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Modem - Page 83

  • Hou hou, y'a un hibou !

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    Puisque Christelle adore les hiboux...

    Le hibou est un sympathique volatile qui se nourrit essentiellement de rongeurs et fait des "hou hou" la nuit. A vrai dire, le hou hou, c'est un mythe : quand j'étais plus jeune, j'ai animé un stage en pleine nature avec des ados, en Corse, et pendant une semaine, j'ai cru que le réfrigérateur déconnait  : j'entendais sans cesse, une sorte de bip-bip annonciateur d'une panne catastrophique, compte-tenu du nombre de boutonneux à qui il fallait que je fasse la bouffe. En fait, ce sont ces misérables bestioles qui m'ont induit en erreur pendant une semaine avec leur bip-bip !

    Au-delà de ça, c'est un bestiau sympa comme tout, victime de pas mal de préjugés, en particulier au Moyen-âge, mais pas seulement, tout ça parce qu'il vit la nuit plutôt que le jour. De ce fait on l'a souvent associé à la mort, à la sorcellerie ou encore à la mélancolie. Quelques esprits fûtés en ont tout de même fait un symbole de sagesse et d'intelligence. 

    Perso, je trouve très chouette sa copine  ci-dessous 922686801.JPG. Tout aussi victime de superstitions idiotes, et tout aussi utile que son cousin, les Grecs avaient fait d'elle le symbole de la déesse Athéna, déesse de la sagesse et de l'intelligence.

    Personnellement, j'ai un très gros faible pour une variété, la Harfang, ou chouette des neiges :

    1173523872.jpg Je me souviens notamment d'une visite dans un zoo, dans ma tendre jeunesse où j'avais eu la chance de tomber sur des poussins harfangounets : c'est simple, ce sont d'authentiques peluches sur deux papattes.

    C'est craquouille au possible, quand ça piaille tout ce que cela peut pour avoir une bouchée pré-mâchée d'une purée de bons cloportes aux cafards pré-digérée. 

    On devrait faire de ces sympathiques rapaces notre totem, à nous autres démocrates, je trouve que ce serait une chouette idée :-) Ben oui,un totem pour le MoDem, sympa comme titre de billet, non ? Je vais faire campagne en ce sens après les municipales.

    Tiens, d'ailleurs, j'ai toujours trouvé que Marielle de Sarnez avait un peu le regard d'une chouette, mais c'est mon impression personnelle, évidemment.

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    Pas votre avis ?

    Regardez bien, oui ? non ? 

  • et si Paris devenait une démocratie ?

    Je viens de jeter un oeil sur le simulateur de MuniParis (carte interactive) et j'avoue qu'il n'incite pas à l'optimisme ; le scrutin municipal est l'un des plus injustes de toutes les élections françaises. Le parti qui arrive en tête ramasse doublement la mise. 1. Il obtient évidemment une majorité absolue de sièges. 2. Mais cela ne s'arrête pas là : le reste des sièges est distribué au plus fort reste en comptant à nouveau l'intégralité du pourcentage obtenu pour le parti majoritaire. De cette manière, non seulement il s'adjuge la majorité absolue des sièges, mais aussi son pourcentage sur le reste des sièges. Autant dire qu'il ne reste de place que pour les poids lourds...

    Pour que le MoDem obtienne des conseillers municipaux, il faudra la plupart du temps obtenir des scores très importants, supérieurs à ce que nous prédisent les sondages voire devenir par arrondissement l'opposant principal.  Et quand il s'agit d'un arrondissement qui ne donne pas beaucoup de conseillers de Paris, il faut alors réaliser un score monstrueux.

    Pour ma part, je plaide pour une réforme de ce scrutin de manière à ce qu'il respecte mieux la pluralité des avis exprimés. Le fonctionnement actuel permet de "punir" les mauvais arrondissements (ceux qui n'ont pas voté pour la majorité) sans aucun recours pour ces derniers. Et quand c'est une troisième voie qui s'exprime, indépendante des deux autres, c'est pire, car elle n'a pas voix au chaptire. 

    De ce que j'ai examiné, pour l'instant, il me semble que Marielle de Sarnez, Elisabeth de Fresquet, Didier Bariani ont des chances de parvenir en cas d'indépendance au second tour, à devenir conseiller de Paris. Corine Lepage et Jean Peyrelevade pourraient aussi créer la surprise.

    Peut-être aussi Olivier Pagès et Géraldine Martiano dans le Xème et XIème. Eric Azière pourrait aussi s'en sortir pas trop al s'il dépasse 14%. Ce qui est sûr, c'est que cela sera difficile. Par exemple, pour que Véronique Devolvé-Rosset obtienne un siège de conseiller, il faut qu'elle dépasse purement et simplement la gauche au second tour : exercice difficile car cela suppose au moins 25% des voix !!!

