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Société - Page 26

  • ISF et art : trop de pression fiscale

    Trop de pression fiscale tue l'impôt c'est évident, sans compter les dommages collatéraux. La décision d'imposer les oeuvres d'art est une mauvaise mesure. Elle va rapporter assez peu d'argent et faire partir à l'étranger toutes les collections privées.

    Le mécénat est une dimension très loin d'être négligeable du financement de la sphère artistique. Je considère déjà l'ISF comme une spoliation. Le gouvernement a besoin d'argent pour équilibrer les comptes de la nation. Qu'il commence par baisser ses dépenses.

    Toutefois, j'observe que ce gouvernement étrangle l'art en baissant le buget de la culture d'un côté et en accroissant la pression fiscale sur l'art de l'autre. Quelle ineptie.

    Je tends à penser que hors patrimoine et promotion de la francophonie, le ministère de la culture est une création ex nihilo plus idéologique qu'autre chose en France. Je crois  qu'on devrait donc laisser une bien plus large place au ménénat (aux fondations, par exemple, comme le suggérait Bayrou en 2007 puis en 2012). Je n'aime pas du tout l'idée d'une création artistique subventionnée par l'État. On a vu ce que cela donnait en Union Soviétique et plus généralement dans les régimes qui se veulent "forts".

    Je crois en un état qui garantit la liberté mais absolument pas en un État qui définit ce qui est artistique ou non.

    Bref, l'État socialiste a tout faux. Le problème c'est que la sphère artistique a pris de si mauvaises habitudes en France qu'il va être douloureux au fil du temps de l'extirper du mauvais giron de l'État.

    Lui laisser une vraie liberté fiscale (et elle bénéficie déjà largement dans certains domaines d'un régime dérogatoire) me paraît plus propre à la stimuler que toute forme d'encasernement fût-il doré.

    Bref, aux collectivités locales à la rigueur de définir leurs rapports à l'art pour autant que la sphère publique intervienne et pour le reste, liberté fiscale pour les créateurs. Voilà un beau deal libéral qui fera frémir mes tovaritchi de gauche mais qui ne manque peut-être pas de bon sens par les temps qui courent...

  • L'esclavage universel de Monsieur Tandonnet

    Je viens de lire la dernière note de Maxime Tandonnet et j'avoue qu'elle m'a fait bondir. Si je veux bien lui concéder que les incessantes manifestations de repentance finissent par lasser, admettons, en revanche, confondre dans une même catégorie toutes les formes d'esclavage qui ont existé c'est une erreur magistrale.

    L'esclavage des vikings, des armées romaines ou des pirates chrétiens et musulmans n'a jamais été autre chose que des effets d'aubaine, de la rapine ordinaire. Au détour d'un assaut on en profitait pour capturer des individus en raison de leur seule valeur marchande car s'il s'agissait là d'un bien de valeur comme les autres. 

    Jamais il n'a existé avant la traite des noirs de convois organisés d'esquifs transportant des centaines et des centaines d'esclaves après en avoir fait le commerce exclusif. Il y a eu aux XVIème et XVIIème siècle sdes compagnies, des familles bourgeoises et/ou aristocratiques, des ports européens spécifiquement spécialisés dans l'esclavage.

    Maxime Tandonnet devrait relire des pièces de Térence ou de Plaute ou même revoir la biographie d'Épictète. Les deux premiers mettent en scène de pendables esclaves en tout point comparables aux domestiques du temps de Molière. Épictète lui-même était un esclave et a accédé à une notoriété inouïe en devenant l'un des plus grands philosophes de tous les temps.

    Rien de semblable avec les esclaves noirs des temps modernes. Quelle pièce les met en scène ? Quel esclave noir est devenu philosophe ou pédagogue ou quoi que ce soit de ce genre ?

    En réalité, le préjugé racial avait largement pris le dessus. Les esclaves d'Afrique n'étaient pas autre chose que du bétail et, quand ils "encombraient" lors d'une traversée atlantique on n'hésitait pas à les passer par-dessus bord. Mal nourris, mal traités, entassés souvent dans des conditions insupportables et inhumaines, leur mortalité était effrayante. 

