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Politique - Page 95

  • Rachida Dati, cause d'un congé-maternité si court ?

    La presse s'est unaniment étonnée du retour si rapide à son poste de Rachida Dati après l'accouchement de sa fille Zohra. Au passage, l'hérétique adresse tous ses voeux de prospérité à la petite fille ainsi que ses félicitations à sa mère.

    Bien sûr, être Garde des Sceaux n'est pas une sinécure. Mais tout de même, revenir trois à quatre jours après une césarienne, ce n'est pas très raisonnable, objectivement. Ensuite, passer du temps, pour la mère d'un jeune bébé avec ce dernier est fondateur dans les premiers jours.

    A mon sens, si Rachida Dati est revenue si vite, c'est qu'elle a voulu prouver à Nicolas Sarkozy qu'elle était au poste. Je trouve à cet égard tout simplement minable et petit la pression qu'il lui a fait subir, particulièrement les derniers mois alors qu'il s'adressait à une femme enceinte sur ses derniers moments de grossesse. On comprend bien qu'elle a peur d'être l'un(e) des recalé(e)s du remaniement ministériel, et que c'est une menace que Nicolas Sarkozy s'est bien gardé de dissiper. Il eût été honnête de sa part de dire clairement les choses tôt. Et il serait élégant, à l'heure actuelle, soit de retarder de remaniement, soit de donner des garanties à sa ministre.

    Je ne dédouane pas Rachida Dati de toutes les mauvaises réformes qu'elle a entrepris et pas davantage de ses déclarations à l'emporte-pièce et souvent mal venues, mais il me semble que dans des moments comme ceux-là, il serait légitime de lui laisser le temps de récupérer.

    J'ajoute d'ailleurs, et, sur ce point, je pense exactement la même chose que Ségolène Royal, que Sarkozy aurait pu s'abstenir d'annoncer la réforme de l'Instruction alors que sa Garde des Sceaux a accouché 4 jours auparavant. Cela pressait à ce point ? Et en plus pour faire disparaître l'une des dernières fonctions un tant soit peu indépendantes...Bref, toutes ces petites manoeuvres sont mesquines et relèvent de la basse politique qui ne méritent même pas de terminer dans le bac à ordures d'une arrière-cuisine.

  • Juges d'instruction, le véritable enjeu

    Nicolas Sarkozy a expliqué que le juge d'instruction avait vécu d'où une véritable levée de boucliers. A mon sens, le véritable enjeu, ce n'est pas le juge d'instruction mais l'indépendance de la justice. Tant que l'on trouvera ceci à l'article 64 au titre VIII de la constitution de la Vème république, le problème ne sera pas réglé :

    Art. 64. - Le Président de la République est garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire.Il est assisté par le Conseil Supérieur de la Magistrature.

    Le juge d'instruction était le seul magistrat qui pouvait agir de sa propre initiative. Avec sa disparition, la dernière lueur d'indépendance judiciaire s'éteint définitivement. Si Nicolas Sarkozy veut vraiment réformer la justice qu'il commence par faire abroger l'article 64. C'est bien cette dépendance supplémentaire que dénonce François Bayrou.

  • Le Nouveau Centre en veut à la veuve et à l'orphelin !

    Tiens, une info qui est passé à la trappe chez mon ami Leroy-Morin. Ça baisse, en ce moment, chez les néo-centristes. Je publie simplement un communiqué récent de Nathalie Griesbeck, parce qu'elle a été une des rares à relever l'origine exacte d'un amendement visant les veuves et les veufs isolés. Je regrette que Charles de Courson, que j'ai connu bien plus inspiré, en soit à la source.

    griesbeck2-petit.JPGNathalie Griesbeck, euro-députée européenne Grand Est (MoDem) et conseillère générale de la Moselle souhaite réagir vivement à l'encontre des nouvelles dispositions fiscales adoptées par l'Assemblée nationale et le Sénat à la demande de Charles de Courson (Nouveau Centre), prévoyant que seuls les veufs, veuves et parents isolés pouvant établir qu'ils ont élevé seul un enfant pendant 5 ans pourront bénéficier d'une demi part fiscale supplémentaire.

