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  • Fidélité du lectorat de l'hérétique

     

    statsheretica1an.jpgJe n'ai pas compris la méthode utilisée par Narvic et Thierry Crouzet (il me semble qu'ils confondent visites et visiteurs, ou alors c'est moi qui interprète mal les chiffres données par Google Analytics, mais, si je m'appuie sur les chiffres donnés par ce compteur, et que j'applique la même méthode qu'eux (visiteurs revenus au moins 9 fois sur un an) j'obtiens 75 088 lecteurs fidèles. Aymeric Pontier qui a tenté le même calcul détecte une incohérence avec le nombre de pages vues.

    Mais bon, je confonds peut-être deux choses distinctes. Ce qui me paraît tout de même bizarre, c'est que le total de la seconde colonne donne le nombre de visites et non le nombre de visiteurs uniques absolus. En revanche, en tentant d'appliquer les pourcentages obtenus à mes visiteurs uniques absolus sur un an (107 310) je suis à 35% environ de visiteurs revenus plus de 9 fois, soit, environ, 40 000 lecteurs fidèles. Avec les failles qui sont propres à Google Analytics pour comptabiliser les venues sur le blogue, je pense que je suis en fait aux alentours de 50 000.

    Difficile d'établir des comparaisons avec d'autres blogues quand ils n'utilisent pas au minimum Google Analytics.

     

  • Sisyphe heureux

    J'avoue avoir particulièrement goûté la dernière sortie de Bayrou dans Ouest-France. Il se représente en Sisyphe heureux. Sisyphe, c'est ce héros grec condamné à pousser éternellement un rocher jusqu'au sommet d'une colline, puisque le rocher en question la dévale une fois à son sommet. Dans la mythologie grecque, Sisyphe passe pour le plus astucieux des hommes et certains voient en lui le vrai père d'Ulysse.

    Sisyphe est une curiosité, à vrai dire, dans la mythologie : je n'ai jamais trouvé trace des causes exactes de sa punition dans le Tartare. Je sais qu'il s'est joué de la mort en parvenant, par un subterfuge, à tromper Hadès, si bien qu'il fallut envoyer l'artillerie lourde (Thanatos, la mort, en personne) pour lui faire réintégrer le royaume des morts. J'aime bien l'image, parce qu'on promet si souvent à Bayrou une mort politique que je trouve que le personnage de Sisyphe lui convient bien. Outre le fait de s'être payé la tête des divinités de la mort, il semble bien qu'il ait fait un sale coup à Zeus en fayottant auprès du père d'Égine, jeune fille que le dieu avait enlevée, parce qu'il avait détecté Zeus derrière la métamorphose en aigle du dieu.

    Cela dit, Bayrou pensait probablement au Sisyphe de Camus, pas au mien, car l'expression de Sisyphe heureux est celle de Camus. Ce qui compte, du point de vue de Camus, ce n'est pas la cause qui fait que l'on pousse le rocher, mais le fait de le pousser. En quelque sorte, ce n'est pas la cause de la révolte qui importe, mais de se révolter. De la part de Bayrou, je l'interprète plutôt ainsi : il aime l'adversité et n'est jamais si content que lorsqu'il y est confronté. L'adversité pour l'adversité. Un peu comme le héros absurde de Camus qui trouve dans la conscience de l'absurdité du monde et le fait de s'y confronter, sa raison d'être. Le héros absurde est, à mes yeux, un contre-point du héros stoïcien qui trouve le même bonheur à se trouver éprouvé par les méandres de l'existence.

  • Un Nagy-Bocsa de force 9 dévaste la France !

    Je retiens l'intéressante proposition de Ruminances : Lediazec propose de nommer les tempêtes qui s'abattent sur la France avec une dénomination ad hoc :

    Toutes les femmes ne se nomment pas Xynthia, messieurs les météorologistes ! Pourquoi ne pas baptiser un coup de vent côtier du nom de « Nicolas » ? Ou faire annoncer chez Jean-Pierre Pernaut l'alerte météo suivante : « un Nagy-Bocsa de force inhabituelle s'abat sur les côtes françaises dévastant une partie de l'économie nationale » ? Avez-vous peur d'être licenciés sur le champ ?