    Renvoyer la traite des noirs est donc au mieux une grave ignorance historique et une lourde confusion, au pire une authentique malhonnêteté intellectuelle.

  • Audrey Pulvar et le méchant retour de bâton

    Il y a eu un très mauvais buzz pour la compagne de Montebourg, Audrey Pulvar à propos du coût de ses lunettes. Je vais être bref. C'est bien fait pour elle et pour la gauche en général.

    Personnellement, cela m'est bien égal que quelqu'un s'achète des lunettes à 12 000 euros, et, à la limite, tant mieux si cela fait vivre une industrie quelque part.

    En revanche, cela m'interpelle quand je constate que c'est toute la petite coterie médiatique de gauche qui est en cause alors qu'elle passe son temps à dénoncer les "riches" et à cracher sur le fric. Le fric des autres, bien sûr, pas le leur...

    Je trouve très drôle le ton mesuré d'un contempteur du Fouquet's comme Roger-Petit même si au final il doit admettre que ça la fout mal. Il tente, fort maladroitement, de défendre Audrey Pulvar. Il va dire quoi Montebourg aux ouvriers licenciés qu'il vient visiter en jurant avec force roulements de tambour de faire rendre gorge aux patrons ?

  • Un trésor de maroquinerie made in France : Des Sacs

    La difficulté quand on cherche un cadeau, c'est de pouvoir se montrer original. Perso, ma marque de fabrique, dans ce domaine, c'est déjà d'acheter local. Made in France donc.

    Je savais que ma compagne avait besoin d'un nouveau sac à main et je suis donc parti en quête de l'Eldorado. Coup de chance, la Fabrique Hexagonale avait fait le boulot pour moi en janvier dernier en établissant la liste d'usines et de créateurs qui conçoivent et réalisent leurs produits de maroquinerie en France. Et là, j'ai craqué. Ça a failli être compulsif. J'ai adoré ces sacs aux lignes épurées, à la couleur unie mais chatoyante. Là, je me suis dit que le Made in France, ça pouvait vraiment être classe.

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    Céline Ballet est une jeune créatrice et elle a du talent. J'ai pu la rencontrer puisque je suis venu lui acheter directement l'une de ses créations.

    Bon, c'est vrai le sac que j'ai acheté coûte 240 euros. Mais il s'agit de l'anniversaire de ma compagne (que je suis habitué à couvrir de pierreries de toutes sortes de toutes façons : quand on aime, on ne compte pas...).

    J'entends déjà la tovaritch prolétaire qui va encore me resservir que le commun des mortels ne peut pas acheter ce que j'achète. Bon, calcul simple, tovaritch prolétarovicth gochodelagochovitski : avec trois matchs du PSG, tu offres le sac à ta compagne si tu le veux. Perso, c'est aussi un choix de vie : pas de restaurants, pas de high-tech made in China dernier cri chez moi, pas de sorties non plus ou culturelles seulement. Ça dégage des moyens. Et puis in fine, achètent ceux qui le peuvent ou le veulent. 

    Comparez avec les marques de luxe les plus en vue : elles sous-traitent à l'étranger autant qu'elles le peuvent comme l'atteste une enquête réalisée par le magazine Challenges en juillet dernier. Le sac plus élégant ? Celui de ma jeune créatrice, voyons ! Plus fin, plus rare, plus stylé et 6 à 7 fois moins coûteux. L'anti bling-bling par excellence. La véritable élégance française. Le cuir vient d'Italie, tout le reste est confectionné par un atelier textile de Vendôme sur la base du patron conçu par Céline Ballet.

    Il y a deux Vendôme : celui de la place fameuse à Paris où se trouvent nombre de marques de luxe dont l'arrière-cour se situe quelque part du côté de Hangzu en Chine et puis il y a la ville française du même nom où un petit atelier tente de faire survivre un art de vivre et une qualité spécifiquement français. Moi, j'ai choisi la deuxième.

