Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

insécurité

  • La racaille déferle une fois de plus dans le RER A

    Incroyable de voir à quel point certains événements passent complètement inaperçus des médias. 

    Vendredi dernier, de la racaille venue de Nanterre décidait d'écumer un wagon du RER A, arrachant les bijoux des femmes et n'hésitant pas à s'en prendre à des dames âgées. Je le tiens de quelqu'un qui était présent et n'était pas habitué à cette portion de ligne. Elle a eu la peur de sa vie. Fatalistes, les passagers usagers habituels de ce tronçon ont après coup laissé échapper qu'il n'y avait là qu'une scène ordinaire de la vie sur le RER A quand on va vers les cités des Hauts de Seine.

    Vous savez comment ça va finir un jour ? Comme à Lille. L'extrême-droite de l'extrême-droite va surfer sur l'insécurité et la terreur que répand la racaille et le pire, c'est que les gens ordinaires seront contents de les voir. Et si ça se gâte vraiment, cela pourrait tourner façon Aube Dorée en Grèce, avec un mouvement néo-nazi qui se livre à une véritable chasse aux migrants.

    Pour ne pas en arriver là, il faut cesser de pleurnicher  et de pousser des cris d'orfraie quand la police fait son travail et arrête la racaille.

    Il faut aussi cesser de pleurer quand la racaille se fait abattre parce qu'elle a tenté de tuer une fonctionnaire de police ou a simplement pris la fuite après un forfait. 

    Il faut cesser de virer béni-oui-oui avec les mineurs délinquants. La racaille n'a pas d'âge.

    Il faut en finir avec le tout-éducatif et passer au tout-répressif une bonne fois pour toutes, sans mélanger toutefois adultes et jeunes, grands et petits délinquants.

    Il suffit de considérer le sort de la racaille de Grigny après l'attaque du RER D il y a un an pour comprendre qu'elle n'a pas pris assez de coups de matraques ni fait assez de prison.

    Au lieu de leur installer la télévision dans leurs centres éducatifs de merde où les surveillants ont peur de leur coller une claque dans la gueule, il vaudrait mieux rétablir les maisons de correction avec une discipline de fer.

    Ne surtout faire preuve d'aucune compassion : la réserver pour les victimes. Être juste (c'est fondamental) et ne pas hésiter à punir chaque fois que nécessaire (ne pas craindre d'utiliser une camisole de force).

    Des règles simples, mais efficaces.

    EDIT 25/03/14 : renseignements supplémentaires pris, il s'agit de groupes de Roms de 12-13 ans. Les cités n'y sont pour rien. Cela ne change rien au raisonnement. Peu importent les origines, c'est bien le comportement qu'il faut sanctionner.

  • Logements sociaux et insécurité dans le 15ème

    J'espère que je vais enfin réussir à faire fonctionner ce ""#satané $$£ °! lien google drive : il s'agit du compte-rendu d'un conseil du quartier Georges Brassens de juin 2010, dans le 15ème arrondissement de Paris. La lecture est édifiante parce que les interventions des participants, sans d'ailleurs que cela soit leur intention, montre bien qu'il y a un lien direct entre incivilités, insécurité et logement social.

    Si ce lien existe, c'est parce que le mode d'attribution des logements sociaux n'est pas le bon. NKM a proposé que ce soient des citoyens tirés au sort et constitués en jury qui déterminent leur affectation. Cela va dans le bon sens, d'autant que cela évitera aux élus de se refiler des logements les uns aux autres et à la gauche de se servir du logement social pour disséminer des familles à problèmes avec leurs délinquants dans les arrondissements de l'ouest parisien.

    J'ai un autre témoignage : celui d'un gardien qui travaille place rue Saint-Charles, près de la place Charles Michels. Avec l'implantation de nouveaux logements sociaux il a vu apparaître une série d'incivilités, comme on dit, dans le bloc d'immeubles : défécation dans les escaliers et les ascenseurs, cendriers brisés contre les vitrines, adolescents et enfants parfois fort jeunes traînant en permanence et tard dans la rue, et cetera.

    Les maires d'arrondissement devraient au moins avoir un pouvoir de blocage sur les individus que la majorité PS cherche à imposer dans leur quartier et pouvoir examiner évidemment les dossiers. Ce n'est pas le cas actuellement.

