Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 29

  • Tu trouves pas de boulot parce que t'es voilée ? C'est bien fait pour ta gueule !

    Rue89 retentit depuis quelques temps de couinements de femmes «parfaitement éduquées» mais portant le voile : les pauvres chéries ne trouvent pas de boulot et expriment leur désappointement dans un français aussi châtié que parfait.

    Le plus drôle, c'est la baby-sitteuse voilée : alors là, moi qui fais appel très souvent à des baby-sitter, plutôt crever que d'engager une baby-sitter voilée ! Elle n'a qu'à aller voir en Arabie Saoudite ou en Afghanistan si elle trouve du boulot : si elle réchappe à la lapidation, quelques bons caillasses dans la gueule, des traditions locales de là-bas, ne tarderont pas à la convaincre des mérites de la laïcité à la française.

    En fait, que des femmes voilées ne trouvent pas de travail (mais au fait, en ont-elles demandé l'autorisation à leur seigneur et maître barbu ?), c'est un très bon signe : cela signifie que la France résiste encore à la talibanisation avancée qui prend pied d'ores et déjà  dans nos souriantes banlieues pré-islamisées à la mode afghane.

    Mais c'est trop drôle de les voir brandir les Droits de l'Homme, avec un D et un H majuscules. Pas de pot, les droits de l'homme à la française, ce ne sont pas ceux des femmes voilées.

    Et de toutes façons, c'est le libre marché du travail qui décide si leur tenue est adaptée ou non. Elles déclarent parfois être prêtes à enlever leur voile mais elles viennent tout de même candidater en burka (j'exagère à peine).

    Et quand elles se vantent d'être blondes et d'avoir les yeux bleus, voilà qui montre clairement qu'elles ne font pas l'objet d'un rejet sur une base ethnique mais bien idéologique : leur idéologie mortifère qui fait de la femme un simple appendice du mâle !

    Pour revenir à la baby-sitter de rue89, elle peut jurer ses grands dieux que sa religion et ses convictions n'ont pas d'impact sur sa manière de s'occuper des enfants, je n'en crois rien. Je pense bien au contraire que cela influe sur sa manière de considérer les filles et les garçons et c'est bien pour cela qu'il est hors de question que je mette ma petite dernière entre ses sales pattes.

    J'entends souvent des Musulmans se plaindre du rejet dont l'Islam est l'objet en France : plutôt que de s'en prendre sans cesse à l'intolérance française (et je crois, sur ce point, que le Français, très indivualiste, est de ce fait, au contaire, particulièrement respectueux des différences dans la sphère privée), ils devraient se demander pourquoi nous en sommes là. 

    Si nous en sommes là, c'est bien parce que l'Islam a changé de forme en cette fin de XXème siècle : il prétend dominer religieusement la planète et les pouvoirs que l'on voit émerger partout dans le monde arabo-perso-musulman et même au-delà sont tout sauf des modèles de tolérance et de justice.

    Les radicaux islamistes sont impliqués dans tous les coups les plus tordus de la planète : aucune autre religion ne porte une telle...«croix».

    J'adore la réflexion finale de notre baby-sitteuse à voile :

    Mesdames, Messieurs, je peux comprendre que vous recherchez la perle pour vos enfants, mais je ne comprends pas en quoi un tissu peut tout changer.

    Ben ma pauvre, tant que t'auras pas compris pourquoi, t'es pas prête de trouver du travail en France...

    PS : tiens, j'ajoute un post-scriptum, tant que j'y suis ; observez que je ferais encore moins confiance à un barbu pour quelque poste sensible que ce soit. On ne sait jamais trop ce qui peut leur passer par la tête, à ces gens-là. J'ajoute, in fine, que ce n'est évidemment pas les femmes que je stigmatise quand elles portent le voile mais bien la pratique «culturelle» qui prétend leur leur imposer. Cette pratique n'a pas sa place dans notre pays et les Français n'en veulent pas.

  • Poules maltraitées à Monoprix

    L'une des barbaries de notre civilisation perverse c'est de dégoûliner de bons sentiments sur les écrans et dans les journaux d'un côté et de l'autre, de maltraiter les animaux comme jamais ils ne l'ont été dans l'histoire de l'humanité.

