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  • J'ai sauvé l'économie américaine !

    Connaissez-vous le jeu Trillion Dollar Bailout ? Le principe en est simple. Vous disposez de 1000 milliards de dollars et il vous faut sauver l'économie américaine. Eh bien moi, je l'ai sauvée. Mieux qu'Obama. Sarkozy peut m'engager ! En appliquant un principe assez simple : envoyer ch... les gros patrons, les banques, les entreprises, l'industrie, et cetera...  Ça marche ! Il suffit de cliquer sur tout ce qu'il y a en haut.


    Play Games at AddictingGames

    La courbe devient verte si dès le début vous ne cliquez que sur les entreprises et les banques (en les envoyant paître, évidemment). Mieux, pour être vraiment en croissance constante, filez du flouze au peuple et envoyez ch... les gros patrons. Bon, pas la peine de se demander qui a fait le jeu. Encore un technotron informatoïde qui se prend pour un liberal comme on dit en Amérique (c'est à dire un authentique gauchiste chez nous). Ça me fait doucement rigoler parce que le secteur économique du jeu fonctionne à fond sur le modèle capitaliste et ce, dans un environnement concurrentiel particulièrement sauvage. Alors quand je vois une société comme Addicting Games faire la vertueuse et se montrer aux côtés du bon peuple, on a bien compris où se trouve la démagogie la plus dénuée de tous principes moraux et intellectuels.

    Parce que ce qu'Addicting Games se garde bien de préciser, c'est qu'elle est une division de MTV Networks, une filiale du conglomérat américain ViaCom Inc... Très liberal comme société commerciale, non ? De l'art se se faire du sucre à peu de frais...

  • Les bébés européens vont payer une TVA réduite !

    griesbecksmall.jpgNathalie GRIESBECK, Députée européenne Grand Est (ADLE-PDE-MoDem), se réjouit de l'adoption le 19 février par le Parlement européen d'un rapport portant sur une modification de la directive relative à la TVA qui introduit la possibilité d'appliquer un taux réduit de TVA sur certains services liés au secteur du bâtiment et aux services de restauration. "Ces mesures dérogatoires peuvent permettre de provoquer un effet levier sur des activités de services fournis localement, y compris les services à forte densité de main d'oeuvre, et sont donc particulièrement bienvenues en cette période de difficultés économiques", affirme Nathalie GRIESBECK.

    En tant que Vice-Présidente de l'Intergroupe Famille Protection de l'Enfance au Parlement européen, Nathalie GRIESBECK se réjouit également de la modification de certaines dispositions permettant l'adoption par les Etats d'un taux réduit de TVA sur certains produits de première nécessité pour les enfants, parmi lesquels les langes pour bébé. "Ces produits représentent un poste budgétaire très important pour les jeunes ménages et pèsent encore plus lorsque le pouvoir d'achat s'amoindrit. Cette mesure, pour laquelle je me battais depuis plusieurs années, va dans le bon sens", affirme Nathalie GRIESBECK.

    Nathalie GRIESBECK rappelle néanmoins que "l'harmonisation fiscale constitue pour nos concitoyens une garantie fondamentale de lutte contre les disparités économiques et le dumping social en Europe", et appelle donc le Conseil "à œuvrer dans ce sens".

  • Privatisons l'Élysée !

    Je propose de privatiser l'Élysée. Oui, puisque l'Élysée nationalise les banques, particulièrement la Caisse d'Éparne et la Banque Populaire. Je ne sais pas si c'est interdit par la loi, mais ce n'est pas grave, les lois, on s'en tape, non ?

    Il y a dans la nomination de Pérol à la tête des deux banques fusionnées par Nicolas Sarkozy, une pratique du pouvoir qui me hérisse littéralement les cheveux sur la tête. Nicolas Sarkozy donne l'impression de confondre la France et ses biens personnels. Il donne des postes à ses amis, comme on délivrait, sous l'Ancien Régime, des titres ou des charges pour services rendus au Roi.

    Faudra-t-il une nouvelle nuit du 3 août pour abolir les nouveaux privilèges des grands commis de l'État ?

