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Société - Page 19

  • Que des saltimbanques...

    Au fond, un pays n'a jamais autre chose que ce qu'il mérite : notre nation de geignards furieux (Aujourd'hui en France a réalisé un intéressant reportage sur les Français dans les péages routiers), d'individus inhospitaliers (les touristes nous détestent) porte toujours au cénacle les chanteurs, les sportifs et plus généralement tous ceux qui usent et abusent du star-système.

    Il y eut un temps où l'on retrouvait parmi les personnalités préférées des Français des êtres d'exception commte l'Abbé Pierre, Soeur Emmanuelle ou encore le commandant Cousteau.

    Eh bien ce temps est largement révolu.

    Finalement, nous autres Français, qui passons notre temps à couiner sur notre classe politique, nos indistries en déshérences et la chute sans fin de notre pouvoir d'achat, nous n'avons que ce que nous méritons. Panem et circenses en veux-tu en voilà, c'est tout ce qu'il nous faut.

    Pas un homme ou une femme de science, de lettres ou de coeur dans le classement minable qui émerge du sondage réalisé par l'IFOP pour le compte du JDD. Pas un, pas une.

  • Plus moyen de planter sa tente quelque part

    J'en rajoute une dernière couche à propos des Roms, mais bon, les réflexions me viennent au fur et à mesure. Et...non, non, je ne suis pas Rom...

    Les municipalités et les autorités publiques pestent contre les installations sauvages des gens du voyage, dont les Roms, çà et là, mais je ferais une petite remarque :

    prenez votre tente de camping et tentez de vous installer quelque part sur le territoire français, je vous souhaite bon courage.

    L'État, en plus des individus, s'est approprié la totalité du sol français, et y a interdit tout séjour, de sorte que l'on ne peut plus s'installer, aujourd'hui, que sur quelques rares aires publiques autorisées et pour le reste, sur les terrains de camping homologués et bien sûr payants.

    Sans rentrer dans la question du bien-fondé du nomadisme et de son rapport avec la prédation (qui ne me paraît plus avoir beaucoup de sens aujourd'hui) j'observe qu'aujourd'hui, et en dépit des apparences, la liberté de circuler est au fond limitée. Même dans une forêt ou une gorge profonde reculée on n'a pas le droit de planter sa tente. Évidemment, je conçois que la protection du patrimoine contre les gorets de toutes sortes (et ils sont nombreux en France) impose certaines limitations, mais il est aussi vrai que les États modernes sont devenus des enfers pour les nomades.

    Je suis libéral, je l'ai souvent dit et écrit, et, à titre personnel, c'est aussi au nom d'une certaine idée de la liberté que je défends le nomadisme qui ne rentre pas dans nos clous étatistes.

    Cela dit, l'ami Xerbias faisait une observation fort juste il y a trois semaines sur son blogue en suggérant aux Gens du voyage de se constituer en associations susceptibles d'acheter et d'équiper des terrains puis de les louer à prix coûtant à ses membres au fil de leurs installations. 

    Les pouvoirs publics gagneraient à faciliter ce type d'organisation, évitant ainsi bien des soucis aux riverains et aux maires.

  • Cécile Kyenge, l'erreur de la gauche italienne

    La ministre italienne de l'intégration a fait l'objet d'actes de dénigrements très violents ces dernières semaines en Italie. Née au Congo, 

    Cécile Kyenge est la première ministre noire dans ce pays.

    La gauche, avec le dogmatisme idéologique qui la caractérise, je l'imagine, a voulu une fois de plus en rajouter dans le droitdelhommisme dégoûlinant en plaçant une Africaine à un poste ministériel afin de renvoyer une image riante de la tolérance en Italie. Bien sûr, le gouvernement Letta associe bien plus de forces politiques que la seule gauche, mais il n'y a aucun doute que c'est bien cette aile-là de l'échiquier politique qui a voulu avoir ce symbole.

    La faute impardonnable, ce n'est pas de lui avoir donné un ministère mais d'avoir choisi celui de l'Intégration, d'autant qu'elle en a rajouté  une couche en invitant à régulariser davantage d'immigrés clandestins (en somme tous ceux qui sont nés sur le sol italien).