    Non seulement nous avons industrialisé leur mort avec une efficacité qui rappelle d'autres moments très sombres de notre histoire mais de surcroît nous leur réservons une existence atroce.

    Seules les pressions venues de la société civile peut amener sinon une existence décente, à défaut moins de barbarie aux bêtes que nous élevons pour les manger.

    Je relaie donc sur mon blogue un appel au PDG de Monoprix à cesser de vendre dans ses rayons des oeufs de poules pondeuses traitées avec une brutalité rare :

    À l'attention de Philippe Houzé, PDG du groupe Monoprix

    Monsieur,

    Les poules pondeuses élevées en cages subissent une des pires formes de l'élevage industriel. Dans ces élevages, les poules passent toute leur vie sur un sol grillagé, sans possibilité de courir, d'étendre correctement les ailes, de gratter le sol, de prendre des bains de poussière ou de profiter du soleil. Chaque poule dispose d'une surface équivalente à une feuille de format A4. Il faut leur couper la pointe du bec pour éviter le cannibalisme à l'intérieur des cages.

    En Europe, la liste des supermarchés qui bannissent les œufs issus d'élevages en batterie (code 3) s'allonge. Même des chaînes de hard-discount s'y sont mises. Nous vous demandons de suivre ces bons exemples et de renoncer à vendre les œufs de batterie de vos rayons.

    Monoprix affiche un positionnement responsable. Merci de joindre les actes aux paroles. Les œufs de batterie, ça suffit !

    Nous vous prions d'agréer, Monsieur Houzé, nos respectueuses salutations.

     

    Pétition en ligne

  • L'occupation allemande inoffensive : Le pen ? Non, Hessel...

    J'ai toujours pensé qu'Hessel était un douteux, une nature abjecte, au fond. Le vieux débris n'aura pas tardé à me donner raison.

    Il vient de déclarer à un journal allemand

    j'affirme ceci: l'occupation allemande était, si on la compare par exemple avec l'occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une occupation relativement inoffensive, abstraction faite d'éléments d'exception comme les incarcérations, les internements et les exécutions, ainsi que le vol d'oeuvres d'art. Tout cela était terrible. Mais il s'agissait d'une politique d'occupation qui voulait agir positivement et de ce fait nous rendait à nous résistants le travail si difficile.

    Hessel s'est planqué derrière les origines juives de son père pour masquer son antisémitisme latent mais chassez le naturel il revient au galop.

    Quant à avoir épousé une jeune femme juive par le passé ce n'est ni le premier ni le dernier parmi les contempteurs d'Israël à l'avoir fait.

    Le fait qu'il choisisse ici d'associer le combat qu'il prétend mener contre Israël et ce qu'ont vécu les Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale trahit clairement ses pensées de fond.

    J'imagine que bientôt, il expliquera que l'extermination des Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale n'était au fond qu'un détail ?...

    Indignez-vous, hein ?

    Au fait, puisqu'Hessel considère Israël comme l'un des états les plus tyranniques de la planète, quene va-t-il vivre avec les grands démocrates de la bande de Gaza que sont les islamistes du Hamas ?

  • Interdire la prostitution ?

    L'interdiction de la prostitution est un vieux serpent de mer qui réémerge à intervalles réguliers. Najat Belkacem veut s'en prendre au client pour noyer le poisson faute de débouchés. Je ne suis pas convaincu par la méthode et en outre, j'ai un certain nombre d'objections sur le fond :

    En soi, ce n'est pas tant la prostitution qui me dérange (encore que...) que le sort des femmes qui s'y livrent. La plupart du temps, la prostitution procède d'un esclavage moderne infâme. Plutôt que de l'interdire, au risque de la renvoyer dans les caves et les zones de non-droit de toutes sortes, mieux vaudrait protéger les prostituées à commencer par celles qui sont les plus vulnérables, les étrangères en situation irrégulière.

    A l'origine des réseaux de prostitution on trouve des proxénètes tarés et sadiques n'hésitant pas à recourir aux sévices les plus infects pour contraindre leurs esclaves à leur ramener de l'argent. 

