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Société - Page 22

  • La grue, le père et...la vérité !

    J'ai suivi le petit show du père retranché sur une grue à Nantes. Ce type m'énerve. Il discrédite les parents qui sont vraiment soucieux de leurs enfants et se montre surtout pressé d'attirer les flash médiatiques.

    Ce dont ce type-là s'est bien garder de se vanter, c'est que la justice lui a retiré le droit de voir son fils seul à seul non parce que les femmes s'en foutent, comme il dit, mais parce que ce pourri l'a enlevé deux fois, la première à sa mère, la seconde à ses grand-parents, en frappant le grand-père qui plus est. Et il s'est barré pendant plus de deux mois sans aucune nouvelle en planquant son enfant.

    Typiquement le genre de sale c.. narcissique qui se croit propriétaire de son fils. Un petit de 4 ans et demi, qu'est-ce que ça pense quand on l'enlève pendant deux mois et demi après avoir tapé son grand-père sous ses yeux ?

    Ce gars-là essaie de se faire passer pour une victime mais la réalité, c'est qu'il joue plutôt dans la catégorie pervers et qu'à la place de la justice, et de la mère, je me méfierais encore plus de lui, désormais.

  • Faut libérer les récidivistes, hein ?

    Encore deux policiers victimes de la racaille récidiviste. Les deux membres de la FAC qui sont morts ce matin, percutés par des individus très bien connus de la police seraient encore en vie si la racaille en question n'avait pas déambulé toute la nuit à se pavaner sur les Champs-Élysées au lieu de croupir dans un cachot comme cela aurait dû être son sort.

    Valls a demandé une justice sévère et impitoyable. Moi, je suis d'accord avec lui, mais je l'informe qu'à l'heure actuelle, Taubira, sa collègue au gouvernement, organise des débats consensuels afin de libérer les pauvres victimes récidivistes des prisons, auteurs d'agressions compris. 

    Autorisons la police à descendre à la mitrailleuse lourde les salopards qui leur foncent dans le tas à 150 km/h. Je parie qu'il n'y aura pas beaucoup de candidats au suicide.

    En tout cas, aujourd'hui, en fin de matinée, il y avait des petits sans père dans deux familles, désormais. 

  • Réforme carcérale : il y aurait un principe pourtant simple

    Je ne puis que me joindre à mon confrère Hashtable : je suis littéralement saisi par le pseudo-consensus que Taubira, idéologue s'il en est, cherche à faire passer pour une vérité révélée à propos de la politique carcérale de la France.

    Taubira se prend pour Victor Hugo : ouvrez les prisons et puis c'est tout. Libérons aussi Dutroux tant qu'on y est.

    Taubira constate que les délinquants qui passent par la case prison sont encore plus violents en sortant de cellule. La logique voudrait que l'on s'attachât à réformer les prisons et à les remettre en ordre. Taubira a trouvé mieux : supprimons les prisons, ainsi, plus de problèmes... On ne s'étonne pas qu'avec un tel message laxiste la délinquance explose dans certaines grosses métropoles, au hasard à Paris, par exemple.

    Il y aurait pourtant quelques principes simples à appliquer : 

    - séparer la délinquance violente de la délinquance non-violente : prison pour les premiers, bracelet électronique et/ou assignation à domicile avec contrôle judiciaire pour les seconds en règle générale.

    - amendes accrues pour les récidivistes non-violents et saisie progressive de leurs biens (je pense aux conducteurs alcooliques, entre autres)

    - répression impitoyable des viols et des actes de barbarie avec perpétuité réelle sans aucune liberté conditionnelle d'aucune forme.

    - une cellule par prisonnier, fût-elle de 4m2.

    Cela me paraît simple. Mais cela ne risque pas d'effleurer l'esprit de Taubira pour laquelle les criminels de toutes sortes sont forcément des "pauvres victimes de la société"...

    Je suis étonné qu'on ait salué Taubira après la loi sur le mariage pour tous : elle était taillée pour ce rôle non par sa compétence mais parce que l'on savait que son obstination bornée, son appétence pour l'idéologie, son immodéré goût pour le progressisme bien-pensant et si possible repentant faisaient d'elle la martyre idéale pour ce rôle du point de vue de la gauche.

  • Delanoë, les PV plutôt que la sécurité.

