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Bayrou - Page 49

  • Bulle d'états et révolution verte

    En dix ans, le monde a cumulé crise sur crise et bulle sur bulle. 1997-2001 : bulle internet . 2001 : crise financière .2002-2007 : bulle immobilière . 2008 : crise financière. J'ai le sentiment que la prochaine, c'est celle des bulles des États. Ils empruntent tous massivement pour relancer la consommation. Sur le fond, en dépit d'un billet récent, je ne suis pas convaincu de l'efficacité des mesures prises. Relancer indistinctement la consommation risque surtout de surajouter la dette publique à la dette privée.

    Je ne suis pas contre les plans de relance choisis par les leaders mondiaux, mais signer des chèques en blanc aux populations pour consommer me paraît idiot. Il eût mieux valu jouer d'incitations fiscales fortes et ciblées pour favoriser de nouvelles habitudes de consommation : alimentation biologique, énergies renouvelables, automobiles propres, et cetera. En France, Corine Lepage s'échine à le dire depuis longtemps. Elle a fait des propositions en ce sens, reprises par François Bayrou. Mais ils prêchent tous deux, dans le désert. Ségoçlène Royal qui a compris l'enjeu a fait une critique du plan socialiste pour les mêmes raisons : pas de place pour l'écologie. Mais ce n'est pas un peu de place qu'il faut, mais amorcer une révolution industrielle. Et Nicolas Sarkozy, le spécialistes des occasions ratées, en rate une de plus...

    Quant au plan d'Obama, son gigantisme occulte les risques structurels qu'il fait courir à l'économie américaine. Je renvoie à l'excellente analyse d'ecomolinari à ce sujet.

  • Seuls Bayrou et le MoDem se préoccupent des enseignants

    Je viens de lire avec intérêt un entretien du Monde avec Claude Lelièvre, un historien de l'éducation, analysant le nauffrage des réformes actuelles.

    Le divorce entre la droite au pouvoir et les enseignants est persistant depuis 2003. Les deux mondes sont-ils irréconciliables ?

    Après le rejet de Claude Allègre (ministre de l'éducation nationale de Lionel Jospin entre 1997 et 2000), de nombreux observateurs, notamment de droite, avaient considéré que celle-ci avait un boulevard devant elle pour séduire les enseignants. Mais Luc Ferry (ministre de l'éducation nationale de Jean-Pierre Raffarin entre 2002 et 2004) a gâché cette chance. Et les lobbies de droite, en réalité, sont davantage entendus d'une partie de l'opinion que des enseignants. Si la confiance des enseignants dans la gauche classique est ébranlée, la droite n'arrive pas à en tirer bénéfice, tout simplement parce qu'elle ne comprend pas le monde enseignant.

    Je rejoins cet historien, mais je souhaite aller plus loin : en réalité, PS et UMP méprisent avec une égale intensité les enseignants. Les premiers les considèrent comme conservateurs et archaïques et les seconds comme des privilégiés inféodés à la gauche. L'UMP a réussi l'exploit de se mettre à dos le seul syndicat de droite, le SNALC. C'est dire à quel point la droite a brûlé absolument toutes ses cartes. Quant au PS, les syndicats de gauche ne parviennent plus à jouer leur rôle de courroie de transmission habituel entre ce parti et le monde enseignant. Massivement inflitrés dans l'appareil étatique de l'Éducation Nationale (particulièrement le SGEN) ils se sont essentiellement appliqués à ne pas relayer les revendications des enseignants mais au contraire à les déformer et à les instrumentaliser afin de valoriser leurs obsessions pédagogisantes.