    Je propose donc au gouvernement socialiste de mettre en place une loi d'exception pour punir les proxénètes à la hauteur de leurs crimes : prison systématique à vie pour tous ceux qui se sont rendus coupables de violences sur des jeunes femmes pour les amener à la prostitution, de 10 à 30 de prison pour tous ceux qui participent de près ou de loin à leurs réseaux.

    La promesse d'une naturalisation et de pouvoir vivre sous une autre indentité une autre vie à l'abri des menaces à toutes les prostituées qui seraient à l'origine, par leurs révélations, de la destruction complète d'un réseau.

    Il faut, au fond, taper, très fort à la source.

    Ensuite, une loi pour protéger les prostituées de leurs clients dans l'exercice de leur pratique, punissant violences et insultes, ceci pour amener ces derniers à montrer des marques de respect à ces femmes.

    Cela suppose par exemple de laminer la racaille qui descend en bandes le soir ou le week-end, généralement venue des cités, pour s'en prendre à ces femmes souvent victimes avec une brutalité inouïe.

    Les Socialistes qui ne jurent souvent que par les préventions sauront-ils se remettre en question et admettre qu'une politique de répression très dure peut venir à bout des maltraitances dont sont victimes les prostituées, car au fond, c'est bien cela le problème principal ?

  • Meurtre d'un collégien à Rennes : pourquoi mentir systématiquement ?

    La presse s'est faite l'écho de la mort dramatique d'un collégien survenue à Rennes. Je ne me prononce évidemment pas sur le fond des faits et je laisse cela aux juges, même si l'autopsie conclut bien à un meurtre et non à une violence sans intention de la donner.

    Ce qui m'exaspère, c'est la propension de la presse et bien entendu, en amont, de l'Éducation Nationale, à présenter l'auteur de l'homicide comme un collégien sans histoire.

    Ce n'est pas vrai. C'est un garçon qui a fait l'objet d'un rappel à l'ordre de la part de la police par le passé. 

    Alors évidemment, cela semble devenu peut-être la norme dans l'esprit d'une intelligentsia bien-pensante, mais pas dans le mien.

    Ceci explique cela, de quelque manière que l'on tente de tortiller la vérité.

  • Le bonheur animal

    On nous annonce souvent dans les zoos des durées de vie à n'en plus finir pour des animaux, qui, dans la nature, auraient péri bien plus tôt.

    Je me dis souvent que cela n'a rien de drôle de passer son existence dans une fosse, derrière une grille ou dans un aquarium.

    En même temps, les animaux qui naissent dans les zoos n'ont jamais connu d'autres environnements. Ils sont certes aliénés parce qu'à l'évidence autres qu'à l'état naturel, mais sont-ils malheureux pour autant ?

    Ils sont soignés, nourris, surveillés, ne connaissent pas le stress de devoir échapper à des prédateurs et plus généralement tous les dangers inhérents aux divers milieux naturels. 

    Il y a quelques années, j'étais demeuré soufflé par le cas particulier d'une colombe (ou une tourterelle, j'ai un doute sur l'espèce) ayant atteint l'âge phénoménal de 60 ans en capitivité, ou, tout du moins, aux côtés d'un couple d'humains qui l'avait recueillie, 50 année plus tôt, alors qu'elle était petite et blessée. En parcourant des forums, j'ai vu que cet animal peut parfois atteindre jusqu'à 40 ans, mais l'âge maximal attendu est plutôt de l'ordre de 10 années en règle générale...

    Je n'ai pas pour objectif d'écrire un plaidoyer pour les zoos, mais je m'interroge simplement sur ce qu'est le bonheur pour un animal et cette question rejoint nos propres interrogations : dans de nombreux courants écologistes on fait sien le parti pris de Jean-Jacques Rousseau qui est de considérer que l'homme est naturellement bon et heureux tant qu'il mène une vie sauvage. Ce parti pris n'est d'ailleurs pas propre à Rousseau : au XVIIIème siècle on faisait du bon sauvage l'envers moral de la décadence de la civilisation et nombreux sont les écrivains à en avoir fait le paradigme de la vertu. Voltaire et son Ingénu, Chateaubriand et son Atala et bien d'autres encore.