    Les logements sociaux ne devraient pas être attribués pour une durée indéterminée mais, dans un premier temps, pour un bail de 3 à 6 ans à l'issue duquel la situation du locataire serait réexaminée. La mention de plaintes du voisinage au dossier serait alors un élément décisif pour chasser les contrevenants.

    Compte-tenu du fonctionnement actuel des logements sociaux, je comprends très bien tous les riverains des différents quartiers qui font des pieds et des mains pour s'opposer à leur implantation.

    J'ai entendu NKM suggérer de donner une priorité à l'utilité sociale pour le logement social. Policiers, infirmières ou personnels de crèche en particulier pourraient disposer d'un bonus pour se le voir attribuer. Cela me paraît une bonne idée.

  • Delanoë, les PV plutôt que la sécurité.

    C'est très fort le niveau d'hypocrisie à la Mairie de Paris. Pensez-vous que Bertrand Delanoë se préoccupe de la sécurité à Paris ? Pas du tout. Son apparente faveur pour la vidéosurveillance est surtout l'assurance de pouvoir placer le maximum d'agents de la force publique à verbaliser autant d'automobilistes que possible. En réduisant le nombre de place de stationnements, Delanoë se garantit une manne à bon compte sur le dos de la bête.

    Dans le même temps, à certaines heures, certaines zones de Paris, mal fréquentées, deviennent invivables. Delanoë serait bien inspiré de cesser de faire pression sur les agents pour qu'ils verbalisent les automobiles et penser à se préoccuper de l'insécurité grandissante.

  • Insécurité grandissante à Paris...

    Tentative de cambriolage en présence du Président des Jeunes MoDem de Paris.

     

     

    Images intégrées 1

             Photo de campagne de John Colorado  aux Buttes Chaumont (Paris 19e) 


     

    Alors qu’il se trouvait à son domicile avec sa compagne dans le 19e arrondissement de Paris, John Anderson Colorado, Président des Jeunes Démocrates (MoDem) de Paris et candidat aux élections législatives de 2012, a été victime d’une tentative de cambriolage dans la nuit de mardi à mercredi.

     

    « Des cambrioleurs ont dû nous croire absents car ils ont essayé de défoncer ma porte. Mais ils n’ont pas eu le temps d’aller plus loin, je me suis manifesté dès mon réveil et la porte a tenu bon. Le vacarme était tel que cela ne nous a pas seulement réveillés : de nombreux voisins de mon immeuble m’en ont parlé dès ce matin. Tout ce que j’ai pu faire sur le coup, c’était prévenir la police pour que le quartier soit sécurisé par une patrouille » Déclare-t-il, encore légèrement sonné. « Les cambriolages ont augmenté de + 20% à Paris ces deux dernières années, il faut vraiment inverser cette tendance et non pas seulement parce que j’ai failli en être victime mais pour la sécurité de tous les Parisien. Les méthodes des enquêteurs se perfectionnent, (prises d’empreintes systématiques, de traces ADN…) mais celle des cambrioleurs aussi ».

     

     À L’instar de François Xavier Pénicaud, ancien Président national des Jeunes Démocrates, agressé et volé dans le 7e arrondissement de Paris le 22 septembre 2011, John Colorado portera plainte. Le jeune homme déclare vouloir prolonger et élargir la réflexion sur la sécurité, notamment dans le cadre des élections municipales. Tant à Paris que dans le reste de la France.

  • Une droite pas assez à droite ?

    C'est très amusant toutes les analyses que je lis sur le FN ces derniers jours. On reproche à Sarkozy d'avoir droitisé le FN et d'avoir ainsi ouvert la voie au FN. Ben non, ce n'est pas ça le problème. Le problème, c'est de ne pas avoir droitisé ses actes. Quand j'écoute les gens qui votent pour FN, il y a tout de même des antiennes qui reviennent :

    - le sentiment d'être abandonnés, certes, mais, constamment, l'insécurité et l'immigration. Alors, certes, cela ne préoccupe peut-être qu'une minorité de Français, mais pas de chance, la minorité en question vote pour le FN. 