    In fine, le seul homme politique d'envergure qui a toujours pris avec force la défense de enseignants, c'est François Bayrou. Le seul à en avoir fait sa priorité numéro 1 dans son programme présidentiel. Le premier à avoir réagi aux propos inacceptables de Ségolène Royal sur les 35 heures des enseignants pendant la campagne présidentielle. Le PS et l'UMP marchent droit dès qu'il s'agit d'éducation. Pas une seule contestation dans les rangs quand il s'agit de casser du prof sauf si c'est le camp d'en face qui le fait. Les Jospin and co n'ont jamais désavoué d'une quelconque manière les inepties et les éructations de Claude Allègre. Jack Lang a représenté le règne de la technostructure, des experts en "sciences de l'éducation", des "pédagogues" auto-proclamés et consorts. Luc Ferry a incarné la quintessence de la nullité et de l'évanescence, plus pressé d'aller faire le beau chez Michel Drucker que de diriger sérieusement son ministère, au point d'agacer fortement Jacques Chirac. François Fillon est le seul à avoir cherché à confisquer la main à la technostructure, mais en vain, et, sur le fond, libéral convaincu, il n'en a pas moins essayé de casser le dernier vestige organisé de l'instruction publique, le baccalauréat. Quant à Xavier Darcos, il est bien trop préoccupé avant toutes choses de sa carrière politique pour être un bon ministre. Je passe sur de Robien en raison de son inconsistance.

    Les ennemis de François Bayrou cherchent souvent à lui nuire en lui rétorquant qu'il n'a rien fait comme ministre. C'est bien sûr faux puisqu'il a créé le bac actuel. Il y a une mauvaise foi évidente de ces adversaires politiques qui ne supportent tout simplement pas le fait que François Bayrou ait su diriger en son temps ce ministère sans se mettre tous ses acteurs à dos.

    Les commissions du MoDem planchent depuis quelques temps sur les questions éducatives. Au sein des forces politiques, ce sont les seules qui ont érigé en méthode de travail la concertation avec le monde éducatif. Ce sont également les seules à considérer sans démagogie aucune ni promesses inconsidérées, l'éducation et l'école comme la priorité des priorités, particulièrement d'un point de vue budgétaire. Les seules également à faire de l'instruction publique et de la garantie de l'offre disciplinaire en tous lieux une condition sine qua non de tout projet sur l'école.

    Dans la parole donnée, l'ouvrage de Jean Lassalle, député MoDem, on lit avec émotion son regret du temps où jusque dans le petit collège de village on enseignait le grec et le latin. Jean Lassalle n'est pas passéiste. En revanche, je le crois profondément soucieux de l'égalité républicaine, et notamment de l'accès à tous des voies d'excellence. A cet égard, le grec et le latin représentent les symboles d'un monde qui se désagrège. Ce n'est pas pour rien que François Bayrou ne manque jamais d'en prendre la défense.

  • Cessez-le feu à Gaza, François Bayrou salue le rôle de l'Égypte

    François Bayrou juge que la mobilisation diplomatique de cinq pays européens, dimanche au Proche-Orient, dont la France s'est attribuée la paternité, relevait beaucoup de la "communication" et de la "mise en scène". "On a parfois l'impression que l'on sacrifie beaucoup à la mise en scène", estime-t-il au lendemain du déplacement à Charm el-Cheikh (Egypte) et à Jérusalem (Israël) de cinq chefs d'Etat ou de gouvernement européens, dont Nicolas Sarkozy, après 22 jours d'offensive israélienne dans la bande de Gaza.

    "A l'évidence, c'est l'Egype qui a joué le rôle clé pour qui le calendrier était conçu pour que tout soit achevé avant l'investiture de Barack Obama. Il faut donc éviter de confondre ce qui est essentiel, avec ce qui est communication", a-t-il jugé. "J'imagine que le silence de Barack Obama pendant cette séquence de conflit doit s'accompagner d'une ébauche d'intervention diplomatique tacitement acceptée, en tout cas par Israël, dès les premiers jours de la nouvelle administration", a-t-il ajouté.
    François Bayrou s'est félicité de l'acceptation du cessez-le-feu par Israël et le Hamas et du début de retrait des troupes israéliennes de Gaza, "un signe d'espoir pour les populations qui n'en pouvaient plus d'être prises au piège et de voir la guerre s'abattre sur elles".
    Il a jugé que les conséquences diplomatiques sont très importantes : "paradoxalement, la guerre a fait du Hamas un interlocuteur, alors que jusqu'à maintenant la ligne était de l'ignorer".
    Selon François Bayrou, il faut réfléchir à la manière dont on peut, dans cette situation tragique, trouver un équilibre politique qui fasse que les Palestiniens modérés, qui étaient dans une démarche de paix et de construction politique ne soient pas marginalisés.