    C'est très fort le niveau d'hypocrisie à la Mairie de Paris. Pensez-vous que Bertrand Delanoë se préoccupe de la sécurité à Paris ? Pas du tout. Son apparente faveur pour la vidéosurveillance est surtout l'assurance de pouvoir placer le maximum d'agents de la force publique à verbaliser autant d'automobilistes que possible. En réduisant le nombre de place de stationnements, Delanoë se garantit une manne à bon compte sur le dos de la bête.

    Dans le même temps, à certaines heures, certaines zones de Paris, mal fréquentées, deviennent invivables. Delanoë serait bien inspiré de cesser de faire pression sur les agents pour qu'ils verbalisent les automobiles et penser à se préoccuper de l'insécurité grandissante.

  • Seconde vie

    Non non, je ne me suis pas réincarné en dépit du titre et je ne veux pas non plus parler du métavers Second Life.

    En fait, je pense davantage à ce qu'évoque Robert Rochefort, eurodéputé MoDem dans son Produire en France : les marchés de consommation parallèle où l'on échange des biens que l'on utilise plus. 

    Je vais de plus en plus souvent sur ebay ou price minister pour acheter certains objets d'occasion : particulièrement les livres, des jouets et les DVDs mais cela peut être autre chose. Les occasions auxquelles je ne me fie vraiment pas, ce sont les produits électroniques. 

    Au fond, qu'est-ce qui vaut le plus ? Un jouet qui se casse en quelques heures et n'est vendu qu'une fois ou bien un jouet que l'on revend ? Par exemple, si j'achète d'occasion un jouet pour 10 euros et que ce dernier a été acheté une trentaine d'euros, au final, ce jouet aura rapporté 40 euros à l'ensemble de ses vendeurs.

    Récemment, j'ai acheté un aspirateur chez Darty : cette enseigne propose désormais la remise en état complète une fois par an du dit aspirateur. C'est dans le contrat d'achat. Je crois que j'ai dû en parler ici, il s'agit d'un Rowenta (du made in France, bien sûr).

    Je suis convaincu que nos sociétés occidentales gagneraient à rentrer dans une économie du recyclage. Ce sont principalement les particuliers qui s'y collent aujourd'hui  mais on pourrait imaginer changer de modèle économique. Les garagistes rachètent bien des véhicules d'occasion, les remettent en état, puis les revendent.

    C'est un secteur que l'on n'explore pas, mais en associant qualité du produit de départ, marché de l'occasion et industrie du recyclage, nous ouvririons certainement des voies nouvelles, intéressantes, moins dispendieuses et plus respectueuses de l'environnement.

    Au passage, le marché de l'occasion permet aussi aux plus modestes de s'ouvrir des games de produits initialement inaccessibles. Pour ma part, je n'ai pas d'états d'âmes, et, si je ne revends pas, je donne sur des sites comme recupe.net  . Je déteste jeter et j'aime bien l'idée que ce dont je ne me sers plus soit utile à quelqu'un d'autre.

  • Femen, Pussy Riot, la tradition anarchiste

    Je ne me suis jamais exprimé à propos des Femen et des Pussy Riot, mais je dois avouer que je n'ai guère de sympathie ni pour les unes ni pour les autres.

    Les Femen ont la provocation facile en terrain conquis : quel intérêt de se promener à demi-dévêtues pour faire valoir des revendications politiques ? C'est de l'agit-prop à bon compte avec un public de pervers ou de bobos dans les pays occidentaux conquis. Dans la pratique qu'apportent-elles pour la condition de la femme ? Pour celles qui sont opprimées et martyrisées dans des pays déliquescents aux pratiques religieuses arriérées ? Rien. Absolument rien. Pire, au final, elles font passer le féminisme pour un combat ridicule et hystérique.

    Je n'ai guère plus d'estime pour les Pussy Riot en dépit de leurs malheurs contre Poutine. Non que j'ai la moindre affection pour ce dernier, mais plutôt que l'action de ces jeunes femmes confine au ridicule. Se livrer à des orgies sexuelles dans des musées, piétiner les symboles des croyants pour protester contre Poutine, c'est une attitude imbécile. Poutine a fait une énorme erreur de les transformer en icône. Mais bon, on ne se refait pas : quand on a le despotisme et la tyrannie dans le sang, c'est typiquement le genre de fautes politiques que l'on fait...

    Les unes et les autres s'inscrivent au fond dans une tradition anarchiste et libertaire parfois amusante mais la plupart du temps inefficace.