    De quoi avez-vous envie, les amis ? D'équiper votre moitié comme une poulette des beaux arrondissements ou de lui offrir le rare trésor de la créativité française sachant qu'il est fait sur mesure et que seules quelques heureuses élues pourront le porter sur elles ?

    Quand Bayrou a promu le Made in France, certains y ont vu quelque chose de cosmétique. Moi, je fais partie de ceux qui croient dur comme fer que c'est une lame de fond et qui agitent la vague dans leur petit coin. L'idée continuera de faire son chemin parce que Bayrou et Robert Rochefort, qui y a consacré une livre, ont vu juste en observant que nous pourrions substituer un grand nombre de produits étrangers pour des produits français à prix quasiment coûtants. 

    Bref, des-sacs, c'est ici et la page de contact avec mail et numéro de téléphone, c'est là. Pour information, la créatrice présente sa collection au Viaduc des Arts, arche n°36, les Ateliers de Paris, avenue Daumesnil jusqu'au 14 octobre. Ensuite, du 15 au 21 octobre, il faudra se rendre au 31 rue Violet, dans le 15ème, non loin de la rue du Commerce. Petit tour aussi possible sur la page facebook pour ceux qui préfèrent ce canal.

    Et si je rebaptisais mon blogue Mode in France, moi ? 

  • La main invisible

    Quoi de plus drôle que de lire les éructations d'un socialo (de préférence avec les cheveux gras) sur la fameuse main invisible d'Adam Smith. Au demeurant, ce qu'il y a de drôle, c'est que ce concept est mineur chez Adam Smith et que ce sont ses successeurs, surtout, qui s'en sont emparés.

    Nos socialos se prennent pour des Voltaire en herbe en acceptant implicitement une définition leibnizienne de la main invisible, comme si ses tenants, à l'instar du Pangloss béat de Candide, jugeaient que tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes et que le marché était naturellement efficient.

    Cette acception mérite une correction radicale : 

    La théorie de la main invisible affirme que si chaque consommateur peut choisir librement ses achats et si chaque producteur peut choisir librement les produits qu'il vendra et la façon de les produire, alors, le marché évoluera vers une situation mutuellement bénéfique pour tous les agents.

    C'est en tout cas la réinterprétation qu'en fait Pareto, et je m'accorde avec cette lecture.

    Tout le problème réside dans le «si» et dans le «librement». 

    Comme plusieurs lecteurs ont pu le constater, je me suis intéressé ici principalement à la liberté du point de vue du consommateur et, pour moi, elle consiste d'abord dans la possibilité pour lui d'être informé sur ce qu'il achète. Dès lors qu'il a cette information, il commande le producteur, et, dans ce cas, j'agrée tout à fait l'idée que le marché évolue vers une situation mutuellement bénéfique pour tous ses acteurs.

    Le problème, c'est que l'on est loin du compte. Très loin, même. La concurrence libre et non faussée à la sauce TCE a quasi-occulté cet aspect alors qu'il eût dû être essentiel.

    Être informé sur un produit c'est avoir la possibilité de savoir où il est produit, comment, ce qui le compose et quels sont ses effets.

    Le jour où le consommateur disposera de toutes ces informations avant de pouvoir acheter un produit, on aura fait une première moitié de chemin vers une société économiquement libérale

    Voilà pourquoi, pour ma part, je me suis tant engagé derrière le label que Bayrou proposait de mettre en place, et, plus généralement, derrière l'idée centriste qu'il portait qui était que bien loin d'être une portion de cerveau disponible, le consommateur avait vocation à devenir «consommacteur» dans la sphère économique. A cet effet, les puissantes et efficaces associations de consommateurs démontrent, par leur vitalité, que l'association est la cellule politique de base dans une société libérale.

    Une telle réflexion sur la main invisible mérite d'être collective. Voilà pourquoi j'invite les blogueurs libéraux à répliquer à leur tour à la gauche qui s'essaie systématiquement à caricaturer l'esprit du libéralisme.