  • Europe : le Nouveau Centre n'a pas de leçons à donner au MoDem !!!

    Je viens de lire un billet, sur le blog de Maxime, qui m'a fait tout simplement bondir. Maxime n'en est d'ailleurs pas comptable : il reproduit simplement un extrait d'entretien de Brigitte Fourré, euro-députée Nouveau Centre, pour le compte du Mensuel euractiv. Cette dernière a le culot d'affirmer que les militants MoDem sont eurosceptiques. Si ce n'est pas un mensonge éhonté, je me demande ce que c'est.

    Aucun parti n'est plus pro-européen que ne l'est le MoDem. Par ailleurs, Maxime croit que l'UDF faisait traditionnement partie de l'ADLE, mais il se trompe. Je tiens de Marielle de Sarnez, qui me l'a dit en personne, que c'est François Bayrou qui a convaincu les cadres de l'UDF d'adhérer à l'ADLE. Au départ, l'UDF figurait dans le PPE comme le RPR. Maxime se demande si le Nouveau Centre a vocation à adhérer plutôt au PPE ou plutôt à l'ADLE. Lisant les réaction de Bob et Maxime, dans les commentaires du billet, et le bien-être de Brigitte Fouré au sein du PPE auquel elle a adhéré, je mesure à quel point le Nouveau Centre, qui se déclare régulièrement l'héritier de l'UDF, a fait régresser ce que l'UDF avait entamé. Tout le monde au Nouveau Centre semble envisager dans la bonne humeur la plus complète le ralliement au PPE. Or, le PPE regroupe certes des fédéralistes, mais aussi un noyau d'euro-sceptiques dans des proportions non-négligeables. Et c'est ce groupe-là que le Nouveau Centre veut rejoindre ? et Brigitte Fourré vient nous donner des leçons d'Europe ensuite ? C'est une blague ou quoi ?

    De longue date, l'ADLE est bien plus en pointe sur l'Europe que le PPE, et ceux qui se sentent profondément et sincèrement Européens ne s'y tromperont pas en juin prochain. Ils voteront pour le MoDem, pas pour le Nouveau Centre qui aura, d'ailleurs, peut-être rejoint les listes UMP.

    Le Nouveau Centre me déçoit, hélas, toujours plus. J'avais eu la faiblesse de penser qu'il nous restait, entre Démocrates et néo-centristes, les idéaux européens. Faut-il se résoudre à conclure que le Nouveau Centre y a renoncé ?

    Il doit se tenir aujourd'hui même, au Nouveau Centre, une réunion importante pour régler ces questions de fond. Il sera alors possible, à la suite de cette réunion, de mesurer la profondeur ou non du reniement des néo-centristes.

    Pour nous autres démocrates, qui avons soutenu le TCE en 2005 à plus de 90% et persistons à voir dans l'Europe la sauvegarde de nos valeurs, l'idée européenne ne fait pas de doute, et c'est au sein du PDE et de l'ADLE que nous sommes les plus à l'aise pour promouvoir ces valeurs.

  • Suggestion au Figaro

    Je ne suis pas un abonné du Figaro, mais, je le lis souvent, à la fois sur la Toile, et aussi en version papier. Or, j'ai trouvé dans le Canard Enchaîné de mercredi dernier une excellente suggestion : il paraît que le Figaro cherche à s'améliorer et demande donc à ses lecteurs quelle nouvelle rubrique il pourrait créer. Et derechef le Canard de proposer au Figaro d'ouvrir une tribune hebdomadaire rédigée par François Bayrou !

