Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Modem - Page 86

  • La lettre de Jean Peyrelevade aux habitants du 16ème arrondissement de Paris

    Et hop...Je me la suis procuré en avant-première, hé hé...
    Paris, le 12 février 2008
    Madame, Mademoiselle, Monsieur,

    Je suis candidat aux élections municipales des 9 et 16 mars prochain dans le 16e arrondissement de Paris. Il m’a donc semblé important de vous expliquer les raisons de mon engagement et vous faire part de mes priorités d’action.
    Le 16e arrondissement souffre depuis longtemps d’un manque d’intérêt de la part de la mairie de Paris, quelle que soit la majorité, alors que de nombreux besoins se font sentir sur les plans économique, social et culturel. Nous devons changer cela : c’est le sens de mon engagement !


    Depuis plus de vingt ans, je dirige des entreprises du secteur financier et bancaire : de grandes sociétés (Indosuez, UAP, Crédit Lyonnais que j’ai redressé) comme des PME. J’ai acquis une expérience de la gestion d’entreprise et des contraintes de l’économie réelle, mais aussi de l’écoute, du dialogue et de la négociation. Cette expérience, je souhaite la mettre au service du plus grand nombre pour développer l’activité économique du 16e, accroître les services de proximité et préserver notre grande qualité de vie.


    Pour ce faire, je vous propose des méthodes renouvelées pour mettre fin aux oppositions stériles qui ont souvent contribué, par le passé, à desservir le 16e. Un renouveau politique est souhaitable et nécessaire. Le maire du 16e arrondissement doit être un interlocuteur crédible capable de discuter et de négocier sans complaisances avec le maire de Paris. La politisation excessive des relations entre des élus de l’arrondissement et le maire de Paris est, à mon sens, contre-productive.


    Je veux défendre au mieux vos intérêts et je le ferai dans un esprit d’écoute et d’échanges constructifs et pacifiés. Je favoriserai, à ce titre, le travail collectif avec tous les élus soucieux de l’intérêt général, les représentants des forces vives, et les conseils de quartier qui deviendront de vrais forums locaux ouverts et pourvus de moyens propres.


    Je veux agir pour résoudre nos problèmes de déplacement et stationnement, de propreté, de places en crèche, d’accès aux bibliothèques et aux conservatoires de musique, de sécurité aux abords des écoles, de solidarité entre les générations, parce que notre arrondissement est déficitaire dans tous ces domaines.


    Mon projet est celui du rassemblement pour faire du 16e une terre d’entraide entre les générations et un lieu de vie qui laisse une place à chacun.


    Je vous invite à découvrir mon projet et à me faire part, directement, de vos commentaires sur notre site de campagne www.peyrelevade2008.fr.

     

  • De Lamartine au MoDem

    Non, ce n'est pas pour si peu que nous avons donné au monde européen, politique, social, religeux, une secousse, telle qu'il n'ya pas un empire qui n'ait croulé ou tremblé pas une fibre humaine dans tout l'univers qui n'y ait participé par le bien, par la joie, par la terreur ou par le fanatisme.

    [...] 

     Il y a un grand mot, un grand et beau cri qui sortit un jour d'une assemblée nationale de notre pays, à l'une de ces crises où l'âme d'un peuple paraît s'élever tout entier au-dessus d'elle-même, et semble, pour ainsi dire, s'échapper par une seule voix ; c'est le cri que vous connaissez tous : Périssent nos mémoires pourvu que nos idées triomphent ! Ce cri sera le mot d'ordre de mavie politique.

    J'aime bien...c'est ainsi que Lamartine commença un discours de rupture avec le régime monarchique en place en 1843...Cela me plaît bien, et j'imagine bien la genèse du MoDem ainsi... Je trouve une proximité certaine entre Bayrou et Lamartine, d'ailleurs...