    581821186.jpgJe relisais la note du 04 septembre de Marielle de Sarnez dans Féminin au singulier, son journal de bord, et notamment ses observations sur la démocratie à Paris.

    Elle y juge anormal que le maire de Paris ne soit pas élu directement par les Parisiens, et que les maires d'arrondissement aient si peu de pouvoirs. Elle trouve également très regrettable qu'un seul bord dirige la ville, au mépris de l'autre et s'engage, en ce qui la concerne, à associer les principales sensibilités politiques à la gestion de la ville.

    Pour moi qui ai expérimenté dans les trois arrondissements successifs où j'ai habité (5ème, 15ème et 16ème) cette réalité, j'appelle en effet de mes voeux un tel changement.

    Je propose également à cet effet de renforcer les pouvoirs de conseillers de quartier, et de les faire élire de manière à ce qu'ils aient une légitimité démocratique. 

    Je rappelle à ce sujet les propositions du MoDem et de Marielle de Sarnez sur la Vie citoyenne et les conseils de quartier :

    Valoriser les corps intermédiaires

      - Améliorer la représentativité des conseils de quartiers par la rédaction d’une Charte de fonctionnement des conseils de quartier, qui permettra d’assurer une meilleure représentativité de la population en élargissant l’accès des conseils à l’ensemble des Parisiens. 

    - Renforcer l’information de la population parisienne sur les conseils de quartiers afin d’é largir leur assise, notamment en direction des populations défavorisées.

    - Engager une réflexion sur l’élection par les habitants des membres des conseils de quartier. 

    - Augmenter leurs moyens budgétaires ; retransmettre par Internet leurs débats.

    - Leur conférer un droit d’initiative, les intégrer dans toutes les procédures de concertation pour les projets locaux. 

    - Associer les Conseils de quartier à la réflexion sur l’implantation de zones de livraison et de parkings pour les 2 roues.

    - Organiser une conférence annuelle des conseils de quartier à l’échelle de Paris.

    Que des idées excellentes qui me conviennent tout à fait et qui permettraient aux Parisiens de ne pas se retrouver systématiquement devant le fait accompli. L'exemple de cela, c'est la construction d'un centre commercial à Beaugrennelle dans le 15ème avec d'immenses galeries sans concertation aucune avec les habitants du quartier, ou encore la volonté d'amputer le parc  Sainte-Perine d'une partie de sa verdure pour construire des logements sociaux (ce que l'on appelle déshabiller Pierre pour habiller Paul, en somme) et je passe sur toutes les rues et voiries transformées par surprise sans en aviser les riverains. Il n'est pas inutile de préciser que le 15ème et le 16ème sont des arrondissements qui ont l'habitude de "mal" voter...

    Je ne suis pas étonné de voir Marielle de Sarnez valoriser les corps intermédiaires dans son programme de démocratie locale. Jai écrit à ce sujet une note le 10 janvier dernier à propos des connexions entre la pensée politique de Montesquieu et la pratique politique de Marielle de Sarnez et plus généralement du MoDem. 

    J'en profite également pour signaler ce très bon blog du 16ème arrondissement : paris16.info. On ne partage pas forcément les mêmes convictions politiques, mais le maître des lieux est un individu très honnête et courtois, et le site est préoccupé de longue date par les problèmes de démocratie locale dans le 16ème. 

     

  • Blood'en nuts : il faut que j'en tague six !

    Bon, BGR m'a tagué, alors du coup, je suis obligé de taguer six blogs à mon tour.

    Six petits aspects de ma personnalité

    1. J'adore le débat. Je suis même parfois de mauvaise foi, je l'avoue, mais personne ne me fera démordre de l'idée que j'ai raison, au final. De toutes façons, comme je ne suis pas le seul  être de mauvaise foi, je contribue à participer au grand équilibre universel de la foi, bonne ou mauvaise.

    2. Je me demande si je ne suis pas limite net-addict...D'ailleurs, depuis que j'ai ouvert ce blog, j'ai pris 3 kilos en plus et j'ai doublé ma consommation de coca-cola, ma boisson favorite (doux nectar divin qui vaut à mon avis l'ambroisie des mythiques dieux Olympiens). Tiens d'ailleurs, je vais aller  décapsuler une ch'tite canette.

    3. Les belles filles me font craquer (les mecs, m'en fous) et cela va s'en ressentir dans mon choix final de blogs à taguer.

    4. S'il y a un truc que j'adore par dessus-tout, c'est ramer à contre-courant et prendre l'opinion blogosphérique à rebrousse-poil, tout particulièrement quand il s'agit de la blogosphère MoDem.

