Cécile Duflot propose d'expérimenter un encadrement des loyers sur le modèle de ce qui se fait à Paris : limiter les hausses aux prix médians pratiqués lors des relocations.
Sur le principe, je n'ai pas d'objection à ceci à deux conditions : a) que les charges et le coût de la fiscalité locale (merci Delanoë qui les a fait presque doubler à Paris en deux mandatures) entrent dans le calcul de l'assiette finale b) que l'encadrement n'aboutisse pas à un blocage.
Dernier point, il ne s'agit pas d'installer une loi pérenne, mais de renouveler au contraire un dispositif tant que la crise du logement dure.
Pour le reste, compte-tenu de l'explosion démesurée des loyers, il ne me paraît pas stupide d'intervenir pour limiter l'appétit sans frein de certains propriétaires.
Commentaires
Voui, une de résultante de la loi Scellier...Comme quoi à trop vouloir légiférer^^^.
Effectivement, l'explosion fiscale locale a aussi joué aussi un role déstabilisateur...
Pour le reste, la crise des sub-primes avait trouvé sa source sur ce marché, si ne m'abuse...Un marché qui fut aussi porteur pour assurer les porte-feuilles des fonds de pension made in ?
Oups, ai oublié ;)
Mme Duflot essaie d'instaurer des mesures prises au niveau local chez nos cousins allemands qui pratiquent le "cas par cas" et ne sont pas intervenus au niveau étatique sur l'immobilier le marché est resté libre, ils ne sont intervenus que localement pour corriger les défauts.
Quand à copier/coller, lui suggèrerais:
-De s'informer réellement.
-De copier l'ensemble, tant qu'à faire^^^.
Pfiouou...Pas changé d'avis quand à ses compétences. Suis consternée!
Je rappelle que le loyer est dé-corrélé de la réalité des salaires.
Dans le cas de Malakoff, le prix de location le mois est de 22€/m2 charges comprises(ça a peut être augmenté depuis).
Or, loyer * 3 = salaire net (à la limite, c'est normal).
Seulement, comme le salaire médian/moyen est de 1500€/mois, on arrive à un loyer possible de 22,72m2.
Bref, si on joue le jeux, on ne se loge pas décemment à Malakoff, sauf HLM.
@Phil,
Les logements sociaux, sujet complexe, car selon les montages,dans certaines villes de banlieue proches de Paris les nécessiteux de ces villes passent après certains paramètres à savoir loger x pourcentage de nécessiteux de la ville de Paris. Et puis, ai vu quelques exemples de sous-location de logements sociaux...Terrain miné
Enfin bon bref
La question fiscale est effectivement primordiale. C'est d'elle que pourrait bien découler un blocage du genre mise en vente massive de logements qui, comme par hasard, resteront des mois et des mois vides, sans trouver d'acquéreur. Si c'est mal ficelé, le remède risque être pire que le mal...
Le niveau des loyers souffrent surtout des excès des années 2000-2005.
L'indexation des loyers a suivi jusqu'en 2005 l'indice du coût de la construction qui lui avait explosé (effet indirect de la mise en place des 35 heures!). Avec la mise en place à partir de 2005 de l'indice de référence des loyers, les augmentations sont beaucoup plus raisonnables.
Comme sur la plupart des sujets, la législation aura toujours un train de retard puisque nos gouvernants, sauf rares exceptions (loi sur la bioéthique), ne légiférent que vis-à-vis des faits d'actualités.