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circulation

  • Restrictions de circulation à venir à Paris selon la vignette Crit'air à partir de 2019

    Il m'a fallu du temps pour parvenir à récupérer l'information, sans doute parce qu'elle n'est qu'annoncée et pas encore actée par un arrêté : à partir du premier semestre 2019 les automobiles avec une vignette crit'air 4 connaîtront les mêmes restrictions de circulation que les crit'air 5 aujourd'hui. Elles ne pourront plus rouler dans Paris du lundi au vendredi de 7h00 à 20h00. En 2022 il en ira de même pour les crit'air 3.

    Anne Hidalgo l'a annoncé le 23 janvier dernier dans un entretien au journal Le Monde mais l'information n'a pas été reprise par d'autres médias. Cela faisait six mois que je cherchais un calendrier pour me faire une idée des projets de l'actuelle majorité. La fin du diesel est programmé pour 2024. L'objectif initial d'en finir en 2020 est donc repoussé dans le temps, ce qui devrait laisser plus de latitude aux Parisiens ou aux visiteurs venus d'ailleurs pour changer de véhicule.

    A note que les automobiles électriques et les hybrides rechargeables bénéficient d'un stationnement résidentiel gratuit à Paris. 

    En parcourant le site du ministère sur la vignette crit'air j'ai vu que le gouvernement ne faisait pas de distinctions entre les hybrides diesel et les hybrides essence. Une hybride diesel est donc considérée comme une hybride essence à Paris puisque la Mairie de Paris s'en tient à la classification actuellement en vigueur.

  • NKM : une politique de circulation intelligente

    J'ai eu du mal mais finalement, sur le site même du JDD, j'ai enfin réussi à trouver et à lire l'entretien de NKM avec le JDD qui précise certains aspects de son projet.

    Je suis complètement en phase avec ce qu'elle dit sur la circulation : son projet est bien plus intelligent et censé que celui des Socialistes et d'Hidalgo. Il faut réfléchir et agir par zones et non chercher à dégoûter tous les automobilistes par congestion comme le font la gauche et les verts.

    Elle propose de donc de laisser toutes les grandes artères fluides mais, en revanche de rendre certains quartiers entièrement électrique. Il va de soi qu'il s'agira de zones aux rues déjà étroites et partiellement piétonisées. Sur les arrondissements centraux cela a du sens (particulièrement la zone Notre-Dame) mais aussi sur les collines de Paris (Montmartre, la Montagne Sainte-Geneviève. Il faut associer des piétonnisations partielles avec une politique de stationnement.

    J'ai pour ma part un raisonnement simple : un véhicule doit toujours demeurer accessible à moins de cinq minutes à pied, ce qui correspond en gros au maillage des principaux axes de circulation. 

    Si certains quartiers sont rendus entièrement piétons ou partiellement piétons, il faut mettre en place un système de signalisation tout autour du quartier indiquant toutes les places disponibles dans les différents quartiers. Idée à associer à une autre proposition de NKM, celle d'avoir une gestion électronique et numérique de l'ensemble du parc de stationnement de la ville. Il faudrait aller plus loin encore et tenter de construire un partenariat public-privé pour disposer d'un central unique. Sachant que 20% de la circulation est constituée de véhicules qui cherchent des places et que des places demeurent inoccupées en permanence, il y a une marge de rationalisation appréciable.

    In fine, mettre en place une politique très différenciée, par quartier, c'est le bon sens même, plutôt que de faire de la capitale un embouteillage géant. J'ajoute encore un élément : NKM prévoit de laisser les résidents circuler dans les quartiers qu'elle piétonisera ou rendra électrique. C'est une différence majeure avec les Socialistes qui n'ont aucun scrupule à pourrir l'existence des Parisiens eux-mêmes.

    Je vois bien cette belle et intelligente femme en prochaine maire de Paris. J'aime beaucoup sa manière de voir les choses, respectueuse des individus et en même temps déterminée.

    Je suis séduit.

  • Circulation/Pollution : Delanoë et Hidalgo n'ont rien fait.

    Il y quelques mythes socialo-delanoïstes qu'il convient de démonter avant d'entamer la dernière ligne droite avec l'élection municipale.

    L'équipe au pouvoir à l'Hôtel de Ville se targue de ses réussites citant volontiers le Velib et le tramway.