    5. Je fais partie des Bayroulâtres.

    6. Je suis fasciné par tout ce qui sent le souffre, et tout particulièrement les bûchers :-D

    Bon voilà mes tags (je vous avais bien dit que je craquais pour les jolies filles)  :

    Oréade (Christelle) - Quitterie - Syrine - Christelle - Valérie - Raphaële

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    Mignonnes, toutes, non ? Axel, t'es là ?

     

     

  • Saint-Etienne : programme économique de Gilles Artigues et du MoDem

    J'ai déjà eu l'occasion de souligner sur ce blog à quel point Gilles Artigues, candidat UDF-MoDem à Saint-Etienne, était un homme de coeur. Mais, sur son site, la Voix des Stéphanois, je me suis aussi intéressé à son programme économique. Il y a de grandes lignes de force que j'ai jugé très pertinentes, notamment l"idée que c'est le dynamisme économique de la ville qui permet sa restructuration et son développement culturel, et non l'inverse. C''est l'idée que j'ai eu maintes fois l'occasion d'exposer ici, et que je trouve édictée aussi bien chez Schumpeter que chez Christian Blanc. C'est aussi ce qu'évoque Jean Peyrelevade à l'échelle nationale lorsqu'il réclame de donner la priorité à l'offre. J'ai bien aimé également l'idée d'associer les principaux acteurs économiques, et notamment le département, la région et les CCI.  Somme toute, je trouve que ce programme est un exemple de ce qu'il convient de faire pour une ville régionale de taille, mais également un concentré de ce que l'on devrait appliquer dans chaque région.

    Dans une ville où le plein emploi était de mise depuis des décennies, la crise des années 80 a frappé très durement la population locale. Cette situation de grande difficulté est ressentie d’autant plus vivement que la main d-oeuvre stéphanoise avait la réputation d’offrir un travail de qualité. Double peine si l’on peut dire.
    Actuellement le taux de chômage reste toujours plus élevé que dans d’autres villes comparables, et de toute façon plus élevé que celui des villes des 3 premiers départements de Rhône Alpes.

    A l’intérieur du bassin Loire Sud, la communauté d’agglomération de Saint-Etienne Métropole est plus en difficulté que le reste du territoire et la démographie y est moins favorable puisque un grand nombre d’activités économiques ont progressivement migré vers la plaine du Forez. La structuration indispensable de ce grand territoire Loire Sud est très en retard, du majoritairement au retard des politiques.
    Quant à la relation avec LYON pour constituer une Région Urbaine de taille européenne favorable aux deux villes, il ne se passe rien de déterminant dans les initiatives de ces dix dernières années.
    Quant à la pression exercée pour faire la A 45, malheureusement indispensable avant d’ouvrir une nouvelle ère incertaine à l’horizon de 30 ans, c’est l’arbre qui cache la forêt des relations incertaines entre les deux villes malgré les efforts apparents. Le fiasco de la concurrence entre les deux villes pour être capitale européenne de la culture 2013 démontre que l’on ne peut plus se contenter de relations superficielles. Une réelle volonté politique portée au plus haut niveau et une stratégie partagée par les deux collectivités est possible. Elle n’a pas réellement commencée.
    Au niveau national, la récente création de l’Etablissement Public d’Aménagement, l’EPASE, initiative intéressante de l’état, démontre clairement que notre ville n’a pas encore les moyens de financer son renouvellement avec un endettement élevé.
    Dans ce contexte la ville est confrontée en même temps à la nécessité d’une restructuration urbaine profonde. La réussite de cette entreprise vitale impose aux décideurs locaux à faire de l’économie la première composante du projet urbain. Ce n’est pas le cas depuis plus de 10 ans. Saint-Etienne vit encore trop à l’ère de la gestion de son patrimoine industriel et tertiaire acquis lors des grandes décisions des années 80 avec la restructuration des friches industrielles.
    On vit une « confusion doctrinale » et idéologique sur l’équilibre du projet de la ville : culture et urbanisme doivent reprendre leur vraie place actuellement surévaluée au détriment de l’économie et du social, indissociables, qui doivent retrouver leur prééminence. C’est le dynamisme économique de la ville qui permet la restructuration urbaine , pas l’inverse. La ville se développe parce qu’il y a du travail en son lieu. On ne régénère pas une ville à partir d’un grand équipement culturel ; au mieux, il peut produire un effet déclencheur, d’ailleurs sans effet assuré à long terme sur le développement économique, et même soumis aux effets de mode. Il peut aussi produire de l’économie résidentielle et touristique. En aucun cas il ne substitue à la création de richesse de l’industrie et des services.