    «Il est évident que beaucoup de personnes isolées ne seront pas en mesure d'établir de manière formelle, auprès de l'administration fiscale, qu'ils ont élevé seul leur enfant pendant au moins 5 ans» explique Nathalie Griesbeck, précisant que «cette nouvelle disposition induit, de fait, la quasi suppression de cette demi-part qui bénéficiait pourtant aux personnes les plus modestes et les plus méritantes».

    «Les conséquences de cette disposition pourraient avoir de graves conséquences sur les personnes âgées aux faibles niveaux revenus qui risquent d'être désormais soumis à l'impôt sur le revenu mais également au paiement de la redevance audiovisuelle et à une diminution des droits sociaux liés au niveau d'imposition tel que l'allocation personnalisée d'autonomie (APA)», précise Nathalie Griesbeck.

    «Certes la France doit redresser son niveau alarmant d'endettement mais le Nouveau Centre se drape dans une posture de rigueur budgétaire pour accabler les plus faibles, sans pour autant s'opposer aux nombreuses niches fiscales accordées par la majorité présidentielle aux plus favorisés de notre pays», explique Nathalie Griesbeck qui conclut sur le fait que «cette disposition humainement injuste est par ailleurs économiquement inadaptée en cette période de crise économique où les plus faibles réinjectent immédiatement leurs revenus dans l'économie et participent ainsi à la relance».

     

  • Portes ouvertes au MoDem

    Seul ? Dépressif ? Abandonné de tous ? Ruiné par la crise et les scandales financiers ? Détenteurs de subprimes et autres madofferies, vous êtes invités à venir vous délasser le samedi 10 janvier 2009 au 133 rue de l'Université au milieu de jolies naïades et beaux et jeunes éphèbes démocrates. Café et chocolat chauds à volonté (sauf panne de machine).

    Le Mouvement Démocrate parisien et sa présidente, Marielle de Sarnez, ont le plaisir de vous inviter à la journée « Portes ouvertes » qui se tiendra le 10 janvier 2009 de 14 heures à 18 heures au siège du Mouvement Démocrate.

    Parce que la politique est le fait de tous les citoyens, il est important d’ouvrir nos portes afin que chacun puisse découvrir la vie de notre Mouvement et participer à ses débats.

    Lors de cette journée, le MoDem accueillera Augustin Legrand, co-fondateur de l’association les Enfants de Don Quichotte, afin de l'entendre sur la question du logement et de l’exclusion.

    Inscrivez-vous !

  • Le Hamas, fossoyeur de la Palestine

    Je suis étonné de voir la complaisance avec laquelle la presse et une bonne partie de la blgosphère, y compris au sein du MoDem, traitent le Hamas. Quel bien peut-on penser d'une organisation qui envoie sciemment sa jeunesse à la mort, jeunesse considérée en la circonstance comme moins que de la chair à canon ? Plutôt de la chair à ceinture d'explosifs. J'entends certains parler de résistance à l'occupation, concernant le Hamas, et faire des comparaisons avec la résistance au nazisme. Il n'y a en réalité absolument rien de commun : jamais les Résistances au nazisme en Europe n'ont utilisé des membres de leurs réseaux pour des attentats suicide, et encore moins pour viser des civils où que ce soit.

    Ensuite, il faut rappeler que le Hamas souhaite l'élimination pure et simple de l'État d'Israël. Enfin, parlant de trêve, cette mouvance n'en fait pas moins partir quotidiennement des roquettes vers les villes israéliennes, et jamais avec l'intention de toucher spécifiquement des objectifs militaires.

    On ne peut éviter de traiter avec le Hamas, et je crois qu'il ne faut jamais fermer la porte du dialogue et de la négociation. Nénamoins, quand on traite avec un scorpion, on doit bien avoir présent à l'esprit que c'est d'un scorpion qu'il s'agit. On sait très bien que le Hamas utilise les trêves pour réarmer et envoyer à nouveau des roquettes au bout de quelques mois. On peut comprendre que cela finisse par énerver quelque peu l'état-major israélien...