    Xerbias, Libertarien, Alexandre, Hashtable, le Parisien libéral, Objectif Liberté, Aurélien Véron, Lupus, Humeurs de vache, Libertas, blogs emblématiques dans la sphère libérale, sont cordialement invités à proposer leur propre définition de la main invisible, pour autant qu'ils admettent que ce qu'en dit Adam Smith n'est pas suffisant pour s'en faire une idée claire. J'ajouterai à tous ceux-là un blogueur que je ne connais pas mais dont je lis parfois le blog : Nicomaque. Je subodore que son nom ne doit rien au hasard et se réfère à une oeuvre aristotélicienne culte pour moi, l'Éthique à Nicomaque.

    Parmi les politiques blogueurs, j'ai déjà lu Alain Lambert se revendiquer du libéralisme. Comme il se mêle assez facilement au petit peuple des blogueurs, je le tague aussi...

    Si le libéralisme veut s'extraire de la caricature à laquelle on le réduit (et à vrai dire à laquelle certains libéraux se prêtent aussi parfois...) un débat d'idées doit pouvoir émerger sur les grands concepts libéraux tant je crois profondément qu'ils ont vocation à être revisités.

  • Criminalité, l'art gauchiste de faisander les faits

    On les connaît les gauchistes : les délinquants sont toujours de malheureuses victimes de la société et la police de dangereux fascistes.

    Sur médiapart, c'est l'un d'eux qui essaye d'attendrir le chaland en nous relatant comment la police "violente" les enfants des rues.

    L'oeil expert qui est le le mien ne se laisse évidemment pas prendre aux gauchâsseries de toutes sortes à force de les traquer depuis de longues années.

    Témoignage gauchiste :

    Roman (1) a 12 ans. Il fait la manche dans le métro en fin d’après-midi quand il aborde une passante qui le repousse. Probablement surpris par la réaction de la femme et se sentant agressé, il la pousse également et lui donne une tape au moment où elle se retourne pour partir. La main de l’enfant atterrit sur la partie postérieure de la dame. L’histoire aurait pu s’arrêter là. L’enfant n’a pas eu ce qu’il voulait et la femme a courageusement repoussé une tentative d’extorsion de quelques centimes par un enfant des rues qui faisait appel à sa générosité. Mais en réalité, l’histoire ne s’arrête pas là. Elle ne fait que commencer. A l’affût comme des chasseurs de gros gibiers, 3 policiers en civil surgissent et se précipitent sur l’enfant. Roman n’est pas vraiment un colosse. Il est même plutôt petit pour son âge. Il mesure 1m40 et pèse 45 kilos. Un de nos héros policiers sauveur de dame en détresse saute courageusement sur Roman et le projette contre un portillon en verre sécurit qui explose sous le choc. L’enfant a le bras en sang. Toute la scène est filmée par les caméras de surveillance. L’un des témoins raconte : « J’ai vu les policiers le traîner dans un coin à l’abri des regards. Beaucoup de sang coulait par terre. Un des policiers est parti en courant et les autres ont emmené le gamin derrière la porte qui donne sur les taxis. » Des copains de Roman essayent de pousser la porte pour rester près de lui. Ils sont violemment repoussés par les policiers qui se sentent probablement en grand danger face à deux enfants d’une quinzaine d’années.

    Réécriture probable de la réalité :