    Excellente idée ! Je crois que le courrier des lecteurs, c'est ici ! On écrit au Figaro ?

  • Bayrou est en forme !

    Je viens d'écouter François Bayrou sur le "Talk" le Figaro/Orange et je le trouve décidément très en forme en ce moment : pas vous ? Je l'ai trouvé excellent sur la jeunesse, et plus généralement, sur la dénonciation des comités Théodule. Clairement, dans ce pays, il est facile de savoir quand un pouvoir n'a pas d'idées ou de solution pour sortir d'une crise : il crée un comité Théodule. Plus il y a de comités, plus on peut parier que rien ne va se passer, voire mieux, que le comité Théodule va servir d'écran. Sur ce point, Sarkozy et son gouvernement sont passés maîtres : incroyable le nombre de fois où les partenaires de négociation (syndicats, par exemple) les parlementaires (le Sénat en particulier) ou les comités et autres missionnés ont été mis devant le fait accompli. C'est une spécialité sarkozyste. Je suis content d'avoir retrouvé chez Bayrou une conviction qui m'est chère, qui se trouve gravée en lettres d'or dans l'oeuvre de Montesquieu, celle de la séparation des pouvoirs. En matière d'instruction, Bayrou avait aussi proposé une réforme, mais il souhaitait au préalable que le ministre de la justice soit indépendant du pouvoir exécutif. Par exemple, dans l'entretien ci-dessous, il suggère son élection au Parlement par une majorité qualifiée. Excellente idée. Chiche, Président Sarkozy ?

    J'ai beaucoup aimé, enfin, ce qu'il a dit sur la liberté des femmes, en matière de congé-maternité, et son allusion aux patrons insistants, tout en rappelant l'importance des liens que tissent mères et bébés dans les premières semaines. En fait, chaque fois que j'écoute François Bayrou, je suis ravi de trouver au sein de la classe politique quelqu'un avec lequel je partage autant de convictions de fond.

  • Les malaises de Carla Bruni Sarkozy

    Radio-Ragot reprend du service pour vous chers lecteurs. Une personnalité de la vie politique parisienne me rapportait, en février dernier, que Carla Bruni-Sarkozy était sujette à des malaises répétées. Elle me précisait alors que son amoureux de Nicolas passait une large partie de son existence sur-agitée à échanger moult SMS avec elle. Et cette personnalité, devenue depuis Conseiller de Paris, de conclure que Carla Bruni était enceinte. Sauf que...le temps a passé, et pas l'ombre d'un accouchement en vue.

    Étonnant, parce que généralement, les sources de radio-ragot sont à toute épreuve. Mais voilà qu'au détour d'un passage par un Salon de Beauté, Radio-Ragot beyond Heretic a capté une conversation privée. Carla Bruni consulterait chaque semaine, dans le 17ème arrondissement, un gynécologue obstréticien, en principe le jeudi.

    Bien sûr, on peut consulter un gynécologue pour plein de raisons, mais l'écoute attentive des ragots locaux a appris à Radio-Ragot que les malaises de Carla Bruni persistaient.

    Du coup, une conjecture particulièrement brillante est venue aux esprits éclairés de Radio-Ragot : on le sait, la fécondité diminue avec le temps. Et si Carla Sarkozy suivait un traitement pour favoriser la fertilité, avec tous les inconvénients de la vie ordinaire que cela implique ? Ceci expliquerait cela...

    Bon, si c'est le cas, bienvenue au futur bébé, évidemment. Toutefois, dans un souri d'humanité, nous ne saurions nous garder de vivement recommander aux jeunes parents de ne pas confier le bambin aux services hospitaliers. Par les temps qui courent, c'est imprudent.