    Il me semble que la question qui vaut pour l'homme vaut aussi pour l'animal. Mirabelle qui s'intérese souvent au sort des animaux me semble très qualifiée pour donner son avis sur une telle question. je crois que je vais en faire une chaîne.

    L'Didier qui aspire à élever une meute de chiens  et nourrit les chardonnerets pourrait aussi donner son avis sur ce qu'il estime être le bonheur animal et pas seulement celui d'Elstir ou de Golo (un chaton) , hein ?

    Je ne sais pas trop à qui d'autre je pourrais proposer la chaîne, la plupart des blogues que je fréquente ne s'intéressent qu'aux animaux politiques. Peut-être Rosa qui passe à nouveau de temps en temps ici et soignait les hérissons il y a cinq hivers ?

  • Mieux que le Made in France : la traçabilité !

    On faisait la fête chez moi ce week-end : célébration d'anniversaires. Cela allait donc de soi que j'allais passer l'après-midi à la recherche de cadeaux pour les invités concernés.

    Joindre l'utile à l'agréable. Ceux qui me lisent depuis longtemps savent que j'ai la même obsession que Bayrou : le Made in France.

    L'inconvénient, quand on ne s'y prend pas à l'avance, c'est qu'il faut farfouiller et chercher un peu au hasard. J'avoue que je n'ai pas pu acheter tous mes cadeaux en made in France, mais pour certains, cela a été possible.

    C'est là où l'on se dit qu'on apprécierait une boutique en dur, pas seulement sur Internet, exclusivement dédiée aux produits fabriqués en France. C'était le projet d'un twittos auquel je me suis abonné, il y a quelque temps. Ils ont bien commencé à construire un site, mais cela ne semble pas avoir vraiment évolué depuis. Ni le site ni la boutique en dur.

    Il y a ceux qui veulent distribuer et ceux qui veulent produire. Je vous conseille de suivre de près le blogue de mon amie Françoise, elle s'apprête à présenter un projet décoiffant, projet pour lequel elle est d'ailleurs à la recherche de partenaires. En attendant, vu son positionnement google sur l'item "canard à l'orange", elle a un coup à jouer avec ces mots-là ou dans la restauration de produits de haute gastronomie :-).

    Revenons à mes cadeaux : cherchant quelque chose pour mon frérot, celui-là même auquel j'avais offert précédemment une chemise Lordon, j'ai cette fois ouvert la porte d'une boutique Lacoste. Méfiant, j'ai d'emblée demandé aux vendeurs ce qui était produit en France dans leurs articles.

    Les polos, les chemises et les pulls sont fabriqués à Troyes intégralement : de la bobine de fil de coton jusqu'au dernier bouton de manchette. Pour le reste, en revanche, le tissu est bien filé en France mais l'article est réalisé ailleurs.

    Le soir venant, j'ai discuté avec un autre de mes frères (nous sommes une grande fratrie) parce que je pèse et soupèse l'opportunité de racheter un ordinateur portable. Je suis très déçu par l'ASUS que j'ai acheté il y a 4 ans. L'habitacle tombe en pièces détachées et l'emplacement d'un slot de mémoire vive n'a jamais fonctionné.

    C'est pourtant mon frérot qui m'avait recommandé cet achat. Et là, j'ai appris un truc intéressant : récemment, il a acheté un SONY en ordinateur portable. J'étais un peu surpris parce que généralement, ce n'est pas une marque qu'il privilégie en informatique.

    En fait, il l'a acheté parce qu'il est intégralement construit et assemblé au Japon. Pour cette raison, il est d'excellente qualité. Quand le même Sony est réalisé en Chine, le niveau de qualité s'en trouve singulièrement amoindri.

    Au fond, c'est ça qui compte : on devrait toujours  pouvoir disposer d'une information transparente sur l'origine d'un produit. C'est cela qu'il faudrait défendre au niveau de la Commission européenne. Évidemment, en termes de faisabilité, ce n'est pas simple, bien des produits finis étant un assemblage de composants venus parfois des quatre coins du monde.