    Voilà dans quel contexte s’inscrit le projet de la Cité du Design, équipement utile et pertinent pour participer à l’attractivité de la ville, mais qui ne résout en rien la question du développement économique de la Ville et n’exonère pas les acteurs économiques locaux, dont les élus municipaux et communautaires de faire leur job. Le musée Guggenheim n’a pas sauvé BILBAO, il a accompagné le redéveloppement économique initié avant sa création et boosté durablement l’économie touristique.
    Compte-tenu du contexte général décrit, notre objectif est donc de remettre le développement économique, et par là même l’emploi, au coeur de l’action des 6 prochaines années après une longue période de confusion sur les priorités , d’hésitation, même si de nombreuses initiatives ont été prises ici et là. Il y a donc une vision à préciser et partager, puis à mettre en action en réglant les questions de méthode et d’ingénierie à mettre en place.
    La gouvernance de ce territoire n’est actuellement pas lisible. Le développement économique n’est pas traité à la bonne échelle : ou les services de Saint-Etienne Métropole traitent le territoire dans son ensemble mais sans associer les communes, ou les communes s’assument mais sans les services de l’agglomération. On assiste d’autre part à un empilement de structures et de concurrence des politiques menées.


    Nous proposons de mettre en harmonie l’ensemble des acteurs Ville, Agglomération, Conseil général, Conseil régional, EPASE, CCI, Chambre des Métiers, CEEI, clubs par une mise en place de séminaires réguliers impliquant d’abord les élus pour assurer un réel portage politique, puis les services , avec une mesure permanente de la réalisation des objectifs.
    La ville de Saint-Etienne transfère l’ensemble de ses moyens opérationnels à l’agglomération qui se restructure en créant une antenne qui prend en compte la spécificité de la ville centre et son développement : si la ville centre boîte, c’est l’ensemble qui se fragilise. l n’est pas acceptable que le développement économique du territoire puisse s’envisager sans donner à la ville de Saint-Etienne la première place. C’est un fait.
    La Ville et les chambres consulaires se répartissent les rôles et les missions sur le commerce, l’industrie et les services. Elles produisent des actions collectives de communication et de prospection ce qui est encore très insuffisamment exploité.

    Nous nous engageons à régler la question du traitement de l’échelle du territoire : nous sommes favorables à considérer que la couronne stéphanoise dépasse les limites de l’agglomération et que nous avons à poser les termes d’une collaboration efficace et sincère avec Andrézieux, un « bout deplaine » à définir et même avec nos voisins de Haute Loire.

    Nous engagerons une collaboration avec la ville de LYON pour accélérer la constitution de la Région Urbaine de LYON qui ne peut se résumer à la construction de la A 45 . Toutes les synergies possibles seront à encourager et des projets à mutualiser.

    Nous engagerons les équipes opérationnelles des villes à se rencontrer pour penser un territoire économique commun à horizon de 10 ans, à travailler à donner à l’extérieur l’image d’une métropole européenne.
    Le développement universitaire et économique de Saint-Etienne passe par une mise en commun des spécificités des deux villes : pas de concurrence, de la complémentarité. L’innovation qui représente l’avenir économique de nos entreprises , que ce soit en recherche pure comme en valorisation des découvertes, sera pensé à l’échelle de la Région Urbaine.

    Pour redonner à l’économie toute sa place dans le projet urbain, nous proposons que la ville prenne en compte les vrais besoins structurants de notre territoire :
    - en plus des pôles et des filières existants ( mécanique, textile, optique, design,…) à développer et soutenir, accompagner les grands projets économiques privés structurants sur lesquels on a des atouts reconnus : projets de Rand D, plates-formes technologiques à fort potentiel , voire projet de pôle automobile. Anticiper plus, être plus réactif aux besoins locaux.
    - donner aux entreprises une place réfléchie et suffisante, notamment dans l’évolution du Plan Local d’Urbanisme qui a été pensé sans concertation suffisante avec les acteurs de l’économie.

    Nous nous engageons à accompagner les relocalisations d’entreprises chaque fois que c’est possible sur la Ville : le départ d’une entreprise, même à quelques kilomètres entraîne systématiquement des déménagements de salariés ce qui ne contribue pas à stabiliser la population stéphanoise. Aussi après un inventaire serré ds possibilités, nous faciliterons la création de villages d’entreprises, raisonnablement consommateurs de foncier mais au service de nos PME/PMI locales, premières créatrices d’emploi et pourvoyeuses d’emploi dans les services.


    Nous évaluerons avec les CCI et syndicats professionnels les bases d’une politique industrielle locale prospective. Il n’est pas sérieux de vouloir développer Plusieurs centaines de milliers de mètres carré de bureaux pour des activités tertiaires à CHATEAUCREUX si l’on n’a pas une vision de l’avenir de l’essentiel du tissu de nos PME/PMI susceptibles de créer des services. Le démarrage de cette zone d’activités de CHATEAUCREUX par la construction d’un bâtiment regroupant des administrations ou des bureaux de collectivités publiques locales n’est pas un bon signal pour l’activité économique privée à laquelle cette zone est destinée. De plus en regroupant ces structures publiques toutes à la même adresse, on a privé des opérateurs immobiliers privés de cette clientèle que l’on aurait pu « offrir» pour démarrer des opérations.