    Toutefois, si les heureux parents s'obstinaient en dépit des avertissements de Radio-Ragot, nous invitons Carla et son Président de mari à engager une sérieuse réforme de l'hôpital. Nous savons notamment qu'un Conseiller Municipal de la bonne ville de Pau a pas mal réfléchi à la question.

    Ses propositions sont consultables ici.

    Ah, et pour joindre l'utile à l'agréable, comme j'ai constaté que les articles people de Radio-Ragot beyond heretic génèrent des pics de trafic monstrueux, pour adhérer au MoDem, c'est par là. Et pour connaître les propositions de François Bayrou sur la santé, c'est par ici.

     

  • Sar koz Wars (I) : la menace fantôme

    Il y a bien longtemps, dans une galaxie très lointaine... La République connaît de nombreux tourments : la corruption fait vaciller ses bases, le Sénat s'embourbe dans des discussions politiques sans fin et de nombreux pouvoirs dissidents commencent à émerger, annonçant la chute d'un système autrefois paisible. Puissante et intouchable, l'Union Mondiale pour ma Pomme impose par la force l'utilisation de ses  routes électorales. Refusant de céder, la pacifique planète Bayroo, dirigée par la jeune Reine MoDemala, subit un blocus militaire de l'Union. Dépêchés par le Sénat pour régler cette affaire, les chevaliers Jevousledis Jinn Ar Tig et Mariel-Wan Sar nès bi découvrent qu'une véritable offensive de l'Union est imminente. Libérant la Reine et ses proches, ils quittent la planète mais doivent se poser sur Filelavoine pour réparer leur vaisseau...

  • Une alliance du MoDem avec les radicaux de gauche ? Soit, mais lesquels ?

    Le président du PRG, Jean-Michel Baylet a demandé à rencontrer celui du MoDem, François Bayrou afin de discuter d'une éventuelle alliance avec le MoDem pour les Européennes.

    J'avoue, que de prime abord, je ne suis pas très enthousiaste : il suffit de voir l'accueil que nous réservent, à nous autres démocrates, les jeunes radicaux sur leurs blogs pour mesurer l'océan qui nous sépare. Une phraséologie souvent gauchiste, post-marxiste, et pour eux, on est d'authentiques droitiers...

    Plus prosaïquement, je n'oublie pas qu'une moitié du PRG au moins a appelé à voter contre le TCE en 2005. Ce même parti a présenté Tapie comme tête de liste en 1994, et du coup, j'aimerais savoir s'il est toujours membre de ce parti.

    En outre, à peu près partout à de rares exceptions près, le PRG est totalement inféodé au PS. J'ai bien compris de la déclaration de Monsieur Baylet qu'il désire des places éligibles pour les Européennes et que c'est là sa principale motivation, puisque les Socialistes n'en donnent guère aux radicaux aux élections européennnes. Mais en ce qui concerne la communauté de nos positions respectives, je suis plus que dubitatif.

    Enfin, je ne sais pas trop à quel jeu joue une bonne partie du PRG avec Nicolas Sarkozy depuis quelques mois. Alors certes, le PRG est membre observateur de l'EPLR, l'une des deux composantes de l'ADLE, depuis un moment déjà, mais ce n'est pas un gage de fiabilité. Je n'oublie pas non plus que Christine Taubira, la candidate du PRG en 2002 à la Préssidence, a voté contre l'Europe en 2005.

    Bref, wait and see, mais sans clarifications sérieuses, cela me paraît fort hasardeux, cette histoire-là...

  • Réactions en chaîne...

    Ouille, je vais avoir du boulot : je suis pris sous un feu croisé de chaînes. Il y a d'abord Sylvie qui veut relancer la chaîne de l'inculture, mais cette fois sur la peinture et la musique.

    Et puis il y a Christophe qui initie une chaîne démocrate sur nos doutes et nos espoirs au sein du Modem à l'issue de l'année qui vient de s'écouler. Un bilan, en somme.

