrogées.

    NDLR : Véronique Delvolvé-Rosset est la candidate MoDem dans le 17ème arrondissement. 

  • Alors, Monsieur Cavada : c'est mieux à l'UMP ?

    On va me dire que j'ai la rancune tenace, mais je trouve que cela lui fait les pieds, à Jean-Marie Cavada, ce qui se passe dans le 12ème et plus généralement à Paris, au sein de l'UMP.

    Je copie cet extrait du magazine Valeurs actuelles, et recommande la lecture complète de l'article à mes lecteurs...

    Attablé, le lendemain matin, devant un café à la brasserie La Consigne, rue de Lyon, Jean-Marie Cavada arbore un sourire un peu las. « Bien sûr que c’est dur, confie-t-il, et le contexte national n’arrange rien, mais je m’y attendais. Si j’avais voulu, j’aurais pu me présenter à Neuilly. On me l’avait proposé. Mais j’ai choisi le XIIe, parce que c’est un résumé de Paris à lui tout seul. Même si je perds, je n’abandonnerai pas l’arrondissement. » Reste que sa plongée dans le microcosme parisien lui laisse un goût amer. Pas moins de 80 personnes, la plupart se revendiquant – « faussement », précise-t-il – de tel ou tel élu, clan ou conseillers de Matignon ou de l’Élysée, ont été reçues par lui, chacun souhaitant une place en position éligible sur sa liste : « Ici, c’est “Pousse-toi de là que je m’y mette !”, s’offusque-t-il. C’est insensé et déprimant : un vrai concours d’égoïsme, où la seule différence se situe au niveau de l’ego. » Il affirme avoir choisi de ne pas en tenir compte : « Pour bâtir ma liste, dit-il, j’ai exclu tous ceux qui se sont bagarrés. » 

    On apprend tout de même dans cet article que Sarkozy laisserait volontairement le champ libre à delanoë qu'il estime plus facile à battre que Royal en 2012, et également que dans le Xème et XIème arrondissements, les listes MoDem devnceraient les listes UMP !!! Si c'est vrai, c'est énorme ! 

  • Echos d'un conseil municipal à Nantes

    C'est encore une fois à l'excellent Bertrand (que mon blog a l'honneur de compter parmi ses lecteurs) que je dois le témoignage suivant. Je l'ai repris d'une réponse au billet les reconstructeurs à un commentaire d'un autre lecteur, Gérard. Je trouve que c'est édifiant quant au fonctionnement de la démocratie locale et aux pratiques de Monsieur Ayrault, à Nantes.

    4879e12055536b7c750a80d3da7dc775.jpg

     J'invite par ailleurs les lecteurs de ce blog, en particulier les Nantais (ma ville natale, à ce propos), à consulter le site du candidat MoDem à Nantes, Benoît Blineau, et notamment, à y consulter les observations de la commission de travail MoDem nantaise sur la démocratie locale à Nantes. C'est édifiant, parce que l'on y retrouve nombre de choses qui accréditent les remarques de Bertrand, simple citoyen sympathisant du MoDem.

    Et quand l'on lit les premier axes du projet municipal du MoDem à Nantes, on comprend mieux...

     

    • que l’on ose, enfin, pratiquer une véritable démocratie locale directe
    • que l’on mette à disposition des équipements de proximité décidés et gérés avec la

    population

    • que l’on maintienne, dans chaque quartier, tous les services publics et privés
    • que l’on développe un urbanisme à visage humain
    • que l’on construise Nantes comme un modèle de ville éco-citoyenne !
    Et, maintenant, comparons avec le témoignage de Bertrand...


    « personnellement, je n'ai jamais entendu Bayrou évoquer la possibilité de donner des postes d'adjoints à l'opposition dans une équipe municipale. Les seuls que j'ai entendu tenir ce type de discours sont des candidats UMP !

    Par contre, il est un fait dans beaucoup de Conseils Municipaux, c'est que l'information des élus y est souvent réduite à la portion congrue, quand elle n'est pas totalement inexistante, et que le débat n'y a pas sa place. J'ai par exemple assisté au dernier Conseil Municipal à Nantes. Le matin, le Conseil vote les propositions. En 3 heures, ils ont ainsi voté "à la chaîne" plus de 40 propositions, soit une toutes les 4 minutes. Ce jour là, rien qu'en subventions diverses, c'est plus de 6 millions d'euros qui on été répartis. 4 minute c'est le temps nécessaire à l'adjoint chargé du dossier d'exposer la proposition, puis on passe au vote. Les élus de l'opposition interviennent très peu, l'une des raisons étant qu'ils ne disposent pas des éléments d'information nécessaires. L'ordre du jour du Conseil leur est remis moins d'une semaine avant, sans les pièces nécessaires à une analyse sérieuse, et est des plus succinct.