    Je ne puis que m'associer à la dénoncation sans équivoque de François Bayrou : il affirmait dimanche que la "nomination annoncée" du secrétaire général adjoint de l'Elysée, François Pérol, à la tête de la banque issue de la fusion entre la Caisse d'Epargne et les Banques Populaires était "illégale". "Tous les textes, à la fois de déontologie et du code pénal, indiquent qu'il est interdit à une personne ayant exercé l'autorité publique sur une entreprise privée, qu'elle soit fonctionnaire ou agent temporaire, d'exercer quelque fonction que ce soit dans cette entreprise avant un délai de trois ans révolus". "M. Pérol a joué un rôle actif dans le dossier (...) jusqu'à convoquer jeudi dernier les dirigeants des deux entités dans son bureau" à l'Elysée. Il est donc impossible, interdit et illégal", selon lui, "que cette nomination soit confirmée". "Au demeurant, cela signifie que Nicolas Sarkozy et ses proches reprennent au plus haut degré les pires habitudes de mélange entre l'Etat, le pouvoir et ses clans et le monde économique. Cela ne peut être accepté".

    Au passage, Jean Arthuis ne pense pas autrement. Compte-tenu des dérives étatistes et monarchiques du pouvoir, je propose de le privatiser, et, bien sûr, de respecter la législation en faisant un appel d'offres...

  • Révolution/Évolution

    Alcibiade me demande comment je l'imagine une Révolution aujourd'hui. A vrai dire, je me défie au plus haut point des révolutions politiques. Les révolutions l'inspirent quand elles sont technologiques, industrielles, scientifiques et philosophiques, mais les révolutions politiques laissent presque toujours la place au pire. Révolution française ? Tout cela pour porter d'abord au pouvoir des Robespierre et des Saint-Just, puis, plus tard, dégénérer en régime autoritaire avec Napoléon Bonaparte ? Non merci. Que d'individus de qualité liquidés dans cette période ! Quand on donne la parole à des tarés exaltés comme Marat, des psycho-rigides maniaques et psychopathes comme Robespierre, comment s'étonner de retrouver le pays exsangue.En 1848 l'espoir Lamartine ne fit pas long feu, et la IIème République s'effondre, digérée goulûment par Napoléon III. La Commune, en dépit des légendes qui ont cours autour d'elle, n'avait absolument aucun caractère démocratique, mais visait simplement à s'établir dans le sang.

    Mais quand c'est la droite nationale qui s'empare de la révolution, cela donne la Révolution Nationale comme en 1940... Pire, dans les années 30, les fascistes et les nazis s'emparent de la phraséologie révolutionnaire, pour le résultat que tout le monde connaît aujourd'hui.

    Et partout où les communistes, cette fois,  se sont réclamées de la révolution, la démocratie est tombée, comme à Prague en 1948.

    Octobre rouge sonna le glas d'un changement pacifique en Russie.

    Bref, je n'aime pas ce mot en politique. Je crois plutôt aux mouvements de fond qui renouvellent petit à petit nos sociétés. C'est par touches qu'elles évoluent, pas par ruptures. Je me méfie des théoriciens de la rupture. On voit aujourd'hui leurs pratiques, d'ailleurs...

    La seule Révolution qui ait jamais eu valeur d'exemple à mes yeux, c'est la Révolution de velours en Tchécoslovaquie.

    Bref, je ne m'imagine pas de révolutions en 2009, surtout pas, mais, je souhaite des évolutions et des changements. Ces évolutions, je les évoque assez souvent ici, et cette manière de considérer les choses est l'un des causes de mon engagement à l'UDF d'abord puis au MoDem ensuite.

  • Seniors, le label de qualité

    L'histoire se déroule dans une petite commune de la manche. Le maire local recherche un employé municipal pour de menues tâches. Tout aussi sec, il contacte l'ANPE. Parmi les différents candidats auditionnés, il y a un ancien indépendant, âgé de plus de 50 ans. Seulement, l'ANPE fait de la résistance et tente de placer en force des "jeunes". Ben oui, l'indépendant ne touche pas d'indemnités pour son chômage, et en plus, c'est un "vieux". Mauvaise opération financière pour l'ANPE, et puis placer des jeunes, ça fait bien. Mais voilà, le maire est un dur à cuire, et il se fâche tout rouge. Il obtient enfin gain de cause, après s'être déplacé en personne là-bas et arrosé députés et conseillers généraux de courriers outrés.

    L'histoire ne s'arrête pas là. Le bonhomme est un ancien restaurateur. Il a le goût de la propreté, des bons plats et des choses bien faites. Devenu employé communal, les locaux municipaux retrouvent une seconde jeunesse, briqués et nettoyés qu'ils sont chaque jour. Enfin, à chaque festivité, l'homme prépare des petits toasts, avec tout le talent qui est le sien.