    Il faut autrement plus d'astuce pour amener les droits des femmes et la démocratie à progresser. Un exemple, écrire une belle lettre pour demander au Président Hollande d'appeler le Mali à lutter contre l'excision, voilà qui aurait plus d'allure et d'impact que de se présenter seins nus (fussent-ils fort jolis) aux touristes venus au Brésil avec des intentions douteuses ou encore face au pape Benoît XVI pour dénoncer les positions de l'Église sur l'homosexualité.

    Non, franchement si on veut faire avancer la cause des femmes et des jeunes filles, je crois bien plus aux actions comme celles de Plan International, par exemple : droitdesfilles.fr

    Pour ma part, c'est par cette association que j'en suis à mon second parrainage. Pourquoi un parrainage ? parce que ce sont des filles, tout simplement.

    Très agréable à écouter aussi en espagnol !

  • Je suis sidéré par les propos de M.Rufo sur les viols d'enfant

    On se souvient de la sortie du sieur Rufo sidéré par l'égoïsme des enseignants et des parents à propos des rythmes scolaires. J'ai toujours dit que les donneurs de leçon, c'étaient les pires. Ils s'esbaudissent et font la roue sur toutes les ondes tels des paons paradant dans des jardins d'agrément bourgeois.

    Or, le sieur Rufo s'est permis de sententieusement expliquer à une mère dont la petite fille avait été victime de viols que l'immense majorité des enfants abusés vont bien et que, pour sa fille, il lui conseillait de demander au violeur désigné s'il était bien l'auteur de viols sur son enfant avant de croire la petite sur paroles.

    Taisez-vous, arrogant et incompétent personnage ! Taisez-vous imbécile-heureux !

    Non, la majorité des victimes d'inceste et de pédocriminalité ne vont pas bien ! Les conséquences multiples sur leur vie intime, sexuelle, de couple, professionnelle et leur santé sont dévastatrices. De nombreuses études scientifiques, témoignages, ouvrages l'expliquent et le prouvent très clairement : 56% à 80% des victimes nécessitent des soins, soit l'immense majorité (Dufour et al 2000). La Haute Autorité de santé le reconnaît : "La gravité des séquelles sur la santé physique (troubles du comportement alimentaire, addictions…), sur le développement psychique (dépression, pulsions suicidaires…) et sur la vie sociale des victimes (peur des autres…) fait de l'inceste un enjeu sanitaire et sociétal majeur."

    Les professionnels de santé doivent jouer un rôle essentiel dans le repérage. Mieux repérer, est-ce bien là ce que fait M. Rufo ? Les propos de Mr Rufo reportant la responsabilité du mal-être sur la vulnérabilité préalable de l'enfant victime inversent la conséquence et la cause, ce qui est insoutenable scientifiquement pour tous les psychotraumatologues. Par ailleurs les chiffres des faux témoignages et faux souvenirs sont particulièrement faibles, comme le prouvent de nombreuses études juridiques, et psychiatriques, et ce malgré des mythes contraires. Les chances de résilience d'une victime d'inceste ou de pédocriminalité sont accrues lorsqu'on lui apporte soutien et reconnaissance, quand elle est entendue et crue sans aucune condition ! En revanche le déni, le refus de croire font considérablement accroître le mal-être et nuisent à la possibilité de se reconstruire.

    Je ne puis qu'inviter à signer la pétition invitant à dénoncer les propos de ce vil personnage et je constate tout de même une chose : il y a eu foultitude de médias pour reprendre l'exaspération du Sieur Rufo contre les enseignants et les parents attachés à leur vie de famille mais absolument aucun pour dénoncer ce dérapage inacceptable.

    Les pauvres demi-excuses du Sieur Rufo loin d'être suffisantes enfoncent le clou. Pas l'expression d'un seul regret. Le Sieur Rufo est toujours aussi satisfait de lui-même.

    Ce qui m'indigne c'est que des chaînes comme France 5 ou des radios comme France-Info continueront de faire appel à lui en le présentant comme un spécialiste de référence.

    Le Sieur Rufo ferait bien de balayer devant sa porte avant de faire la leçon aux autres.

  • Les Djidahistes amputent mais le Mali excise...

    Le Merle Moqueur rappelle fort opportunément qu'au Mali, 9 fillettes sur 10 sont encore excisées. Et franchement, cela me paraît  au moins aussi monstrueux et criminel que l'amputation.

    Compte-tenu du rôle de la France dans la libération du Mali, je pense que cela va être le bon moment de donner de la voix. Certes, officiellement, le Mali proscrit l'excision, mais dans la pratique, il n'y a aucun contrôle digne de ce nom ni loi qui interdisent cette mutilation particulièrement abominable et douloureuse.