    Que s'est dit une partie de l'opinion en Italie, notamment la frange la plus réactionnaire ? Qu'une immigrée était nommée à un poste pour ouvrir davantage encore les portes à l'immigration. Cécile Kyenge vient elle-même d'une famille polygame ce qui fait qu'elle n'a pas moins de 37 frères et soeurs. Bien sûr, nul n'est comptable de sa famille, mais enfin, comme symbole, ce n'est pas vraiment fameux, c'est évident, quand on postule à l'Intégration de l'immigration et que l'on ne s'est pas spécialement fait remarquer par une dénonciation énergique de la dite polygamie. Pire, en fait, pour la citer, elle a même déclaré que grandir avec tant de frères et soeurs [lui avait] donné l'impression de vivre dans une communauté. Cela facilite les relations avec l'autre partie de la société, en dehors de la famille». Bref, elle a fait le nécessaire pour braquer une large partie de l'opinion : ouverture des portes et quasi-éloge de la polygamie : quelle idiote incompétente !

    Ce qui eût été astucieux, c'eût été de trouver une personnalité issue de l'immigration compétente et astucieuse et de la nommer aux finances ou à l'intérieur, dont le prestige surpasse généralement la plupart des autres fonctions, y compris aux yeux de l'opinion.

    Mais voilà, pour la gauche, un immigré/une immigrée, c'est forcément l'intégration ou le sport.

    Sur ce point, on peut dire que Sarkozy avait été autrement plus audacieux et intelligent avec Rama Yade et Rachida Dati.

    Bref, l'Intégration est un gros chausse-trappe tout propre à disqualifier qui s'en occupe surtout quand on a des prédispositions pour accélérer le processus...

  • Égalité, taxes et bisous

    Je viens de recevoir hier le livre du tovaritch blogeur Hashtable, plus communément appelé h16, Égalité, taxes, bisous

    En fait, je n'avais pas tout à fait percuté qu'il s'agissait d'une sélection des nombreux billets écrits au cours des sept dernières années sur son blogue. Mais la lecture sur papier me confirme qu'au fond, h16 est d'abord un littéraire, fait pour écrire, avec son style inimitable, des livres. Ses billets sont en réalité des chapitres et ils conviennent bien mieux à un livre qu'à un un blogue.

    Ce n'est d'ailleurs pas un hasard s'il est publié par la prestigieuse maison des Belles Lettres.

    Je ne me souvenais plus de l'histoire des trois petits cochons en version h16, mais j'ai bien rigolé en la relisant :-D

    La sélection du camarade libéral h16 est fûtée : j'ai feuilleté les pages et constaté qu'il s'est nien gardé de verser dans l'évènementiel auquel il a préféré l'analyse savamment enrobée d'humour caustique.

    Son livre est pour moi de la même veine que Pulp libéralisme, l'ouvrage de Daniel Toure. On y rigole bien à chaque page, abordant des notions parfois complexes dans un style fluide, épuré, simple et humoristique, illustrant le bon vieil adage de Boileau «ce qui se conçoit bien s'énonce clairement».

    Égalité, taxes, bisous ou encore Pulp Libéralisme, ce sont un peu nos Lettres Persanes d'aujourd'hui. Un libéral en terre socialiste vaut bien un philosophe persan spéculant sur les dévaluations du roi de France (déjà !) au XVIIIème siècle. Aujourd'hui, John Law proposerait sans doute de s'endetter, ce serait son papier monnaie de notre époque, et, il trouverait sans doute sur sa route nos amis libéraux comme Montesquieu fit alors un sort à ses théories fumeuses.

    Aujourd'hui, on vante ses mérites sur wikipedia de la même manière que nos bisounours modernes expliquent avec science qu'en cas de création monétaire l'inflation avalera et aénantira la dette. On lit tout de même que 10% des Français ont été appauvris par ses manipulations monétaires : comme tous les autres étaient des paysans, on peut dire que tous ceux qui faisaient du commerce, échangeaient et s'engageaient dans l'économie de marché ont été ruiné. Aujourd'hui, avec notre système, ce serait plutôt 90% qui seraient ruinés, sauf les habituels titulaires de passe-droits.

