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Bayrou - Page 52

  • Bayrou n'a pas voté pour la retraite à 70 ans !

    j'ai trouvé l'information dans le Figaro. Je trouve cela très grave...

    Le président du MoDem François Bayrou "dément absolument" avoir approuvé le projet de budget Sécu pour 2009, qui comporte une disposition permettant un départ à la retraite jusqu'à 70 ans, alors qu'il a été comptabilisé dans les votes "pour".

    "J'ai appris aujourd'hui avec stupéfaction que mon vote, lors du débat sur le PLFSS incluant la possibilité de départ à la retraite à 70 ans aurait été détourné, alors que je n'étais pas présent à l'Assemblée nationale au moment de ce vote", a expliqué le député des Pyrénées-Atlantiques.

    "Je participais au Foro de Biarritz, une rencontre de responsables politiques d'Amérique latine et d'Europe sur les conséquences de la crise financière", un engagement "pris de longue date", a-t-il encore déclaré.

    "Je n'ai donc pas pu être présent pour ce scrutin public dans l'hémicycle", a ajouté M. Bayrou, qui affirme ne pas avoir donné de délégation pour ce vote.

    "De deux choses l'une, ou bien c'est une erreur humaine difficilement compréhensible ou bien c'est une malveillance, auquel cas j'envisage de porter plainte", a-t-il déclaré.

    "Toutes les séances sont filmées j'espère donc que l'on pourra précisément établir les circonstances" de ce vote, a-t-il conclu, affirmant qu'une enquête interne à l'Assemblée est en cours.

    Interrogés par l'AFP, les services de l'Assemblée ont précisé qu'il n'y avait que deux possibilités pour expliquer que M. Bayrou apparaisse, bien qu'absent, comme ayant voté pour le texte. "Soit il a donné délégation à quelqu'un, soit quelqu'un a voté à sa place sans y être autorisé, ce qui est techniquement possible".

    En ne donnant pas de délégation de vote, M. Bayrou ne pouvait, en tout état de cause, pas voter contre le texte.

  • RASED, la preuve des intentions de DARCOS

    On le sait, il y a aujourd'hui une grève au sein de l'Éducation Nationale. On trouve à cette dernière plusieurs causes qui me paraissent évidentes : la mutation du lycée, dont le seul objet est de générer une réduction de postes. En soi, la semestrialisation n'était pas une mauvaise idée, d'autant que ces trois trimestres dont le dernier tombe sur moult jours fériés sont assez mal ficelés, mais, l'idée clairement exprimée, c'est de semestrialiser aussi les enseignements, tout particulièrement les options qui ne seront plus enseignées que pendant 6 mois, vraisemblablement. Du coup, adieu arts plastiques, latin, grec, langues vivantes autres que le sacro-saint anglais, et cetera et cetera...

    Mais, moi, ce qui me choque le plus par dessus tout, c'est le sort que Xavier Darcos, et derrière lui Nicolas Sarkozy, évidemment, réserve aux réseaux d'aide aux enfants en difficulté (RASED). Et ce qu'il leur réserve, j'en ai une preuve ici dans une lettre de réponse adressée à la députée de la Haute-Vienne, Marie-Françoise PÉROL-DUMONt ( Darcos_rased.pdf ) : il y précise explicitement leur sort. Il escompte bien demander aux professeurs des écoles de s'occuper des enfants en difficultés lourdes puisqu'il veut éviter de disperser les moyens, comme il le dit, et que les heures dégagées par la supression d'une demi-journée en primaire permettra aux enseignants de s'investir dans les fameux plans personnalisés de réussite éducative.

    Les RASED comprennent des enseignants spécialisés, des psychologues, des éducateurs, et cetera. Croit-on qu'un enseignant puisse se substituer à un psychologue ? Non. Pas plus qu'un psychologue ne se substitue à un enseignant.

    Ces mesures me mettent hors de moi. Je ne supporte pas que les enfants les plus faibles et les plus en difficultés, et il y en a dans toutes les écoles, y compris au coeur des quartiers les plus aisés, soient les dindons de la farce.

