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L'Hérétique (Démocratie et hérésie économique) - Page 278

  • Zapatero, Dakar, Bayrou veut des excuses pour la France

    Tant sur Zapatero que sur le discours de Dakar, Bayrou a trouvé une fois de plus le mot juste...Ségolène Royal a raté  l'occasion de ne pas s'exprimer...

    «La propension d'un certain nombre de responsables politiques à se livrer quotidiennement à la repentance n'est pas la mienne», a déclaré M. Bayrou lors d'une conférence de presse de présentation de la liste MoDem pour les élections européennes en Ile-de-France.

    Estimant que «quand on présente des excuses, notamment au nom de la France, c'est qu'on est coupable», M. Bayrou a souligné que «la France n'est coupable de rien du tout dans les dérives de Nicolas Sarkozy»

    Il évoquait un discours de M. Sarkozy à Dakar et des propos qui lui ont été attribués sur le président du gouvernement espagnol José Luis Zapatero.

    «Ce n'est pas la France qui est en jeu. Ce sont les propos privés du président de la République et les propos publics dans un discours dont le moins que l'on puisse dire est qu'il est controversé. Mais il me paraît totalement inapproprié de faire des excuses au nom de la France: c'est à la France qu'il faudrait faire des excuses», a dit M. Bayrou.

  • Bayrou l'Européen

    Très bel article écrit par Nicolas V. (je sais qui c'est, hé hé...) chez Virginie, sur le blog Générations engagées. Je le relaie intégralement.

    Européennes : n’attendons rien de ceux qui ne nous aiment pas !

    Belle surprise que ce numéro 3015 de L’Express qui fait sa « une » sur « Bayrou. L’homme qui défie Sarkozy » ! Il a la même saveur que cet exemplaire du Point sorti début 2007 qui s’interrogeait ainsi : « Bayrou. Peut-il troubler le jeu ? ». Cette fois-ci, l’hebdo de Christophe Barbier nous livre douze pages sur le Président du Mouvement Démocrate. Un portrait vif et sans concession que nous devons à Ludovic Vigogne. On y perçoit et les failles et les forces du leader orange.

    Mettre en échec le modèle sarkozyste, inégalitaire et on ne peut plus travaillé

    Sa plus grande force, c’est l’envie d’y aller, d’en découdre. Son objectif : mettre en échec le modèle sarkozyste, inégalitaire et on ne peut plus travaillé, en dépit de ses apparences brouillonnes. Et c’est maintenant que commence ce combat. Cette campagne européenne, c’est elle, définitivement, qui lance la campagne présidentielle de 2012 ! Je serais tenté d’écrire « tant mieux » mais aussi « hélas ». Tant mieux car trois ans nous seront utiles pour abattre ce système qui n’est pas la France mais qui prétend pourtant l’incarner.

    L’Europe, grande oubliée de la pré-campagne

    Hélas ! Car l’Europe, dans tout cela, est la grande oubliée de cette pré-campagne européenne dans les médias, crise aidant (c’est d’ailleurs un paradoxe). N’entendez pas dans la phrase qui précède une critique, même implicite, de la stratégie bayrouiste. Bien au contraire ! Il n’est pour l’heure qu’un seul mouvement politique qui, après s’être mis en ordre de marche, marche effectivement vers le scrutin de juin : déjà trois conventions thématiques européennes couronnées de succès, des centaines de militants ayant œuvré au projet européen des Démocrates, une plateforme Internet iconoclaste, des listes bouclées, intégralement, partout en France (reste l’Outremer), des candidats, enfin, qui parcourent avec foi et idées les quatre chemins de leurs grandes régions ! Des candidats qui aiment l’Europe, la France. Des candidats qui aiment les Européen(ne)s, les Français(es). Des candidats vrais, issus des horizons les plus divers.