    En attendant, j'engage tous mes lecteurs à faire l'acquisition du livre de h16 (cela leur coûtera moins cher que d'imprimer tout le blogue) histoire de se payer une franche tranche de rire avant ou après leurs vacances. Notez, si cela ne leur suffit pas, qu'ils n'ont pas assez ri, ils peuvent aussi relire le programme du candidat Hollande de 2012 ou encore réécouter ses derniers discours.

  • Parlons-en de Brétigny...

    Je suis frappé de l'efficience avec laquelle le politiquement correct s'est échiné à masquer la réalité des évènements qui se sont déroulés à Brétigny.

    Ce n'est pourtant pas compliqué à comprendre : la racaille était là et elle a vu une opportunité de s'engraisser sur les cadavres et les agonisants.

    La bien-pensance peine à imaginer un tel scénario qui pour ma part ne m'étonne nullement. Je connais trop bien les pourritures qui peuplent les cités pour ne pas être supris et les témoignages que la presse s'est bien gardée de publier sont encore en-dessous de la réalité.

    A vrai dire, il y a une espèce de culpabilité qui frappe même les blogues de droite qui ne laisse de m'étonner : Auhtueil, par exemple, appelle à refonder la politique de la ville, jugeant que la barbarie se développe sur le lit de la misère.

    Toute tentative d'établir une vérité tout ce qu'il y a de plus crue se heurte au droitdelhommisme dégoûlinant de bonne conscience, abondant en hyperboles et épithètes du champ lexical de l'indignation : nauséabond, immonde, gerbant, indigne, voilà des adjectifs qui plaisent bien à la gauche morale et même au-delà puisque la droite n'ose plus rien dire.

    J'ai une autre analyse. Je crois que c'est le laxisme et l'absence de sanctions qui la nourrissent. Notre pays crève du laxisme des juges et de l'hypocrisie des politiques qui ne donnent pas aux juges qui prennent les choses au sérieux les moyens de faire exécuter leurs sentences.

    Pour moi, il ne fait pas de doute qu'il y a une volonté politique de laisser le champ libre à la racaille. La racaille, rappelons-le c'est :

    - les tournantes

    - le traffic de drogue en banlieue avec son cortège d'assassinats

    - les agressions violentes

    - l'islamisation des cités (ce sont les mêmes qui violent, pillent, blessent, accueillent la police, les pompiers et les secours à coups de pierres puis se refont une virginité en déclarant leur amour à Dieu et en appelant au Jihad).

    Mais, au fond, ce n'est pas tout : la violence sous toutes ses formes, toujours plus violentes, déborde de toutes parts, bien au-delà des cités. Pour un oui ou pour un non, on décharge un chargeur, on plante un coup de couteau, au minimum, on tabasse.

    Cette violence, je le crois profondément, se développe sur le terreau de l'impunité. On va encore me seriner que la France n'a jamais eu autant de monde dans ses prisons et que les lois se sont durcies ; c'est bien possible, mais entre temps, la délinquance a explosé, elle, et j'aimerais un jour qu'on fasse le décompte des faits de délinquance qui demeurent impunis. J'imagine que cette statistique-là n'est pas bonne à faire connaître.

    Notre droit est trop protecteur pour la racaille ? Changeons notre droit, le cas échéant, dénonçons des conventions si c'est nécessaire jusqu'à ce que répression et délinquance s'ajustent.

    Que l'on ne me dise pas que la délinquance est systémique : Giulani à New York, avec sa tolérance zéro, a enclenché une spirale qui a fait reculer le crime au point que sa ville est revenu aujourd'hui à des taux d'homicides du début des années 60.

    Dans le même temps, à Paris, pendant que Delanoë et Hidalgo ne songent qu'à la fête, l'insécurité atteint des seuils record, menaçant l'industrie touristique de la capitale.

    Nous disposons d'armes largement suffisantes pour neutraliser la racaille : tasers, flash-ball, bonne vieille matraque, gilets, vidéo-surveillance, et, qui sait, si nous le décidons, bientôt des drones, mais il nous manque la volonté politique nécessaire pour faire du nettoyage à grands coups de torchon. On avait pu penser en un temps que Sarkozy l'avait, mais finalement, il n'a brassé que du vent ; Valls, de son côté, est prisonnier du clan socialiste et la médiacratie libertaro-gauchiste reconverti au capitalisme pour soi et socialisme pour les autres.

