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Modem - Page 82

  • Paris 5ème : plus de 6% de procurations !

    Dans le 5ème arrondissement de Paris, où sont en lice Philippe Meyer pour le MoDem, Jean Tibéri pour l'UMp et Lyne Choen-Solal pour le PS, le taux de procuration croît significativement.

    Aux dernières nouvelles, selon le journal Libération, il serait de l'ordre de 6% !!! C'est à dire deux à trois fois plus qu'ailleurs !

  • Paris : accord MoDem-PS plus qu'incertain

    Un accord entre le MoDem et le PS à Paris me paraît s'éloigner pour une raison très simple : Bertrand Delanoë désire être majoritaire à lui seul, et à défaut, disposer d'alliés inconditionnels. Or, il sait très bien que le MoDem se comportera de manière indépendante au Conseil de Paris, qu'il tient absolument à blinder pour se mettre à l'abri de toute mise en minorité.

    Rien ne fera renoncer Marielle de Sarnez, et la plupart des têtes de liste MoDem à leur liberté. Chacun ira donc sans doute de son côté, et, passé le dimanche 09 mars, on verra souvent trois couleurs distribuer des tracts.

    La seule alternative, ce serait que le MoDem fasse un score tellement important, qu'il devienne alors incontourable pour Bertrand Delanoë. Ce dernier n'aurait alors plus le choix, et serait contraint d'accepter les conditions du MoDem, qui, sur le fond, se résument en un mot : Liberté

    Le MoDem veut demeurer libre de voter en son âme et conscience sur les sujets qui intéressent les Parisiens, et non se retrouver contraint à suivre une logique partisane. 

  • Je ne comprends pas Christian Saint-Etienne

    J'avoue que la logique de Christian Saint-Etienne m'échappe. Déjà, je n'ai jamais compris qu'il lâche le MoDem pour finir sur la liste UMP de Jean Tibéri dans le 5ème arrondissement de Paris, alors qu'il s'était tout de même fait le chantre d'une éthique forte. Mais sa tribune dans Le Monde du Jeudi 06 mars 2008 m'a laissé encore plus perplexe

    Christian Saint-Etienne dresse dans son article un tableau sans concessions de la situation économique de la France. Il fait une série de justes observations sur les insuffisances françaises avec des recommandations judicieuses. Notamment, tout comme Jean Peyrelevade, il constate, je le cite, que « le problème économique fondamental de la France n'est pas lié à une insuffisance de demande, mais à une faiblesse de l'offre compétitive qui se traduit par des pertes massives de parts de marché de nos entreprises à l'exportation et sur le marché intérieur». Et il ajoute « les produits et services français ne sont pas adaptés à la vive demande en France et dans le monde ».

    Le problème, c'est que c'est le même homme qui écrit dans la troisième partie de son billet : « L'orientation des réformes nécessaires est maintenant bien connue grâce aux nombreux rapports du Conseil d'analyse économique complétés par le rapport Attali...» 

    Ah bon ?... Mais moi, si j'ai bon souvenir, en dehors des poncifs que tout le monde connaît désormais, les propositions d'Attali, elles sont surtout orientées vers le pouvoir d'achat, c'est à dire la demande, et non vers l'offre...Or, Christian Saint-Etienne à qui je ne vais pas apprendre l'économie ne peut pas ignorer quel effet désastreux pour notre commerce extérieur aurait une hausse de la demande sans offre nationale capable de répondre. On a déjà vu cela dans un autre contexte avec la relance par la demande de Mauroy en 1981.

    De surcroît, Christian Saint-Etienne appelle à soutenir Nicolas Sarkozy dans les nécessaires entreprises qui devront être entreprises. Nous, on veut bien, mais le problème, c'est que pour l'instant, il a fait tout l'inverse ce que l'on attendait, à commencer par ce fameux paquet fiscal dont on ne comprend toujours pas l'utilité conomique, mais dont on conçoit clairement , en revanche, qu'il a vidé les caisses de l'Etat pour rien...

    C'est ça qu'il faut soutenir ? Par ailleurs, toutes les mesures que Christian Saint-Etienne préconise, notamment pour les PME, était dans le programme...de François Bayrou aux élections présidentielles et du MoDem aux élections législatives ! Et comme Avenir Démocrate, le"machin" de Cavada est une coquille vide, je crois que Saint-Etienne n'est pas à la bonne tribune pour faire valoir ses idées...