    L'intention de François Bayrou et de l'UDF, puis du MoDem, était de mettre l'éducation au coeur des priorités budgétaires de leur programme et de leur action. On voit ce qu'en pensent l'actuel gouvernement et Nicolas Sarkozy qui la placent au dernier rang. J'ajoute que je suis écoeuré par l'absence de réaction des députés néo-centristes : ils se présentent comme les héritiers de l'UDF. Ce n'était pas cela, ce qu'il y avait, dans le programme de l'UDF. Et l'Éducation était pourtant une dimension essentielle de son programme.

  • Ségolène : Elle et Eux

    Le PS va vers une crise sans précédent dans son histoire : la motion qui est arrivée en tête ne génèrera pas de premier secrétaire, en raison de l'alliance des autres motions. Pire : la techno-structure du PS s'apprête à éliminer le plus performant de ses candidats en vue des prochaines présidentielles. Delanoë, Aubry, Hamon l'opportuniste, ils se sont tous jurés d'avoir la peau de Ségolène Royal, et peu importe s'ils règleront leurs comptes après coup. Bayrou servira de prétexte.

    ILS la détestent. EUX, ne supportent pas son contact avec le peuple. ILS n'aiment pas les soirées au Zénith ni la variété. EUX, n'aiment pas la mise en scène,  n'aiment pas les retards lors des rendez-vous. EUX aiment les choses sérieuses, la raison, l'intelligence du technocrate face aux vanités du petit peuple. ILS pensent qu'ELLE est une hystérique. En fait, ILS ne veulent rien changer. ILS veulent ronronner comme ils l'ont toujours fait, et que les mêmes petites parties entre amis se perpétuent. EUX, ne supportent pas ces changements incessants qu'ELLE veut imprimer à LEUR maison. C'est une étrangère, une fille de rien, qui n'aurait pas du arriver là où elle en est, et d'ailleurs, ELLE n'est pas du sérail. ELLE n'est pas des LEURS. Il faut la chasser. C'est une Évita Peron à la sauce française. Et puis ELLE est de droite. ELLE aime l'Ordre. EUX, aiment bien la fête. ELLE veut s'entendre avec le Mouvement Démocrate. EUX, veulent faire comme ils ont toujours fait, et peu importe que la maison brûle. Pourquoi changer ? Seuls les hystériques et les têtes de linotte changent. EUX, on ne les prendra pas en défaut de profondeur. ILS sont tellement plus intelligents qu'ELLE. D'ailleurs, ELLE n'a pas de fond. En fait, ELLE n'a même rien dans la tête.

    Heureusement qu'EUX sont là, à la barre, pour empêcher le bateau de faire route vers des terres inconnues. Peu importe la voie d'eau, ILS sont tellement sûrs qu'ILS ont raison...

  • Des Régions de plus en plus puissantes !

    Je reviens de chez Bob, l'un de mes apostats favoris, créateur du premier blog néo-centriste de la blogosphère (en un temps, d'ailleurs, où le Nouveau Centre ne portait pas encore son nom mais s'appelait parti-social-libéral-européen), et il se trouve que Bob consacre un deuxième billet sur la disparition probable des départements. Il loue, au passage, l'action réformatrice de Nicolas Sarkozy. J'ai récemment écrit un billet sur la Danse des Yaka Faukon, et je me demande, parfois, si notre président n'est pas un Yaka Faukon qui s'ignore, avec cette particularité qu'il est doté de pouvoirs extraordinaires : ceux d'un Président. Je pense, que de bonne foi, Nicolas Sarkozy s'imagine que pour les Régions, pour devenir efficaces économiquement et mieux gérer les dépenses publiques, Yaka supprimer les départements, et d'ailleurs, Faukon le fasse.

    Je ne suis pas sûr pas hostile à une rationnalisation des échelons politiques et administratifs, mais, pas n'importe comment, notamment pas à la hussarde et surtout, pas sans une réflexion sur l'esprit de la démocratie.

    Au lieu de faire disparaître les départements par amuissement progressif de leurs prérogatives (nulle doute qu'ils ne se laisseront pas faire aussi aisément) il serait bien plus censé, comme le proposait François Bayrou, de fusionner les deux entités, Région et Département, dans une même structure, avec des pouvoirs égaux. Ensuite, étant donné la puissance et les prérogatives d'une telle entité, il apparaîtrait légitime, d'une part que l'élection de ses représentants se fasse au suffrage proportionnel, d'autre part que le Président de la Région soit élu au suffrage universel direct. Bob note avec amertume que personne ne s'intéresse à la réforme en cours. Mais Bob, patience : quand vont venir les Régionales, nul doute que ces sujets vont venir sur le tapis !