    Dans le village, on n'a de cesse de se louer d'un recrutement d'une telle qualité.

    Ceci n'est pas une fable, mais une histoire vécue et récente.

    Je sais que le gouvernement tente de légiférer sur l'emploi des seniors. Ce n'est pas nouveau, c'est un serpent de mer de la plupart de nos derniers gouvernements. C'est un problème de mentalité, dans lequel les médias jouent un rôle extrêmement néfaste depuis fort longtemps. C'est à mon avis une conséquence, entre autres, du jeunisme ambiant. IL faut noter que les différents gouvernements n'ont considéré ce problème que sous l'angle économique et budgétaire, jamais sous l'angle sociétal. En ce sens, les dernières mesures prises ne visent qu'à ne plus payer d'allocations aux seniors chômeurs, non à véritablement les remettre en selle.

    Nos sociétés obsédées d'efficacité s'imaginent les seniors comme des vieilles machines toussotantes et cahotantes. Pourtant, qui n'a pas expérimenté, dans le domaine de l'artisanat, par exemple, le savoir-faire du vieil artisan rompu à son métier ? Et dans les tâches administratives, celui qui connaît les rouages des maison dans lesquelles il évolue sait généralement bien mieux que le jeunot ou le quadra arrogant où trouver l'information.

    Alors, certes, ils coûtent plus cher : mais il vaut mieux payer une seule fois plus cher que deux fois ce qui a été mal fait. De surcroît, le surcoût n'a pas de caractère systématique. Il faudrait, en France, que l'on apprenne à juer sur les qualités réelles et non sur les apparences, comme trop souvent on tend à le faire. Il faut imaginer qu'il y encore peu, les concours de la fonction publique étaient fermés au plus de 45 ans. On pourrait leur proposer peut-être une euthanasie gratuite, tant qu'on y est...!

  • Parents, entrez dans la danse contre la délinquance

    Je lisais le dernier numéro de l'Itinérant (hebdomadaire de rue d'une très grande qualité et aux dossiers souvent fouillés), très précisément le n°742, et, tout particulièrement, j'ai parcouru avec attention le dossier de société que ce magazine consacre aux enfants violents. Le dossier s'appuie sur le livre de Maurice Berger Voulons-nous des enfants barbares ? paru aux éditions Dunod.

    Maurice Berger constate que la quasi-totalité des enfants et pré-ados auteurs de violences extrêmes ont été soumis tout-petits, en règle générale par leurs parents, à des carences affectives et des relations défectueuses responsables de traumatismes relationnels précoces. Il distingue trois formes de violence. La première relève d'un traitement psychiatrique, la seconde d'un système éducatif renforcé et adapté, et la troisième, perverse, qui prend plaisir à humilier l'autre, d'une réponse pénale très ferme.

    Dans un entretien avec l'Itinérant il répond à ceux qui mettent en cause la télévision ou les jeux vidéos par cette très belle et très juste réplique :

    «Nous aurions une France moins violente si les parents jouaient un quart d'heure par jour avec leurs enfants, télévision éteinte».

    Un quart d'heure, chers lecteurs, un quart d'heure par jour...

    NDLR : merci à mymajor company pour ce talentueux artiste. Il ne me reste plus qu'à acheter l'album d'un jeune homme qui a fait un choix autre que celui des majors du show-biz et du star-system.

    Le concept de My Major Company est très astucieux et intéressant : vous vous inscrivez, vous investissez, je le suppose, une certaine somme d'argent, et vous devenez ainsi co-producteurs de nouveaux artistes ignorés par les médias traditionnels. Pas mal non ? Et pour ceux qui aiment avant tout l'argent et qui considèrent le business avant tout, eh bien, il faut juste miser sur le bon cheval et deviner quel artiste va percer.

  • Le chaos socialiste en version NPA

    Le NPA offre, en apparence et si l'on en croit les médias, la sympathique visage d'un parti au service du peuple. Il n'en est rien en réalité, et je trouve qu'il commence à être temps de rétablir la vérité. Notamment, il serait bon que les admirateurs du NPA ouvrent un livre d'histoire et jettent un oeil sur le programme du NPA. Le programme du NPA c'est du socialisme à la sauce IVème internationale le plus pur et dur qui soit, autrement dit, du communisme à l'état brut.