  • Paris 12ème, le programme de Corine Lepage et du MoDem

    Marielle de Sarnez était au coté de Corinne Lepage, tête de liste dans le XIIe, pour la présentation du projet et de la liste pour le XIIe arrondissement. "Un projet humaniste tourné vers les classes moyennes. C'est un choix de projet au service d'un idéal", a ainsi revendiqué Corinne Lepage qui a également insisté sur les classes moyennes : "Il faut que les classes moyennes se sentent écoutées et qu'elles soient prises en compte comme celles qui sont dans des situations plus difficiles." Marielle de Sarnez a estimé que "l'on peut faire les choses de manière plus humaine" en particulier en ce qui concerne la meilleure prise en charge des personnes âgées dépendantes et du handicap. La présentation du projet devant la presse a été l'occasion pour l'ancienne ministre de l'environnement de mettre en avant des propositions ambitieuses comme la transformation de l'ancienne caserne de Reuilly en "Ecozac" (ZAC écologique), assurant l'équilibre entre "habitat, activité économique et environnement". "Nous souhaitons "végétaliser" le quartier en utilisant des plantes qui sont capteurs de pollution" a souligné Corinne Lepage. Après la présentation du projet, Corinne Lepage, Marielle de Sarnez et les têtes de liste du XIIème arrondissement se sont rendues au marché d'Aligre. Discussions, échanges, débats et encouragements ont marqué cette matinée où chacun a pu constater la popularité et l'accueil chaleureux fait au Modem.

     

  • François Bayrou en appelle aux Reconstructeurs

    La convention municipale du Mouvement démocrate a été l'occasion, pendant toute la matinée du dimanche 10 février, de mettre en exergue le renouvellement des générations et la grande diversité qui caractérise les candidats du MoDem aux élections municipales. Les nombreuses prises de parôles de candidats et de responsables politiques se sont succédées, confortant les valeurs du Mouvement Démocrate et le projet commun porté lors des prochaines élections. François Bayrou a clos cette Convention par un discours au cours duquel il a rappelé la double "révolution" du Mouvement démocrate réaffirmant d'une part que"les élections sont des élections locales" tout en rappelant que " nous sommes favorables aux majorités d'idées". Le président du Mouvement démocrate a ainsi affirmé : "Dans une commune, dans un quartier, que l'on puisse en être encore à croire qu'il faut tout le pouvoir aux uns et rien aux autres, tout le pouvoir à la gauche, rien à la droite, ou tout le pouvoir à la droite et rien à la gauche, c'est débile, c'est se comporter collectivement comme des imbéciles" ajoutant " Nous portons donc ces deux révolutions : nous voulons que ces élections locales se jouent sur des enjeux locaux ! Et pour la vie locale, nous voulons du pluralisme, parce que nous considérons que les citoyens ont un droit égal à être représentés, même s'ils ne sont pas majoritaires, dans la gestion de la vie locale. Et donc nous défendons des majorités d'idées."

     

     

    Mais l'analyse du président du Mouvement démocrate a également porté sur des temps plus longs : "Le temps viendra donc, assez vite je le crains, où la question sera celle de la reconstruction d’un projet national.  La question sera celle de la mobilisation de la volonté du pays, et de la direction à prendre. Si je ne me trompe pas, il faudra une alliance des démocrates et des républicains, une alliance des reconstructeurs."

    Ce temps de la reconstruction comportera plusieurs défis pour François Bayrou : "regarder en face la question des finances publiques" mais également "réconcilier les Français avec les deux piliers de son avenir, l’école et l’entreprise. Il faudra qu’elles le fassent pour que l’État retrouve la sérénité et devienne créateur de confiance."
    La manière de conduire la réforme est aussi en question : " inventer une méthode de réforme crédible, moins agitée, qui intervienne sur les sujets clés et sur eux seulement, en choisissant de ne pas déstabiliser la société française, et en agissant activement pour qu’elle adapte ses qualités et qu’elle corrige ses blocages."
    Bien entendu, la question de nos institutions est cruciale pour François Bayrou qui a notamment estimé : "ce sont les institutions de la cinquième République elles-mêmes qui se trouveront en cause !" Évoquant longuement la question de la construction européenne à travers sa crise d'inspiration et la signature du traité de Lisbonne, François Bayrou a par ailleurs conduit la réflexion en direction de la crise financière que nous traversons : " le monde financier, bien entendu nécessaire, a dérapé parce qu’il n’existe pas de régulation raisonnable en face de ses excès."