    Face à tout cela, le chaos

    Face à tout ce grand élan, face à cette puissance créatrice, face à ce fort engagement, le chaos. Des partis, vieux, ancrés dans leurs réflexes implosifs : qui l’UMP qui n’en finit plus de décider de la position de politiques déchus ou en perdition (R. Dati en tête) sur ses listes, au gré de querelles de chapelles internes gonflées d’ego ; qui le Parti Socialiste qui se débat entre une pétition d’un G. Collomb ou une liste rejetée par les militants mais finalement-tout-de-même-admise après un exercice de conciliation, démocratique cela va de soi. Avec en prime, l’ex-Premier Secrétaire qui vient plomber la nouvelle Premier Secrétaire en remettant sur le tapis la question des alliances avec le MoDem (à défaut d’idées, on fait feu de tout bois à la tête du PS). Point de salut non plus du côté des petites formations ! Europe-Écologie, par la voix de son maître Cohn-Bendit, qui casse du Bayrou à l’œil, sans réel but, après avoir lancé sa campagne en mode pétard-mouillé (c’était bien la peine de récupérer la juge Joly…). Un NPA qui s’enferme dans son crypto-trotskysme et ses dissensions internes (on y découvre que, tout bien pesé, le facteur de Neuilly aurait des penchants autocrates). Un front de gauche qui n’a de novateur que le nom, surtout pas les solutions, de même qu’une extrême droite éclatée qui rame, qui rame, sans son Paquebot. Le tout sur fond d’Élysée qui arbitre pendant qu’enfin on songe à lui couper la parole, ou plutôt à la lui décompter !

    N’attendons rien de ceux qui ne nous aiment pas !

    Et l’Europe dans tout ça ? Et les Français(es) ? Ils et elles sont oubliés. Plus respectés du pouvoir en place, ils et elles ne trouveront pas plus de considération de la part de ces partis du vingtième siècle qui, à moins de deux mois du scrutin, ne sont même pas prêts à présenter toutes leurs listes ! Alors pour leur programme…
    N’attendons rien de ceux qui ne nous aiment pas ! À quoi bon leur faire confiance ? Le problème, c’est que l’Europe, elle, nous attend (au tournant, me risquerais-je à écrire). Soyons prêts, avec nos candidats démocrates, à mouiller nos chemises pour proposer à nos concitoyens de vraies solutions pour leur quotidien, pour répondre à leurs vraies questions pendant la crise (« comment finirais-je le mois ? », « pourrons-nous nous permettre de réinscrire le petit à la musique, à la rentrée prochaine ? » « arriverais-je à assurer pour deux, maintenant que ma femme a été licenciée ? »…). Ainsi, le 7 juin, après cette campagne que nous devons rendre plus européenne, ils sauront pour qui voter pour être réellement entendus et défendus, avec passion et engagement, à Strasbourg. Même si pour nous, cela ne fait déjà plus aucun doute !

  • Lisez une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy !

    Je viens de lire la lettre de Hastable, via CoZop. C'est bien simple, excellente ! MDR comme on dit (écrit) en langage SMS. Je ne suis pas forcément d'accord avec tout ce qu'écrit Hahstable, mais au niveau du constat sur l'action et la dette, les contradictions entre le programme annoncé et les mesures prises, la dilapidation de l'assise politique, il n'y a pas photo, que du bon !

    Juste une observation : Higgins, en commentaire, sur le blog de Hashtable rappelle que les Français n'avaient le choix qu'entre la peste et le choléra. Euh...il y avait une autre solution au premier tour...Faudra pas oublier de voter Bayrou en 2012 pour ne pas se retrouver à nouveau dans cette situation. Au passage, le programme fiscal et économique de Bayrou est sans doute bien plus proche de ce qu'aurait voulu Hashtable que tout ce qu'a pu faire Sarkozy. Il y avait en fait en 2007 une manière très simple de comprendre que tout ça, c'était du vent : le programme de Sarkozy ne tenait pas la route. Des experts avaient fait les calculs nécessaires : Royal et Sarkozy proposaient des gouffres financiers à la France. En fait, pour Sarkozy, cela a été au final bien pire qu'attendu. Le seul programme réaliste, c'était celui de Bayrou, mis au point par les conseillers économiques* de Bayrou (Peyrelevade, Saint-Étienne, Camdessus) et les députés UDF les plus fiables du groupe, Courson, Albertini. Hélas, cette brillante équipe a connu des fortunes diverses : certains sont partis plus ou moins tôt, d'autres restés, et d'autres encore se sont quasi-retirés de la politique, mais ce qui a été proposé à cette époque là par Bayrou et son équipe tient toujours la route aujourd'hui, contrairement aux balivernes des autres candidats.