  • Paris 5ème : nombre anormal de procurations

    Le nombre de procurations dans le 5ème arrondissement serait de loin le plus élevé de Paris, dépassant les 4% d'électeurs. Mais pourquoi y-a-t-il donc tant de procurations dans cet arrondissement ?

    Franchement, je me pose vraiment la question. Cet arrondissement exhale à vrai dire un parfum de souffre, puisque les deux adversaires principaux, Jean Tibéri et Lyne Cohen-Solal ont exhumé respectivement des dossiers fâcheux pour l'un et pour l'autre. Jean Tibéri est sous le coup d'une plainte de Lyne Cohen-Solal pour radiations et inscriptions douteuses sur les listes électorales du 5ème arrondissement.

    Lyne Cohen-Solal, de son côté est mise en cause pour détournement de fonds publics et recel d'abus de confiance, sur une affaire d'emploi fictif à Lille, semble-t-il.

    Bref, ces histoires ternissent la campagne des municipales 2008. Heureusement, il y a une lumière sympathique qui est venu éclairer en chansons le 5ème en se présentant en tête de liste du MoDem :

    172031337.jpg On le connaîtde longue date, Philippe Meyer est un individu haut en couleur. En lisant son blog, j'ai trouvé un billet intéressant. Il relate une rencontre avec un couple de quadragénaires qui lui a demandé pourquoi il briguait le poste de maire d'arrondissement alors que ces derniers ont si peu de pouvoirs. J'ai trouvé sa réponse très intéressante, et la copie ici :

    Parce que je crois qu’un maire d’arrondissement peut et doit jouer et faire jouer à son conseil un rôle décisif dans le Paris d’aujourd’hui, celui d’animateur social. Un exemple : le logement. Le maire du 5ème attribue, après avis d’une commission, la moitié des logements sociaux (HLM ou « intermédiaires ») de son arrondissement. J’entends que cette attribution se fasse selon des critères publics et connus de tous. Parmi les demandeurs prioritaires, je compte annoncer que figureront celles et ceux qui exercent les métiers dits de service à la personne, c'est-à-dire ceux qui s’occupent des enfants, (puéricultrices et éducateurs), des malades (infirmières et infirmiers), et des personnes âgées. Aujourd’hui, un tiers de celles et ceux qui ont en charge la petite enfance habitent en grande banlieue voire au-delà, et un tiers en banlieue. Leur temps journalier de transport oscille entre une heure et demie et 3 heures 30. Pour satisfaire la demande des parents, les horaires de ces puéricultrices ont été « adaptés », c'est-à-dire avancés le matin et retardés le soir. Comment s’étonner, quand il leur faut faire sonner le réveil à 4h30 ou 5h pour être au travail à 7h30, que ces métiers soient ceux parmi lesquels on compte le plus d’arrêts maladie et que 15% démissionnent chaque année ? Il en va de même pour celles et ceux qui s’occupent des anciens et des malades. La généralisation du travail des mères et l’allongement constant de la durée de la vie fait que ces métiers de service sont et seront de plus en plus indispensables. Ne se soucier que de leur nombre et pas de leurs conditions de vie, et d’abord de logement c’est se payer de chiffres comme on se paie de mots. Si un arrondissement de Paris –et de surcroît aussi en vue que le 5ème - adopte cette politique et le fait savoir qui peut douter de son influence sur le comportement des autres maires et de la mairie centrale ?

    Autre exemple : c’est dans le 5ème arrondissement que les salles d’art et d’essai sont les plus nombreuses. Chacune d’entre elles, vaille que vaille, maintient la flamme d’un cinéma pour qui le box office n’est ni l’alpha, ni l’oméga. Mettre au service de la connaissance et de l’amour du 7ème art les moyens de la mairie d’arrondissement, ce n’est pas une question de budget, c’est une question de volonté, d’imagination, de mise en réseau des écoles, des lycées, des facultés (et Dieu sait si ces établissements sont nombreux dans le 5ème), des amateurs, des professionnels et des salles. C’est un travail de longue haleine et qui ne doit pas se satisfaire d’une fête annuelle ou d’un festival organisé à grands coups de trompes médiatiques. Qui ne se rend pas compte que l’éducation à l’image et à ses langages est, aujourd’hui, d’une importance et d’une urgence décisive ? Le maire du 5ème peut et doit en être un acteur de premier plan.