  • Fin des chaînes publiques ? Philippe Meyer livre son analyse

    Philippe Meyer, candidat MoDem dans le 5ème arrondissement de Paris,  journaliste, écrivain, homme de culture et de média nous livre sa réaction et son analyse suite à la proposition du président de la République de supprimer la publicité dans l'audiovisuel public. Après avoir souligné les disfonctionnements méthodologiques dans cette annonce, Philippe Meyer a estimé : " On aurait pu ou dû faire quelque chose au moment des privatisations de 1986, maintenant il est trop tard et c'est même affaiblir le service public" ajoutant :"Les actionnaires des chaînes privées n'ont pas respecté le cahier des charges, les engagements convenus lors de l'obtention de leur réseau hertzien. On peut donc compter sur eux pour tourner les réglementations qu'ils n'auront pas prises eux-mêmes quand on voit comment ils tournent celles qu'ils ont choisi." Pour autant, la question de la télévision publique "est extrêmement importante compte tenu du temps que les Français passent devant la télévision et du fait que les enfants passent plus de temps devant la télé qu'à l'école. Il s'agit donc de la traiter autrement qu'avec ce mélange d'agitation puérile et d'enthousiasme auto-nourrit avec lequel le président de la République l'a traité."

    Mais Philippe Meyer constate aussi que "la radio de service public à été en bonne partie épargnée par cette évolution de l’audiovisuel, en partie aussi parce que les hommes politique n’ont tendance à s’intéresser qu ‘à la télévision et ce même s’il n’y a personne derrière la caméra."

  • François Bayrou ne soutient pas Nathalie Boulay à Corbeil-Essonnes

    Le président du Mouvement démocrate, François Bayrou, s'est désolidarisé samedi de la chef de file locale de son mouvement à Corbeil-Essonnes, dans la banlieue parisienne, qui figure sur la liste UMP pour les élections municipales des 9 et 16 mars.

    Nathalie Boulay-Laurent se retrouve ainsi colistière du maire sortant Serge Dassault, par ailleurs sénateur UMP, grand industriel et propriétaire du quotidien Le Figaro.

    "Je n'entre pas dans ce genre de collusion-là", a déclaré François Bayrou sur France-Info. "Le mouvement démocrate a sa propre vision, elle n'est pas résumable à une liste UMP dans cette ville". Prié de dire, en conclusion, s'il ne soutenait pas la liste UMP, il a répondu : "Vous avez bien compris".

    "Je crois au centre indépendant, (...) je ne veux pas du centre qui soit dépendant, qui soit une roue de secours, qui soit un strapontin, je déteste cette idée qu'il faille constamment aller dans la servilité pour se faire entendre dans la politique ou pour faire son chemin", a ajouté le président du Modem, pour qui "il n'est pas vrai que le XXIe siècle va se dérouler avec les mêmes repères que le XXe siècle qui est fini depuis bientôt dix ans".

    Voilà, c'est dit, et tant mieux ! Merci François ! On ne peut pas faire n'importe quoi en se réclamant du MoDem.

  • Paris 16ème : les villages de Jean Peyrelevade

    Premiers diagnostics pour Jean Peyrelvade à propos du 16 arrondissement de Paris où il est candidat aux Municipales. J'ai trouvé intéressant sa remarque : il compare le 16ème arrondissement à une agglomération de petits villages, relativement indépendants les uns des autres, et donc avec leurs cultures spécifiques.

    Une partie de son analyse tourne autour de ce constat, et il remarque, notamment, que les besoins et desiderata des habitants du 16ème sont en fait spécifique au village dans lequel ils habitent.

    Cette observation est d'autant plus pertinente que la consitution du 16ème arrondissement s'est réalisée par agglomération de faubourgs et de bourgs, en effet.

    Revenant sur son engagement aux côtés de François Bayrou depuis décembre 2006, Jean Peyrelevade évoque une gauche « hors d’état de gouverner » et les « dangers » de la gestion de Nicolas Sarkozy. La diversité des « villages » du 16ème lui rappelle sa ville natale de Marseille. Mais l’apparente prospérité de l’arrondissement ne doit pas masquer certains problèmes : le déficit criant en matière d’accueil de la petite enfance, les difficultés de transport à l’intérieur de l’arrondissement, les prix de l’immobilier qui nuisent à la mixité sociale, les zones d’insécurité… Pour y remédier, il faut réussir à « faire vivre ensemble des communautés somme toute différentes ».

  • Taxer plus les stock-options ? Oui, mais...

    71708a434ae3de3a8c20b9b02d2379fa.jpgTaxer les stock-options d'avantage pour financer la sécurité sociale, cela semble en apparence une bonne idée...Oui, mais...voilà le problème , il y a un "mais". Et ce mais, je trouve que Jean-Jacques Jégou, sénateur UDF-MoDem et maire du Plessis-Trévise, l'a mis avec acuité en évidence dans un rapport sur le financement de la sécurité sociale pour 2008.