    * En parlant de cette équipe, il faut aussi signaler le rôle éminent [EDIT, correction effectuée sur remarques de Fred LN] de l'ex-directeur adjoint de la campagne électorale de François Bayrou[/EDIT]  : il s'agit d'un militant du MoDem, UDF de longue date et quasi inconnu du grand public, bien qu'il ait été candidat en tête de liste aux municipales 2008 à Paris, dans le 17ème arrondissement : Pierre-Emmanuel Portheret. Ex-assistant parlementaire de Charles de Courson (mais ils ne se sont vraiment pas séparés en bons termes) pour l'essentiel, c'est lui qui a rédigé l'avant-programme électoral de l'UDF, avec Pierre Albertini.

  • Les deux blogosphères du MoDem

    Bien peu l'ont remarqué mais il existe désormais sur la Toile MoDem deux blogosphères distinctes : la plus ancienne est un flux alimenté par Antonin Moulart, avec quelques blogs emblématiques, pour certains en rupture de ban avec le MoDem, la plus récente, plus jeune et fraîche, est constituée de plus de 650 blogs (ils étaient 500 lors de mon précédent recensement il y a six semaines) apparus avec le réseau lesdemocrates.fr

    Et à vrai dire, ces deux réseaux s'ignorent quasi totalement. Aucun lien ou presque ne les unit l'un à l'autre. Quelques militants ou sympathisants démocrates sont bien présents sur les deux chaînes mais n'en assurent pas l'inter-connexion pour autant.

    Il faut dire que la structure lesdemocrates.fr est en dépit des bonnes intentions du MoDem, sur ce point précis, extraordinairement mal faite : pas de tags, pas de catégories, pas de recensions pour parcourir les nouveaux blogs ! il faut se contenter d'un ordre alphabétique abscons, sans aucune indication de saveur, et un vague fil accessible seulement sur la plate-forme, et encore. Ces nouveaux blogs ne disposent d'aucun compteur qui leur permettrait d'analyser mots-clef et liens entrants. Résultat, ils sont comme le Monde Perdu de Conan Doyle : il y a là une faune et une flore luxuriante et unique, regorgeant de vie, mais personne ne le sait puisque rien ou presque ne vient en signaler l'existence et le dynamisme. Il faut trouver le parchemin runique de Jules Verne pour réaliser le Voyage au Centre de la Terre démocrate...Et comme des annuaires comme technorati (il faut dire que celui-là, il dysfonctionne de plus en plus),  wikio ou comme blogonet ne jugent pas utile de leur accorder le moindre crédit, par mépris envers leur jeune âge ou par indifférence sans doute, ils ne sont référencés nulle part, moteur de recherche de google mis à part.

    Faute de voies praticables (lesdemocrates.fr est actuellement un espace hermétique dans lequel l'information rentre bien mais duquel rien ou si peu ne sort) ils ne peuvent essaimer sur la Toile et les voilà contraints à un huit-clos à terme dévastateur.

    La 1ère génération de blogs MoDem a vécu. Elle a fait son temps et s'est délitée en partie au fil du temps. C'est désormais la seconde génération qui peut et doit prendre la relève. Encore faudrait-il lui en donner les moyens !

  • Les cabales anti Sarkozy sont fatigantes

    Comme beaucoup de paisibles Français, j'ai entendu parler de l'affaire Zapatero : Nicolas Sarkozy, selon le journal Libération, aurait déclaré que Zapatero n'était pas un homme intelligent. Prudent dans ce genre d'affaires, j'ai attendu patiemment de disposer de suffisamment de témoignages pour reconstituer le fil de l'histoire. En réalité, ce qu'il s'est produit, c'est que Sarkozy a évoqué Zapatero pour justifier  ses propres réformes ou moquer les socialistes. Emmanuelli qui était présent, aurait critiqué entre ses dents le 1er ministre espagnol au moment où Sarkozy observait que Zapatero, tout comme lui, désirait réduire la publicité à la télévision (publique, tout du moins). Et, en parallèle, Sarkozy s'est vanté d'avoir battu des gens bien plus intelligents (sous-entendu : les Socialistes français) mais...qui avait perdu au second tour de l'élection présidentielle ou qui n'y avait purement et simplement pas été.