    A vrai dire, je dois reconnaître à la décharge des météorologistes qu'ils n'y peuvent rien si le mot tempête est féminin, alors que désastre ou cataclysme sont masculins. Or, force est de reconnaître que les dispendieuses réformes et l'agitation que déploie l'omni-président s'apparentent bien plus à un désastre économique qu'à une tempête côtière. Les victimes ne s'y compteront pas par centaines ou même par milliers, mais plutôt par millions.

  • Calmos avec Corinne Lepage !

    Oulah, j'ai vu la presse et quelques militants s'emballer après les échanges aigre-doux entre Bayrou et Corinne Lepage. Calmons-nous, svp. Corinne m'agace totalement, ces derniers temps, et je pense en plus qu'elle joue contre son camp, mais cela demeure un personnage de valeur que le MoDem n'a absolument pas intérêt à perdre. De toutes façons, en dehors de l'UMP qui est complètement verrouillé, on trouve dans tous les partis des fortes têtes décidées à jouer leur propre partition. Au PS, il n'y a qu'à voir comment Collomb ou Guerini soutiennent dur comme fer Frêche, au risque de ridiculiser complètement Aubry qui lui a déclaré la guerre. Chacun se jauge et se regarde entre quatre yeux, mais il n'est pas envisageable pour le PS d'envoyer paître ses barons, y compris félons...

    Je comprends bien la très forte tentation de nos écolos de se joindre à Europe écologie, et le calcul de Corinne Lepage se disant qu'il faut qu'Europe écologie arrive en tête en Alsace pour propulser une majorité orange-verte là-bas. Sauf que je doute que Yan Wherling apprécie vraiment le procédé... ensuite, si le MoDem passe sous les 5% là-bas, il n'y aura pas de fusion, tout simplement et les militants de Cap21 en seront quitte pour un grand coup d'épée dans l'eau.  J'aurais bien aimé voir la tête de Corinne, si, pendant les Européennes, quelques militants MoDem écolo s'étaient faits le même genre de raisonnement avec l'un de ses adversaires...Là, je crois que l'occasion historique, elle serait un peu mal passée...

    In fine, dans la presse, je l'ai tout de même davantage entendue jouer contre son camp que l'inverse. Alors peut-être qu'elle soutient ailleurs les listes démocrates, mais ça ne se voit pas beaucoup...

    Il y a autre chose : évidemment, pour un mouvement comme Cap21, c'est très très tentant de rejoindre la grande famille verte, et j'ai bien senti, pendant les Européennes, que nos militants issus de Cap21 considéraient à regret le grand rassemblement d'Europe écologie. Le label ne doit toutefois pas faire illusion : ce sont bien des listes de nos verts nationaux, souvent gauchistes et sectaires (certains feraient passer le NPA pour des libéraux) et pas la troisième voie dont rêve Corinne qui mènent la danse, pas du tout la force éco-démocrate dont ils rêvent. Oui, la désillusion guette, et elle sera sévère. Ne te trompe pas de camp, Corinne, tu seras vite déçue...

  • Arrêtez de renvoyer sans cesse Bayrou à la présidentielle !

    Au fur et à mesure que je lis la presse, depuis de nombreux mois, je sens la moutarde me monter progressivement au pif : pas un article sans que l'on évoque, çà et là, les ambitions de François Bayrou pour l'élection présidentielle. En fait, cela fait un moment qu'il n'en parle plus, mais la presse dans son ensemble (et Marianne s'y met aussi, maintenant !) veut à tout prix que ce soit son unique obsession. Du coup, contre l'homme et ses préoccupations, il se construit une image médiatique qui lui échappe complètement, obsédé par l'Elysée. Cela devient un tantinet exaspérant, tant je sais l'homme sincère et très préoccupé par l'état de la France et les difficultés des Français.