    Nous remettrons dans nos priorités la question de l’accessibilité et des transports : outre l’incontournable A 45, nous engagerons les bases d’un vrai partenariat avec Saint-Exupéry, et le redémarrage du trafic comme l’ont réussi CHAMBERY et GRENOBLE. La gestion de cet aéroport devra être partagée entre les différents financeurs mais surtout avec un projet accepté.
    Bien évidemment nous entendons accorder une attention particulière au développement de l’artisanat si présent sur notre vile, par tradition et par dynamisme.

  • Paris 15ème : de Monte-Carlo à Saint-Lambert

    1885297925.jpgLe saviez-vous ? Elisabeth de Fresquet, la tête de liste UDF-MoDem dans le 15ème arrondissement de Paris pour les municipales 2008, recèle des talents cachés qui font d'elle plus que d'autres, une personnalité particulièrement autorisée à donner son avis sur la circulation parisienne. La lecture de cet entretien réalisée par L'Hérétique va vous permettre, lecteurs de passage ou réguliers, de comprendre pourquoi :-) 

    Elisabeth de Fresquet, vous avez deux particularités : la première, c'est d'être la tête de liste MoDem dans le 15ème arrondissement de Paris, et...la seconde, c'est d'être une ancienne championne de rallye !
    Denis Baupin, en 2001 a écrit : "nous allons faire vivre l'enfer aux automobilistes".
    Alors : le plus difficile, c'est Monte-Carlo ou Paris ?

    Il y a beaucoup de points communs, en fait ! La politique est aussi une compétition, même si ce n'est pas la partie la plus noble de l'activité... Ensuite, c'est un travail d'équipe où chaque maillon est aussi important que celui qui personnifie le projet. Un simple écrou mal fixé par un mécanicien peut causer un drame dans un lacet de l'Esterel, comme une phrase mal interprétée ou une initiative malheureuse de l'un des co-listiers peut gâcher vos chances dans une campagne. Et c'est valable dans la victoire comme dans la défaite : derrière les apparences, le rôle de chacun est déterminant. Après, concernant Paris, la question de l'automobile et de la circulation doivent y être traitées avec courage mais aussi pragmatisme. S'il est de notre devoir à tous de peser pour changer les comportements, de promouvoir toutes les solutions de développement durable, il ne sert à rien de créer des divisions et de dresser les uns contre les autres. Automobilistes, piétons ou cycliste nous sommes tous victimes de la pollution. Il faut donc trouver les meilleures solutions pour réduire le poids de la voiture, augmenter la qualité et le nombre des transports en commun, et développer les possibilités de stationnement résidentiel et souterrain. Il ne suffit pas de supprimer des places de stationnement et d'engorger certaines grandes artères avec des chantiers pharaoniques. Et de ce point de vue, il en va aussi du développement économique de Paris.

    A ce sujet, que pensez-vous du projet autolib de Bertrand ?

    De la même manière que nous étions favorables au Vélib, nous sommes d'autant plus favorables à autolib qu'il figure dans notre projet.  

    Le stationnement dans le 15ème arrondissement est devenu très difficile, tout particulièrement dans le quartier Saint-Lambert où le nombre de places en 5 ans a été divisé par trois. Que préconisez-vous pour trouver des solutions ? 

    Le 15ème est l'arrondissement de Paris où il y a le plus de propriétaires de voitures et le stationnement y est d'autant plus un problème que, comme vous le dites,  les places y sont de plus en plus rares. C'est encore le fruit d'une politique qui met la charrue avant les boeufs. Il fallait d'abord inciter les habitants à pouvoir se passer de leur voiture par une meilleure offre de transports en commun et développer le stationnement souterrain. Je propose de ce point de vue la construction d'un deuxième grand parc souterrain dans le 15ème, en plus de celui de Frémicourt, (ce que la majorité actuelle a refusé), et la création de plusieurs lignes de minibus pour les courtes liaisons. Pour le reste, les habitants du 15ème, comme les autres dépendent de notre politique à l'échelle parisienne. La plupart se servant de leur voiture pour travailler dans les autres arrondissements, il faut développer l'offre de transport alternative pour les amener à reconsidérer la question de l'automobile. De la même manière, si pour donner un nouveau souffle à la vie des quartiers, il faut développer les axes piétonniers, cela ne doit pas se faire au détriment du stationnement et nécessite donc, de s'orienter davantage vers le semi-pietonniers qui autorise le stationnement.

    Entre moteur hybride et moteurs électrique, qui ont le vent en poupe, quel est à votre avis l'avenir ? On sait que Carlos Ghosn, le PDG de Renault mise sur le second.