    Je renvoie à une très bonne chronologie établie par Démocratie Sans Frontières et j'invite seulement les donneurs de leçons à méditer l'intervention de Gabriela Shalev, représentante d'Israël à l'ONU : «Pas un Etat au monde ne pourrait supporter des tirs de missiles contre ses citoyens sans réagir. Aussi Israël s’attend au soutien et à la compréhension de la communauté internationale.».

    Au passage, j'invite aussi les mêmes donneurs de leçons à consulter la note de Rubin Sfadj intitulée "Que les Israéliens les tuent" : je suis étonné de ne jamais lire de condamnations de leur part quand il s'agit des crimes commis par le Hamas contre sa propre population...

  • Grandeur et décadence du syndicalisme français

    Je rebondis sur une note de Rubin Sfadj à propos du syndicalisme français. Voilà l'occasion de produire un billet que je méditais depuis quelques temps déjà.

    Rubin Sfadj y écrit notamment «les syndicats de salariés représentent de moins en moins de travailleurs». J'ai bien envie d'opérer un petit rectificatif : «les syndicats de salariés représentent de moins en moins le travailleur». Et je pense que mon «le» est bien à l'origine des maux de nos syndicats et de leur faible représentativité. Les syndicats français sont incapables d'un accompagnement individuel. Ils ne rêvent que de grandes luttes et de mouvements collectifs dans lesquels ne se reconnaissent que peu ou pas les salariés. Or, notre société a évolué : c'est une donnée qu'elle se morcelle et s'individualise. C'est d'ailleurs l'essence de la démocratie libérale dans laquelle nous vivons. Or, quand il s'agit de gérer les intérêts d'UN travailleur, un seul, les syndicats sont au mieux incompétents, au pire inconsistants. Les individus et les histoires personnelles ne les intéressent pas. Or, dans notre société où la solidarité se fait toujours plus défaillante, c'est l'accompagnement individuel qui fait le plus cruellement défaut, et c'est cela que veulent les gens en général. Que l'on pense à eux non en tant que classe sociale, mais en tant qu'individus. Tant que les syndicats français n'auront pas compris et reconnu cette évolution irréversible, ils continueront leur lente mais inexorable déchéance.

  • Un groupe centriste et radical au Sénat ?

    J'avais eu vent de tentatives de rapprochement, mais, en l'absence de confirmation, je n'avais rien publié à ce sujet. Mais cette fois, cela devient officiel : radicaux et centristes (Nouveau Centre, MoDem, non-affiliés) envisagent d'unir leurs forces pour peser au Sénat.

    A vrai dire, je suis très curieux de savoir ce que les Sénateurs centristes vont faire sur la réforme de l'audio-visuel. Les sénateurs Nouveau Centre auront-ils le cran de suivre les députés néo-centristes, qui pour une fois, ne se sont pas couchés devant l'Élysée ?

    Personnellement, je suis favorable à de tels rapprochements mais pas à n'importe quel prix, bien entendu.

    Wait and see, donc, comme dit l'autre...

  • Réactions en chaîne...

    Ouille, je vais avoir du boulot : je suis pris sous un feu croisé de chaînes. Il y a d'abord Sylvie qui veut relancer la chaîne de l'inculture, mais cette fois sur la peinture et la musique.

    Et puis il y a Christophe qui initie une chaîne démocrate sur nos doutes et nos espoirs au sein du Modem à l'issue de l'année qui vient de s'écouler. Un bilan, en somme.

     

    @ Sylvie

    Aïe. Elle a tapé là où ça fait mal. J'aime la peinture, je voudrais être cultivé en peinture, mais, pas de pot, je ne retiens pas le nom des oeuvres que je vois et pas davantage celui de leur peintre. Je suis tout de même capable d'identifier un tableau impressionniste, et, je reconnais plus ou moins le maniérisme. J'avoue un goût particulier pour Nicolas Poussin, dont je trouve la méthode de conception des tableaux fascinante. J'apprécie aussi Titien et également Magritte et le Douanier Rousseau (celui qui représente une enchanteresse ou uen sorcière et qui se trouve au Musée d'Orsay). Il y a de nombreux tableaux que je trouve très beaux. J'aime particulièrement ceux qui sont clairs et dans des tons presque pastel. Il y en a un très grand, au Musée d'Orsay, dans l'allée principale quand on descend l'escalier, qui représente des Romains, je crois. En fait, je me souviens qu'il me plaît beaucoup, mais pas exactement ce qu'il y a dessus :-(

    Mais, in fine, je suis fort peu capable de réagir quand on me parle de peinture. Snif...j'aurais voulu être un artiste (à chanter sur l'air de la Starmania...)...