  • Pau : l'appel d'un Palois pour Bayrou

    Plutôt que de donner l'avis d'un Parisien, ce qui intéresse peu les Palois, j'ai préféré faire d'un commentaire en forme d'appel d'un Palois le billet de ce matin. Je remercie Romain Clertan pour son appel et en donne copie intégrale sur ce blog :

    Paloises, Palois,

    Demain et sans doute samedi prochain vous aurez à choisir votre nouveau maire. Vous engagerez ainsi l'avenir de votre ville mais aussi celle de notre agglomération toute entière (14 communes) car comme chacun sait le maire de Pau est en toute logique celui qui préside la communauté d'agglomération. Autrement dit 80.000 personnes vont décider pour la gestion qui concernera au final plus de 140.000 personnes. Votre responsabilité est donc accrue et il convient que votre vote se fasse en conscience des enjeux collectifs de demain et non pas en considération de questions politiciennes et de jugements de valeur de telles ou tels.

    Pau a indéniablement des atouts que chacun d'entre nous se plait à répéter (A une heure de la mer...). Pau n'est pas une ville sinistrée, des entreprises pérènes s'y développent, la jeunesse y grandit, y apprend au sein d'écoles, collèges, lycées, universités qui n'ont rien à envier à nos ceux de nos voisins. Les commerces palois sont variés et l'on y trouve tout ce dont on a besoin. Pau n'a pas vraiment de quartier dit sensible, la vie y est paisible et ses habitants globalement heureux.

    Mais à y regarder de plus près la vie n'est pas si rêvée que cela à Pau. L'entreprise emblématique de la ville Total est en pleine restructuration localement, d'autres ferment laissant des ouvriers à la peine, l'Université de Pau et des Pays de l'Adour perd des étudiants quand Bayonne construit une infrastructure pouvant en accueillir plus de 20.000, des postes d'enseignants dans les lycées sont constamment supprimés et des classes voire des écoles primaires tout entières sont ça et là fermées en Béarn. Quant à la douceur de la vie elle concerne majoritairement nos aînés qui trouvent ici un lieu serein pour couler une retraite heureuse; les jeunes et les actifs en général doivent pour la plupart se résoudre à partir sous d'autres cieux pour trouver un emploi.

    Certes la politique menée ces trente derniers années a su parfois faire oublier le déficit d'image de Pau et du Béarn comparé au Pays Basque et ses villes emblématiques comme Bayonne et Biarritz, certes les politiques locaux ont su jouer des coudes pour que la suprématie de Bordeaux et la concurrence de Toulouse ne se fassent pas trop sentir en Béarn, certes chacun d'entre nous a pu bénéficier un jour de largesses clientélistes dont nos élites politiques locales ne se privaient pas pour faire oublier que leurs bilans étaient parfois peu glorieux.

    La fibre optique a un moment fait présager que Pau se reconvertirait dans les nouvelles technologies; il n'en a rien été, tous les foyers d'agglomérations en france ont désormais accès au très haut débit fourni par des opérateurs privés et ce à moindre coût. La construction ou la rénovation de batiments destinés à redynamiser la vie culturelle locale et a lui donner une aura nationale (le Zénith, le Palais des congrés) n'ont pas atteind leur but, exception faite de l'orchestre de Pau Pays de Béarn. Pau n'a pas vu depuis longtemps s'installer sur son territoire d'entreprises grandes pourvoyeuses d'emplois et perd chaque année plus d'habitants qu'elle n'en gagne (à titre de comparaison Montpellier gagne 1.000 habitants par mois). Pau patit d'un déficit d'image qu'elle ne se décide pas à enrayer comme l'ont fait nos voisins basques depuis plus de 30 ans. Pau n'a rien fait pour collaborer avec l'une des villes les plus dynamiques d'Espagne, Saragosse, pourtant sa jumelle. L'expo 2008 qui s'y déroulera fait se réveiller certains qui y voient - sur le tard - l'occasion de tirer a minima profit d'une expérience depuis longtemps ficelée sans l'aide de la capitale du Béarn.