    Dans un premier temps, et même si la France accuse un grand retard en la matière au regard des Japonais ou des Américains, le moteur hybride présente l'avantage d'être déjà opérationnel et d'avoir fait ses preuves, notamment avec la Prius. Le moteur électrique représente sans doute la solution d'avenir, mais sa généralisation sera extrêmement complexes en terme d'infrastructures et de coûts. Nous avons l'avantage que les industriels français travaillent dessus depuis longtemps et notre pays peut jouer un rôle pionnier en la matière. La priorité est sans doute  dans l'adoption du moteur électrique pour l'ensemble du parc de véhicules publics, mais cela sera long, sans compter qu'il faudra prendre en compte la question d'une éventuelle pollution ultérieure dûe aux accumulateurs.

    Que pensez-vous du transfert du Paris-Dakar en Amérique latine ?

    En dehors d'un certain ridicule, notamment en terme d'appellation, je ne suis pas certaine que cette compétition aille encore vraiment dans le sens de l'histoire. Même si le rallye représente une manne pour les pays traversés, il flotte dans son sillage un déplaisant parfum d'indécence. Après, je comprends la décision d'ASO, dans la mesure où le sport ne peut pas accepter être l'otage des conflits géopolitiques, ni ajouter aux dangers déjà encouru par les compétiteurs.

    Seriez-vous prête à concourir à nouveau sur un véhicule vert, à énergie solaire, ou hybride, dans une grande compétition ? Ou, à défaut, si l'on vous sollicitait, à organiser celle-ci ?
     

    L'organiser, sans doute pas. C'est une affaire de professionnels et chacun doit oeuvrer dans sa spécialité. Piloter ? Mais oui, un volant ne se refuse pas ! Avec plaisir !

    En conclusion, quel mot de la fin adresseriez-vous aux automobilistes parisiens ?

    La question qui se pose n'est pas de revenir en arrière et de supprimer l'automobile, qu'ils se rassurent. L'enjeu consiste à concilier plusieurs réalités paradoxales en faisant appel à l'innovation autant qu'à la responsabilité individuelle et des collectivités. L'innovation, ce sont les énergies moins polluantes, les véhicules hybrides, électriques et la recherche sur les bio-carburants. La responsabilité individuelle, c'est de cesser de prendre constamment sa voiture sur les plus petits trajets, vélib proposant une véritable alternative en la matière, d'acheter en priorité des véhicules moins polluants, de développer l'auto-partage et les comportements vertueux. La responsabilité des collectivités, en dehors d'un soutien massif à l'innovation, c'est de mener une politique intelligente qui n'ait pas pour seule conséquence d'opposer les parisiens... Une politique qui mise sur un développement de nouveaux modes de transports en commun, que ce soit de proximité, comme le minibus, ou sur les grands axes comme le tramway ainsi sur que l'augmentation des lignes et l'amélioration du  confort, de la sécurité et des horaires du métro et du RER. Mais c'est aussi le désenclavement de la banlieue et un maillage de transports qui facilite la vie des franciliens et les dissuade positivement d'emprunter leur véhicule pour se rendre dans Paris.




  • Lyon : liste MoDem invalidée, dangereux précédent

    Je crois que le commentaire à faire n'est pas long : s'il suffit de s'inscrire sur deux listes de deux partis différents pour faire invalider celle que l'on souhaite torpiller, nous allons au devant d'abus très graves, d'autant que les têtes de listes et leurs équipes n'ont pas les moyens de vérifier ce que font d'éventuels sous-marins. Cette affaire est grave : il faut impérativement modifier la loi pour que plus jamais un tel cas de figure ne se produise.

    Rappel des faits : A Lyon, Albert Roman, adhérent du Front National, s'est inscrit sur une liste du MoDem car il avait été adhérent UDF en 1998 et en même temps sur une liste FN. La première liste ayant été déposée avant la seconde, la liste MoDem est invalidée. Et le comble de l'histoire c'est qu'Albert Roman va en plus pouvoir se présenter.

    Il y a là une faille juridique et éthique grave. Comme par hasard, ce sinistre individu s'est bien gardé de s'expliquer. Je suis écoeuré pour Eric Lafond et la tête de liste invalidée, Karim Smaoui-Hamraoui ainsi que pour ses co-listiers.

    Dans le meilleur des cas, Albert Roman est au moins un imbécile. Dans le pire un salaud. Et s'il a agi avec l'accord tacite ou non de sa liste d'origine, les électeurs aui accordent un minimum d'importance à l'honnêteté, au-delà des convictions, devraient en tirer les conséquences... 

  • Paris 16ème : une élue UMP soutient Jean Peyrelevade

    Voici un message de soutien, émanant de Laetitia Louis, conseillère de Paris, adjointe sortante au Maire du 16ème, en charge de la caisse des écoles.
    Laetitia Louis a adressé ce courrier à tout son réseau et  a autorisé le MoDem du 16ème arrondissement de Paris à le diffuser. Courrier dicté, au delà des clivages partisans, par le souci de l'intérêt de notre arrondissement et de ses habitants.
     