    Peut-être.

    Mais au final, force est de constater que la qualité de réalisation varie considérablement d'un lieu de production à l'autre. Il est de bon ton de récuser l'impact des avantages sociaux dans la qualité de réalisation d'un produit, aujourd'hui. Pourtant, il semble bien que le lien direct entre les deux données existes. La norme éthique et sociale a donc des conséquences économiques bien plus importantes que ceux qui ne jurent que par une concurrence sauvage ne l'imagine.

    J'ai eu cette discussion avec Christian (Romain) qui lit souvent mon blogue récemment : il pense, lui, que le libéralisme, c'est de vendre n'importe quoi à n'importe qui sans contrôle. Ce n'est pas mon avis : je pense que la concurrence libre et non faussée implique une transparence totale.

    Les libéraux s'honoreraient en commençant par défendre en priorité cet aspect au niveau européen. Cela correspond, me semble-t-il, à l'une des préoccupations de l'ADLE que l'on présente comme d'affreux ultra-libéraux alors que ce sont de sympathiques libéraux et démocrates-chrétiens centristes.

    La traçabilité, voilà l'enjeu-phare, à mon sens, des prochaines années dans la sphère de la consommation. 

    Notre modèle consumériste est une calamité à tout point de vue : il gaspille, coûte plus cher, ment et écrase l'humain. Et, bien évidemment, il s'oppose frontalement à toute idée de transparence.

    Voilà pourquoi, pour ce qui me concerne, j'essaie d'acheter des produits bio, made in France, ou commerce équitable, avec des logos reconnus tel que le AB, le Max Havelaar ou Alter Eco, et, pour le Made in France, un label qui demeure à promouvoir si ce n'est à inventer...

  • Encadrer les loyers ? A voir.

    Cécile Duflot propose d'expérimenter un encadrement des loyers sur le modèle de ce qui se fait à Paris : limiter les hausses aux prix médians pratiqués lors des relocations.

    Sur le principe, je n'ai pas d'objection à ceci à deux conditions : a) que les charges et le coût de la fiscalité locale (merci Delanoë qui les a fait presque doubler à Paris en deux mandatures) entrent dans le calcul de l'assiette finale  b) que l'encadrement n'aboutisse pas à un blocage.

    Dernier point, il ne s'agit pas d'installer une loi pérenne, mais de renouveler au contraire un dispositif tant que la crise du logement dure.

    Pour le reste, compte-tenu de l'explosion démesurée des loyers, il ne me paraît pas stupide d'intervenir pour limiter l'appétit sans frein de certains propriétaires.

  • Table à induction française : des distributeurs pas clairs...

    Je me demande si je n'en dis parfois pas trop sur mon blogue à propos de ma vie privée. Mais bon, elle me sert à illustrer tellement de choses...

    En la circonstance, c'est Lapeyre que j'ai dans le collimateur et je vais expliquer pourquoi. Il se trouve que l'ignoble capitaliste exploiteur du peuple et koulak enrichi à la sueur des honnêtes travailleurs que je suis a un locataire. On a beau être un sale libéral, un centriste comme diraient les Trotskistes, on a tout de même des valeurs, et, notamment, je me refuse à imiter ces salauds de gounaffiers de marchands de sommeil. 

    Ce que je joue est donc d'une propreté à toute épreuve, moderne et entretenu. Et comme je soigne mes locataires (c'est une petite studette donc ça change souvent) mon dernier projet est d'échanger les plaques de cuissson pourraves qu'un de ces voleurs d'artisan m'a installé il y a 5 ans contre une plaque à induction deux feux vitro-cérame flambante neuve. Et tant qu'à faire, je remplace toute la kitchenette de ma locataire. Elle y gagne parce qu'il va me falloir quelques mois de loyers pour rentrer dans les fonds du réaménagement...

    Je me suis rendu donc chez Lapeyre pour voir ce que je pouvais trouver dans ce domaine. Là-bas, très bien, une conseillère de première qualité, compétente, efficace et sérieuse, de bon conseil. Bonne offre aussi de Lapeyre qui me propose un artisan partenaire pour installer l'ensemble. Jusque là, tout va bien.