    Bob, en pragmatique (caractéristique de l'esprit du Centrisme, dans lequel je me reconnais) a bien compris qu'il n'est pas question de virer les employés des départements, mais, que par le jeu des départs à la retraite, ce qui fait double-emploi sera automatiquement supprimé. De fait, avec la génération qui s'en va, il y a une occasion historique d'améliorer la gouvernance locale de la France. Il ne faudrait pas non plus rater l'occasion historique d'en faire un processus transparent et démocratique.

    J'ajoute que je me défie d'un des aspects de la réforme en cours : les Conseillers Généraux sont tout de même élus au suffrage universel direct. Or, il est question de confier nombre de leurs missions aux agglomérations et communautés de communes : or, ces associations disparates d'élus n'ont absolument aucune légitimité démocratique, mais, du seul fait du Prince en place dans les communes, sont élus par les maires et les conseillers municipaux de chaque ville de la zone inter-communale. Or, ces associations ont de plus en plus de pouvoirs qui pèsent directement sur les habitants de chaque ville, sans que les dits habitants les aient désignés. Il y a donc là un déficit démocratique que notre République ne peut pas tolérer, et qui, à coup sûr, favorisera toutes les formes d'opacité.

    En réalité, les conclusions de Bob sont mi-figue, mi-raisin. Moi, je suis beaucoup moins optimiste encore : je pense qu'une réforme est en train de se faire à l'insu des Français, en catimini, qui ne se doutent de rien, et que ces réformes leur enlèvent de plus en plus le pouvoir de choisir ceux qui représenteront ce qu'ils veulent. Au contraire, nous allons vers des systèmes où des blanc-seings vont être données aux majorités, et où des ententes quasi-maffieuses vont voir le jour...

    J'espère que le Mouvement Démocrate initiera un mouvement de protestation de grande ampleur pour ne pas laisser passer d'éventuels dénis de démocratie...

  • Un gouvernement PS-MoDem ?

    J'avoue que je suis en proie à un certain malaise, à la suite des dernières déclarations de François Bayrou : je veux bien m'opposer à la politique de Nicolas Sarkozy, mais pas avec n'importe qui, et surtout pas avec une bonne part des Socialistes, que j'ai fui justement par exaspération envers la gauche. Je n'ai pas adhéré à l'UDF en 2006,  pour me retrouver l'allié des Socialistes en 2012...Ou, tout du moins, pas n'importe lesquels.

    Je préfère de loin Ségolène Royal à la vieille garde socialiste, tout particulièrement le courant jospiniste dont Delanoë est la figure la plus emblématique, mais cela ne veut pas dire pour autant que Ségolène Royal est ma tasse de thé. Je n'ai pas oublié de quelle manière, tout comme Nicolas Sarkozy, elle a stigmatisé une catégorie de Français pour se rendre populaire à bon compte. Nicolas Sarkozy en voulait aux juges, Ségolène Royal aux enseignants. Il y a eu une première Ségolène Royal, celle de 2006, qui était réformiste. Toutefois, le réformisme socialiste français comporte beaucoup de points communs avec le blairisme, qu'à titre personnel, mais je ne suis pas le seul, je ne peux justement pas blairer.

    Si une gauche réformiste apparaît en France, elle droit trouver sa propre voie et pas nécessairement copier ce qui se fait ailleurs, surtout s'il s'agit d'une politique particulièrement nocive.

    Par ailleurs, il y a eu sous Mitterand et Rocard une alliance de fait entre centre et gauche, avec même quelques minsitres centristes. Cela n'a pas empêché la démagogie galopante de la gauche sur les questions de sécurité et sur le racisme, et pas davantage le pédagogisme de continuer à faire des ravages au sein de l'École.

    Bref, je ne veux pas d'une union MoDem-PS à n'importe quel prix. Et il y a certains individus et certains courants que je juge non-recyclables dans un courant de pensée moderne.

    Notamment, hors de question de placer des Socialistes à l'Éducation, à la Culture, à l'Intérieur ou au Budget dans un éventuel gouvernement d'Union. Je ne le cache, pas, je suis de centre-droit, et je fais donc partie de ceux qu'une telle alliance interpelle.