    - il est possible de faire reculer le FN. C'est juste une question de volonté. Il suffit de donner les moyens matériels et humains appropriés à la police, la gendarmerie et la justice pour fonctionner. C'est tout. A la limite, l'immigration n'est que secondaire, car elle ne préoccupe les Français que pour autant qu'elle génère de l'insécurité. Alors bien sûr, l'insécurité générée est le fait d'une minorité, mais le problème, c'est que cette minorité, on la voit sur tous les fronts des mauvais coups et de la délinquance. Les journalistes ont beau parler de jeunes, de jeunes gens, d'adolescents, de rixes entre bandes, personne n'est dupe. On sait très bien, dès que l'on se penche sur les faits, que ce sont majoritairement des jeunes d'origine immigrée qui sont impliqués.

    - finalement, une politique sécuritaire, une vraie politique de répression, avec les moyens qui vont avec, c'est le plus sûr moyen de faire reculer la xénophobie. 

    Je ris quand j'entends des chroniqueurs parler de ces petits villages ruraux et paisibles qui ne connaissent ni insécurité ni immigration et qui votent pourtant FN. C'est parfaitement faux. En fait, d'ores et déjà, dans certains de ces ensembles péri-urbains, il y a des bandes qui débarquent et sèment sinon la terreur au moins la peur. Alors, certes, peu de faits signalés, mais la peur est là. 

    Ce que Sarkozy et l'UMP ne parviennent pas à comprendre c'est qu'ils ne regagneront pas l'électorat qu'ils ont perdu avec des mots. Il faut des actes, et ces actes ne sont possibles qu'avec des moyens ad hoc. Falsifier les chiffres en annonçant des réussites mirobolantes n'y changera rien. La température, ce sont les faits qu'i fleurissent çà et là dans la presse. Quand les faits (qui sont décidément têtus) baisseront vraiment, c'est à dire qu'on fera parler la matraque et le gnouf chaque fois que nécessaire, à ce moment-là, le FN reculera. 

    Il existe d'autres causes qui favorisent le vote FN, mais j'y reviendrai dans un second billet. De toutes façons, les sondeurs politiques qui sont habitués à raisonner sur des faits et pas sur des discours idéologiques expriment de manière claire ce qu'il en est globalement. 

    Enfin, bon, de toutes façons, je me répète : cela ne fait jamais que quatre ans que je dis les mêmes choses à l'envie sur ce blogue. J'adore d'ailleurs, quand on vient me qualifier de réactionnaire de facho, de droitier, ou encore de sous-marin du Front National...

     

     

  • insécurité : le double-jeu de Luc Châtel

    S'il y en a bien un qui exsude l'hypocrisie, c'est bien Luc Châtel. On l'entend fanfaronner comme porte-parole du gouvernement à propos de la lutte contre l'insécurité, mais à porter deux casquettes, super-menteur oublie que comme Ministre de l'Éducation Nationale, il a donné consigne aux recteurs et aux chefs d'établissement de rendre les exclusions quasiment impossibles.

    En somme, les délinquants qui polluent les établissements scolaires vont pouvoir prendre pension à demeure et faire tache d'huile sans plus avoir à craindre la moindre sanction.

    Il est toujours davantage interdit d'interdire dans l'école sarkozyste de Luc Châtel. Trop drôle la scène de la levée d'élèves à l'entrée de l'enseignant rejouée pourtant tant de fois sous les ministères successifs.

    S'il y a bien quelque chose qui m'horripile, c'est quand j'ai l'impression qu'un ministre prend le citoyen ordinaire que je suis pour un débile. Je ne vous raconte pas comment je suis horripilé depuis trois ans...

    Comme d'habitude, du bla-bla, des moulinets de bras et rien derrière.

    Moi, j'en reviens encore et toujours à l'excellent programme de Bayrou en 2007. Pourquoi y renoncerais-je alors que tout y demeure plus que jamais valable ? Sur l'éducation, il a tout compris.

    J'ai déjà montré comment Châtel & cie détricotent l'école de Bayrou avec leurs réformes successives.