    Chers Amis du XVIème,
     
    Courant février, j'ai envoyé le message que vous trouverez à la fin de celui-ci à bon nombre d'entre vous. Aujourd'hui nous sommes à 9 jours du premier tour des élections. Les listes qui s'offrent à votre suffrage pour ces municipales se sont constituées.
     
    Sachez que je ne figure sur aucune et, pour reprendre ma liberté de penser, j'ai renvoyé ma carte d'adhérent UMP. Je ne partage pas, entre autre, la notion « de représentativité, diversité et d'ouverture » que ce parti a validée en estampillant de son sigle des listes dans de nombreuses communes et en particulier dans notre arrondissement… Et, ce qui m'intéresse en premier lieu et pour l’heure c’est mon, votre arrondissement : le XVIème de Paris.
     
    Pour PARIS, la messe est dite. Même si une bataille n'est jamais perdue avant d'être livrée, les listes d’« Union pour un Paris gagnant » n’auront pas le nombre  nécessaire d’élus pour prétendre élire un maire de PARIS de leur  mouvance : c’est une certitude et c’est regrettable.
     
    Aussi, la seule question qui se pose pour nous, habitants du XVIème, est : Qui pourra nous  représenter au mieux et défendre nos intérêts et nos projets au sein de la nouvelle assemblée parisienne ?
     
    Je prétends et je pèse chacun de mes mots.
     Ce n'est pas Pierre-Christian Taittinger, il est hélas politiquement mort.
    Ce n'est surtout pas la tête de liste UMP, Claude Goasguen, « politicard abrupt et sectaire » qui sera à même d'obtenir quoi que ce soit….
    Ce n'est pas non plus son colistier du Nord, Bernard Debré, déjà parti pour naviguer ailleurs, voyant qu’il perdait pied…
    Et ce n’est pas non plus les plus ou moins jeunes ambitieuses têtes dissidentes qui seront en mesure de faire le poids….
    Et pourtant, il va falloir pendant six ans composer et tenter d'obtenir pas à pas des engagements du futur maire de Paris en faveur de notre arrondissement.
     
    1935265483.jpgJe n'ai trouvé qu'un Représentant pour accomplir cette tâche. Il est tête de liste du Modem, un mouvement, je vous l’avoue, que je ne situe pas encore bien. Mais l’homme, Jean Peyrelevade est d’expérience, ouvert et volontaire sans être autoritaire. Il n'est pas « à gauche de la gauche » comme le prétend Claude Goasguen. Il n’est non plus « l'homme qui a coulé le Crédit Lyonnais » comme ose l’énoncer encore Claude Goasguen, mais « l’homme (nommé par Edouard Balladur, Premier Ministre) qui l’a redressé ». S’il a été chef de cabinet de Pierre Mauroy dans sa jeunesse, il n’était qu’exécutant et s'est amendé depuis en s'éloignant du parti socialiste. Il y en a bien un autre, encore Claude Goasguen, dans sa jeunesse aussi, qui fut membre de l'Occident de son propre chef sans jamais penser à le renier…
    Jean Peyrelevade sait écouter et composer, semble attaché à notre arrondissement et vouloir agir pour lui.
     
    C’est pourquoi je voterai pour lui. Vous m’avez toujours fait l'honneur de votre confiance et parce que je vous respecte, je vous devais ces franches explications. J'ai, de surcroît, l'intime conviction qu'au fond de vous, vous partagerez mon analyse parce qu'elle est juste et que dimanche 9 mars et, peut-être dimanche 16 mars, comme moi, vous voterez Jean Peyrelevade pour tenter de permettre à notre arrondissement de survivre au mieux pendant les six prochaines années.
     
    Bien à vous.
     
    Laetitia LOUIS
    Conseiller de PARIS
    V.comme@live.fr
     
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    De :
    Laetitia Louis [mailto:v.comme@live.fr]
    Envoyé : vendredi 15 février 2008 09:49
    À :
    Objet : XVIème Arrondissement de PARIS- (0809)
     
    Chers Amis du XVIème,
     
    J’ai eu la chance d’être éduquée à la vie locale par un Maire exemplaire de dévouement, qui m’a fait l’honneur de me confier, pendant deux mandats, les délégations des affaires scolaires et de la gestion de la restauration dans les écoles publiques préélémentaires et élémentaires de son arrondissement.
     
    Dans le cadre de ces fonctions électives, où j’ai été successivement adjoint au maire du XVIème puis conseiller de PARIS, j’ai appris jour après jour auprès de lui, l’art de vous écouter, la manière de vous représenter et la méthode pour vous défendre.Bien sûr, pour cela, il faut aimer et respecter ses habitants.
     