    En ce qui concerne le velib, il faut bien prendre conscience qu'il a un impact équivalent à zéro tant sur la circulation que sur la pollution. Un ingénieur d'Air Parif s'est vu contraint d'admettre son absence d'effets sur la qualité de l'air parisienne. La raison en est très simple : le velib est un équipement de loisirs, pas de déplacement. La fameuse fête chère à Monsieur Delanoë. On disposait tout de même de quelques chiffres à la mi-2012 même s'ils se contredisent. 110 000 trajets par jour, dont la moitié de professionnels (rien, en somme, au regard de la totalité des trajets parisiens journaliers). Mais ce que dit pas cette étude, c'est qu'en général, les usagers du velib n'étaient que peu ou pas des utilisateurs d'automobiles. Il faut lire Cycle mortel pour bien rigoler, tiens, sur le velib. L'auteur, François Marchand, imagine qu'une cinquantaine d'usagers du Velib sont retrouvés morts à côté de leur vélo. L'une des victimes sortait d'un café philo et se rendait à un pot citoyen...Les adeptes des rollers en prennent aussi pour leur grade à défiler pour rouler contre les discriminations...Toute une image d'Épinal à la sauce écolo-socialo, quoi...

    Il n'y a pas que le velib : le tramway coûte de 45 à 60 millions d'euros par kilomètres, environ. Créer une voie réservée avec des bus entièrement propres à très haute fréquence de passage serait revenu infiniment moins cher avec bien moins de désagréments. D'ailleurs, la ligne existait : ça s'appelait le PC...Mais voilà, Delanoë voulait avoir son tramway...

    L'inconvénient, c'est que l'on ne peut pas remettre les compteurs à zéro. Il n'est envisageable ni de revenir sur le velib, ni  de renoncer au tramway, la combinaison de deux modes de transport étant la pire des solutions d'un point de vue pratique. 

    En revanche, Delanoë et son adjointe Hidalgo ont dépense 1.8 milliards d'euros en voirie. Et ce n'était pas des réparations de chaussée, croyez-moi, mais bien des aménagements d'autolib, velib, voies à contre-sens, délires du niveau de ceux de la Place de la République et cetera...

    Je pense que nous devrions décerner une petite statuette de l'écolo d'or aux motoristes : en fait, ce sont les constructeurs automobiles qui ont fait reculer la pollution.

    En somme, Delanoë et consorts ont porté leurs efforts sur les loisirs mais jamais sur les transports stricto sensu (aucun changement au niveau des bus, ligne 13 toujours saturée, sécurité dégradée dans les transports en commun). Et pour la pollution, on peut dire que c'est de la poudre aux yeux, les aménagements n'engendrant que reports et congestions. Sur la question de la pollution, j'invite à lire la synthèse de NKM qui a le mérite d'être très claire. Paris est la 4ème ville la plus congestionnée d'Europe : croyez-vous que Delanoë et Hidalgo aient fait quoi que ce soit pour améliorer ce travers ? Non, en fait, rien, ils l'ont aggravé. Or, ce qu'observe fort subtilement NKM c'est que 20% du trafic automobile à Paris est constitué d'usagers cherchant une place de stationnement ! Les Socialistes ont supprimé 85 000 places depuis 2001. Coïncidence ou corrélation ? Il demeure pourtant 120 000 places de parkings inoccupées, celles-là mêmes que NKM suggère d'utiliser pour résorber en partie le trafic. Elle escompte aussi doubler le nombre de places de parkings quasiment sans efforts d'aménagement et propose la mise en place dans chaque parking public d'automobiles propres en co-partage. Une petite mesure, mais intelligente. Le projet d'Anne Hidalgo fait près de 100 pages. Cela le rend opaque pour ne pas dire illisible. Les spécialistes lisent de tels opuscules mais pas les gens ordinaires qui ont autre chose à faire. J'ajoute qu'il contient une quantité non négligeable de verbiage.

    Les propositions de NKM sont simples, mais claires. J'engage les lecteurs à les considérer, non via le prisme de l'idéologie et du politiquement correct mais bien celui de l'efficacité. Ce qui compte, au fond, c'est quoi ? Que la pollution de l'air baisse vraiment parce que 20% de véhicules en moins circulent parce qu'ils ont trouvé une place de parking ou que la vitesse maximale diminue sur le périphérique avec l'espoir d'écoeurer les automobilistes sans effets mesurables sur la pollution de l'avis de tous les spécialistes ?