    On me propose une kitchenette comprenant plan, évier, réfrigérateur et table à induction deux feux pour la somme de 650 euros environ.

    Hop, voilà une bonne occasion de faire travailler l'ouvrier qualifié français : je demande donc s'il y a possibilité d'installer une table deux feux Brandt ou Electrolux : l'une et l'autre sont fabriquées en France (correctif : l'un de mes Trolls m'indique qu'Electrolux ne produit pas de tables à induction en France. Vérification faite, en effet, seul le lave-linge à chargement par le dessus est produit en France. Ouf, restent tout de même Brandt, Thomson, Sauter et De Dietrich). Sauter ou De Dietrich me conviennent bien.

    Problème : Lapeyre vend des packs et le matériel prévu, c'est du Beko. Après recherche, Beko, ce sont des Turcs, en fait. Leurs usines sont en Turquie, Russie et Roumanie. Mais pas en France. Belle entreprise, certes, mais côté qualité, allez savoir pourquoi, j'ai davantage confiance dans le savoir-faire français et je ne veux pas installer un matériel en lequel je n'aurais pas confiance surtout s'il me conduit à devoir faire un nouveau rachat 5 ans après.

    De bonne composition et partageant ma volonté de faire profiter mon pays de ma consommation, la conseillère Lapeyre s'échine à trouver une solution. Mais, calculs faits, les prix proposés sur son catalogue Lapeyre sont tels que j'arrive à une facture finale entre deux fois et trois supérieure à la proposition initiale. J'aime mon pays et mes compatriotes, mais il y a des limites à mon patriotisme économique. La table Beko en pack revient à 179 euros et le prix proposé pour son équivalent Electrolux ou Brand est de l'ordre de 450 euros.

    Dépité, je retourne chez moi après avoir signé la proposition initiale, pestant contre l'incapacité du fournisseur et du revendeur à se mettre d'accord pour proposer un pack made in France.

    Mais pris d'un doute dans la soirée, je me lance dans une petite recherche sur google et devinez ce que je trouve ? Une plaque à induction deux feux Brandt, donc fabriquée en France, à 181 euros. Trop tard !

    Là, j'avoue que j'ai un peu la haine. Pas contre la conseillère, elle était franchement extra. Contre Lapeyre. Il y a une magouille ou quoi ? En fait, à ce que j'ai compris, parce qu'il n'y a pas de partenariat spécifique entre les producteurs français et Lapeyre sur ce type de produit, tout acheteur doit composer sa cuisine soi-même plutôt que de pouvoir bénéficier d'un pack. Le problème, c'est qu'en proposant à près de deux fois et demi les produits français par rapport aux prix trouvés sur Internet, il y a assurance d'éliminer en effet notre production nationale.

    C'est donc bien le distributeur qui fait un sale coup au producteur français ! Je me suis dit que je n'allais pas laisser passer ça sans réagir. Là, je l'ai un peu dans le baba : j'en suis à mon 3ème rendez-vous, ma locataire attend sa nouvelle plaque et les choses ont traîné. Je n'ai pas vraiment envie de tout remettre en cause. Le reste des services de Lapeyre est de bonne qualité. 

    Mais je juge complètement idiot et improductif de leur part de ne pas chercher à jouer la carte nationale. Il y a un autre truc qui ne m'a pas plus du tout au demeurant et qui vaut presque publicité mensongère : mon oeil avisé lorsqu'il a contemplé les exemplaires de pack en démonstration a constaté pourtant la présence de tables dont l'intitulé  "Brandt" ne laissait pas de doute sur l'origine. Initialement, c'est même pour cela que j'ai signé immédiatement pour ces solutions. Tout ça pour me retrouver avec du matériel turc. 

    Lapeyre, prend garde ne pas te faire retourner une paire de baffes : je déteste que l'on m'ait fait prendre des vessies pour des lanternes.

    En tout cas, encore un exemple qui accrédite parfaitement ce que défendent Bayrou et le MoDem : un label clair avec une charte de pratiques commerciales qui empêchent ce genre de coups bas.