  • Ségolène, le peuple et le centre

    Je reviens sur le sondage opinion way que j'ai commenté tout récemment : ce qu'il y a de plus comique, dans la manière dont le Tout Sauf Ségolène s'organise parmi les pontes du PS, c'est qu'il se fait au nom de la gauche avec la gauche, le MoDem étant pour la circonstance diabolisé. Or, si l'on en croit Opinion Way, les électeurs se contrefichent bien de la vulgate et du bla bla partisan des dits pontes : en effet, si Ségolène Royal obtient 25% d'intentions de vote contre 16 à 18% pour les autres, c'est qu'elle est bien plus populaire chez les gens modestes, et qu'elle récupère en fait une bonne partie des voix qui se portent sinon sur la gauche de la gauche.

    Donc, en fait, les électeurs de cette gauche-là se fichent comme de l'an 40 des caculs et des rivalités des éléphants, et la perspective d'une alliance avec Bayrou et le MoDem ne les choquent pas plus que ça. Il n'y a que Delanoë, en fait, pour en faire un casus belli, et, dans la foulée, Benoît Hamon qui s'est recyclé dans la gauche de la gauche. Il faut dire que l'individu prête à rire : après avoir voté NON au TCE de 2005, il a voté OUI au mini-traité de Sarkozy.

    Bref, tout cela pour dire que ces gens-là sont ridicules et qu'ils feraient mieux de parler d'idées et de solutions que de leurs guéguerres qui n'intéressent personne. Aa limite, si j'étais cynique, je me pousserais un ouf de soulagement à l'idée de voir Ségolène Royal écartée, puisque c'est la socialiste la plus à même de réaliser un score conséquent aux prochaines présidentielles. Mais bon, je n'ai pas ce cynisme-là.

  • François Bayrou veut une société qui respecte l'Homme

    nimes-131108-bayrou-300.jpgFrançois Bayrou évoquant les questions du travail le dimanche et de la retraite à 70 ans, a vilipendé jeudi à Nîmes "un projet de société qui utilise l'Homme" et appelé ceux qui défendent un projet qui "respecte l'Homme" à se "battre et le faire entendre". Il a cité "deux décisions qui viennent d'être prises en catimini ou qui sont en préparation en catimini" et qui sont défendues par le gouvernement: l'assouplissement du travail le dimanche et la possibilité de prendre sa retraite à 70 ans. "On voit bien que ce n'est pas ce que les Français veulent ou ce qu'ils ont voulu. Pour tous ceux qui veulent non pas un projet de société qui utilise l'Homme mais un projet de société qui respecte l'Homme, c'est le moment de se battre et de le faire entendre, en dépassant les étiquettes politiques habituelles. La retraite à 70 ans, personne n'était obligé de le faire. Si on le fait, c'est qu'on veut introduire dans la tête des gens l'idée que 70 ans, ça doit être l'horizon de la retraite. En dehors de toute opinion politique, pour quelqu'un qui est attaché aux valeurs qui ont fait la France, ce n'est pas acceptable." M. Bayrou, qui s'est prêté au jeu des questions-réponses dans un restaurant de Nîmes à l'occasion de sa réunion publique, était dans la cité gardoise afin de soutenir Eric Firoud, candidat du Modem à une cantonale partielle dans cette ville. Le premier tour se déroulera dimanche.

    Retrouvez le déplacement de François Bayrou à Nimes dans le Gard. Café démocrate au bar de la Grande Bourse, invité à Radio France bleu, visite de l'entreprise Fogale Nanotech spécialisée dans la nanotechnologie et visite du marché Jean Jaures au centre de Nimes.

  • Eric Firoud, candidat aux cantons à Nîmes

    Firoud.jpgEt hop, encore une information qui m'avait échappé ! Éric Firoud représentera le MoDem dimanche à Nîmes où il présente sa candidature lors d'une cantonale partielle. Éric Firoud est le président de l'association sportive "Sports Université Nîmes". Cette association sportive a une particularité unique en France : des sportifs assistent des invalides via une convention spécifique avec le Conseil Général. Il y a deux ans, en septembre 2006, Éric Firoud avait d'ailleurs participé à une université d'été organisée par l'Union Nationale des Clubs Universitaires sur le thème du handicap et du sport. Candidat en janvier dernier déjà, Eric Firoud s'était présenté sur son blog.