    Résultat : la majorité vote Oui comme un seul homme, et l'opposition s'abstient ou vote Non.

    Je connais bien un conseiller municipal (Verts), donc de la majorité de JM Ayrault. Que j'ai donc interrogé. Lui même affirme ignorer totalement dans 70% des cas ce pour quoi il vote véritablement. C'est quand même d'une absurdité totale !

    Si on passe à l'échelon de la Communauté Urbaine, les Conseils ont lieu 2 fois/trimestre. Le dernier ordre du jour comprenait près de 80 propositions mises au vote... Comment les conseillers peuvent-ils faire un travail sérieux dans ces conditions ?

    J'ai travaillé pour la campagne sur les finances de la ville. Enfin, essayé de travailler plus exactement. Car impossible d'obtenir les budgets détaillés. Même les conseillers municipaux n'y ont pas accès. Le budget annuel publié est traité par grandes masses, sans aucun détail.
    Sur ce sujet, le contre exemple (et là, chapeau à Juppé), c'est le budget de la ville de Bordeaux. Non seulement il est hyper détaillé, mais accessible à tous sur papier ou par Internet. Transparence totale et information pour tous. Mais c'est je crois un cas presque unique en France à ce point.

    Dans 90% des grandes villes, ça se passe plutôt comme à Nantes.

    D'où l'urgence d'associer beaucoup plus les élus d'opposition à la gestion quotidienne, sans remettre en question les choix majoritaires.

  • Paris 16ème : le double constat de Jean Peyrelevade

    fc17c102bda959cda3cd7289759f0744.jpgLors d'un récent café politique, Jean Peyrelevade a eu l'occasion d'expliquer comment il concevait son action dans le 16ème arrondissement de Paris. J'ai bien aimé sa vision, à la fois perspicace, modérée et constructive. J'avoue que je trouve dans ce qu'il dit de très bonnes raisons de voter pour lui.

    Je le cite :

    « Ma candidature dans le 16e arrondissement résulte d’un double constat : le 16e arrondissement souffre d’un manque d’intérêt de la part de la mairie de Paris, quelle que soit la majorité, alors que de nombreux besoins se font sentir sur le plan économique, social et culturel. Nous devons changer cela : c’est le sens de mon engagement !

    Pour favoriser ce changement, je propose d’agir sur la méthode et sur le projet.

    Sur la méthode, il me semble que l’opposition systématique et stérile vis-à-vis de la maire de Paris est contre-productive. Le discours tenu par Claude Goasguen puisque vous le citez revient à dire : « si Françoise de Panafieu est élue, nous sommes sauvés ; si Bertrand Delanoë est élu, nous sommes ligotés ». Ce discours est dangereux et inopérant car au cours du prochain mandat, il faudra bien, quel que soit le maire, construire des crèches, dynamiser l’activité et le commerce, améliorer les voiries et construire des parkings, assurer la sécurité à la sortie des écoles, développer les services publics de proximité - les conservatoires de musique, les salles d’exposition de proximité - et garantir à nos concitoyens une amélioration des conditions de vie.

    Ma candidature répond donc à une nécessité : être un interlocuteur crédible et exigeant du maire de Paris, quel qu’il soit, pour défendre les intérêts des habitants du 16e. Homme d’expériences et de dialogue, je pense pouvoir être cet interlocuteur comme a pu l’être jusqu’à aujourd’hui Pierre-Christian Taittinger.

    Sur le projet, les nombreuses fonctions que j’ai exercées ou exerce encore notamment auprès de François Bayrou, en qualité de conseiller économique, me permettent d’établir un diagnostic précis de la situation du 16e arrondissement et de proposer des axes de réflexion et des moyens d’actions pour l’améliorer.
    Fondamentalement, je me classe parmi les progressistes qui ne disent jamais non mais préfèrent dire « oui si… ». Il n’est donc pas question de s’opposer idéologiquement aux projets mais d’en comprendre les enjeux et d’en tirer un bénéfice pour les habitants. En ce qui concerne la reconstruction du stade de Jean-Bouin, l’extension de Roland-Garros ou le projet de la porte d’Auteuil, j’ai demandé une mise en cohérence de ces projets. Il n’est pas acceptable de multiplier les infrastructures sportives sans qu’une réflexion globale soit posée à l’échelle de l’arrondissement et à l’échelle de la ville. Je rencontre actuellement les promoteurs des différents projets afin d’étudier avec eux cette mise en cohérence. »