    Franchement, l'engagement à promouvoir une telle loi est vraiment une de mes motivations majeures, dans cette campagne législative pour accorder mon vote à un ou une candidate.

    On a pris l'habitude de commencer à faire attention pour les aliments, mais, nom de Zeus (ou plutôt de Déméter, en la circonstance) la France ne produit pas que de la bouffe !

  • Paris 16ème : il n'aime pas l'information indépendante Goasguen ?

    J'ai parlé à plusieurs reprises de Béatrice Lecouturier, la candidate centriste que je soutiens dans le 16ème arrondissement, mais il me faut maintenant toucher un petit mot de ses adversaires, et notamment du Sieur Goasguen : y'a un truc de sympa, avec les petits, c'est qu'on peut espérer taper dessus sans trop qu'ils ne fassent de la résistance. Enfin, cela doit être le mode opératoire de Claude Goasguen.

    Le blog du 16ème  par excellence, c'est celui d'Antoine Dufour, Paris16.info. La référence pour qui veut se tenir au courant de l'actualité de l'arrondissement. Antoine Dufour évoque toutes les péripéties qui émaillent la vie de cet arrondissement de Paris : sorties culturelles, travaux de voiries, saccage des Serrres d'Auteuil par Delanoë et ses potes, dénis de démocratie d'Anne Hidalgo et de ses pseudo-consultations démocratiques, passages en force lors des conseils municipaux de Goasguen.

    Petit rappel pour tous ceux qui s'imagineraient qu'il y ait quelques génomes centristes que ce soit chez Goasguen : c'est un ancien d'Occident. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est wikipedia.

    Bien qu'il fasse le honteux quand il évoque cette période, 30 années plus tard, en 1997, il a été le premier à proposer de sortir le Front National de l'anathème. On ne se refait pas.

    Pour revenir à notre affaire, il semble bien qu'il y ait eu une altercation entre un militant de David Alphand, un élu UMP entré en dissidence et les gros bras de Goasguen. C'est en tout cas ce que rapporte Paris16.info. Notez que je ne prends pas parti dans cette querelle qui ne me concerne pas en tant que telle mais seulement sur la forme qui consiste à tenter de provoquer la fermeture d'un blogue resté largement correct dans sa relation des faits, supposés ou non.

    Mais voilà, ce blogue n'a pas été le seul à rapporter l'information, Europe 1 ou le JDD aussi. Mais comme c'est bien plus facile de taper sur un petit, surtout quand il s'agit de faire taire une voix originale dans l'arrondissement, Goasguen a préféré porter plainte contre le blog d'Antoine Dufour qui se contentait de rapporter les faits tels qu'on les lui avait décrits.

    Il faut dire qu'il multiplie les communiqués de presse, Goasguen : deux dissidents de son camp se présentent contre lui ! Alphand, à l'UMP, qu'il vient de réussir à faire virer de son parti, et Valérie Sachs, entrée en campagne contre l'avis du Nouveau Centre.

    Bref, son grand truc, à Goasguen, c'est de faire taire ceux qui le dérangent. Il a déjà fait fermer une petite publication sympa du nom de Paris16 qui offrait une information atypique dans l'arrondissement.

    Il n'y a déjà pas beaucoup d'organes de presse dans le 16ème arrondissement en dehors des outils de propagande de son actuel maire (côté nord, du moins) alors si on élimine un par un tous les empêcheurs de tourner en rond... 

    On ne va tout de même pas perdre le seul blogue qui offre une information en continu parce que le sieur Goasguen ne supporte pas qu'on lui renvoie un discours contradictoire ?

    Il faut donc sauver le soldat Dufour ! Goasguen ne sait pas encore ce que c'est qu'un "bad buzz" et une e-réputation, mais je gage qu'il ne va pas tarder à le découvrir.

    J'appelle tous les blogueurs qui sont attachés à la liberté, particulièrement celle de l'information, à relayer l'injustice et la partialité du traitement que Claude Goasguen inflige à un blogueur indépendant en le citant à comparaître en justice.

    Je m'associe naturellement à Antoine Dufour et me tiens à sa disposition pour toute aide qu'il jugerait utile que je puisse lui apporter.