  • Les gens du voyage et les grosses cylindrées

    Il y a un argument que j'entends souvent à propos des gens du voyage : comment font-ils pour se payer des mercédès, 4X4 et cetera, notamment dans la bouche de certains élus.

    C'est là où on voit qu'ils sont nuls en économie la plus élémentaires, ces ânes : les gens du voyage ne règlent pas de loyer ou d'emprunts immobiliers puisqu'ils n'ont pas de domicile fixe et, de ce fait, même si leurs revenus ne sont pas énormes, ils peuvent aisément investir dans de grosses cylindrées et des vans confortables.

    Ils y ont d'autant plus intérêt que de forts kilométrages impliquent des véhicules puissants et résistants et que leurs camping-car étant leur lieu principal de résidence, autant qu'ils soient un minimum confortable.

    Même achetés à crédit, cela ne représente pas un loyer si conséquent. Les coûts du gaz, de l'eau et de l'électricité correspondent, je suppose, aux groupes électrogènes quand ils en ont.

    Bref, des calculs élémentaires permettent de comprendre qu'ils investissent leur argent dans les choses qui sont les plus primordiales pour eux, c'est à dire leurs moyens de déplacement.4

    Les Roms, quant à eux, disposent très rarement de ce luxe-là : la plupart du temps, ils vivent dans des camps de fortune ou des bidonvilles ou alors vraiment des roulottes cabossées. 

    Gens du voyage, cela recoupe des réalités très différentes, en vérité : entre forains, gitans et Roms, il y a des différences culturelles et ethniques très importantes.

    Évitons les amalgames et apprenons, svp, les tables de multiplication et les divisions afin d'éviter d'affirmer n'importe quoi...

  • Bourdouleix ou la haine ordinaire du Rom...

    Je me défie comme de la peste des postures moralisantes si chères à la gauche, notamment en matière d'ordre et de sécurité, mais presqu'autant des raccourcis nauséabonds d'une certaine droite, malheureusement essaimée sur tout l'éventail de l'échiquier politique.

    Tout comme l'UDF de Giscard (pas celle de Bayrou), l'UDI a voulu, à sa genèse, reconstituer la formation giscardienne et rassembler un attelage hétéroclite de sensibilités politiques parfois très éloignées les unes des autres.

    On trouve quelques reliquats de feu de le CNIP, une ancienne formation, intermédiaire entre FN et droite traditionnelle, au sein de l'UDI.

    Pas étonnant, dans ces conditions, de voir l'un de ses dignes représentants regretter que Hitler n'ait pas liquidé assez de Roms, comme l'a fait l'actuel maire de Cholet.

    L'UDI a sainement réagi et l'a viré illico presto si tôt la preuve produite. Il reste à mon avis encore du ménage à faire au sein de cette formation.

    Plus largement, cet épisode s'inscrit dans une haine ordinaire du Rom qui se répand comme une traînée de poudre en France, et je la trouve inquiétante pare qu'elle se nourrit de généralisations hâtives.

    Paradoxalement, elle prospère aussi sur un laxisme judiciaire de plus en plus insupportable. Si les maires avaient le pouvoir d'interdire à des nomades de s'installer n'importe où, certains dérapages seraient contrôlés. De même, l'angélisme avec lequel certains Roms sont traités par la justice révolte le quidam exaspéré par les "incivilités" comme on dit en novlangue de gauche.

    Mais, inversement, si les municipalités se décidaient à mettre en place des terrains (et je ne crois pas que cela soit si compliqué) pour les gens du voyage, et, de même, si les autorités nationales et européennes comprenaient enfin que des nomades ne sont pas des sédentaires, je pense que l'on pourrait avancer : d'une certaine manière, avec leur habitude de voyager partout en Europe, les Roms sont les premiers authentiques citoyens européens débarassés des frontières des États-nation...Ce n'est là pas le moindre des paradoxes !

    Il faut donc une législation européenne pour les Roms, et non des législations nationales, et une appréhension de leurs existences sous l'angle du nomadisme et non de la sédentarité.