  • Mobilité douce, pour une fois, un bon point pour Hidalgo.

    Cela m'arrivera rarement, surtout au beau milieu d'une campagne municipale, mais cette fois, je décerne un (petit) bon point à Anne Hidalgo.

    Soyons précis : le bon point en question concerne la proposition d'autoriser les véhicules électriques à rouler dans les couloirs de bus. Après, je ne sais pas si le choix des couloirs de bus est le bon, mais le principe de permettre aux véhicules propres de passer par des itinéraires que les autres véhicules ne peuvent pas emprunter est le bon.

    Mais je crois que j'ai compris : Anne Hidalgo dont le compte twitter suit depuis quelque temps (et jusqu'à nouvel ordre) le mien, a certainement dû lire mes billets.

    Proposer des chemins réservés aux véhicules propres est tout à fait ce que je suggérais dans l'un de mes récents billets sur la pollution et l'automobile. J'allais même plus loin en émettant l'idée de permettre des vitesses supérieures sur le périphérique à ces véhicules.

    Je pense qu'Anne Hidalgo devrait inclure les véhicules hybrides dans les catégories autorisées dans la mesure où elles ne fonctionnent qu'à électricité ou presque à petite vitesse. En tout cas, cette opportunité serait à étudier.

    Il y a juste un point qui me chiffonne, c'est qu'il ne faudrait pas non plus que les bus commencent à être ralentis. Après, il faudrait mener une réflexion globale sur un plan de déplacement qui ne sacrifie pas la voiture individuelle, obsession qui demeure chez Anna Hidalgo puisqu'elle en impute le tort à la droite et à NKM.

    Autre bon point : la prolongation du tramway de manière à ce qu'il achève sa boucle autour de Paris, très exactement ce que je prônais sur mon blogue tout récemment. Cette fois, c'est sûr, mes idées sont pillées... :-)

    Pour une fois que cela va dans le bon sens...(il ne reste plus qu'à revenir sur l'abaissement de la limitation de vitesse du périph qui n'a aucun sens).

  • Entre pollution et circulation : Mort Rouge à Paris

    Jean-François Martins, élu MoDem au Conseil de Paris vient de me communiquer le voeu qu'il va soutenir à la prochaine session du Conseil.

    Il s'apprête à soutenir le plan de lutte de Bertrand Delanoë contre les véhicules polluant et soutient à la fois la mise en place d'un péage urbain et l'interdiction en somme des véhicules diesel dans Paris.

    Cela fait un moment que je diverge sérieusement de Jean-François à Paris et cette dernière prise de position ne va pas arranger les choses.

    Depuis 2001 Delanoë et ses alliés verts ont systématiquement associé lutte contre la pollution et entrave à la circulation. 

    Je pourrais m'associer à certaines mesures si elles ne s'assortissaient pas systématiquement de limitations de vitesse et de réductions de stationnement et voies de circulations parfaitement idiotes et démagoiques qui n'ont pour effet que de générer que des bouchons et de la pollution en plus.

    On le sait parfaitement, tous les gains réalisés ne le sont que grâce aux efforts des constructeurs automobiles. Paris ne doit rien à Delanoë et il a même peut-être ralenti les progrès en générant surtout des nuisances.

    Jean-François émet le voeu pieux de voir s'améliorer les transports en commun. Foutaises ! sales, parfois vétustes, insécuritaires, pas toujours bien maillés ils s'arrêtent aux portes de Paris pour la plupart. 

    Je ne puis que me désolidariser d'un tel soutien d'autant que Jean-François a déjà co-défendu la fermeture des voies sur berges.

    Je pourrais comprendre une politique punitive comme celle de Delanoë si elle s'accompagnait de bonus pour la vertu : par exemple, des limitations de vitesse relevées pour les véhicules électriques, hybrides ou au GPL ainsi qu'un stationnement moins cher ou plus facile. 

    Mais ce n'est pas la réalité : ce sont les conducteurs ordinaires qui paient cash les lubies de Delanoë et ses affidés. Il n'y a aucune intelligence dans les mesures anti-pollution de l'actuelle majorité. Seuls les plus riches qui auront toujours les moyens de régler amendes, taxes, octrois et droits de péage de toutes sortes s'en sortiront.