    Il suffit d'arpenter ses rues le soir pour se rendre compte que Pau dort d'un sommeil paisible, se repose sur ses lauriers... mais quels lauriers? un gisement gazier épuisé ? Une économie réduite aux commerces traditionnels, aux emplois de service de publics et aux professions libérales classiques, au taux de chomage élevé ? une réputation de ville anglaise datant de plus de 150 ans ? la naissance d'un bon Roi qui n'y aura passé que trois semaines ? Mais les références historiques de la cité, aussi glorieuses soient elles doivent toujours être mises en perspective avec les enjeux futurs.

    Alors, pour le que TGV Bordeaux/ Pau roule sur une ligne à grande vitesse un jour, pour que l'autoroute A65 soit complétée par la liaison Pau/Oloron nous rapprochant ainsi du Somport et de l'Espagne, pour que Pau ne soit pas le parent pauvre des agglomérations françaises moyennes, pour qu'elle accède à une renommée nationale comme ont su y parvenir Nice, Cannes, Nantes, La Rochelle, Angers, Lille, pour que Pau devienne cette ville où il fera toujours bon vivre et mais où il fera bientôt bon travailler, créer, partager, rayonner; Pour tout cela un seul pari, un seul défi, un seul changement, une seule démocratie au delà des clivages politiques traditionnels, des luttes d'influence, des combats de personnes, des héritages supposés, du clientélisme dégradant, de la continuité attristante, de l'inertie alarmante, du nombrilisme et des sursauts d'orgueil dépassés, un Vote, un Homme, une Confiance, un Pari, Le vote démocrate ouvert, plein d'espoir et de renouveau.

    Accordez Paloises et Palois votre confiance à François Bayrou et à son équipe, à l'homme qui a recueilli sur ses idées plus de 7 millions de voix lors des élections présidentielles et qui aujourd'hui propose de mettre les mêmes idées au service de notre ville, de notre agglomération c'est parier avec lui sur l'ouverture, le changement, c'est faire prendre à Pau le tournant du millénaire. Loin de prôner une quelconque idôlatrie pour un homme qui a parfois su prêter le flan à la critique, il semble que le temps soit venu pour Pau, avec raison, avec les femmes et les hommes qui y vivent, dans le respect des règles écologiques que notre planète en danger nous impose, de se réinventer, d'écrire un nouveau chapitre de son épopée.

    Paloises, Palois, oubliez vos peurs et votre septicisme, oubliez vos jugements de valeurs et apportez votre soutien le 9 et 16 mars prochains à François Bayrou et à son équipe, le candidat de loin le plus vertueux qui se présente devant vous et qui saura donner à Pau une dimension nationale. D'autres ailleurs en France vous envient cette candidature, ne laissez pas passer votre chance. Si vous ne faites pas cela pour vous faites le au moins pour vos enfants et petits enfants nés ou à naître; ils vous seront reconnaissants pour cette page de l'histoire de Pau que vous avez su tourner.

  • Cavada et la gauche

    Lu sur le blog it express de l'excellent Démocratie sans frontières :

    Jean-Marie Cavada, 25 novembre 2007 : "Je suis un homme de centre gauche, un enfant du Delors des années Chaban et du Rocard période Matignon".
    Jean-Marie Cavada, 5 mars 2008 : "Qu'on le dise clairement: le Modem c'est la gauche"
    .

     Et Cavada, c'est quoi maintenant ? Une impasse de gauche ou une impasse de droite ? 

     

  • Paris 11ème : l'Arbre à mémoire d'Olivier Pagès (MoDem)

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    Olivier Pagès a trouvé au Mouvement Démocrate l'espace d'expression d'une écologie humaniste. S'il trouve le 11eme riche d'une activité associative et culturelle assez foisonnante, il souligne qu'il s'agit de l'arrondissement le plus dense de Paris et que sa position entre la périphérie et le centre en fait un lieu de passage obligé. Une caractéristique qui ne permet pas le retour à un vrai lien social entre les habitants ou entre les quartiers. L'Arbre à mémoire est une idée originale, librement inspirée des arbres à palabres d'Afrique, destinée à contribuer à restaurer un lien social toujours plus distendu. Olivier Pagès évoque ici le rôle de ce végétal d'un genre nouveau au coeur de Paris.

