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Poules maltraitées à Monoprix

L'une des barbaries de notre civilisation perverse c'est de dégoûliner de bons sentiments sur les écrans et dans les journaux d'un côté et de l'autre, de maltraiter les animaux comme jamais ils ne l'ont été dans l'histoire de l'humanité.

Non seulement nous avons industrialisé leur mort avec une efficacité qui rappelle d'autres moments très sombres de notre histoire mais de surcroît nous leur réservons une existence atroce.

Seules les pressions venues de la société civile peut amener sinon une existence décente, à défaut moins de barbarie aux bêtes que nous élevons pour les manger.

Je relaie donc sur mon blogue un appel au PDG de Monoprix à cesser de vendre dans ses rayons des oeufs de poules pondeuses traitées avec une brutalité rare :

À l'attention de Philippe Houzé, PDG du groupe Monoprix

Monsieur,

Les poules pondeuses élevées en cages subissent une des pires formes de l'élevage industriel. Dans ces élevages, les poules passent toute leur vie sur un sol grillagé, sans possibilité de courir, d'étendre correctement les ailes, de gratter le sol, de prendre des bains de poussière ou de profiter du soleil. Chaque poule dispose d'une surface équivalente à une feuille de format A4. Il faut leur couper la pointe du bec pour éviter le cannibalisme à l'intérieur des cages.

En Europe, la liste des supermarchés qui bannissent les œufs issus d'élevages en batterie (code 3) s'allonge. Même des chaînes de hard-discount s'y sont mises. Nous vous demandons de suivre ces bons exemples et de renoncer à vendre les œufs de batterie de vos rayons.

Monoprix affiche un positionnement responsable. Merci de joindre les actes aux paroles. Les œufs de batterie, ça suffit !

Nous vous prions d'agréer, Monsieur Houzé, nos respectueuses salutations.

 

Pétition en ligne

Commentaires

  • Je croyais que des nouvelles normes -de toutes façons insuffisantes par l'UE.
    Je relaie cet article.
    Salut!

  • "Non seulement nous avons industrialisé leur mort avec une efficacité qui rappelle d'autres moments très sombres de notre histoire"...

    Euh, s'agissant d'animaux de boucherie, il y a là un parallèle, implicite, qui me paraît un peu mal venu, non ?

  • @Christian
    Je m'attendais à ce que l'on me fasse la remarque. C'est sur la manière "efficace" et industrielle de donner la mort que je me prononce. Pas sur le reste, bien entendu.
    Je fais toutefois partie de ceux qui pensent que les animaux ont des sentiments et sans doute des formes de pensées simples...

  • J'avais bien compris. Mais tout de même...

  • @Ch. Romain
    C'est un parallèle difficile à avaler à partir du moment où l'on préfère prendre une certaine distance avec le sujet (notamment la sensibilité des animaux, leur existence mentale, leur désir de vivre et la réalité de ce qu'ils subissent), mais c'est un parallèle que d'autres ont faits, y compris des gens directement concernés par ce fait historique(qui représente pour nos contemporains l'horreur extrême et qui apparaît donc comme tabou -bien que ce statut d'horreur paroxystique intouchable, ce "plus jamais ça" n'ait pas empêché de voir se produire encore au moins un autre génocide humain au cours du même siècle-) :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Isaac_Bashevis_Singer

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