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insécurité : le double-jeu de Luc Châtel

S'il y en a bien un qui exsude l'hypocrisie, c'est bien Luc Châtel. On l'entend fanfaronner comme porte-parole du gouvernement à propos de la lutte contre l'insécurité, mais à porter deux casquettes, super-menteur oublie que comme Ministre de l'Éducation Nationale, il a donné consigne aux recteurs et aux chefs d'établissement de rendre les exclusions quasiment impossibles.

En somme, les délinquants qui polluent les établissements scolaires vont pouvoir prendre pension à demeure et faire tache d'huile sans plus avoir à craindre la moindre sanction.

Il est toujours davantage interdit d'interdire dans l'école sarkozyste de Luc Châtel. Trop drôle la scène de la levée d'élèves à l'entrée de l'enseignant rejouée pourtant tant de fois sous les ministères successifs.

S'il y a bien quelque chose qui m'horripile, c'est quand j'ai l'impression qu'un ministre prend le citoyen ordinaire que je suis pour un débile. Je ne vous raconte pas comment je suis horripilé depuis trois ans...

Comme d'habitude, du bla-bla, des moulinets de bras et rien derrière.

Moi, j'en reviens encore et toujours à l'excellent programme de Bayrou en 2007. Pourquoi y renoncerais-je alors que tout y demeure plus que jamais valable ? Sur l'éducation, il a tout compris.

J'ai déjà montré comment Châtel & cie détricotent l'école de Bayrou avec leurs réformes successives.

Bref, on le sait : par collège et/ou lycée , il y a entre 20 et 40 individus qui créent de vrais problèmes et concentrent à eux seuls entre 50 et 75% de tous les problèmes de discipline, d'incivilités et de délinquance. Il suffirait de les placer dans des centres adaptés pour que les établissements scolaires retrouvent la sérénité nécessaire à leur bonne marche. C'est ce que proposait entre autres Bayrou et que gauche et droite se gardent bien de reprendre alors que c'est l'évidence même.

Châtel & co nous bourrent le mou avec leurs réformes à la noix. En réglant les dysfonctionnements générés par les perturbateurs récidivistes, souvent violents, on résoudrait une bonne part des insolubles équations dont les pontes tentent de trouver l'inconnue depuis un moment.

Un exemple simple : comment un enseignant pourrait-il s'occuper en particulier d'un élève en difficulté s'il doit conserver un angle de vue lui garantissant de pouvoir se mettre à l'abri d'un jet de projectile ? S'il doit garder un oeil de lynx rivé sur deux ou trois pré-délinquants déterminés à lui pourrir l'existence (ainsi que celle' de leurs camarades) ?

On commencerait par cette simple mesure de bon sens que l'on aurait franchi déjà un pas important voire déterminant...

Commentaires

  • Je confirme: effectuant ma première rentrée scolaire, le chef d'établissement m'a demandé de ne pas exclure d'élève, sauf cas très grave avec toute une ribambelle de dossiers et de paperasses à remplir à la clé...

  • @jf
    Illustration par la preuve. Cela ne m'étonne guère.

  • Bref, on le sait : par collège et/ou lycée , il y a entre 20 et 40 individus qui créent de vrais problèmes et concentrent à eux seuls entre 50 et 75% de tous les problèmes de discipline, d'incivilité et de délinquance. Il suffirait de les placer dans des centres adaptés pour que les établissements scolaires retrouvent la sérénité nécessaire à leur bonne marche.

    Non, car ils seraient remplacés par 20 ou 40 autres "leaders".

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