     

     

     

    Mip mip militante MoDem, évoque ce qu'est l'arbre à mémoire dans un récent billet sur son blog. Nous citons un extrait :
    L’arbre, ses racines, son tronc et ses rameaux, est un symbole partagé par chacun de nous, quel que soit notre âge ou notre origine.
  • Malhonnêteté du MRAP

    1746416888.JPGDes chacals, il n'y a pas d'autres mots. Tout le monde se souvient avec quel bruit médiatique ils ont fait savoir qu'ils portaient plainte contre Jean-Luc Forget pour des propos prétendûment racistes. J'ai d'ailleurs écrit il y a peu un billet pour mettre en pièces cette accusation.

    Comme par hasard, le MRAP, à deux jours du premier tour, retire sa plainte sous des prétextes fallacieux. La réalité, c'est que ce mouvement a constaté qu'il s'était planté en beauté, et ne veut pas l'admettre. Peut-être y-a-t-il même une manipulation politique, ce qui serait pire que tout.

    Honte sur le MRAP pour avoir attaqué l'individu droit et clair qu'est Jean-Luc Forget. Pour mémoire, je rappelle qu'il est tête de liste aux municipales 2008 à Toulouse.

    Pour info, je donne copie de son communiqué de presse  à la suite de cette sale histoire :

     

    Grâce à la presse, j’ai pu avoir communication ce vendredi 29 février de la plainte qui a été déposée à mon encontre par le MRAP, le 21 février dernier. Cette plainte vise des propos rapportés par un journaliste de MARIANNE dans son édition du 2 au 8 février 2008 : “tout le monde veut avoir son arabe ou ses arabes sur sa liste, moi compris“.

    Je regrette simplement que mon entretien d’une heure avec le journaliste n’ait pas été enregistré car j’ai une seule certitude : dans l’entretien je condamnais des comportements que j’ai ressenti. Le journaliste lui-même le mentionne dans la même phrase en indiquant que je soulignais “amèrement” une telle situation, ce qui signifie combien elle me désole.

     J’affirme que l’on a décidé de me faire dire ce que je ne peux pas avoir dit.

    Ainsi, on vient à me reprocher ce que je condamne. Triste amalgame, tristes pratiques, pour de tristes objectifs.

     Instrumentaliser à quelques jours des élections municipales, une plainte que l’on sait infondée est un comportement absolument indigne.

     Tous les moyens seraient donc bons pour salir un homme et pour nuire à la démarche d’une équipe nouvelle qui doit décidément déranger.

    En cette fin de campagne municipale, je n’aurai qu’un objectif : poursuivre avec cette équipe la proposition d’une nouvelle offre politique pour ma ville. Celle-ci en a bien besoin.
    Passés les scrutins, il sera temps de laver mon honneur et je n’oublierai pas ceux qui, sans aucune retenue, ont décidé de me salir. Il sera alors temps d’engager les procédures. Nous ne serons plus dans la détestable instrumentalisation.

  • Paris 10ème : Géraldine Martiano (MoDem) écrit aux commerçants

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    De son propre aveu, Géraldine Martiano, tête de liste MoDem dans le 10ème arrondissement de Paris,  « est tombée toute petite dans la politique ». Cette parisienne « centriste et européenne » souligne que le 10ème, ouvert vers l’Europe, avec les deux gares du Nord et de l’Est, occupe aussi une position centrale dans Paris, dont il est « à la fois le cœur et la porte ». Pourtant l’arrondissement concentre les difficultés propres à la capitale, avec l’absence d’espaces verts de la capitale, le taux de pollution le plus élevé, un plan de circulation insensé, de nombreux logements insalubres, la toxicomanie, les clandestins…

    Elle a récemment écrit une lettre aux commerçants du 10ème arrondissement, que nous publions ici. 