    Le problème, c'est que l'Enfer est pavé de bonnes intentions, et, qu'en substance, pour résumer lapidairement ce que le sénateur a écrit, ce n'est pas parce que le taux d'imposition de la taxe augmente que ses revenus augmentent mécaniquement.

    Explications dans cet extrait de son rapport :

    d) Que penser d'une augmentation des prélèvements sociaux, et notamment de ceux applicables aux stock-options et aux actions gratuites ?

    Le présent article, qui constitue un facteur d'accroissement du niveau global des prélèvements obligatoires, certes pour des motifs de solidarité, doit être envisagé sous différents angles.

    La première question posée est d'ordre constitutionnel. S'agissant de la contribution salariale, le dispositif adopté par l'Assemblée nationale conduit à introduire, au sein de la catégorie des revenus du patrimoine, imposés aux prélèvements sociaux à hauteur de 11 %, un traitement particulier pour les stock-options et les actions gratuites qui seraient elles taxées à 13,5 %. Au regard du principe d'égalité devant l'impôt, on peut se demander pour quel motif d'intérêt général il apparaît nécessaire de déroger au principe d'égalité, alors que la réalisation d'une plus-value liée aux stock-options et aux actions gratuites est en tout point semblable, d'un point de vue économique et financier, à la réalisation d'une plus-value sur une valeur mobilière, dont le taux d'imposition est fixé à 11 %. Au sein de l'épargne salariale, il y aurait par ailleurs distorsion fiscale entre les options et actions gratuites, d'une part, et les autres véhicules d'épargne salariale, d'autre part.

    Sur un plan économique, deuxièmement, il convient de se demander quel impact aura la mesure, qui peut paraître à première vue limitée, en termes d'attractivité de notre territoire, qu'il s'agisse de la localisation de sièges sociaux, mais aussi d'ingénierie juridique, consistant à créer des structures de portage des contrats de travail des cadres dirigeants hors de France, ou, le cas échéant, de choix de résidence fiscale. En outre, peut-on imaginer que la taxation des stock-options ou des distributions d'actions gratuites ne conduise à susciter un effet d'éviction au profit d'autres dispositifs d'épargne salariale ?

    Sous un angle financier, troisièmement, on peut souhaiter examiner quel sera l'impact réel de la création de la contribution patronale : celui-ci ne conduira-t-il pas les entreprises à ajuster à due concurrence le volume de distribution des stock-options et des actions gratuites, afin de maintenir le coût de leurs plans d'épargne salariale inchangés, ce qui limiterait d'autant l'intérêt budgétaire de la mesure31(*) ? L'estimation du rendement de la mesure par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale est selon toute vraisemblance considérablement surévaluée.

    Quatrièmement, s'agissant du point de vue fiscal, une vision consolidée s'impose, qui conduit à constater que les stock-options et les actions gratuites font l'objet d'un régime de taxation en matière d'impôt sur le revenu déjà significatif, voire élevé par rapport à nos partenaires32(*), ce qui n'implique pas nécessairement un accroissement de la fiscalité sociale : le contribuable perçoit, lui, le poids fiscal global, et non le rapport relatif entre prélèvements au profit de l'Etat et prélèvements au profit de la sécurité sociale. Par ailleurs, il convient de remarquer que l'on crée un nouveau prélèvement social sans ouverture de droit à prestation.

    Enfin, cinquièmement, sur un plan technique, plusieurs « malfaçons » doivent être relevées en ce qui concerne l'introduction d'une contribution « salariale ». Tout d'abord, la contribution ne saurait être « salariale » dans la mesure où le bénéfice lié aux gains d'acquisition, et a fortiori aux plus-values de cession, est dans la plupart des cas, et de plus en plus, réalisé lorsque la personne n'est plus salariée de l'entreprise, à supposer qu'elle l'ait déjà été, puisque les stock-options s'appliquent également à des mandataires sociaux non salariés33(*). Ensuite, la création de cette nouvelle contribution conduit, dans la rédaction proposée, à un prélèvement par les URSSAF, alors que les 11 % de prélèvements sociaux sont prélevés par la direction générale des impôts, ce qui paraît peu efficient. En outre, la date d'entrée en vigueur, le 16 octobre 2007, applicable aux levées d'options et aux actions gratuites cédées, n'est pas en cohérence avec les autres dates d'application des mesures du projet de loi de financement de la sécurité sociale. Elle conduirait enfin à une taxation rétroactive des options distribuées par les entreprises.