    Bref, Libération a sorti de son contexte des petites phrases pour leur faire dire ce qu'elles ne signifiaient pas. Quant au reste, sur les dirigeants du G20, eh bien il y en a dans tous les pays. C'est simplement qu'il y a eu quelques indiscrets, c'est tout, et qu'il n'y a pas de quoi en faire un fromage.

    En fait, la seule chose de notable, mais elle est tout à fait habituelle chez Sarkozy, c'est que comme d'habitude, il ramène tout à lui, ce qui ne devrait pas nous surprendre, nous autres Français, mais a pu laisser perplexes les journalistes étrangers.

    Enfin, ce qui m'agace, c'est qu'une nouvelle fois on s'emballe sur des c......ries. D'ailleurs, même si elles avaient un fond de vérité, elles n'auraient de toutes façons absolument aucun intérêt. Deux articles du Nouvel Observateur, ici et , se permettent de se faire une idée claire de toute l'affaire.

    J'ai au moins cette satisfaction, avec quelqu'un comme Bayrou, au MoDem, c'est que lorsqu'il critique Nicolas Sarkozy, il le fait sur des choses sérieuses, pas sur des broutilles sans conséquences (ou si peu...).

  • Lyon tombe de son piédestal

    Tiens, ça m'arrive rarement, mais la défaite de l'Olympique Lyonnais ce soir est l'occasion d'un commentaire pas politique. En réalité, elle n'est pas étonnante. C'est simple, il suffit de considérer l'attaque de l'OL et sa défense. 5ème attaque et 2ème défense ex-aequo. Pas mal, suffisant pour obtenir les accessits les plus brillants, mais pas assez pour devenir le champion en titre, surtout quand, avec déjà 6 défaites, deux équipes font mieux (Rennes et Marseille) et trois aussi bien (Bordeaux, Toulouse et Lille).

    Cela dit, quand on songe que deux équipes en position de viser le titre, PSG et l'OM sont tombés lourdement et sans appel face à deux équipes d'Ukraine dont l'une n'était pas même dans les trois premiers de son championnat, on mesure la faiblesse dramatique du championnat national français. Pour moi qui suis de loin mais depuis longtemps le football français, ce qui me revient à l'esprit, ce sont les années 80 quand un quart de finale quelque part était célébré comme un exploit rare pour ne pas dire décennal...

  • Des eurodéputés lancent sur Facebook une campagne pour le libre accès à Internet

    Et hop, je relaie cette information trouvée sur le site de l'ADLE (qui soutient évidemment l'appel). Rappelons que le MoDem est membre de l'ADLE.

    Neuf membres du Parlement européen ont lancé aujourd'hui sur Facebook une campagne pour le libre accès partout dans le monde à Internet. Cette campagne de réseau vise à dénoncer la censure et à plaider pour la promotion de la liberté en ligne. Le principal objectif est de soulever un débat dans les pays qui contrôlent l'accès et le contenu d'Internet. En juillet 2008 ces mêmes eurodéputés, qui siègent dans les quatre principaux groupes parlementaires et sont issus de neuf Etats membres différents avaient déjà proposé une législation pour le libre accès à Internet, le Global Online Freedom Act (UE GOFA), qui s'inspire d'une proposition similaire formulée en 2006 par la Chambre des représentants des Etats-Unis d'Amérique.

    http://apps.facebook.com/causes/269854?m=cc366e79

    Jules MAATEN (VVD, Pays Bas) explique leur démarche: "Nous devons nous assurer que les moteurs de recherche et les entreprises permettant l'accès à l'internet ne limitent pas la liberté d'expression et l'accès aux contenus. Ce n'est pas Internet qui doit être règlementée, mais les gouvernements et les entreprises qui doivent limiter leur intrusion dans les libertés et la sphère privée. La liberté d'expression doit demeurer le fondement d'Internet. Les droits de l'homme sont aussi valables en ligne".