    Une jeune roumain (un Rom ?) faisait la manche à la manière rom, c'est à dire en insistant et en harcelant. Il avait quelques copains dans le coin pour intimider les personnes seules. Une jeune femme résiste. Voulant faire comme les grands, le jeune roumain met une main aux fesses de la jeune femme (une agression sexuelle, quoi...). Pas de chance pour lui, des flics déterminés à mettre fin aux agressions (s'ils sont là en civil c'est que le phénomène doit durer depuis un moment) l'alpaguent sur le fait. La racaille tente de fuir mais pas de pot, en fuyant, il atterrit sur le portillon. Évidemment, du verre, ça coupe, et il se retrouve avec de sacrées estafilades (le gauchiste a bien pris soin mettre la chose sur le compte du flic). La racaille locale qui copine avec le jeune roumain se croit forte et elle pense pouvoir emmerder les flics, comme dans les cités chaudes. Raté caramba, ils ne se laissent pas faire et l'embarquent au poste. Je n'ai pas tout recopié mais l'épisode de la mère est à pisser de rire. Je les vois les mères Roms qui traînent leurs poussettes et mettent leurs enfants à mendier. Le jeune Rom était en effet abandonné quand les flics l'ont chopé. Et comme le petit manège dure certainement depuis un moment, ils ont juste un peu la haine, c'est tout. Ils ont donc raison d'envoyer dans un foyer pour mineurs un adolescent qui mendie et agresse les femmes. Voilà comment dans le récit d'un improbable gauchiste dégoûlinant les faits se sont transformés en une insupportable agression d'un enfant par la police.

    En ce qui concerne les témoignages des deux jeunes filles (que je n'ai pas retranscrit ici, il faut aller lire le blogue en lien), probablement des Roms elles aussi (notez comme notre gauchiste n'a pas poussé le vice jusqu'à donner en noms d'emprunt des noms de Gaulois) en revanche, les faits pourraient être exacts. Si tel est le cas, une sanction très lourde doit s'appliquer. Cela dit, j'aimerais d'abord avoir les tenants et les aboutissants. Mon expérience en matière de faits divers à propos de la criminalité m'a appris que la presse commence toujours par raconter n'importe quoi sans vérifications. Le premier témoignage venu leur suffit. 

    Il faut dire que le gauchiste avait une occasion en or avec les agissements de la BAC à Marseille : très bonne opportunité d'associer deux histoires différentes en tentant de faire porter le chapeau à l'État "fasciste" et à ses flics.

    Un dernier détail : l'enfance s'arrête à 12 ans. Après, ce sont des adolescents, et, dans notre société, c'est l'une des classes d'âge qui génère le plus de criminalité et de violence, en proportion.

  • Voile, viol, presque des anagrammes...

    La mobilisation semble pouvoir payer en Tunisie. La société civile tunisienne ne semble pas prête à admettre la main mise d'Islamistes sur le pays et le chef de l'État tunisien a dû concéder des excuses à la jeune tunisienne violée par des porcs en uniformes sous les yeux de son compagnon. 

    Toutefois, la procédure judiciaire qui voudrait la juger pour atteinte à la pudeur est-elle à l'arrêt ?

    Là où il y a des islamistes, il y a recrudescence des viols de femme. Il y a un mois de cela le magazine Elle relatait le martyre d'une jeune fille somalienne de 13 ans violée puis lapidée pour adultère après qu'elle eut essayé de se plaindre. Là encore, des islamistes étaient à l'oeuvre.

    La racaille islamisée qui oeuvre dans nos cités n'est pas fondalement différente de celle qui a pris le pouvoir à Kismayo en Somalie. Ce ne sont que nos lois et notre culture qui l'empêchent d'essaimer et de s'en prendre à toutes les filles de France.

    On peut agir en Tunisie car plus l'islamisme se montrera menaçant plus le tourisme s'effondrera. Les Tunisiens commencent à le comprendre et, dans les intentions de vote, Ennahda plie sérieusement puisque le parti islamiste a perdu près de 6 à 7% d'intentions de vote en 4 mois.

    En Somalie, pays sans foi ni loi, hélas, c'est très difficile. Pas d'opinion publique, pas de pouvoir central, peu de réseaux de communication. 

    L'Islam, comme le Christiannisme au plus fort du Moyen-Âge vit un âge de ténèbres. Il est entre les mains d'individus peu scrupuleux mais fanatisés. 

    Le Prophète de l'Islam, Mahomet, voulait faire de sa foi un glaive pour les faibles et les petits. Que l'on juge l'état de décomposition diabolique qui frappe cette religion quand on considère que ce sont 50 miliciens devant un stade rempli de 1000 personnes qui se sont ligués pour tuer à coups de pierre une pauvre jeune fille.