    Faut-il rappeler que pas un pouvoir communiste n'a respecté la démocratie, que les démocraties populaires n'avaient de démocratiques que le nom, qu'elles ont torturé et mis en prison des millions d'opposants, et que leurs peuples n'ont jamais profité du moindre des bienfaits des économies de marché. Nos sociétés marchandes aiment consommer, je le rappelle : adieu écrans plats, téléphones portables, ordinateurs, objets hich-tech de toutes sortes, alimentation diversifiée et biens de consommation de toute sorte. Ce n'est plus l'individu qui fait le marché, mais l'État qui décide discrétionnairement de ce qui est bon ou non pour le populo en système communiste NPA.

    Je poursuis la lecture du très intéressant ouvrage de Thierry Aimar sur les apports de l'école autrichienne d'économie, et j'en suis arrivé précisément aux chapitres qui critiquent le collectivisme cher au projet politique et économique du NPA. On y retrouve d'ailleurs une argumentation proche de celle de Schumpeter contre Marx sur la théorie de la valeur. Dans le chapitre I de la 3ème partie, Thierry Aimar fait la synthèse de la critique de Mises, dont nous avons déjà parlé ici. Selon Mises, pour qu'un système économique fonctionne correctement, il doit pouvoir se fonder sur le calcul économique, c'est à dire qu'il requiert les catégories de prix et de monnaie. Or, ces catégories sont subordonnées à l'établissement d'échanges inter-personnels, qui aboutissent à la formation du marché. C'est ce que l'on appelle une économie de marché. Ce sont ces mêmes échanges qui organiseront ensuite rationnellement la production. Cette critique, formulée en 1933 par Mises, a plus que largement montré sa pertinence si l'on considère les erreurs monumentales des plans soviétiques successifs pour ne citer qu'eux. Par ailleurs, en abolissant le propriété privée, les communistes abolissent de facto l'entrepreneur. Or, comme l'a montré Hayek, son rôle est primordial pour favoriser la transmission d'information et sa qualité, au point que son statut est quasi-institutionnel dans une économie de marché. D'ailleurs, toute économie de marché sans entrepreneurs risque de dérailler (c'est un peu ce qui menace nos économies modernes ou les Conseils d'administration aux responsabilités diluées ont remplacé l'entrepreneur). Le marché est le seul moyen de permettre, dans un système économique, aux acteurs d'accéder à un système cohérent d'informations. Comment les trotskistes du NPA parviendraient-ils à trouver un système de remplacement indicatif pour orienter les plans de production ? Le gâchis est probable, et le chaos sans retour.

    Il suffit enfin de lire avec attention la charte des principes du NPA :

    C’est dans ce sens que nous soutenons l’expropriation, par les travailleurs et le peuple du pays concerné, des entreprises françaises qui exploitent les travailleurs et les ressources des pays opprimés.

    Et ils en ajoutent une couche un peu plus loin :

    En finir avec les crises implique d'en finir avec l'exploitation, donc avec la propriété privée des principaux moyens de production, d'échange et de communication, qui en constitue la base. Le système financier, les services essentiels à la vie, les grandes entreprises devront passer sous le contrôle des salariés et de la population, qui en assumeront la propriété et en assureront la gestion dans le cadre d'une planification démocratique. Libérées de la propriété et de l'appropriation capitalistes, la production et la répartition des richesses pourront bénéficier à la société tout entière.

    Voilà c'est le programme du NPA au XXIème siècle. Une régression sans équivalent sauf peut-être dans les pays talibanisés. Il est temps de lever l'étendard de la révolte : Besancenot n'est pas un gentil anti-capitaliste. Le NPA non plus. Mais donnons plutôt la parole à Jean Quatremer, un journaliste de gauche pas soupçonnable de sympathie pour le libéralisme droitier...C'est l'un de ses commentaires dans son article le retour des tribus gauloises.


    Quatremer a dit...
    [...]