    Les eurodéputés proposent entre autres:
    1. La publication annuelle de la liste des pays violant la liberté sur Internet;
    2. Les données des entreprises d'accès à Internet qui collaborent avec les Etats autoritaires; 3. Le développement et la distribution d'outils et de services pour contrer la censure;
    4. L'évaluation de la politique commerciale de l'UE concernant les pays limitant l'accès libre à Internet et à ses contenus;
    5. La reconnaissance des pratiques de censure sur Internet comme une barrière non tarifaire aux échanges.

    Les signataires du GOFA européens sont : Chistofer Fjellner (PPE), Edouard McMillan-Scott (PPE), Paulo Casaca (PSE), Stavros Lambrinidis (PSE), Jules Maaten (ADLE), Karin Riis Jorgensen (ADLE), Henrik Lax (ADLE), Eva Lichtenberger (Verts) et Frithjof Schmidt (Verts).

  • Le Tiers-Monde est la sauvegarde de l'agriculture européenne

    Ce sont les paysans du Tiers-monde qui sont -si j'ose dire !- l’étalon-or de la pauvreté de la planète. Ce sont les paysans du Tiers-monde qui n'ont pas le niveau de vie élémentaire minimum, mais le plus bas que l'on puisse imaginer, pour pouvoir manger. Et c'est parce que les paysans du Tiers-monde, ce milliard de paysans actifs, donc, ces deux milliards de bouches à nourrir, ne réussissent pas à vendre leur production à des prix de subsistance que nous nous trouvons, en grande partie, dans la crise dans laquelle nous vivons.

    Or, je le répète, il n'y a d'accès aux enjeux mondiaux pour un pays comme la France, que par une organisation de nations telle que l'Europe le permet. C'est donc avec la certitude que nous portons quelque chose d'essentiel pour le monde que nous siégerons au Parlement européen.

    Deuxièmement, notre affirmation politique est celle-ci : lorsque l'on parle de politique agricole, on ne doit pas se contenter de parler de production agricole. Une politique agricole, c'est une politique qui pose la question de la production et des producteurs. Nous avons à poser la question des productions agricoles et celle des paysans.

    Le but que nous nous fixons, c'est celui d'arrêter de voir le tissu agricole se défaire, se déliter et se dissoudre, pour défendre en effet un nombre de paysans et d'exploitations familiales suffisantes pour que la culture agricole de la France subsiste. Car si on laisse disparaître le nombre suffisant d'exploitations agricoles, alors on va avoir une conséquence, celle de créer de l'irréversible.

    On ne peut plus revenir en arrière lorsque les exploitations ont disparu, parce qu’en même temps que les exploitations disparaissent, ce qui disparaît aussi c’est un savoir-faire, une culture, une présence, des habitudes, des gestes, des savoir-faire, dans la société, la commune dans laquelle on vit.

    Cela est irréversible et nous avons donc le devoir d’y prendre garde. C'est ce qui fait une coupure à l'intérieur de l'Europe, entre deux visions de la politique agricole : entre d’un côté ceux qui ne s'intéressent qu’aux productions et donc qu’aux marchés, et de l’autre ceux qui s'intéressent aussi aux producteurs et donc à la défense du tissu agricole, et nous c'est là que nous serons.

    Tous les élus qui sont avec nous, s'engagent autour de cette idée. Nous avons à défendre les exploitants et les exploitations autant que les productions. C'est la raison pour laquelle l’enjeu mondial et un enjeu de tissu agricole. Alors, nous nous prononçons clairement pour une orientation qui est, à mon sens, la seule défendable : c'est l'organisation des marchés et non pas l'abandon aux marchés.

    Il y a deux options : ceux qui considèrent que l'on doit accepter l'abandon aux marchés, et ceux qui considèrent que l'on doit restaurer l'organisation des marchés, organisation qui, jusqu'à maintenant, était abandonnée depuis de nombreuses années. C'est là que nos élus se trouveront. C'est dans cette orientation qu'ils vont se battre
    .

    Bon, j'avoue, j'ai triché : ce n'est pas de moi, c'est de Bayrou lors de la convention du MoDem sur l'agriculture et la pêche le 15 avril dernier...Je trouvais juste le lien entre la crise agricole dans le Tiers-Monde et la nôtre particulièrement bien pensé...