    Hélas, il ne s'agit pas là d'un fait isolé. Partout, ce sont les plus faibles qui souffrent d'une islamisation qui va à rebours du message initial de l'Islam, et il n'est pas un pays musulman où je voie une raison d'espérer en des lendemains meilleurs...

  • Les Roms...

    Y'en a, des Roms, en ce moment, dans mon quartier. Ailleurs, comme à Marseille, ça chauffe. D'un côté, je ne suis pas outré des expulsions auxquelles procède Valls. Mais voilà, ça, ce sont les Roms que je ne connais pas. De l'autre, il y a ceux que je croise et là, deux catégories : ceux qui me gonflent et ceux avec lesquels j'ai plus ou moins sympathisé.

    Le problème, c'est d'en croiser à tous les carrefours, devant les boulangeries, aux feux rouges pour imposer de force le nettoyage des vitres (que l'on n'a pas demandé) au pied des distributeurs et cetera...

    Je déteste que l'on me force la main. Et je ne parle pas des enfants qui mendient dans le métro et réclament davantage si l'on a le malheur de leur lâcher la moindre pièce.

    Mais en même temps, il y a la Rom qui me propose un vieux Entraide perclus de froissures pour deux euros chaque samedi. Je le lui achète. Oh, c'est vrai, il est frippé, l'Entraide ; souvent datant de deux mois, s'adressant aux Nancéens, pas aux Parisiens et j'en passe. Mais que de bonnes infos dedans. Pas de l'actualité façon Figaro mais plutôt des trucs et astuces, de la survie ou parfois des entretiens sur des grands sujets de société.

    Et puis ma Rom, je la connais : tous ceux qui tentent d'alpaguer le passant dans le coin sont de sa famille. Je les ai plusieurs fois vus se réunir. Mais voilà, je la connais et elle me connaît. On se salue civilement. Elle sait que je lui achète son journal et que je le lis. Ce n'est pas de la charité. Il m'intéresse, moi, son magazine. Elle me rend un service. Je l'ai déjà vue demander du fric à quelqu'un à titre gratuit. Mais jamais à moi. Je ne dis pas qu'on est amis, mais on se respecte. 

    Un jour, l'une de ses filles s'est avancée vers moi, à la Rom, c'est à dire insistante, presqu'agressive. Elle s'en est approchée et elle lui a dit : laisse, je le connais. Et paf, elle a dégagé sa fille. 

    La dernière fois, elle n'avait rien. On s'est souri, et j'ai passé mon chemin et je lui ai dit "bah, ce sera pour une prochaine fois". Je n'avais pas envie d'entrer dans une relation de mendicité. Et puis cela me gêne quand elle est là, en train d'attendre avec une de ses petites filles. Mais bon, un sandwiche, ça ne fait pas de mal. Alors je suis rentré dans la boulangerie, et je suis revenu avec un bagnat. Dans ce genre de cas, je prends un truc mou (passé un certain âge pas mal de Roms n'ont plus de dents ou presque) et en l'absence d'informations sur la pratique religieuse de mon mendiant, je n'offre jamais quelque chose qui contient du porc. L'Didier va s'étouffer s'il lit ça. «ah, le con ! même quand ce sont des mendiants il a intégré leurs interdits alimentaires !»

    On ne sait pas de quoi demain est fait.

    Il y en a une autre de Rom. C'est celle que je croise très souvent au feu rouge. Toujours souriante, jamais agressive. Mais elle ne me demande jamais mon avis pour nettoyer mon pare-brise. On se connaît maintenant. Elle sait que je vais lui refiler une pièce. Mais elle ne râle pas non plus si je n'ai rien. Maquillée, coiffée, bien habillée, elle pourrait devenir une jolie fille. Peut-être. Là, elle ressemble plutôt à un palefrenier de ferme. D'un côté, ça me gonfle que l'on m'alpague à un feu rouge. J'aime ma tranquillité quand je suis dans mon automobile. De l'autre, je suis aussi un repère pour cette fille. Elle sourit quand elle me voit. 