    Je souffre en musique d'un syndrôme presqu'identique. J'aime la musique classique, mais j'identifie fort peu de compositeurs et le même schéma s'applique à la varité et au rock. Bon, je ne suis pas une bille non plus, il y a tout de même des choses que je connais. Par exemple, je reconnaîtrais le Requiem de Mozart, la chevauchée des Walkyries, le Canon de Pachelbel, les deux Stabat Mater, celui de Vivaldi et celui de Pergolèse et d'autres morceaux encore, mais je ne suis pas ce que l'on appelle quelqu'un de cultivé en musique.

    @ Christophe

    Bon, est-ce que je me la pète et que je lui dis que je n'ai jamais douté ? :-) En réalité, si, et pour à peu près les mêmes raisons que lui, sur le premier point (le règlement intérieur m'a ennuyé à mourir).

    Mon autre doute, c'est sur la stratégie. J'ai l'impression de ne pas m'y retrouver. En fait, je me trouve, d'une certaine manière, coincé entre deux démarches qui ne me conviennent ni l'une ni l'autre. Celle du MoDem qui rendre de plus en plus dans une opposition systématique, et celle du Nouveau Centre qui est inféodée à la Majorité Présidentielle. J'aimais l'UDF de 2004 à 2007 parce qu'elle avait justement un positionnement à mi-chemin du MoDem et du Nouveau Centre. J'ai écrit que je regrettais l'UDF. En fait, je ne regrette pas l'UDF pour l'UDF mais l'UDF pour son positionnement passé. J'avoue aussi souvent avoir désespéré de la blogosphère MoDem...

    Ce qui me reconne espoir, ce sont souvent les personnes. Bayrou lui-même, qui demeure vraiment un être d'exception, Marielle de Sarnez pour laquelle j'ai la plus vive estime et puis Gilles Artigues, pour citer mes trois préférés.

    Il y a également le désir de bâtir quelque chose de nouveau autour de l'être humain, à l'instar du monde qui a commencé à émerger à la Renaissance. C'est une belle idée qui me plaît à condition que l'on ne dévoie pas l'humanisme et tout particulièrement la liberté. Entre autres, cela m'agace quand je lis que l'on sépare liberté politique et liberté économique. Ces deux libertés sont pour moi indissociables, et la liberté d'entreprendre devrait pouvoir se décliner sous toutes ses formes. C'est pour moi l'un des avatars de l'esprit d'initiative que je ne souhaite en aucun cas voir limité. J'aime l'entreprise en général, les entrepreneurs et les gens entreprenants.

    Il me semble que le MoDem, à l'heure actuelle, est l'univers de tous les possibles. Il y a tout à construire, et c'est quelque chose que j'aime bien.

    Tiens, je refile la patate chaude à Quitterie, Alcibiade, Leroy-Morin (on va bien rigoler) Nelly et Mirabelle !

     

  • Vous faites une erreur tactique, Rama Yade...

    Yade.jpgEt voilà, Estrosi se lâche. Les droits de l'homme, c'est une "valeur ajoutée". Eh bien non, Monsieur Estrosi : les droits de l'homme, c'est un préalable. On ne vivrait pas en démocratie s'ils n'existaient pas. Rama Yade a fâché très fort Nicolas Sarkozy, manifestement, puisque ses sbires sont encouragés à l'attaquer.

    Cela dit, j'ai tout de même une petite remarque à sa décharge : il est vrai qu'il faut avoir le courage d'affronter le suffrage universel, et, vraisemblablement, Nicolas Sarkozy ne ment pas quand il déclare en privé avoir voulu lui faire un cadeau en lui offrant la tête de liste UMP pour les Européennes en île de France.

