Il paraît qu'il y a 200 propositions dans le choc de simplification souhaité par François Hollande. Honnêtement, je n'ai pas tout lu. Je ne crois plus depuis longtemps aux usines à gaz et je vois que chaque volonté réformatrice se traduit à tous les coups par des lignes de code supplémentaires dans notre droit.
Il y a pourtant une mesure que j'agrée pleinement : l'application à l'administration de ce vieux dicton qui affirme que «qui ne dit mot consent» ; en clair, lorsqu'il faudra demander une autorisation administrative, passé un certain délai, l'absence de réponse vaudra autorisation.
Bayrou proposait déjà une telle mesure dans son programme de 2012. Évidemment, ce qu'il faut connaître pour juger, ce sont les conditions d'application. Elles doivent être larges pour que cette simplification ait un sens.
J'ai cru comprendre que la carte d'identité serait valable 15 ans désormais, y compris pour celles qui sont déjà en circulation. Les actes administratifs en ligne seront aussi multipliés. Tant mieux, c'est bien pratique.
Dans la même veine, je n'ai pas d'actions à La Poste, mais j'en profite pour faire savoir qu'on peut envoyer une lettre recommandée en ligne, et ça, c'est tout simplement super-pratique.
Si nous sommes assez loin d'un choc en termes de simplification, il y a tout de même un soubresaut ; espérons qu'il s'en ensuivra d'autres.