     

  • J'ai lu l'enfant de Maria Montessori (I)

    Je n'ai pas immédiatement trouvé le Pouvoir Absorbant dont j'avais promis récemment la synthèse dans une note évoquant Maria Montessori et les pédagogies nouvelles. Du coup, je me suis rabattu sur l'Enfant, et je n'ai pas été déçu. Le livre date de 1936 mais il demeure tout à fait sans équivalent depuis. En fait, je suis bien content d'avoir lu l'enfant avant le pouvoir absorbant, car je pense que la lecture du premier éclaire celle du second.

    La pensée de Maria Montessori s'ouvre sur un étrange paradoxe : le monde dans lequel arrive l'enfant à sa naissance lui  est destiné, il doit même le prolonger, et pourtant, ce monde ne le reçoit pas. En réalité, rien n'est conçu pour accueillir l'enfant. Considérant le traitement réservé à l'enfant dans les premiers jours  qui suivent sa venue au monde, Maria Montessori écrit : «il y a dans l'histoire de la civilisation une lacune. Il existe, à la première époque de la vie, une page blanche sur laquelle personne n'a encore rien écrit parce que personne n'a scruté les premiers besoins de l'homme

    Maria Montessori superpose à la réalité de l'embryon physique une hypothèse psychique, l'existence d'un embryon spirituel. Or, elle souligne que très tôt, parce que le corps de l'enfant était inerte à la naissance, les adultes se sont imaginés qu'il en allait autant de l'esprit et que c'étaient leurs soins qui donneraient une vie psychique à l'enfant. Or, tout comme l'embryon physique a besoin d'une ambiance spécifique pour se développer, l'embryon sprituel a également besoin d'un environnement adapté à sa nature propre.

    Tout le livre s'articule à partir de ces observations de départ. Maria Montessori remarque ensuite l'existence de périodes sensibles dans la vie de l'enfant. Pendant ces périodes, l'enfant est animée par de puissantes formes motrices qui contribuent à constituer son "moi" spirituel". Contrarier l'enfant dans ces périodes revient à faire obstruction à sa croissance, de même que l'on empêcherait une plante de croître par des procédés coercitifs. Il faut donc être très attentif à ces périodes et se garder, par exemple, de conclure hâtivement à l'existence de caprices de la part de l'enfant. Maria Montessori voit dans ces derniers souvent une manifestation de ces périodes. Bloquer l'une de ces périodes sensibles, c'est risquer d'en perdre le fruit à jamais.

    Maria Montessori a constaté que les très jeunes enfants se montraient souvent très sensibles à l'ordonnancement des choses, et en particulier au respect exact d'un ordonnancement (le même) répété. Elle établit des corrélations très fortes entre ordre extérieur et ordre intérieur de l'enfant, au risque de voir le désordre de l'extérieur se répercuter sur l'intérieur jusque dans des manifestations physiologiques. Il lui est patent que l'enfant aime donc naturellement l'ordre.

    L'un des torts les plus néfastes qu'un adulte puisse porter à l'enfant, ce n'est pas seulement d'agir à sa place, mais de substituer sa volonté à la sienne jusque dans ses actions, y compris quand elles se déroulent à distance. On parlerait de conditionnement, en psychologie moderne. Maria Montessori considère manifestement un tel procédé comme une calamité, une catastrophe spirituel pour le développement de l'esprit de l'enfant.

    Les écueils sont donc nombreux, et il n'est pas étonnant, dans ces conditions, qu'une préparation spirituelle soit nécessaire pour les adultes, s'ils veulent générer l'ambiance la plus favorable possible à l'éveil de l'enfant.

    Il serait trop sommaire et trop lapidaire de résumer un ouvrage d'une telle portée et d'une telle importance en un seul billet. C'est pour cette raison que j'en prévois quelques autres.