    Le commerce fait vivre la ville, le rôle des élus est de le protéger. Depuis les Parisii, premiers habitants de notre capitale, l’activité marchande est demeurée le fer de lance de l’essor de notre ville. L’ample courbe de la Seine constituait au Moyen Age une série de ports naturels favorisant l’attractivité. La rive droite devint le débouché des grandes routes commerciales. De nos jours, à l’évocation de Paris, les étrangers ne se contentent pas de rappeler la « ville lumière », ses musées, ses monuments. Ils évoquent nos boutiques, Ils soulignent la qualité de l’accueil, la disponibilité, la cordialité, mais aussi la diversité et l’efficacité de nos commerçants. Vous êtes, commerçants, la vitrine de notre culture.
     

    Les élections municipales sont l’occasion de faire le point sur l’évolution de votre présence dans notre ville, mais aussi et surtout au coeur de l’arrondissement et de nos quartiers. Selon les rapports de la Chambre de commerce, les craintes d’une dévitalisation de la capitale se confirment.

    Le constat demeure inquiétant :

    · Une baisse de chiffre d’affaires est constatée par la majorité des commerçants de notre arrondissement. Ils déplorent une  perte de leur clientèle à la suite de travaux permanents et de difficultés croissantes de stationnement et de circulation.

    · Une atteinte aux moyens de livraison dans certains secteurs, dont les conséquences peuvent s’avérer déstabilisatrices sur le plan économique.

    · Un renchérissement des baux commerciaux, susceptible d’appauvrir le tissu commercial du quartier et de constituer une atteinte au commerce de proximité.

    En conséquence de ces évolutions, la dynamique économique de notre arrondissement est menacée tandis que nous rencontrons dans le même temps une hausse continue des prix de l’immobilier (+100.8 % depuis 2001 en moyenne).

    Peut-on imaginer les rues du 10è sans commerce proche des habitants ? Nos boutiques et nos cafés demeurent un point de rencontre et de rendez-vous incontournable, où tout le monde se connaît, où nous parlons et consommons dans une heureuse convivialité. Celle-ci tend désormais à disparaître petit à petit, risquant alors de rendre nos quartiers sans visage et sans âme. Préserver l’esprit de quartier et de village est devenu essentiel pour conserver notre identité..

    Tout ceci nous oblige à constater les distances prises par la municipalité sortante avec nos commerçants.

    Soyons simples ! Pour permettre l’intégration et le développement des commerces, il faut d’a bord pouvoir…y entrer ! Pour toute modification de l’environnement, il sera indispensable de prendre en compte les questions d’accessibilité, de stationnement, de plan de circulation, d’a ménagement urbain et de sécurité. Les commerçants ont toute leur place dans les évolutions urbaines. Ils doivent rester au coeur des projets de changements

    Dans chaque quartier, les commerçants doivent être associés à un comité de pilotage garantissant la prise en compte de leurs souhaits.

    Le 10è arrondissement est riche de sa capacité d’avoir su conserver un véritable équilibre entre les habitations, les commerces, et les bureaux. Mais il subsiste un risque de « mono-activité ». L’offre commerçante doit rester diverse et adaptée aux besoins des habitants. Je reste persuadée qu’au-delà de leur activité économique et de leur rôle dans l’animation de la cité, les commerçants demeurent les créateurs du lien social. Vous apparaissez à juste titre comme les vecteurs, les animateurs du « vivre ensemble ».

    Il faut que les élus valorisent et soutiennent leurs commerces. Il faut encourager et soutenir les associations et fédérations de commerçants et leur permettre de siéger dans les commissions qui les concernent. Il faut assouplir certains contrôles et revoir les sanctions qui tuent le commerce. Certaines mesures de soutien sont facilement réalisables. Au moyen d’une politique de préemption, et de facilités accrues dans les transmissions, nos commerces familiaux seront protégés.

    Je déplore vivement qu’il n’existe pas à ce jour de la part de la Mairie d’arrondissement une démarche vous impliquant concrètement dans les choix et les prises de décisions.

    Je veux soutenir le commerce de proximité dans le 10è arrondissement, encourager le maintien et la création des commerces traditionnels dans notre quartier.

    Si la Ville et l’arrondissement avaient pris à bras le corps cet enjeu d’une politique urbanistique commerciale, notre capitale serait tellement plus humaine…

    Le commerce fait vivre la ville, le rôle des élus est de le protéger.