    Qu'on se le dise : le péage urbain est un retour au Moyen-Âge et fut en ce temps l'un des principaux freins au développement du commerce. Bravo.

    De ce qu'annonce Jean-François, la seule proposition qui m'agrée, c'est de faire passer par référendum local le passage des zones 50 aux zones 30 : au moins les opposants trouveront-ils les moyens de s'exprimer sur le sujet.

    Les calculs faits généralement par la préfecture et la mairie de Paris sont incroyablement malhonnêtes. Une vitesse moyenne ne veut rien dire à Paris. On peut rouler à 50km/h à un endroit à et 10 à un autre. Limiter à 30 va faire baisser cette moyenne. Pourquoi veulent-il changer les limitations si la moyenne est de facto à 30 comme ils le disent.

    20 Minutes interpelle les Franciliens : sont-ils prêts à abandonner leur véhicule aux portes de Paris ?

    J'aime beaucoup Edgar Allan Poe et particulièrement sa nouvelle, le Masque de la Mort Rouge :

    Mais le prince Prospero était heureux, et intrépide, et sagace. Quand ses domaines furent à moitié dépeuplés, il convoqua un millier d’amis vigoureux et allègres de cœur, choisis parmi les chevaliers et les dames de sa cour, et se fit avec eux une retraite profonde dans une de ses abbayes fortifiées. C’était un vaste et magnifique bâtiment, une création du prince, d’un goût excentrique et cependant grandiose. Un mur épais et haut lui faisait une ceinture. Ce mur avait des portes de fer. Les courtisans, une fois entrés, se servirent de fourneaux et de solides marteaux pour souder les verrous. Ils résolurent de se barricader contre les impulsions soudaines du désespoir extérieur et de fermer toute issue aux frénésies du dedans. L’abbaye fut largement approvisionnée. Grâce à ces précautions, les courtisans pouvaient jeter le défi à la contagion. Le monde extérieur s’arrangerait comme il pourrait. En attendant, c’était folie de s’affliger ou de penser. Le prince avait pourvu à tous les moyens de plaisir. Il y avait des bouffons, il y avait des improvisateurs, des danseurs, des musiciens, il y avait le beau sous toutes ses formes, il y avait le vin. En dedans, il y avait toutes ces belles choses et la sécurité. Au dehors, la Mort rouge.

    Bientôt, Paris ne sera plus qu'un immense musée que les touristes et les Français les plus fortunés (qui pourront même y habiter) prendront plaisir à visiter. Il y restera une population assistée en raison des envolées de prix dans certains quartiers qui assureront ainsi la réélection de maires de gauche boboïsée.

  • Ils nous font ch... avec la sécurité routière...

    J'ai lu l'intervention de Yanh Werhling sur les radars, intervention qui m'a suprêmement agacé. Peu de choses ne me hérissent davantage que lorsque je vois mon parti verser dans le politiquement correct dégoûlinant.

    En somme, ce qu'il dit, c'est qu'il aurait fallu ne pas placer de panneaux de signalement pour les radars dès l'origine.

    Cette sorte de jeu de chat et de la souris m'exaspère. Le but, c'est de réduire les accidents ou de piéger les citoyens. De toutes façons, les mecs qui roulent sans permis ou qui sont ivres, ils n'en ont rien à f... des panneaux d'avertissement ou non. Mais pour l'écrasante majorité des citoyens, des détecteurs de vitesse pédagogiques, c'est efficace.

    Ce qui m'énerve, c'est que l'on va voir disparaître bêtement (bêtement, au fait, ou au contraire cyniquement ?) des panneaux avertisseurs en ville et sur les autoroutes, là où il y a le plus de trafic, alors même que 85% des tués en voiture le sont en rase-campagne (chiffres de la sécurité routière) !!!

    Mais bon, comme le but est de choper le maximum de personnes pour remplir les caisses de l'État sur le dos du mouton automobiliste...

    Dommage que l'on ne dispose pas de statistiques fines sur les accidents de la route. Je trouve particulièrement stupide la remarque de Werhling sur les système embarqués (au passage, ce que je ne comprends pas, c'est que Bayrou semble dire exactement le contraire) : ceux qui utilisent des coyotes, à mon avis, ce ne sont pas ceux-là qui ont des accidents. Le simple fait d'utiliser ces systèmes prouvent qu'ils font preuve d'une vraie vigilance et qu'ils considèrent les contrôles et les questions de sécurité routière. Si l'on place aux endroits stratégiques, donc dangereux, les radars, on peut être sûr qu'ils ralentiront à ces endroits-là puisqu'ils chercheront à repérer les radars. Or, en principe, le but, c'est surtout de mettre fin aux accidents là où ils se produisent.