    Votre commission estime donc indispensable, à ce stade, que d'utiles compléments d'information puissent être apportés en séance publique. C'est l'objet de l'amendement qu'elle vous propose.


    * 31 C'est aussi de ce point de vue que l'on peut nuancer l'analyse de la Cour des comptes selon laquelle la taxation des stocks options aux cotisations sociales pourrait avoir un rendement de 3 milliards d'euros, puisqu'elle estime que l'ajustement des entreprises à cette nouvelle taxation réduirait au final le rendement à 2 milliards d'euros.

    * 32 Cf le tableau précédent.

    * 33 Il faut rappeler que l'article 62 de la loi n° 2006-1770 du 30 décembre 2006 pour le développement de la participation et de l'actionnariat salarié et portant diverses dispositions d'ordre économique et social prévoit que les options ou actions gratuites attribuées par le conseil d'administration ou le conseil de surveillance aux mandataires sociaux ne peuvent être levées, ou cédées, avant la cessation de leurs fonctions.

  • Famille modèle, enfance et famille MoDem à Paris

    b68cb57bfc94bfafdaba69be5133a8c0.jpgMarielle de Sarnez l'a dit à plusieurs reprises, elle fait des familles, des classes moyennes et de l'enfance à Paris les pierres angulaires des propositions du MoDem pour un Paris plus humain. Elle évoque dans les lignes qui suivent les solutions que le MoDem apporte au mieux-vivre des enfants et des familles. 

     

     

    Les plus petits


    Changer durablement la vie quotidienne, ce n’est pas se contenter d’accroître l’offre de logements pour que les familles restent ou reviennent à Paris. C’est aussi penser à tous, des plus petits aux aînés, pour que chacun se sente bien à Paris.
    Cela commence par la garde des tout petits. Nous proposons de diversifier une offre aujourd’hui trop concentrée sur les crèches collectives, qui ne peut et ne pourra, sauf à exploser le budget social de la ville, répondre à toute la demande des Parisiens.
    C’est pourquoi, à côté des 4 000 places supplémentaires de crèches collectives que nous ouvrirons, nous voulons également développer le système des micro-crèches, que l’on appelle aussi crèches d’appartement. Il s’agira pour la Ville de mettre à disposition, de manière équilibrée sur tout le territoire parisien, un appartement pouvant accueillir entre 4 et 9 petits, surveillés par un personnel agréé et professionnel, comme des assistantes maternelles par
    exemple. Nous expérimenterons une désectorisation des crèches, afin que les parents qui
    travaillent par exemple, puissent trouver une place pour leur petit près du lieu de leur activité
    et nous élargirons enfin les horaires d’ouverture des crèches.
    D’une manière plus globale, je souhaite développer, dans chaque mairie d’arrondissement et sur Internet, des points d’accueil dédiés aux familles, où elles pourront trouver, 24h sur 24 pour ce qui est du site web, toutes les informations dont elles ont toujours besoin : cela va d’un service de nounous aux sorties culturelles, les pharmacies de garde ou les libres-services ouverts la nuit. Bref, un point d’information qui répond à toutes ces questions que l’on pose
    forcément et dont on n’a pas toujours la réponse sauf à chercher des heures durant.

    L'école

    Voilà pour les plus petits. Vient ensuite le temps de l’école. C’est un grand sujet pour une ville comme Paris, où se côtoient les meilleurs établissements du pays et des établissements ghettos que tout le monde essaie de fuir. Ce qui, je le dis au passage, ne va pas s’arranger avec la prise de décision, mauvaise à mon sens, de suppression des secteurs scolaires.
    Sur ce sujet, comme sur d’autres, la multiplicité des intervenants rend assez illisible l’action publique et limite probablement son efficacité. Pour autant, nous voulons agir.
    D’abord pour le bien-être de nos enfants. Je rappelle ici les mesures très concrètes que nous prendrons : engager, d’ici la rentrée de septembre prochain, un plan de modernisation des toilettes des écoles publiques parisiennes, généraliser les zones 30 aux abords des écoles, avec la mise en place de dos d’âne, offrir aux associations de parents d’élèves, lorsqu’elles le souhaitent, la faculté de participer à la sécurisation des abords des écoles aux heures d’entrée et de sortie, en complément de l’action des services de la ville et de la Préfecture de
    police.
    C’est tout simple, c’est du bon sens, mais c’est interdit aujourd’hui. Nous le ferons. Et cela réglera, j’en suis persuadée, beaucoup de difficultés.