    Ces quelques réflexions sont le fruit des nombreuses conversations que j'ai eues avec les commerçants du 10ème. Afin que ce dialogue soit fructueux, je serais heureuse que vous nous fassiez part de vos remarques.

  • Paris 16ème : le double langage de Jean-Yves Mano

    Une information édifiante recueillie sur le site de l'association Sauvons le parc et les arbres de Sainte-Perine. Le billet a été rédigé par Esteban Fisher. Je la copie telle quelle :

    Jean Yves Mano, adjoint au logement de M Delanoë et tête de liste PS dans le 16ème, a reçu une délégation de l'Association ce samedi 23 février après-midi. Au même instant, certains militants PS distribuaient au sein du Parc un tract MENSONGER que nous dénonçons vigoureusement! La désinformation est de retour!

    Concernant notre rencontre avec Monsieur MANO, celui-ci nous a indiqué être mandaté par l'AP-HP afin de trouver de nouvelles solutions de constructions au sein du Parc, sur les espaces déjà construits (ajout d'étages par exemple), ou construire éventuellement un des deux immeubles prévus sur des zones du Parc à définir. Notre lutte est loin d'être finie, malgré le vote démocratique de juin 2006 protégeant le Parc.

    Nous lui avons demandé une nouvelle fois son point de vue sur la création d'un jardin partagé et sur l'ouverture des zones encore fermées du Parc. Nous n'avons obtenu aucune réponse claire de sa part. Sur les jardins partagés, il ne voit pas l'intérêt sur le Parc. Concernant l'ouverture, il faudrait que ce soit en contrepartie de quelques constructions…

    Pendant ce temps, un tract mensonger est diffusé par son parti, dont vous trouverez ci-dessous les affirmations mensongères et nos rectifications :

    1. Sainte Périne aurait 20.000 m2 de Parc ouvert et 63.000 m2 de zones fermés. FAUX. La surface totale du Parc est d'environ 54.000 m2 dont près de 40.000 m2 ouvertes au public. Il suffit de se rapporter au règlement du nouveau PLU pour en avoir confirmation. Monsieur Mano y rajoute sûrement les autres terrains de l'AP-HP, entre les rue Mirabeau et Chardon Lagache qui se trouvent dans l'enceinte de l'Hôpital Sainte Périne et qui ne font pas partie du Parc.

    2. Monsieur Mano aurait protégé ce Parc lors du vote du dernier PLU. FAUX. Comment peut on soutenir des affirmations aussi fausses sans aucun scrupule! Les riverains se souviennent que c'est la Mairie de Paris qui a essayé de déclasser certaines zones du Parc qui étaient auparavant protégés par l'ancien POS de 1994. C'est grâce au vote des élus du mouvement des Verts, de l'UMP et de l'UDF que le Parc existe encore, pour le bonheur de nos enfants et des personnes âgés de Sainte Périne.

    3. Ces terrains sont une propriété privé de l'AP HP. Rappelons nous que c'est la même AP-HP qui a signé en décembre 2005 un bail emphytéotique en faveur de l'OPAC de Paris. On peut donc supposer, si l'affirmation de Monsieur Mano est vraie, qu'entre amis, ils ont dû déchirer ce bail pour revenir à la situation initiale. Il serait intéressant de savoir ce que pense la Cour des Comptes de la République de ces petits arrangements entre copains.

    4. Le nouvel engagement de Monsieur Mano : Répondre à la demande initiale de l'AP HP, soit construire 210 logements, en ouvrant les espaces verts et en plantant de nouveaux arbres. FAUX. Comment compte t'il faire? Construire des cabanes sur les arbres? Ne soyons pas dupes en cette période électorale. Pour gagner quelques voix, Monsieur Mano est prêt à tous les mensonges et à toutes les hypocrisies.


    Souvenez vous et restez mobilisés! Encore une fois, Monsieur Mano est le bras armé des bétonneurs….

    Je rappelle sur le sujet la note que j'ai écrite sur les infirmières de Bertrand Delanoë. Il va de soi que le MoDem et Jean Peyrelevade sont déterminés à maintenir la position de l'UDF, dont le MoDem est le successeur, sur ce sujet, et qu'il est hors de question de démolir le Parc Sainte-Périne.