    Il est le fils d'une gloire du temps du grand Nîmes Olympique, Kader Firoud. A voir l'acitivité du fils, avec lui, il va y avoir du sport ! :-) François Bayrou est venu à la rencontre des Nîmois avec lui hier et aujourd'hui même.

    A noter qu'il apprécie particulièrement le Restaurant du Poète (le nom me plaît bien :-) où apparemment, le SUN a souvent ses quartiers.

    J'ai trouvé, via l'Orangeraie, l'agenda d'Éric Firoud, pour qui chercherait à le rencontrer. Comme la campagne se finit, je ne note ici que le parcours su samedi.

    - Samedi 15 Novembre

    10h00 Porte à porte sur le secteur Castanet/Mas des Gardies.
    15h00 Porte à porte sur le secteur La placette/centre ville.

    Et puis bien sûr, grâce à l'indispensable orangeraie, la profession de foi d'Éric Firoud et de Dominique Canu, sa co-listière.

  • Tout Sauf Ségolène au PS...

    Le Tout Sauf Ségolène pourrait coûter très cher au PS à l'avenir. Je viens de lire le dernier sondage opinion way du Figaro, qui évoque les probabilités de vote selon les candidats s'il y avait des présidentielles actuellement. Ce sondage confirme exactement ce que je pensais : Ségolène Royal bénéficie d'une légitimité populaire que les autres n'ont pas. Delanoë n'a pas compris que la France n'est pas Paris et qu'il n'y a pas que des bobos en France. C'est son électorat, et je ne le vois pas parvenir à percer ailleurs. Trop de mépris pour les difficultés des gens ordinaires. Martine Aubry est certes plus populaire qu'à une époque donnée mais toujours pas  populaire à droite et au centre-droit, sans doute à cause des 35 heures ; peut-être souffre-t-elle aussi d'un déficit de notoriété. Je ne vois pas comment le PS peut s'en tirer : il doit choisir entre son alliance à gauche toutes et une alliance au centre. Si le centre est plus conséquent en suffrages, l'extrême-gauche et la gauche de la gauche pèsent, réunies, presque 15% des voix, désormais, si, du moins, le sondage est fiable, ne l'oublions pas ! D'autant qu'il est fait en temps de crise, et, dans d'autres circonstances, il se pourrait que le score de Besancenot soit très inférieur.

    Je note avec satisfaction que François Bayrou siphonne beaucoup de voix chez les abstentionnistes de l'élection présidentielle de 2007. Je regrette en revanche, qu'il perde une partie de son électorat au bénéfice de Nicolas Sarkozy. Je pense que la ligne du MoDem est souvent trop à gauche, et que François Bayrou est trop dans la contestation, pas assez dans la proposition. Cela contribue certainement à faire fuir une fraction pas négligeable de l'électorat de centre-droit. Il faut, à mon avis, être plus équilibré dans la critique et aussi faire des propositions. Or, François, donne parfois l'impression de s'opposer pour s'opposer, même si ses critiques sont souvent très pertinentes. Au final, il n'a pas perdu son capital électoral et beeaucoup de Français continuent à lui faire confiance.

    A noter la montée en puissance de Besancenot et surtout sa récupération très conséquente d'une part de l'électorat frontiste : 18% en moyenne !!!

    Le FN poursuit son érosion, puisque Nicolas Sarkozy continue d'absorber son électorat. Le même Sarkozy s'impose clairement comme la figure emblématique de la droite, cumulant 33 à 34% des voix sur sa personne dès le premier tour.

    Merci à Skeptikos par lequel j'ai été informé de ce sondage.

  • François Bayrou remonte nettement dans les sondages

    Tiens, je viens de consulter le dernier sondage IPSOS sur les personnalités et l'exécutif : celui de novembre pour être précis. C'est marrant, quand il baisse, on entend des commentaires dans la presse. Quand il remonte, plus rien, en revanche.

    Pourtant, il passe de 42 à 49% d'opinions favorables, et il baisse de 50 à 40% d'opinions défavorables. Cela ne me semble pas négligeable, non ? D'ailleurs, il remonte nettement chez les sympathisants de l'UMP, passant de 26 à 35 (je crois que l'on a pu voir avec la crise qu'il ne pratique pas une opposition systématique ni stérile) et chez les sympathisants PS il passe de 52 à 60% d'opinions favorables.

    Voilà, il fallait le dire, alors je le dis...