    Werhling propose de brider les moteurs à 130km/h. C'est idiot, une fois de plus. Le problème, ce n'est la vitesse, mais les conditions de circulation et l'endroit où l'on roule à grande vitesse.

    160km/h sur une ligne droite sur l'autoroute, ce n'est pas ça qui provoque un accident. En revanche, 100km/h n'importe où dans une ville, oui. Donc, on pourra brider tout ce que l'on voudra les moteurs, cela ne changera pas les données du problème.

    Une petite remarque encore : en Allemagne, la baisse des accidents de la route de 2005 à 2008 a été de 32,7%, et en France de 33% (chiffres INSEE). Pourtant, pas de bridage des moteurs ni de limitation des vitesses sur les autoroutes là-bas, donc, ce n'est pas le problème.

  • Neige, Verglas, le bazar en IDF et à Paris

    Tiens, y'a l'Nicolas qu'a fait le même constat que moi : c'est le bordell en île de France et à Paris. Perso, j'ai vu patiner pendant trois minutes une voiture qui tentait de se garer. Bref, 3 minutes pour trente centimètres, ça fait beaucoup. Pendant ce temps, deux autres se sont percutées. Comme d'hab, le site de la RATP est en rade, même s'ils ont réussi à afficher un bulletin d'information. 

    Bon, 250 lignes sur 350 ne fonctionnaient plus à 13h30. Si vous habitez en haut d'une côte, je vous conseille de rentrer avant que ça verglace, parce que de toutes façons, vous vous la farcirez à pied.

    A 13h30, les lignes suivantes étaient interrompues : 79, 189, 190, 194, 195, 206, 207, 211, 212, 213, 220, 279, 289, 290, 291, 294, 295, 303, 312, 379, 389, 390, 394, 595, Clamibus, Le Petit Fonrenaisien et MONTMARTROBUS. 

    Actuellement, les lignes 5,6 et 13 fonctionnent mal pour le métro, enfin, disons, connaissent comme qui dirait une "légère surcharge". 

    La RATP laisse entendre sur son bulletin que TOUTES les lignes de bus seraient à l'arrêt. La Parisien tient une chronique pour les voies de circulation avec mises à jour régulières.

    Axes fermés : A86-N12 de Vélizy à Versailles vers la province; l'accès à la N104 et à l'A104 depuis l'A4; A104 Extérieur de Lagny à Villepinte; A6b vers Paris de Chevilly à Fresnes; N118 vers la province au niveau du sèvres; N118 de Vélizy au Ulis dans les deux sens. Bretelle d'A1 vers BP-Ouest; Sortie A4-Joinville. Sortie Sannois sur A15; d'A1 province vers A3 Paris;

    De plus les axes suivants sont saturés : l'A104 dans les deux sens; la N118 dans les deux sens; l'A10 vers Paris; l'A6a et l'A6 vers la province; la N104 dans les deux sens; l'A86 extérieure entre Fresnes et Saint-Maurice; l'A86 Intérieur entre Gennevilliers vers Rosny; l'A3 vers Paris; A86 intérieur de St Maurice à Choisy; A4 de Charenton à Joinville; A6a vers Paris de Wissous à Arcueil; A1 de Roissy à Paris; A3 de Roissy à Rosny;

    Les réseaux de bus STIVO et CIF sont totalement arrêtés. Ils desservent le Val d'Oise, la Seine-Saint-Denis et la Seine et Marne.

    Dans l'Essonne : d'Evry à Grigny, en passant par Corbeil, le service des bus Tice est interrompu sur tout le réseau. Renseignements par téléphone au 0 810 401 402 (N°azur prix appel local) et sur www.bus-tice.com.

    Il y avait un camion qui bloquait vers le province à hauteur de Bièvres sur la N118. Je ne sais pas ce qu'il en est.

    Et l'Nicolas qui va devoir renoncer à son week-end en Bretagne, si ça se trouve. Tiens, le trafic est bloqué aussi à Roissy. D'ici là que la SNCF fasse défaut, y'aura plus que les skis à condition de savoir remonter une pente en canard. Ou les raquettes. Les chutes de neige devraient se poursuivre jusqu'à 21h00...