    Le NPA n'est effectivement pas un parti démocratique. Outre qu'il refuse toute alliance, l'essence même de la démocratie, s'il arrive au pouvoir par un accident de l'histoire, il instaurera une dictature car c'est son essence même. Je connais les trotskystes, et si Trotsky avait gagné en URSS, ça n'aurait pas été mieux que Staline (je rappelle que ce grand dirigeant a fondé l'armée rouge et a une légère responsabilité dans kronstadt et les massacres commis par cette grande armée). Une telle filiation me fait frémir. Ce n'est pas une accusation en l'air: son programme, par nature, obligera à contraindre les récalcitrants et ne tolèrera pas les minoritaires: le bien du peuple avant tout. Donc, oui, le NPA ne m'est pas sympathique et je trouve terrifiant qu'en France on ait encore une telle sympathie pour des néo-communistes. Au moins l'Allemagne a l'excuse de l'Allemagne de l'Est. Et que l'on peigne le mérinos en croyant encore au grand soir qui permettra de régler tous les problèmes. Les leçons de l'histoire n'ont décidément pas porté, sans doute parce que la France vit depuis longtemps en démocratie et que personne ne sait plus ce qu'est l'absence de démocratie.

    Et, au cas où certains en douteraient, il suffit de lire la violence verbale des amis du NPA. Tout dans la finesse, la tolérance, l'amour du débat.

    Voilà, pour ma part, je ne pense pas différemment de Quatremer sur ce point.

    Enfin, pour conclure, je conseille juste de comparer la charte éthique du MoDem et les principes fondateurs du NPA. Il n'est question, dans la nôtre, que d'humanité, de liberté et d'épanouissement, dans la leur, que de violence et d'expropriation, d'appels à la lutte armée. Ceci devrait faire réfléchir les Socialistes que l'on voit régulièrement faire des appels du pied à Besancenot. Je ne leur poserai que cette seule question, à mes très chers camarades socialistes : se sentent-ils plus proches de nos valeurs ou de celles du NPA ? Et, pour ceux qui rêvent d'un arc-en-ciel, imaginent-ils un seul instant que nos valeurs puissent être compatibles avec celles du NPA ?

  • Media-MoDem, un facebook à la française !

    J'avoue que je ne sais pas encore dans quelle catégorie classer le billet que je m'apprête à écrire : la magnifique plate-forme du MoDem, lesdemocrates.fr doit elle être classée dans la catégorie politique, internet, blog, société ?

    J'ai poursuivi depuis ma précédente note le parcours des fonctionnalités de la plate-forme, et j'avoue que je suis de plus en plus enthousiasmé. Comme sur facebook on trouve le principe de liens entre amis (les fameux "friends" de facebook) avec un mur (le "wall" chez facebook). On peut créer un blog, proposer un blog comme source et également proposer un article que l'on a jugé intéressant sous chaque fil d'informations en page de garde de la plate-forme. On peut créer des points de vue (les "causes" chez facebook) et décider de les soutenir ou au contraire de les condamner via un système de vote en ligne, les votes positifs et les votes négatifs étant comptabilisés séparément.

    La création de blog proposée utilise le système wordpress : pas toujours commode mais les fonctionnalités sont puissantes, permettant, par exemple, de multiplier les auteurs et de changer de thème à volonté.

    Difficile de juger le fond, bien sûr, étant donné que la plate-forme est toute récente. Nul doute qu'il sera enrichi au fil du temps, tout comme les fonctionnalités techniques seront elles-mêmes implémentées.

  • Media Social MoDem : il est né le divin enfant !

    Noël, Noël, comme on disait dans les campagnes au coeur du Moyen-âge, quand venait la perspective de bombance au milieu des disettes à répétition ! Le MoDem vient de se doter d'une plate-forme multimédia sur la Toile tout simplement hors-norme. http://www.lesdemocrates.fr/ offre ni plus ni moins tous les outils du web 2.0 ou presque : l'adhérent démocrate peut y ouvrir son blog (!!!), regarder la télévision, agréger ses propres articles sur son bureau virtuel ou, autre possibilité, consulter ceux qu'agrège le Modem sur ce site, soit qu'ils proviennent de la Toile, soit qu'ils proviennent de la Toile démocrate (deux flux différents), publier son propre article, repérer d'autres membres et/ou les géolocaliser, soutenir ou condamner des initiatives ou des projets dans la rubrique "points de vue", bref, je ne vais pas faire la liste de tout ce que peut faire l'adhérent démocrate, mais on peut d'ores et déjà dire que le MoDem tient son média social.

    J'ajoute que c'est un phénomène unique en Europe pour un parti, et que, ce-faisant, le Mouvement Démocrate se place à la pointe de la modernité, méritant bien le surnom que lui ont donné un jour les jeunes démocrates. J'invite les lecteurs à lire l'article de Nicolas Voisin sur le sujet, et il le connaît bien, et pour cause, c'est l'un des concepteurs du projet.