    Activités culturelles et sportives

    Après le temps scolaire, il y a les activités sportives, récréatives ou culturelles. Là encore, notre projet veut changer durablement la vie quotidienne des familles parisiennes. Et là encore, ce sont des mesures simples que nous prendrons. Je veux des bibliothèques et des médiathèques ouvertes 7 jours sur 7, parce que tous Parisiens n’ont pas forcément beaucoup de livres chez eux. Je veux que les installations sportives de la ville aient des horaires
    d’ouverture compatibles avec la vie des familles
    , le soir ou le week-end par exemple. Et qu’elles soient également accessibles pendant les vacances !
    Je veux également offrir un meilleur accès à la culture, trop souvent réservée aux personnes les plus aisées de la capitale. Je propose d’ouvrir beaucoup plus largement qu’aujourd’hui l’accès en première année de conservatoire de musique, en doublant le nombre de places offertes. Cela se fera par deux moyens : d’abord en créant de nouveaux conservatoires, en particulier dans les arrondissements périphériques les plus peuplés. Et ensuite, tout simplement, en créant des conservatoires « hors les murs », en utilisant les salles de classe, les salles de musique en particulier, des établissements scolaires, quand ils sont vides.

    Etudiants 


    Une ville plus humaine, mes chers amis, c’est aussi une ville plus solidaire entre ses habitants. Envers ses étudiants d’abord. Un chiffre. Paris est la dernière ville de France en matière d’accueil des étudiants boursiers. Je veux que cela change. Je propose de créer 6000 logements qui leur seront destinés, de supprimer la caution, qui constitue souvent une difficulté pour eux, et de favoriser les colocations.

  • Un adhérent MoDem répond à Bertrand Delanoë

    Bertrand Delanoë, vous avez dit, hier soir, dans le 15ème arrondissement ceci à propos d'une alliance avec le MoDem:

    Cette offre s'adresse à toutes les "forces progressistes", au premier rang desquels les Verts, membres de sa majorité de "gauche plurielle" depuis 2001, qui présentent leur propre liste cette année et qu'il a qualifiés de "futurs alliés du second tour".

    Mais "cela peut concerner des forces du centre, le MoDem, je dis les choses", a-t-il ajouté, plus chichement applaudi. "Moi, je veux bien, mais pas dans la confusion politique. Pour moi, la droite et la gauche, ce n'est pas la même chose", a-t-il prévenu.

    "Au-delà des qualités des personnes, ce sont des choix, un idéal, des valeurs",

     Bertrand Delanoë, nous risquons de mettre du temps à accorder nos violons : nous ne vous rejoindrons pas dans une majorité de gauche, nous pourrons le cas échéant vous rejoindre, sur une majorité d'idées.  Comme l'a dit parfois Marielle de Sarnez, à Paris, nombre de sujets ne sont ni de droite ni de gauche : il n'y pas, par exemple, en matière de propreté des trottoirs de gauche et des trottoirs de droite. La gauche et la droite ce n'est sans doute pas la même chose, mais un trottoir de droite et un trottoir de gauche, en revanche, c'esrt bien la même chose. Il n'y a de confusion que dans votre incapacité à dépasser les clivages droite-gauche.

    Pour nous, c'est l'intérêt des Parisiens qui prime, et nous entendons bien dépasser les postures idéologiques, et travailler avec toutes les bonnes volontés, de gauche, comme de droite. 

     Et à propos des classes moyennes, vous énoncez :

    Sur le logement social, "question essentielle" dans cette campagne, "qui est crédible? Ceux qui nous courent après ou nous", a-t-il interrogé, estimant que le MoDem copiait son programme en la matière. "Même sur les classes moyennes", Marielle de Sarnez "a un peu un temps de retard", a-t-il jugé.

    Bertrand Delanoë, pour moi qui ai écouté avec attention les séances du Conseil de Paris que vous avez eu la bonne idée de mettre en ligne (et je vous félicite pour cette transparence), je sais très bien, et vous le savez aussi, que l'UDF s'intéressait de longue date au sort des classes moyennes notamment dans le logement social ; ne dites donc pas que nous, au MoDem, vous copions, alors que le parti socialiste a récupéré un certain nombre de thèmes qui agitaient les commissions de l'UDF puis du MoDem, à commencer par la situation des classes moyennes... 

    En somme, nous voulons bien discuter avec vous et avec vos amis, mais ce sera sans diktat, sans arrière-pensées, et sans postures idéologiques