     

    @ Sylvie

    Aïe. Elle a tapé là où ça fait mal. J'aime la peinture, je voudrais être cultivé en peinture, mais, pas de pot, je ne retiens pas le nom des oeuvres que je vois et pas davantage celui de leur peintre. Je suis tout de même capable d'identifier un tableau impressionniste, et, je reconnais plus ou moins le maniérisme. J'avoue un goût particulier pour Nicolas Poussin, dont je trouve la méthode de conception des tableaux fascinante. J'apprécie aussi Titien et également Magritte et le Douanier Rousseau (celui qui représente une enchanteresse ou uen sorcière et qui se trouve au Musée d'Orsay). Il y a de nombreux tableaux que je trouve très beaux. J'aime particulièrement ceux qui sont clairs et dans des tons presque pastel. Il y en a un très grand, au Musée d'Orsay, dans l'allée principale quand on descend l'escalier, qui représente des Romains, je crois. En fait, je me souviens qu'il me plaît beaucoup, mais pas exactement ce qu'il y a dessus :-(

    Mais, in fine, je suis fort peu capable de réagir quand on me parle de peinture. Snif...j'aurais voulu être un artiste (à chanter sur l'air de la Starmania...)...

    Je souffre en musique d'un syndrôme presqu'identique. J'aime la musique classique, mais j'identifie fort peu de compositeurs et le même schéma s'applique à la varité et au rock. Bon, je ne suis pas une bille non plus, il y a tout de même des choses que je connais. Par exemple, je reconnaîtrais le Requiem de Mozart, la chevauchée des Walkyries, le Canon de Pachelbel, les deux Stabat Mater, celui de Vivaldi et celui de Pergolèse et d'autres morceaux encore, mais je ne suis pas ce que l'on appelle quelqu'un de cultivé en musique.

    @ Christophe

    Bon, est-ce que je me la pète et que je lui dis que je n'ai jamais douté ? :-) En réalité, si, et pour à peu près les mêmes raisons que lui, sur le premier point (le règlement intérieur m'a ennuyé à mourir).

    Mon autre doute, c'est sur la stratégie. J'ai l'impression de ne pas m'y retrouver. En fait, je me trouve, d'une certaine manière, coincé entre deux démarches qui ne me conviennent ni l'une ni l'autre. Celle du MoDem qui rendre de plus en plus dans une opposition systématique, et celle du Nouveau Centre qui est inféodée à la Majorité Présidentielle. J'aimais l'UDF de 2004 à 2007 parce qu'elle avait justement un positionnement à mi-chemin du MoDem et du Nouveau Centre. J'ai écrit que je regrettais l'UDF. En fait, je ne regrette pas l'UDF pour l'UDF mais l'UDF pour son positionnement passé. J'avoue aussi souvent avoir désespéré de la blogosphère MoDem...

    Ce qui me reconne espoir, ce sont souvent les personnes. Bayrou lui-même, qui demeure vraiment un être d'exception, Marielle de Sarnez pour laquelle j'ai la plus vive estime et puis Gilles Artigues, pour citer mes trois préférés.

    Il y a également le désir de bâtir quelque chose de nouveau autour de l'être humain, à l'instar du monde qui a commencé à émerger à la Renaissance. C'est une belle idée qui me plaît à condition que l'on ne dévoie pas l'humanisme et tout particulièrement la liberté. Entre autres, cela m'agace quand je lis que l'on sépare liberté politique et liberté économique. Ces deux libertés sont pour moi indissociables, et la liberté d'entreprendre devrait pouvoir se décliner sous toutes ses formes. C'est pour moi l'un des avatars de l'esprit d'initiative que je ne souhaite en aucun cas voir limité. J'aime l'entreprise en général, les entrepreneurs et les gens entreprenants.

    Il me semble que le MoDem, à l'heure actuelle, est l'univers de tous les possibles. Il y a tout à construire, et c'est quelque chose que j'aime bien.

    Tiens, je refile la patate chaude à Quitterie, Alcibiade, Leroy-Morin (on va bien rigoler) Nelly et Mirabelle !