  • Un bon coup de censure sur la légion d'honneur

    Il existait au temps de l'Ancienne Répubique Romaine une antique magistrature, indépendante du cursus honorum. La doit-on à Servius Tullius, le 6ème roi légendaire de Rome ? Je ne le sais pas. Servius Tullius a institué le cens, mais je ne saurais préciser s'il a lié la citoyenneté romaine à la vertu. Car c'était bien là le rôle des censeurs : ils établissaient les listes de citoyens romains et ne décernaient cette qualité qu'à ceux seuls dont le comportement et les faits et gestes ne souffraient pas de tâches.

    Oh, je ne me fais guère d'illusions : je suppose que l'institution a assez vite souffert de dysfonctionnements et qu'on a vu fleurir au bout d'assez peu de temps des citoyens romains qui fleuraient bon le bling-bling antique. 

    Il n'en reste pas moins que l'idée était riche.

    Je demeure estomaqué, aujourd'hui, de la facilité avec laquelle les démocraties décernent des palmes de toutes sortes. Aucune enquête de moralité derrière. On l'a bien vu avec le tristement et honteusement célèbre, désormais "lord" Saville, ex-présentateur pédophile et cynique pour le compte de la BBC, annobli par la reine d'Angleterre, mais, sans aller jusqu'à cette extrémité, je doute que les légions d'honneur que l'on sème à tout va désormais ne vaillent plus que le métal qui les constitue, et encore.

    Finissons-en avec ces médailles ridicules qui vont non aux plus méritants mais aux mieux en cour.

    Je remercie Bayrou d'avoir eu la dignité de refuser cette décoration devenue ridicule.

  • Choc de simplification : une bonne mesure

    Il paraît qu'il y a 200 propositions dans le choc de simplification souhaité par François Hollande. Honnêtement, je n'ai pas tout lu. Je ne crois plus depuis longtemps aux usines à gaz et je vois que chaque volonté réformatrice se traduit à tous les coups par des lignes de code supplémentaires dans notre droit.

    Il y a pourtant une mesure que j'agrée pleinement : l'application à l'administration de ce vieux dicton qui affirme que «qui ne dit mot consent» ; en clair, lorsqu'il faudra demander une autorisation administrative, passé un certain délai, l'absence de réponse vaudra autorisation.

    Bayrou proposait déjà une telle mesure dans son programme de 2012. Évidemment, ce qu'il faut connaître pour juger, ce sont les conditions d'application. Elles doivent être larges pour que cette simplification ait un sens.

    J'ai cru comprendre que la carte d'identité serait valable 15 ans désormais, y compris pour celles qui sont déjà en circulation. Les actes administratifs en ligne seront aussi multipliés. Tant mieux, c'est bien pratique.

    Dans la même veine, je n'ai pas d'actions à La Poste, mais j'en profite pour faire savoir qu'on peut envoyer une lettre recommandée en ligne, et ça, c'est tout simplement super-pratique.

    Si nous sommes assez loin d'un choc en termes de simplification, il y a tout de même un soubresaut ; espérons qu'il s'en ensuivra d'autres.

  • Et si on prenait acte du nomadisme des Roms ?

    Les Roms défraient souvent la chronique dans l'actualité et font l'objet assez souvent de raccourcis faciles.

    Il existe depuis un bon moment déjà des fonds européens pour améliorer l'accès aux droits élémentaires (l'éducation, la santé, l'hygiène notamment) des Roms.

    Mais quand ils sont utilisés, c'est toujours sur la base d'une sédentarisation. L'inconvénient, c'est que les Roms ne sont pas sédentaires mais nomades.

    Pourquoi ne pas investir dans des unités de santé mobiles et des postes enseignants nomades ? On pourrait imaginer ce type de postes ou un médecin et un enseignant vivraient au contact d'une caravane de Roms, se déplaçant de campement en  campement et assurant enseignement et santé ? 

    Ce ne serait pas forcément plus coûteux que les lourdes campagnes menées par les différents services de la Commission ou par les États et , qui sait, peut-être plus efficace en raison de la proximité qui s'établirait entre professionnels et Roms.

    Je dis ça en lançant une idée en l'air qui m'est venue, sans doute parce que j'ai jugé "urticantes" et          "(mal)odorantes" certaines réflexions récentes entendues sur le territoire français...Sans parler du "matodidacte" qui a décidé de jouer les matamores du côté de Nice...