    Cette affaire m'en rappelle une autre, une sorte de mini-tempête qui avait secoué la blogosphère parisienne du MoDem  lors des élections législatives de 2007... Ah, ces jeunes femmes qui ne veulent pas entendre raison et qui préfèrent n'en faire qu'à leur tête... :-)

    Je comprends les motivations de Rama Yade, mais, sur l'aspect politique de la chose, elle a tort. Elle a tort de refuser une pareille occasion. Sarkozy ne se trompe pas en pensant que Rama Yade serait certainement devenue une "star" au sein du Parlement Européen. Je pense en effet qu'elle aurait pu y faire fortement entendre sa voix, au lieu d'avoir un Kouchner dans les pattes en permanence.

    Je pense qu'elle fait une erreur tactique. De plus, il est absolument essentiel, en politique, d'avoir la légitimité qu'apporte le suffrage populaire. or, à une élection proportionnelle comme les Européennes, c'était une occasion de l'obtenir sans grand risque, sauf à se ramasser complètement.

    Vous vous trompez, belle et charmante Rama Yade. Moi je craque chaque fois que je la vois :-)  et d'ailleurs, si je n'étais pas aussi impliqué au MoDem et qu'il n'y avait pas Marielle, voilà quelqu'un qui aurait pu avoir ma voix en juin prochain. Vous vous trompez, donc, disais-je, et si vous persistez dans une posture, aussi éthique soit-elle, vos idéaux ne progresseront pas.

  • Le citoyen d'honneur ne doit pas être un objet politique non-identifié

    Une fois encore, je rapporte l'excellent commentaire de Nicolas 007 (jai gagné un commentateur de très grande qualité) à propos de l'affaire Gilad Shalit (un franco-israélien) - Salah Hamouri (un franco-palestinien). Je rappelle les faits : le Conseil de Paris a décidé de faire du premier un citoyen d'honneur de Paris. Les Verts ont répliqué en proposant de faire du second un citoyen d'honneur de la ville. Je m'étais indigné, dans un billet précédent, parce que Salah Hamouri est impliqué dans une tentative d'assassinat pour une organisation terroriste en Israël. Je précise que les deux sont ont une double nationalité dont une composante est française. Il y a eu de sréactions très violentes à la suite de mon article. Mais j'ai trouvé particulièrement sensée celle de l'avisé Nicolas007, et j'en rends donc compte ici.

    «Une première remarque sur les commentaires plus que sur le billet :
    Je suis toujours effaré voire atterré de la violence des réactions lorsqu’on évoque des sujets qui d’une manière ou d’une autre touchent à Israel et à la Palestine. On a l’impression qu’il n’est pas possible de les aborder avec un minimum de sérénité, c’est bien dommage dans une démocratie !
    D’une manière générale, je trouve inadmissible que sur la base de critères politiques on déclare à tout va des « citoyen d’honneur de la ville de Paris » !
    Un jour c’est Ingrid Betancourt, un autre c’est le Dalai lama, encore un autre un dissident chinois et puis voila un franco-Israélien … il faut que nos élus arrêtent de se faire plaisir en distribuant les distinctions au gré de leurs humeurs politiques ou de celles de l’opinion !
    C’est exactement comme la légion d’honneur qui est devenue une breloque distribuée généreusement par les gouvernants à tous leurs copains ou pour faire plaisir à leurs copains contribuant ainsi à la formation d’une cour de quémandeurs d’honneurs prêts à une éternelle reconnaissance vis-à-vis du Prince.
    D’autant plus qu’immanquablement ces choix prêtent à polémiques avec des « pourquoi lui et pas tel autre » qui amènent évidemment à demander des compensations et on en sort plus !

    Quand aux Verts, il y a bien longtemps qu’ils ne font plus illusion en tant que parti écologique. Beaucoup de leurs positions relèvent plus d’un dogmatisme gauchisant et d'une contestation systématique que d’une réelle démarche « écologique». D’ailleurs ils voulaient s’allier avec les Communistes pour former un Groupe à l’Assemblée. Leur proposition n’a donc rien d’étonnant !»