  • Delanoë couronné roi de l'embouteillage...

    La réalité finit toujours par rattraper, au bout d'un moment, le ressenti. Je vois bien, quand je prends mon automobile pour me déplacer aux alentours de Paris ou dans la capitale, que je mets toujours plus de temps à effectuer mes trajets. Les groupies de Delanoë se sont toujours trouvés pour m'expliquer que non, c'était bien mieux ailleurs et que Paris était globalement fluide.

    Raté, caramba : deux sociétés de trafic ont réalisé coup sur coup une étude, pour arriver aux mêmes conclusions : Paris est la ville la plus embouteillée d'Europe. Je pense que le phénomène est aggravé par la delanoisation rampante des villes de la petite couronne : à Vanves, à Malakoff, à Issy les Moulineaux, par exemple, on fait à peu près tout pour empoisonner le plus possible les automobilistes en supprimant des places de stationnement, délivrant des autorisations de travaux les plus nombreuses et les plus gênantes possibles, multipliant les plots et j'en passe.

    Les Baupinades me feront toujours rire : figurez-vous que sans rire, l'adjoint vert de Delanoë a dans un communiqué expliqué qu'il était urgent d'agir pour désengorger les voies rapides d'île de France, les otages de l'automobile étant doublement victimes puisque victimes de la pollution.

    Sacré Baupin. Il faudrait l'inventer s'il n'existait pas. C'est qui l'imbécile qui promettait l'Enfer aux automobilistes en 2001, au fait ? Et celui qui voulait supprimer une voie de circulation sur le périphérique on encore y limiter la vitesse à 50 km/h ?

    Il faut dire que les delanoconneries se poursuivent à Paris, et que les choses ne risquent pas de s'améliorer, à témoin le plan de paralysie de la circulation en cours Place de la République, par exemple (je vous rassure, Delanogroupies, il y en a d'autres du même acabit ailleurs...).

    Pour bien comprendre l'ampleur des delanoconneries sur la circulation, je précise que les conducteurs de la zone Paris/Ile de France perdent 70 heures par an dans le trafic ! Et ce n'est qu'une moyenne, le Boulevard Périphérique emportant la palme de très très loin.

    J'écoutais Baupin réagissant sur RTL :

    « Les embouteillages indiqués se situent sur le périphérique et sur les autoroutes, c’est-à-dire exactement là où nous n’avons pas pu agir (…) C’est quand même une drôle de façon de se déplacer que d’utiliser un véhicule conçu pour transporter une famille qui part en vacances, alors qu’elle est occupée par une personne seule 99% du temps. Il y a un moment où penser autrement l’automobile va devenir une nécessité, pour que les gens arrêtent d’être bloqués dans une automobile, qui est en fait une auto immobile. »

    'tain, mais il glande rien de sa journée ou quoi, ce gars-là ? Quand je prends ses 'tains de transports en commun, je mets deux fois plus de temps que lorsque j'utilise mon véhicule. Je suis déjà à 1h30 de transport par jour, je ne veux pas passer à trois heures. A mes débuts, je bossais beaucoup plus loin : en automobile j'étais à 3 heures par jour, mais en transport en commun à 4h30. Est-ce qu'il va finir par comprendre qu'il y a des gens qui bossent, cet incapable ? Et quand je me déplace avec toute ma petite famille, ses transports en commun, il peut se les carrer là où je pense. Paris n'est pas prévue pour les familles et les travailleurs mais pour les fêtards et les célibataires.

    Je me suis prononcé très fermement contre la fermeture des voies sur berge. Je réitère cette position et appelle les pouvoirs publics parisiens à cesser leur guérilla incessante contre les automobilistes. Je délivre d'ailleurs un message similaire aux maires de la petite couronne, toutes tendances confondues, qui pratiquent désormais la même politique.

