Philippe Meyer, candidat MoDem dans le 5ème arrondissement de Paris, journaliste, écrivain, homme de culture et de média nous livre sa réaction et son analyse suite à la proposition du président de la République de supprimer la publicité dans l'audiovisuel public. Après avoir souligné les disfonctionnements méthodologiques dans cette annonce, Philippe Meyer a estimé : " On aurait pu ou dû faire quelque chose au moment des privatisations de 1986, maintenant il est trop tard et c'est même affaiblir le service public" ajoutant :"Les actionnaires des chaînes privées n'ont pas respecté le cahier des charges, les engagements convenus lors de l'obtention de leur réseau hertzien. On peut donc compter sur eux pour tourner les réglementations qu'ils n'auront pas prises eux-mêmes quand on voit comment ils tournent celles qu'ils ont choisi." Pour autant, la question de la télévision publique "est extrêmement importante compte tenu du temps que les Français passent devant la télévision et du fait que les enfants passent plus de temps devant la télé qu'à l'école. Il s'agit donc de la traiter autrement qu'avec ce mélange d'agitation puérile et d'enthousiasme auto-nourrit avec lequel le président de la République l'a traité."
Mais Philippe Meyer constate aussi que "la radio de service public à été en bonne partie épargnée par cette évolution de l’audiovisuel, en partie aussi parce que les hommes politique n’ont tendance à s’intéresser qu ‘à la télévision et ce même s’il n’y a personne derrière la caméra."