    Est-ce qu'elles me manqueraient mes Roms si elles étaient expulsées ? Sans doute pas. Mais je n'ai pas non plus le sentiment de souhaiter qu'elles ne soient plus là.

    Il y a en avait une troisième que je connaissais mais que je ne vois plus depuis un an. Là, en revanche, j'ai demandé des nouvelles. Elle se trouvait à la sortie d'un Franprix et vendait l'Itinérant. Caramba : plus d'Itinérant depuis sa disparition. Elle, je l'aimais bien. Elle se tenait droite, là, sans rien dire, toujours aimable, discrète et souriante. C'était ma livreuse. Elle avait fini par m'identifier ainsi que mes enfants. On ne manquait jamais de se saluer, elle demandait des nouvelles des enfants. Comme je ne pouvais pas acheter deux fois l'Itinérant, si on se voyait deux fois dans la semaine, bah, je lui glissais une petite pièce.

    Elle n'a jamais mendié. Je n'ai jamais considéré que c'était de la charité. Un petit coup de main par les temps qui courent, c'est pas du luxe. De mes trois Roms, c'est la seule dont je connaisse le nom. Elle s'appelle Maria. Et franchement, Maria, si tu as été expulsée, je l'ai mauvaise...

  • Ah, les petits c...

    Quand j'étudiais le latin, jeune, au collège puis au lycée, le fonctionnement des âges de la vie des Romains m'avait toujours un tantinet étonné. Ainsi, les Romains appelaient adulescens un jeune homme de 17 à 30 ans. De 7 à 17 ans, une jeune garçon était un puer, c'est à dire un enfant.

    Récemment, une étude scientifique a établi que l'adolescence se prolongeait bien au-delà de ce que l'on avait imaginé et qu'il fallait en réalité atteindre les alentours de 28 ans pour rentrer dans l'âge adulte, du moins, au niveau des connexions neuronales dans le cerveau.

    A Rome, on obtenait le droit de vote à 17 ans, mais on ne pouvait entrer dans le cursus honorum qu'à partir de 25 ans, et comme ce parcours politique suivait un cours immuable, il n'était en principe pas possible d'être éligible à une magistrature avant d'avoir exercé les précédentes dans l'ordre de préséance.

    Au PS, il existe un cursus honorum qui ne dit pas son nom : il s'appelle FIDEL, MJS, Unef ou encore SOS-Racisme. Et tout cela donne plus tard la jeune garde du PS...

    Un quarteron d'ambitieux et de jeunes politicards qui ne connaissent en fait d'action politique que l'agit-prop et les promesses qui n'engagent à rien puisqu'on  les sait pas réalisables.

    Je me suis toujours méfié du jeunisme. Les Romains étaient prudents : ils se gardaient bien de refiler le pouvoir à des petis c... en mal de reconnaissance publique.

    Là, leur truc, c'est de faire ch... le gouvernement pour se montrer à tout prix. Tantôt ils menacent de voter contre le traité européen, tantôt ils lancent une pétition pour mettre en place le droit de vote des étrangers alors que c'est un sujet qui divise les Français (au même titre que les attaques incessantes contre l'Islam). Comme l'observait très justement Sylvain Rakotoarison tout récemment, Monsieur "Moi le Président de tous les Français" en laissant la jeune garde monter au créneau à coups de propagande bien sentie, se montre en chef d'État qui divise plutôt qu'en chef d'État qui rassemble ; le compte n'y est pas...

    Il y a une manière simple de les dresser : les vieux socialios ont été sympas en laissant des places à la députation pour les petits c... La prochaine fois, couic. Virés. Sans investiture socialiste, ils feront 0.0001% et encore, je suis bon. Il vaudra alors mieux laisser la place à des vieux briscards qui ont été certes des jeunes c... par le passé mais qui ont pris de la bouteille depuis...

  • Un socialiste reste un socialiste, même réformateur...

    Il y a encore deux jours, je commençais à presque regretter de ne pas avoir voté pour un socialiste (c'était un candidat PRG en fait) au second tour de l'élection législative car les décisions gouvernementales me semblaient commencer à aller vraiment dans le bon sens. 