    Mais, on ne peut arrêter le temps et Pierre-Christian TAITTINGER se doit de préparer sa succession.
     
    Ce n’est hélas pas nos deux députés alliés du moment qui en ont l’étoffe ou le charisme… On le sait…  
    Ce n’est pas non plus parmi les têtes ambitieuses dissidentes que se trouve l’ombre d’un futur maire…. Cela se saurait…
     
    Aussi, si vous êtes attachés, comme moi, à  votre arrondissement, je vous invite à  vous exprimer et à réfléchir à l’avenir de sa représentativité.
     
    Bien cordialement.
     
    Laetitia LOUIS

  • MRAP contre Jean-Luc Forget, quelle erreur !

    Le MRAP a porté plainte contre le candidat MoDem de Toulouse pour les municipales 2008, Jean-Luc Forget. Selon le MRAP, voilà les propos "racistes" qu'aurait tenu Jean-Luc Forget :

    « tout le monde veut avoir son Arabe ou ses Arabes sur la liste, moi compris. »

    Parfois, le MRAP tape juste. Parfois seulement. Parfois, il défend de mauvaises causes. Parfois encore, il sombre dans la démagogie et le ridicule. On peut dire que cette fois, il a touché le jackpot en la matière.

    1746416888.JPGFaut-il être grand clerc pour comprendre l'ironie  amère qui transparaît dans les propos de Jean-Luc Forget ? C'est pourtant clair, et c'est ainsi que j'avais compris cette phrase bien avant qu'elle ne tourne au vinaigre : ce que dénonce Jean-Luc Forget, c'est évidemment l'instrumentalisation du communautarisme et de la diversité ethnique à des fins purement politiciennes.

    Je crois qu'au contraire, il exprime son amertume de voir que l'on ne propose aux Français d'origine maghrébine qu'un rôle subalterne de faire-valoir. Dire que lui aussi tombe dans ce travers revient à admettre honnêtement qu'il ne fait pas forcément mieux que les autres sur ce point. Mais, pour lui, ce ne devrait pas être parce que quelqu'un est d'origine maghrébine qu'il a vocation à figurer sur une liste, maistout simplement en raison de sa compétence et de son engagement.

    Présenter des "Arabes" sur une liste à seule fin d'avoir des "Arabes" sur la dite liste, c'est se moquer des "Arabes" en question et plus généralement des Français d'origine maghrébine. Car, une fois les élections finies, que deviennent-ils ces candidats de la diversité, dans la vie publique française ?

    Voilà une vraie question, je crois, et c'est celle-là que Jean-Luc Forget amène dans le débat d'idées démocratique. Alors voir des propos racistes là-dedans, cela suppose d'être soit tordu, soit stupide. Pour ma part, j'y vois tout l'inverse. 

  • Et the winner is...Quindi !

    Voilà, je voulais le dire à ceux qui sont férus d'actualités internationales : si vous voulez lire un blog extrêmement bien documenté, avec des articles substantiels et variés sur l'actualité internationale, c'est chez QUINDI qu'il faut aller.

    J'ajoute que Quindi est une particularité que tout blogueur démocrate devrait avoir en lien : à ma connaissance, c'est le seul blog MoDem entièrement ou presque consacré à l'actualité internationale.

    Ilest donc unique dans sa catégorie, et pour nous qui nous voulons souvent européens et tournés vers le monde et les démocrates dans le monde, je crois vraiment que Quindi est un site de référence.

  • Paris 6ème : Anne-Sophie Godfroy-Genin (MoDem) refuse de voir le luxe supplanter l'alimentaire

    Engagée en politique depuis la fin des années 1990, Anne-Sophie Godfroy-Genin, agrégée de philosophie, privilégie deux axes forts pour le 6ème : le développement et la valorisation du patrimoine culturel et scientifique de l’arrondissement, autour des quartiers des galeries, des lycées, des universités...Autrement dit maintenir l’ancrage des activités intellectuelles. Dans le même temps, il est nécessaire d’améliorer les conditions de vie au quotidien, en réglant les questions de stationnement, en élargissant les horaires d’ouverture des équipements sportifs et culturels (piscines, bibliothèque) et surtout en répondant aux problèmes quotidiens d’approvisionnement : le commerce évolue de plus en plus vers le luxe au détriment du commerce de proximité, notamment alimentaire.

     

     

    Anne-Sophie Godfroy-Genin a 37 ans. Elle s’est installée dans le 6ème arrondissement il y a vingt ans pour y faire ses études et y habite toujours. Elle participe activement à la vie politique et associative de l’arrondissement. Ancienne élève de l’école Normale Supérieure, agrégée de Philosophie, elle est maître de conférences à l’Université Paris 12. Elle est aussi mère de deux enfants Elisabeth et Paul, scolarisés dans le 6ème .