    Bref, on le sait : par collège et/ou lycée , il y a entre 20 et 40 individus qui créent de vrais problèmes et concentrent à eux seuls entre 50 et 75% de tous les problèmes de discipline, d'incivilités et de délinquance. Il suffirait de les placer dans des centres adaptés pour que les établissements scolaires retrouvent la sérénité nécessaire à leur bonne marche. C'est ce que proposait entre autres Bayrou et que gauche et droite se gardent bien de reprendre alors que c'est l'évidence même.

    Châtel & co nous bourrent le mou avec leurs réformes à la noix. En réglant les dysfonctionnements générés par les perturbateurs récidivistes, souvent violents, on résoudrait une bonne part des insolubles équations dont les pontes tentent de trouver l'inconnue depuis un moment.

    Un exemple simple : comment un enseignant pourrait-il s'occuper en particulier d'un élève en difficulté s'il doit conserver un angle de vue lui garantissant de pouvoir se mettre à l'abri d'un jet de projectile ? S'il doit garder un oeil de lynx rivé sur deux ou trois pré-délinquants déterminés à lui pourrir l'existence (ainsi que celle' de leurs camarades) ?

    On commencerait par cette simple mesure de bon sens que l'on aurait franchi déjà un pas important voire déterminant...

  • Légitime défense ou pas ?

    Jeudi dernier, un homme âgé de 73 ans a tiré sur deux cambrioleuses qui s'étaient introduites dans sa maison. Il a été incarcéré pour tentative d'homicide volontaire. Les deux cambrioleuses sont mineures. Dans l'histoire, ce n'est pas la minorité qui me gêne en soi, on ne va pas demander une fiche d'état-civil à des cambrioleurs pris sur le fait, mais deux choses :

    a) ce sont des femmes, des jeunes filles, même : j'ai peut-être été trop marqué par la littérature courtoise, mais l'idée de tirer sur une femme ou une jeune fille m'est assez insupportable. Confronté à une situation similaire, je ne le ferais vraiment qu'en dernier recours, c'est à dire avec une menace sur la vie de mes proches ou sur la mienne. Pour être honnête, s'il s'était agi de deux garçons de 15-16 ans, je n'aurais pas cillé plus que cela. Mais là, deux jeunes filles...

    b) les deux jeunes filles n'étaient pas armées.

    Il faudrait déterminer les circonstances précises : a-t-il vu ou non qu'il s'agissait de jeunes filles ? Ont-elles ou non esquissé des gestes de menace ? Le cambriolage s'est déroulé en journée, donc ni pénombre ni obscurité pour masquer des traits. Il a appelé la police (saine réaction). Il avait été cambriolé déjà trois fois. J'aimerais bien savoir au bout de combien de temps elle est arrivée et ce que les policiers lui ont dit au téléphone, par ailleurs. Parce qu'évidemment, s'il y avait des individus dans sa propriété et une menace potentielle et que la police ne vient pas...

    Qu'a-t-il cherché à faire exactement ?

    Si je comprends bien le code pénal et ce qu'il dit sur la légitime défense, c'est qu'il serait incarcéré parce qu'il aurait cherché à tuer, pas à blesser mais bien à tuer, les deux cambrioleuses.

    C'est cela qu'il faut établir. Un cambriolage est bien sûr un délit, mais on ne peut banaliser un homicide volontaire. La loi est très claire. Je ne suis pas certain qu'il soit nécessaire d'incarcérer le tireur dont le profil est tout de même quelque peu éloigné du multirécidiviste.  Mais je pense que Marine Le pen et Lionnel Luca devraient être bien plus prudents dans leurs déclarations : si cet homicide est volontaire avec cibles identitfiées sans, que de façon nette, il y ait eu menace, l'incarcération n'est pas abusive.

  • Cette droite-là m'écoeure...

    Décidément, l'actualité est chaude, je suis obligé de pondre des billets à la chaîne. La gauche s'est encore faite avoir par Sarkozy sur la sécurité. L'habile démagogue qu'il est est parvenu une fois de plus à l'entraîner sur un terrain où elle est particulièrement nulle. Le centre n'a pas réussi à se démarquer par un discours original, bien que Bayrou soit autrement moins angélique que la gauche.

    Lefebvre a voulu faire le malin et en rajouter en précisant que les étrangers étaient un problème du point de vue de la sécurité. Il s'appuie sur un document datant de 2006 de l'observatoire national de la délinquance.