    Un point toutefois me chagrinait : la droite le dit et elle n'a pas tort de le dire, les entreprises françaises ont besoin d'un choc de compétitivité. Ayrault, paraît-il, réfléchit à un allègement des charges des entreprises et Bayrou s'en réjouissait même. Réfléchir, c'est bien, mais in fine quel est le constat ?

    En pleine crise, aucune mesure et, pire encore, le gouvernement s'apprête à revenir sur le statut d'auto-entrepreneur. J'avais jugé cette mesure bien trop inaboutie sous le gouvernement Fillon mais elle avait au moins le mérite de stimuler l'esprit d'initiative, en dépit de ses travers et de ses limitations.

    La mesure prise par le gouvernement revient à faire payer tous ceux qui envisagent de devenir auto-enrepreneur même quand ils ne font pas de chiffre d'affaire. Radical pour tuer l'esprit d'entreprise.

    Bien sûr, je suis content de voir les Socialistes s'attaquer au déficit budgétaire, je ne vais pas dire le contraire, mais ils le font avant toutes choses à coups d'impôts et pourraient de ce fait entrer très vite dans un cercle vicieux si notre pays ne parvient plus à produire de richesses.

    Monteboug qui jouait les matadors s'est reconverti dans celui du pompier incendiaire. La gauche essaie coûte que coûte de limiter les dégâts en pertes d'emploi, mais la vie économique des entreprises ne se décrète pas...

    L'équation est en réalité simple et elle sera douloureuse d'une manière ou d'une autre :

    - soit les entreprises paient mais leur compétitivité en sera affectée et mécaniquement des baisses de recettes s'ensuivront sur les impôts parce qu'elles ne feront plus assez de bénéfices

    - soit le salarié paie et et dans ce cas, il y aura des conséquences sur la consommation ; tout dépendra alors des choix effectués par le consommateur. S'il réduit la voilure sur les biens d'importation (par exemple la high-tech), notre balance commerciale s'en réjouira mais tout le secteur commercial en souffrira.

    - soit l'État réduit ses dépenses, et là, il faut commencer à bien considérer lesquelles. L'État ne peut qu'abandonner certaines missions car je ne crois pas vraiment qu'il soit possible de maintenir un même service avec des moyens en baisse. Ce qui n'empêche pas de chasser les gaspillages (90% des agences Branquignol et Guignolo dont la Cour des Comptes dénonçait l'enflure démesurée par exemple...).

    Le problème, si l'État réduit ses dépenses c'est que cela peut impacter la protection sociale. On dit la France un pays riche, mais le salaire de bien des travailleurs, rapporté au coût de la vie, les réduit souvent à une situation personnelle proche de la précarité. 

    Quand je lis les solutions proposées par mon affreux libéral favori, je constate qu'il renvoie tout aux accords passés entre individus. Mais que deviennent alors les plus faibles ? Tributaires des aléas du Charity Business, s'il n'y a pas plus d'état ?

    Je ne crois pas aux solutions simples car nous vivons dans un monde complexe. On dit souvent qu'il faut en finir avec les normes. Dans l'idéal, je suis en phase avec cette volonté, mais si le résultat final, c'est l'opacité totale sur ce que l'on consomme parce qu'il n'y a à la fois pas d'information et plus de normes, le remère est pire que le mal !

    Le devoir d'information du consommateur, de l'usager, des contractants, devrait être la règle numéro un du marché. La transparence, en somme. Au fond, cela ne me gêne pas tant que cela que certains se satisfassent d'OGM, mais qu'on ne me les impose pas et que l'on soit certain également qu'une grave crise sanitaire en forme de bombe à retardement ne se cache pas derrière, car, même si elle ne me concerne pas directement, j'estime que la société n'est pas seulement le fruit d'une coalition d'intérêts bien compris et réciproques mais aussi un contrat solidaire, y compris avec les individus pour lesquels je n'ai aucune affinité personnelle.