     

  • Paris 15ème : de Monte-Carlo à Saint-Lambert

    1885297925.jpgLe saviez-vous ? Elisabeth de Fresquet, la tête de liste UDF-MoDem dans le 15ème arrondissement de Paris pour les municipales 2008, recèle des talents cachés qui font d'elle plus que d'autres, une personnalité particulièrement autorisée à donner son avis sur la circulation parisienne. La lecture de cet entretien réalisée par L'Hérétique va vous permettre, lecteurs de passage ou réguliers, de comprendre pourquoi :-) 

    Elisabeth de Fresquet, vous avez deux particularités : la première, c'est d'être la tête de liste MoDem dans le 15ème arrondissement de Paris, et...la seconde, c'est d'être une ancienne championne de rallye !
    Denis Baupin, en 2001 a écrit : "nous allons faire vivre l'enfer aux automobilistes".
    Alors : le plus difficile, c'est Monte-Carlo ou Paris ?

    Il y a beaucoup de points communs, en fait ! La politique est aussi une compétition, même si ce n'est pas la partie la plus noble de l'activité... Ensuite, c'est un travail d'équipe où chaque maillon est aussi important que celui qui personnifie le projet. Un simple écrou mal fixé par un mécanicien peut causer un drame dans un lacet de l'Esterel, comme une phrase mal interprétée ou une initiative malheureuse de l'un des co-listiers peut gâcher vos chances dans une campagne. Et c'est valable dans la victoire comme dans la défaite : derrière les apparences, le rôle de chacun est déterminant. Après, concernant Paris, la question de l'automobile et de la circulation doivent y être traitées avec courage mais aussi pragmatisme. S'il est de notre devoir à tous de peser pour changer les comportements, de promouvoir toutes les solutions de développement durable, il ne sert à rien de créer des divisions et de dresser les uns contre les autres. Automobilistes, piétons ou cycliste nous sommes tous victimes de la pollution. Il faut donc trouver les meilleures solutions pour réduire le poids de la voiture, augmenter la qualité et le nombre des transports en commun, et développer les possibilités de stationnement résidentiel et souterrain. Il ne suffit pas de supprimer des places de stationnement et d'engorger certaines grandes artères avec des chantiers pharaoniques. Et de ce point de vue, il en va aussi du développement économique de Paris.

    A ce sujet, que pensez-vous du projet autolib de Bertrand ?

    De la même manière que nous étions favorables au Vélib, nous sommes d'autant plus favorables à autolib qu'il figure dans notre projet.  

    Le stationnement dans le 15ème arrondissement est devenu très difficile, tout particulièrement dans le quartier Saint-Lambert où le nombre de places en 5 ans a été divisé par trois. Que préconisez-vous pour trouver des solutions ? 

    Le 15ème est l'arrondissement de Paris où il y a le plus de propriétaires de voitures et le stationnement y est d'autant plus un problème que, comme vous le dites,  les places y sont de plus en plus rares. C'est encore le fruit d'une politique qui met la charrue avant les boeufs. Il fallait d'abord inciter les habitants à pouvoir se passer de leur voiture par une meilleure offre de transports en commun et développer le stationnement souterrain. Je propose de ce point de vue la construction d'un deuxième grand parc souterrain dans le 15ème, en plus de celui de Frémicourt, (ce que la majorité actuelle a refusé), et la création de plusieurs lignes de minibus pour les courtes liaisons. Pour le reste, les habitants du 15ème, comme les autres dépendent de notre politique à l'échelle parisienne. La plupart se servant de leur voiture pour travailler dans les autres arrondissements, il faut développer l'offre de transport alternative pour les amener à reconsidérer la question de l'automobile. De la même manière, si pour donner un nouveau souffle à la vie des quartiers, il faut développer les axes piétonniers, cela ne doit pas se faire au détriment du stationnement et nécessite donc, de s'orienter davantage vers le semi-pietonniers qui autorise le stationnement.

    Entre moteur hybride et moteurs électrique, qui ont le vent en poupe, quel est à votre avis l'avenir ? On sait que Carlos Ghosn, le PDG de Renault mise sur le second.

    Dans un premier temps, et même si la France accuse un grand retard en la matière au regard des Japonais ou des Américains, le moteur hybride présente l'avantage d'être déjà opérationnel et d'avoir fait ses preuves, notamment avec la Prius. Le moteur électrique représente sans doute la solution d'avenir, mais sa généralisation sera extrêmement complexes en terme d'infrastructures et de coûts. Nous avons l'avantage que les industriels français travaillent dessus depuis longtemps et notre pays peut jouer un rôle pionnier en la matière. La priorité est sans doute  dans l'adoption du moteur électrique pour l'ensemble du parc de véhicules publics, mais cela sera long, sans compter qu'il faudra prendre en compte la question d'une éventuelle pollution ultérieure dûe aux accumulateurs.