    Même cet âne de mry (à qui il faudrait apprendre l'orthographe, au demeurant : réelS - ce sont les travaux - et miS - pas T, ce n'est pas un passé simple  - mais bon, sur le fond, je trouve intéressant ce qu'il dit, sauf quand il parle de politique...) a reconnu que le site avait l'étoffe de ce qu'il voulait être ; c'est dire si nous allons défrayer la chronique sur la Toile avec ce petit bijou...

    Je signale que Christophe Ginisty (également à l'origine du projet) sera présent aux côtés de François Bayrou le 25 février, à l'occasion de la conférence de presse que le Président du Modem donnera à cette occasion.

    Enfin, je vous annonce la venue prochaine du blog multiblog (hé hé, vous en saurez bientôt plus) leseuropeens.fr imminemment. Il devrait être opérationnel le jeudi 26 février, et, chers lecteurs, vous y trouverez en l'état toute l'avancée de la réflexion des 16 groupes-projet-Europe du MoDem, publiée par les bons soins des animateurs, coordinateurs et administrateurs du blog multiblog. Je n'en dis pas plus, rendez-vous le 26 février...

  • Il faut soutenir Kadima en Israël

    J'ai toujours pensé que les peuples décidaient eux-mêmes ce qu'il convenait de voter ou non, tout du moins, en démocratie, et qu'ils pouvaient s'agacer des déclarations et campagnes intempestives venues de l'étranger. Tout le monde aime donner des leçons de morale, personne n'aime en recevoir...

    Toutefois, le parcours de Kadima présente bien des similitudes avec celui du MoDem. Le fondateur de Kadima est Ariel Sharon, mais, je ne comparerais pas Ariel Sharon à François Bayrou mais plutôt aux créateurs de l'UDF. La personnalité que je comparerais à Bayrou (politiquement, parce qu'historiquement, quoi de plus éloignés que l'espionne israélienne du Sin Beth que fut Tzipi Livni et l'agriculteur de la campagne béarnaise, membre d'une communauté pacifiste dans sa jeunesse que fut François Bayrou !) c'est l'actuelle leader de Kadima.

    Une même volonté de bousculer les lignes politiques traditionnelles, un même souci d'adopter un point de vue pragmatique et réaliste sur la situation du pays. Tzipi Livni a notamment fait une déclaration très importante récemment, en annonçant aux Israéliens qu'il leur faudrait renoncer à presque la moitié du territoire de la Palestine. Je crois que cela, les Israéliens l'ont de toutes façons acté depuis longtemps, et que c'est surtout sur des appendices que vont se focaliser les conflits.

    Kadima et Tzipi Livni, parce qu'ils ont transgressés les barrières politiques comme nous, parce qu'ils n'ont pas eu peur de parler de ce qui fâchait, comme nous, ont vocation, à mes yeux, à être soutenus par le MoDem et les Démocrates. Je ne sais pas quelle forme cela peut prendre, car il ne s'agit pas non plus de s'ingérer dans les affaires internes israéliennes, mais j'imagine que des contacts pourraient être pris entre les deux partis. Je ne sais pas quelles sont les intentions exactes de Kadima, mais c'est un parti que je verrais bien rejoindre l'Alliance Mondiale des Démocrates (il en est déjà observateur), par exemple.

    Kadima n'aura à mon avis d'autres choix que de s'allier avec le Likoud, à moins de parvenir à faire exploser ce parti pour former une ligne de front de modérés  avec les travaillistes et la neutralité bienveillante du Meretz et des députés arabes israéliens.

    J'ai de très gros doutes sur la possibilité de ce second scénario, et c'est vraisemblablement le premier sur lequel il faudrait travailler, sachant qu'il est loin d'être acquis.

    Comme le dit Lucia d'Apote sur son blog, Democratia, le seul espoir véritable, du côté israélien, pour l'amorce d'une paix définitive entre Israéliens et Palestiniens, c'est Kadima.

    Une alliance du Likoud avec Beiteinou me paraît s'éloigner compte-tenu des forts soupçons de corruption qui pèsent actuellement sur le leader de ce parti nationaliste, Lieberman (il aurait financé sa campagne avec des fonds venus de l'étranger, et bien sûr, pas déclarés...).