    Puisque nous bénéficions d'un courant de sympathie au sein de la population, désormais, la France a une très belle fenêtre de tir dans l'opinion, là-bas, pour rappeler son opposition radicale à une pratique aussi vile que vicieuse et sadique.

    Bref, gâchons la fête et venons-en aux choses sérieuses. Bien des associations ont saisi la question à bras le corps sur place, comme Plan International, par exemple, alors j'aurais honte que mon pays ne s'engage pas nettement au moment où il le peut.

    Monsieur Hollande, à vous de jouer...

  • Vivre et...mourir libre !

    Si je ne saurais valider l'injonction ignoble de Taro Aso, le vice-premier ministre japonais, invitant les Anciens à mourir plus vite pour ne pas coûter plus cher à l'économie nippone, en revanche, je suis fondamentalement convaincu que mourir est un droit qui vaut bien celui de vivre.

    Taddeï a ouvert le débat sur son site newsring et j'ai pris le temps de parcourir les différentes réponses.

    Je me retrouve en grande partie dans l'avis exprimé par Armand Stroh, l'un des contributeurs. 

    On doit pouvoir avoir le droit de mourir, mais sans aucune pression extérieure. Voilà qui disqualifie Taro Aso d'office.

    Je pense, malgré tout, que cette liberté a vocation à être assorti de quelques contraintes et limites. Elle ne devrait pas être aidée à un âge inférieur à l'espérance de vie en bonne santé sauf maladie grave. 

    Évidemment, un tel choix risque de se heurter à de sérieux problèmes de définition car il sera difficile, au moins du point de vue de la psychiatrie, de faire la distinction entre suicide et euthanasie. On peut toujours me répondre que le premier est le fruit d'une dépression majeure, cela ne sera pas suffisant car on pourrait postuler que c'est le cas pour toute volonté de se donner la mort.

    In fine, j'aime la propositon d'Yvan Bachaud suggérant l'accès libre à une potion létale assurant une mot douce pour tout individu qui juge un jour que la vie ne vaut plus d'être vécue.

  • Pauvres, musée, enfants Roms et rhétorique gaucho-bobo.

    La boboïtude bien pensante va pouvoir à nouveau s'émouvoir : pensez-vous, Jean-Charles, on a vidé des pauvres du Musée d'Orsay ! Quelle honte !

    On a là l'archétype de la dialectique bobo qui consiste à associer une cause imaginaire à une cause réelle pour faire pleurer dans les chaumières. En logique, on appelle ça un sophisme.

    Une famille pauvre et sentant mauvais est rentrée au Musée d'Orsay. L'odeur étant sans doute insupportable par défaut d'hygiène on les a priés de rebrousser chemin. La cause de leur éviction est évidemment le défaut d'hygiène, pas la pauvreté. Mais par un sophisme qu'affectionnent les bobos et la sphère médiatique bien-pensante, la famille est devenue l'objet d'une discrimination sociale.

    Sur le fond, l'éducateur qui suit cette famille avait plutôt fait du bon boulot en parvenant à la convaincre de venir dans un musée, mais il ne suffit pas de donner le goût de la culture ; il faut avant toutes choses donner les codes sociaux et une élémentaire propreté en est l'un des piliers.

    Dans le même registre, bobos et gauchos de toutes sortes ont entonné le chant de la discrimination injuste parce que des enfants Roms s'étaient retrouvés à suivre des cours dans un commissariat.

    Primo, dans une petite ville, on ne peut intégrer sans coup férir plus d'une trentaine de petits dans des écoles qui n'ont pas la structure et le nombre d'enseignants nécessaires pour que cela soit possible.

    Secundo, le commissariat en question est en fait une annexe récupérée sur une ancienne école. Le choix de l'élue locale était donc particulièrement perspicace. Mais le landernau médiatico-politique a préféré hurler au loup avant de savoir : c'étaient des Roms alors forcément, ils avaient été discriminés.

    Ah : et puis on avait prononcé le mot sacré qui fait pleurer dans les chaumières bobos. C'étaient des enfants et le commissariat, c'était la police. Il y avait donc un affrontement entre les forces du bien (enfants, innoncence, roms discriminés) et celles du mal (commissariat, police, répression et tout ça, quoi...).

    Vous voyez, c'est pas compliqué la rhétorique gaucho-bobo...