    P..ain, lâchez Bayrou avec la présidentielle, et parlez-lui plutôt de la situation de la France, des propositions du MoDem. Quoi qu'on fasse, on nous renvoie, nous militants MoDem, sans cesse à ce destin-là, alors que nous avons adhéré à ce parti pour construire l'avenir, avec Bayrou, on l'espère, mais aussi avec son successeur s'il faut attendre tant de temps. Ras-le-bol de nous voir comparés à une écurie présidentielle ! Typiquement, dans l'article de Tefy Andriamanana, rien n'est plus énervant que de voir la moindre réponse détournée. Démonstration par la preuve. Bayrou dit :

    « Je ne parle pas du MoDem mais des choix que la France va avoir devant elle »

    Que comprend un individu normalement constitué ? Que les problèmes internes d'un parti, cela n'intéresse pas les Français. Ce qui compte, ce sont les choix politiques, économiques sociaux, parfois sociétaux que la France va devoir faire. Des choix politiques avec les élections régionales imminentes, des choix économiques avec la lutte contre les déficits devenue inéluctable, avec une nécessaire réindustrialisation de la France, avec une préservation de notre modèle agricole par exemple...

    Qu'interprète le journaliste obnubilé son antienne ? "Finalement, son parti n'est voué qu'à être un tremplin à sa destin présidentiel.[...]ce sera Bayrou ou le chaos." Ah bon. Ah bon ? vous avez lu ça, vous ? Vous avez entendu Bayrou dire cela ? Pas moi. Moi, je l'ai entendu parler des difficultés des Français. Il paraît que Bayrou aurait vu la Vierge. J'ai entendu cela. Il y en a d'autres, apparemment, ce sont des voix, comme Jeanne d'Arc, qu'ils entendent...

    Conclusion : lâchez-nous, bordel de merde, avec la Présidentielle. Nous avons au MoDem, vraiment des propositions originales : on essaie de les faire valoir, et vous ne pensez qu'à tailler un costume de présidentiable à Bayrou, dont ce n'est vraiment pas le souci premier à l'heure actuelle. Des différences, avec nos concurrents, nous en avons, par exemple,  en île de France, sur l'apprentissage. Et je pense que les autres listes démocrates régionales ont des points de vue fort intéressants à faire valoir.

  • Blogueurs du MoDem, suggestions...

    Quelques petites suggestions à mes amis blogueurs du MoDem, assez discrets, je trouve, sur la blogosphère, depuis un moment : je sais que vous faites tous de votre mieux pour faire connaître nos idées. Toutefois, je me permets de manifester mon profond scepticisme à l'annonce de réunions publiques, de cafés démocrates, de débats, et cetera.

    En revanche, les compte-rendus de débats, eux, s'ils sont suffisamment substantiels, aliment l'information et les blogues.

    De ma même manière, énoncer le programme du MoDem peut finir par devenir lassant pour l'internaute qui les lit en boucles sur tous nos blogues. En revanche, lui offrir des clefs pour choisir en établissant des comparaisons les plus objectives possibles entre les programmes des listes concurrentes et les nôtres, dans chaque région, c'est extrêmement utile d'autant que très peu le font sur la Toile.

    En ce qui concerne Twitter, c'est utile surtout pour communiquer vers la presse : les Français ne l'utilisent quasiment pas, et le microblogging est surtout et avant tout un micro-monde...

    Voilà les quelques conseils d'un amateur éclairé...

  • Aide toi toi-même, tu aideras la Grèce...

    Je n'ai pas d'objections à faire aux déclarations du Président Sarkozy à propos de la Grèce : je crois qu'il a bien compris que lâcher la maillon faible est l'assurance de briser, à terme, toute la chaîne. Les pays européens sont tous endettés, et certains sont d'autant moins crédibles qu'ils ont laissé courir leurs déficits. Même si la France est encore notée AAA par les agences sur les marchés financiers quand elle emprunte, elle sera sans doute la première cible après les pays les plus fragiles (Espagne, Irlande, Italie, Portugal). Une nouvelle fois, Bayrou a tout à fait raison de penser que demain, la France pourrait être à la place de la Grèce. Déclarer être prêts à se montrer solidaires de la Grèce, c'est bien, mais pour que cette solidarité ait une crédibilité, elle doit s'appuyer sur du solide. Autrement dit, il faut montrer que nous avons les reins solides. Et pour montrer que nous avons les reins solides, il faut prendre des mesures pour limiter nos déficits.