    Le problème, avec Frédéric Lefebvre, c'est qu'il ne sait pas lire. J'ai parcouru le document avec intérêt (j'aimerais d'ailleurs bénéficier de la suite, c'est à dire 2007-2010, Présidence de Sarkozy...).

    Je me suis intéressé à la délinquance la plus grave à mes yeux, c'est à dire les violences volontaires. Voilà ce que je trouve :

    Entre 1996 et 2005, le nombre d’étrangers mis en cause pour atteintes volontaires à l’intégrité physique (hors vols avec violences) s’est accru de 75 %, passant de 16 000 à 28 000. L’augmentation du nombre de mis en cause français a été grossièrement du même ordre au cours de cette période, se situant à + 83 %. La part des étrangers, qui était de 14,8 % en 1996, a dépassé 15 % de 1997 à 1999. Depuis 2000, elle est voisine de 14 %.

    J'y lis que les violences ont augmenté. Je me fais suffisamment l'apôtre d'une véritable répression ici pour ne pas en être surpris. En revanche, dire que les étrangers, aujourd'hui, seraient plus que par le passé la cause de ces violences, c'est un mensonge éhonté. Elle a en réalité davantage augmenté chez les Français que chez les individus de nationalité étrangère.

    Il y a certes une sur-représentation des étrangers et des Français d'origine étrangère dans les prisons, mais cela je justifie en aucun cas de faire porter le chapeau à tous les immigrés. En tout cas, l'augmentation en proportion, de la délinquance, ces dernières années, touche tout le monde indistinctement.

    Accessoirement, cela me fait doucement rigoler de voir l'UMP faire de l'esbroufe là-dessus alors qu'elle a bien plus naturalisé d'étrangers depuis 2002 que le gouvernement Jospin !!!

    Fondamentalement, j'en ai ras la casquette des Sarkozy, des Woerth, des Lefebvre, des Châtel et compagnie. Assez de voir ce gouvernement spécialiste de l'agit-prop se payer de mots et ne rien faire. Oh, soyons justes : quand ils font quelque chose, c'est toujours mal, de toutes façons, alors je préfère encore quand ils ne font rien. Ils me gonflent tous ces guignols qui ne me font même pas rire.

    Une droite qui stigmatise les minorités, fait n'importe quoi dans le domaine économique, manque de courage dans le domaine fiscal, restreint les libertés, détruit la culture (il paraît que Châtel veut en finir avec le latin et le grec, sans doute sur les bons conseils du sieur Descoings), tape sur les plus faibles (les handicapés, par exemple), sape notre système de santé, casse notre école et je passe mille autres raisons que je pourrais citer, ras-le-bol.

    Pour moi, en 2012, je crois que c'est dit, cette fois : ce sera le centre au premier tour, et, s'il n'est pas au second tour, la gauche, peu importe le candidat, Aubry, Royal ou DSK. Tout, mais hors de question de reconduire cette équipe. Terminé. Et c'est un électeur de centre-droit qui le dit à la droite : les gars, vous avez perdu 2012.

  • L'insécurité reviendra en force en 2012

    Je viens de lire successivement, ces deux derniers jours, deux billets sur l'état de l'insécurité. Tout d'abord, celui de Bénédicte Charles, journaliste à Marianne2 que j'approuve à 100%...non, pas 100, 200% pardon, et ensuite, celui du Crapaud qui compare l'état de ses Cévennes rurales avec l'insécurité grandissante dans les grandes villes.

    Malheureusement, les partis politiques n'ont pas modifié leur logiciel : à gauche, on se contente de scander le rétablissement de la police de proximité, ce qui n'a rien  d'un véritable programme sur la sécurité, et à droite, on brasse le vent en faisant de grands moulinets, façon sarkosyste. Au centre, on ne s'intéresse pas à la question ou alors on se croit à bisounoursland.

    La classe politique est en train d'ouvrir un boulevard politique au Front National et notamment à Marine Le Pen, très à l'aise sur cette thématique. Quand on voit, aujourd'hui, que les potes des racailles viennent glapir jusque dans les tribunaux, menaçant même les magistrats, cela en dit long sur l'état de déliquescence effroyable de la sécurité en France.