    Que pensez-vous du transfert du Paris-Dakar en Amérique latine ?

    En dehors d'un certain ridicule, notamment en terme d'appellation, je ne suis pas certaine que cette compétition aille encore vraiment dans le sens de l'histoire. Même si le rallye représente une manne pour les pays traversés, il flotte dans son sillage un déplaisant parfum d'indécence. Après, je comprends la décision d'ASO, dans la mesure où le sport ne peut pas accepter être l'otage des conflits géopolitiques, ni ajouter aux dangers déjà encouru par les compétiteurs.

    Seriez-vous prête à concourir à nouveau sur un véhicule vert, à énergie solaire, ou hybride, dans une grande compétition ? Ou, à défaut, si l'on vous sollicitait, à organiser celle-ci ?
     

    L'organiser, sans doute pas. C'est une affaire de professionnels et chacun doit oeuvrer dans sa spécialité. Piloter ? Mais oui, un volant ne se refuse pas ! Avec plaisir !

    En conclusion, quel mot de la fin adresseriez-vous aux automobilistes parisiens ?

    La question qui se pose n'est pas de revenir en arrière et de supprimer l'automobile, qu'ils se rassurent. L'enjeu consiste à concilier plusieurs réalités paradoxales en faisant appel à l'innovation autant qu'à la responsabilité individuelle et des collectivités. L'innovation, ce sont les énergies moins polluantes, les véhicules hybrides, électriques et la recherche sur les bio-carburants. La responsabilité individuelle, c'est de cesser de prendre constamment sa voiture sur les plus petits trajets, vélib proposant une véritable alternative en la matière, d'acheter en priorité des véhicules moins polluants, de développer l'auto-partage et les comportements vertueux. La responsabilité des collectivités, en dehors d'un soutien massif à l'innovation, c'est de mener une politique intelligente qui n'ait pas pour seule conséquence d'opposer les parisiens... Une politique qui mise sur un développement de nouveaux modes de transports en commun, que ce soit de proximité, comme le minibus, ou sur les grands axes comme le tramway ainsi sur que l'augmentation des lignes et l'amélioration du  confort, de la sécurité et des horaires du métro et du RER. Mais c'est aussi le désenclavement de la banlieue et un maillage de transports qui facilite la vie des franciliens et les dissuade positivement d'emprunter leur véhicule pour se rendre dans Paris.




  • Automobiles en libre service à Paris ?

    Mettre en place des automobiles en libre-service, à Paris, voilà une idée qui fait son chemin au sein de la classe politique parisienne. L'idée est d'installer des véhicules électriques dans des stations, un peu sur le même modèle que le velib parisien. Un autolib, en somme. Il existe bien un autolib à Lyon, mais le nombre de stations et de véhicules est très insuffisant.

    Bertrand Delanoë songe à un projet de ce type pour 2008, et très précisément, envisage 2000 véhicules. Pas en reste, Françoise de Panafieu pense, elle, à 2500 véhicules. Les Verts y avaient pensé dès 2003, mais n'avaient finalement pas fait aboutir le projet (et ô combien c'eût été bien plus intelligent, pour faire baisser la circulation automobile plutôt que d'empoisonner l'existence des automobilistes par des méthodes coercitives et souvent injustes à tout point de vue).

    L'UDF-MoDem de Marielle de Sarnez y réfléchit également depuis un moment, puisque l'idée est en discussion depuis deux ans au sein des groupes de réflexion qui ont travaillé sur le projet déplacement à Paris. On trouve d'ailleurs dans les pistes évoqués sur son blog de travail pour les municipales 2008, au chapitre transports de personne, cette idée :

    - Développer les Plans de Déplacements d’Entreprises pour augmenter l’utilisation des transports en commun, le co-voiturage, les flottes de véhicules propres, etc.

    C'est donc une bonne idée qui fait consensus, apparemment, au sein de la classe politique parisienne. Il ne reste plus qu'à passer de l'intention à l'action.

    Outre les véhicules électriques pressentis, nous attirons aussi l'attention, ici, sur Démocratie et Hérésie économique, sur la One Cats à air comprimé de Guy Nègre et de son entreprise, MDI-Energy.Nous avons déjà eu l'occasion de parler ici de leur implantation en Inde et en Australie. Ce pourrait être une solution alternative.