    Aymeric Pontier, sur son blogue, rend compte de l'évolution des effectifs de la fonction publique depuis 1980 : alors que la population croissait d'un peu plus de 18%, dans le même temps, ces effectifs augmentaient d'un peu plus de 36% ! le double ! Si la fonction publique d'État suit une pente qui correspond à l'accroissement du solde démographique, en revanche, la fonction publique territoriale explose ; on pourrait rétorquer que c'est lié aux différents transferts de compétences et à la décentralisation ; si c'est le cas, c'est inquiétant et grave. Cela signifie que la décentralisation est complètement ratée, puisque non seulement les transferts ne s'accompagnent pas de baisses d'effectifs dans la fonction nationale, mais de surcroît, il faut plus de fonctionnaires dans la territoriale pour faire le même boulot.

    Il faut être pragmatique : si on en est là en France, je crois qu'il vaut mieux, à ce compte-là, recentraliser à grande vitesse... Je ne comprends pas comment on en arrive à de tels gaspillages. De ce que j'ai cru comprendre de la troisième partie du rapport, le recours massif à des opérateurs externes pèse pour beaucoup dans l'explosion de ces chiffres. A lire les conclusions du rapport, j'ai parfois le sentiment que la décentralisation est le lieu privilégié des querelles entre les différents pouvoirs désormais disséminés çà et là. L'analyse du MoDem sur les rapports Régions-État n'en prend que plus de pertinence : bien loin d'une coopération harmonieuse, c'est une cohabitation acrimonieuse qui dessert le pays qui caractérise leurs rapports.

    Il est donc bien long, et fort tortueux,  le chemin qui mène à Athènes : pas de crédibilité sans assainissement de nos comptes publics. Et pas d'assainissement sans une réflexion approfondie sur les causes de nos dérapages. J'ai parfois le sentiment que Nicolas Sarkozy s'imagine qu'il suffit de réduire les effectifs dans tel ou tel secteur de la fonction publique pour réduire nos frais. Je crains hélas que les logiques ubuesques qui sont à l'oeuvre soient autrement plus complexes qu'il ne l'imagine. La France est un pays traditionnellement fortement centralisateur. Elle s'est construite, depuis les Capétiens ainsi. Le mouvement vers la décentralisation est engagé depuis 30 ans environ, à peine. Comment effacer plus de 1000 ans d'histoire en si peu de temps ?

  • Moi aussi je vote pour Élisabeth Badinter !

    Demain, c'est la journée de la femme. On devrait d'ailleurs parler de journée de la condition féminine plutôt que de Journée de la femme. En ce qui me concerne, je suis de l'avis des internautes du magazine Elle : Élisabeth Badinter (après Olympe de Gouges l'année passée) reçoit mon suffrage. J'apprécie sa manière de considérer la femme, et surtout, de refuser de l'enfermer dans un statut de minorité opprimée. Elle a raison d'insister sur les ressemblances entre hommes et femmes plutôt que de mettre en exergue leurs différences. Il n'y a qu'un point où je diverge quelque peu, c'est sur la parité (je veux dire, le principe d'une loi sur la parité) : les femmes, c'est 50% de l'humanité, il paraît pertinent que ces 50% soient représentés à tous les étages de la société. Une loi sur la parité n'a pas vocation à être définitive, mais simplement à installer les choses jusqu'à ce qu'elles rentrent dans les moeurs. Les situations sont évidemment différentes d'une région du monde à une autre, mais, il y a objectivement des zones, particulièrement au Moyen-Orient (mais aussi en Amérique latine !) où les femmes n'ont pas une chance.

    Il y a une autre femme extraordinaire et mythique à laquelle je voudrais rendre hommage, c'est Antigone, l'héroïne libérale par excellence, symbole, à mes yeux, de la résistance de l'individu à la propension à l'oppression des États.

    Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'Olympe ne va pas être vraiment de mon avis :-) A l'approche de la journée de la femme, j'en profite pour rappeler la mise en place du blogue Politicia par Yahoo. J'en ai évoqué l'existence hier. Et, au fait, vous autres blogonautes, si vous devez élire d'une part la femme de l'année, d'autre part une héroïne mythique, pour qui voteriez-vous ? Pour ceux/celles qui tiennent un blogue, seraient-ils prêt(e)s à écrire une note argumentée pour faire valoir leur choix ?

    Allez, je tague : le râleur de plus, le Monolecte, Toréador, Hashtable, Ruminances, Didier Goux (je sens qu'on va bien rigoler s'il répond) et tiens..humeurs de gauche (je sens qu'on ne va pas avoir tout à fait la même interprétation d'Antigone...), qu'en pensez-vous ? Une femme de l'année, et une femme mythique à choisir.

  • Du bon usage des Régionales

    J'attendais avec impatience la publication du premier article du blogue collectif Politicia : Céline Alléaume, déléguée nationale du MoDem l'a écrit. L'idée de Politicia, c'est de proposer à plusieurs femmes venues de différents horizons politiques et associatifs d'apporter un regard différent, plus apaisé, sans doute, sur l'actualité politique. J'ai vu que mon affreux libéral favori, Hashtable, inspire jusqu'aux plus hautes sphères du MoDem, puisque Céline le cite. A bon escient au demeurant, puisqu'elle évoque le fardeau effarant de la dette. Soyons justes et...centristes : elle cite aussi un blogueur de gauche, Abadinte, sur le cas Frêche. Moi, ce qui m'a intéressé, c'est la mise en perspective de l'affrontement qui se dessine pour ces élections régionales : d'un côté, une droite revancharde, invitée à valider les choix de Nicolas Sarkozy, y compris quand elle les désapprouve, de l'autre, une gauche plan-plan dont le fait de gloire principal est de promouvoir le bilan de son exercice.

    D'autres aspirations que cette double-validation quelque peu insipide sont possibles : ce sont celles que le Mouvement Démocrate propose et dont je donnerai un aperçu, tout au long de la semaine, au moins pour l'île de France. Il ne s'agit pas pour le MoDem d'opposer État et Régions, car ils se mènent une guerre sans merci depuis près de 10 années, désormais, mais d'élaborer une stratégie concertée entre le premier et les secondes autour de priorités très fortes : François Bayrou l'a dit à plusieurs reprises, Jean Peyrelevade l'avait plus que largement esquissé dans son ouvrage, c'est la relocalisation industrielle avec tous les emplois qu'elle peut susciter à la clef, qui en sera la pierre angulaire. Si le mieux-vivre est le leitmotiv des autres courants politiques, il semble que le MoDem ait choisi de faire d' autres axes, transports, logements, apprentissage, les tenons des relocalisations qu'il promeut.

    Comme le dit très justement Céline, pour prétendre faire du développement économique durable, les futurs exécutifs régionaux doivent disposer d'une compréhension fine de l'évolution des filières d'activités qu'ils hébergent en leurs territoires. Ils doivent aussi être comptables de la qualité des emplois offerts aux français, tout comme de l'impact environnemental de ceux-ci. C'est le sens des engagements des candidates et candidats démocrates aux élections régionales, consultables sur http://regionsdemocrates.fr/ .

    On ne saurait mieux  dire...Chapeau bas, camarade...

  • Où est passée la grippe saisonnière ????

    Je faisais ce matin la seconde injection contre la grippe A de mes deux aînés, et, ce-faisant, j'ai discuté avec mon généraliste : elle m'a révélé que par un tour étonnant, pour le moment inexpliqué, cette année, la grippe saisonnière a quasiment disparu de France ! Elle n'en a quasiment pas vu une de l'hiver.

    Voilà quelque chose de fort surprenant. Personne n'en a encore parlé, mais je me demande bien, en effet, ce qui fait qu'elle n'est pas présente cette année. En principe, il s'agit de deux virus différents avec juste un petit morceau commun. Donc la grippe A ne devrait pas donner l'immunité contre la grippe saisonnière, pas plus que le vaccin. Et je ne pense pas qu'un virus puisse en "tuer" un autre. Voilà un curieux mystère à éclaircir...