    Il faut un parti qui ose relever le gant et présente un véritable plan de lutte contre l'insécurité. C'est très clair : impossible sans donner des moyens supplémentaires à la police et aux juges. Tout plan qui ne prévoira pas ces moyens-là sera forcément du pipeau.

    Il faut aussi ne pas avoir peur du terrorisme intellectuel des beaux esprits et ne pas hésiter à cogner dans le tas. Il faut prédire l'Enfer à la racaille et tenir la promesse ensuite.

    Quant au lien entre populations immigrées et insécurité, il faut procéder fermement mais sans stigmatisation. Ne jamais oublier que la délinquance est le fait d'une minorité. Quand bien même le taux de délinquant serait double au sein d'une communauté, elle n'en reste pas moins minoritaire. Il ne faudrait donc pas punir 98% d'une communauté pour 2% de salopards. Sur ce dernier point, je réitère ce que j'ai déjà dit : un permis pour l'obtention de la nationalité avec période de probation. Ne nous faisons toutefois pas d'illusions : rien ne sert de brasser une fois de plus du vent. Le remède le plus efficace contre ml'insécurité, c'est une police et une justice rapides et bien dotées en moyens pour agir efficacement. N'ayons pas peur de présenter une programme chiffré de construction de prisons, de durcir les conditions de détention des voyous tout en leur garantissant la décence, et de les mettre au travail de gré ou de force sous couvert que le coût n'en soit pas excessif.

    Aucune hésitation non plus à avoir la main lourde, très lourde, même, dès lors qu'il y a des faits de violence. C'est d'ailleurs là-dessus qu'on devrait travailler, à mon sens. Alléger les peines pour la petite délinquance (vols sans violence, infractions légères, et cetera...) en les remplaçant par des bracelets électroniques, des amendes dont on s'assurera qu'elles seront payées sur salaire, et en contrepartie, des peines plus lourdes pour les autres. Pas de libération, pas de semi-conditionnelle pour les récidivistes et cetera...

    Un vrai programme de répression sont le volet préventif serait l'assurance de la sanction.

  • T'as raison, Fadela, faut passer le kärcher !

    Fadela Amara veut passer le kärcher dans les cités pour en finir avec l'insécurité qui pollue la vie de leurs habitants. Oh, je ne peux qu'abonder. Il ne reste plus qu'à transmettre le message à son patron : on se demande ce qu'il fait depuis trois ans. Profitons-en pour rappeler que les effectifs en Seine Saint-Denis sont en baisse, depuis que son collègue Hortefeux a été nommé à l'intérieur...Précisons aussi que la justice dispose toujours d'aussi peu de moyens pour enquêter, juger et faire exécuter les peines. Il y a une quadrature à laquelle on n'échappe pas : dans une société où la délinquance croît d'année en année, impossible d'obtenir des résultats à moyens constants. A fortiori quand on les diminue.

    Évidemment, si on les gaspille pour venir cueillir des professeurs de philosophie, des collégiennes ou des syndicalistes au lever du lit pour les emmener en garde à vue, on n'arrange pas les choses.

    Ouf, heureusement que le Parc Astérix a le sens des responsabilités : c'est sa sécurité qui est venue au secours d'une famille rouée de coups par la racaille qui se croyait en terrain conquis, et c'est encore eux qui vont porter plainte contre les voyous (venus des Ulis, une banlieue connue pour sa douceur de vivre...pour la racaille !). Le Parc Astérix, habitué à une clientèle familiale, n'a jamais connu une telle flambée de violence gratuite depuis sa création : imaginez le traumatisme d'une tranquille famille agressée par 30 voyous. Il paraît que la racaille risque trois ans de prison et 45 000 euros d'amende. Bon, on attend le jugement. Y'a plus qu'à. Les vidéos ont enregistré la scène, on connaît les coupables, qu'est-ce que les juges, la police, mais, in fine, le gouvernement attend ? Deux d'interpelés ? Il y en avait 30 !

    L'opinion est abasourdie par la sauvagerie et la brutalité de l'agression ? Il faut frapper fort ! Elle doit l'être autant par la sévérité de la répression. Y'a plus qu'à, Fadela, mais n'oublie pas qu'en chaque citoyen agressé sommeille un électeur qui s'impatiente...