    Ce que j'ai passé sous silence, c'est la métaphore filée quasi-continue dont use Maria Montessori dans tout son ouvrage. Lorsqu'elle évoque le développement de l'embryon spirituel dans le corps de l'enfant, elle utilise tout de même le mot incarnation. La pensée de Montessori est fortement imprégnée de christianisme (et très précisément de catholicisme) sans qu'il ne soit une seule fois question de religion dans son livre, au point que les mots chrétien, christ, catholicisme n'y sont pas une seule fois écrits ! L'ouvrage a donc clairement et sans contestation aucune une vocation scientifique, et non religieuse ni même métaphysique. Je pense que Maria Montessori a été littéralement fascinée par la découverte du développement propre de l'enfant. Personnellement, son enthousiasme, au sens étymologique du mot (dieu en soi, le divin en soi) dans l'observation de ce qu'elle assimile parfois à un mystère (au sens catholique du mot) m'a fait penser à l'évocation de Galahad contemplant l'intérieur du Graal dans les légendes des chevaliers de la Table Ronde. Pour ma part, je n'ai lu que la compilation de Jacques Boulenger sur le sujet, mais je sais que Malory, dans "Le Morte d'Arthur" de Sir Thomas Malory, précise dans quelles conditions Galahad regarde ce que contient le Graal. Je n'ai plus les mots exacts en tête, mais je me souviens que Galahad se met à trembler et qu'il est près d'expirer à la vision de ce qu'il a si longtemps recherché et que Joseph d'Arimathie lui permet de tenir entre ses mains.

    Alors j'y vais un peu fort sur la comparaison, mais je vous assure que lorsque Maria Montessori parle de la naissance de l'enfant, on a l'impression que c'est de celle de Jésus Christ dont elle parle, et d'ailleurs, le mot "miracle" revient très régulièrement dans ses textes !

    «Il vint au monde

    El le monde fut fait pour lui.

    Mais le monde ne le reconnut pas.

    Il vint à sa propre maison

    Et les siens ne le reçurent pas...»

    C'est ainsi qu'elle achève le chapitre le nouveau-né...

     

  • L'Europe Sociale

    Encore des observations de bon sens et des propositions pertinentes, toujours de Gilles Artigues, candidat MoDem à l'euro-députation dans le Sud-Est. Je n'ai rien à ajouter à ce qu'il dit, je suis d'accord sur absolument tout...

    Contrairement à ce que croit une immense majorité de la population, l’Europe sociale existe d’ores et déjà. Elle est même particulièrement étoffée dans la mesure où l’Union européenne porte une attention toute particulière au pilier central de l’activité socio-économique : l’Homme. Son action se répartit principalement sur trois domaines fondamentaux :

    · Education et formation : une économie de la connaissance à l’instar de ce que prône la Stratégie de Lisbonne ne peut émerger, se développer et se pérenniser sans système d’éducation et de formation approprié. Elle nécessite en effet une main d’œuvre hautement qualifiée et particulièrement flexible, c’est à dire capable de s’adapter rapidement et efficacement aux évolutions parfois fulgurantes de notre société de haute technologie. Pour parvenir à ce résultat, l’Union européenne s’évertue à harmoniser l’enseignement supérieur sur son territoire (similitude des cursus et reconnaissance des diplômes), à favoriser la mobilité (programmes destinés aux étudiants comme aux actifs pour leur permettre d’élargir leurs horizons, d’ouvrir leur esprit et d’acquérir de nouvelles compétences en voyageant à travers l’Union européenne) et à assurer l’égalité des chances (soutien aux plus défavorisés et égal accès aux formations). Dans cette perspective, elle a mis au point un programme pour l’éducation et la formation tout au long de la vie pourvu de 7 milliards d’euros pour la période 2007-2013.

    · Emploi : la principale innovation du Traité d’Amsterdam porte sur l’emploi dans la mesure où il ouvre la politique communautaire à la lutte contre les discriminations, à l’amélioration quantitative et qualitative du marché du travail, et à une plus grande cohésion sociale. Ce processus a conduit à l’adoption de la Stratégie Européenne pour l’Emploi (SEE) de Lisbonne en juin 2000. Au regard d’un bilan mitigé à mi-parcours, le Conseil de l’Union européenne a décidé, le 6 octobre 2006, une nouvelle impulsion à l’aide des Orientations Stratégiques Communautaires (OSC) pour la période 2007-2013. Elles sont précisément au nombre de 3 : améliorer l’attractivité des régions et des villes ; encourager l’innovation, l’esprit d’entreprise et la croissance de l’économie de la connaissance ; créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité. Cette dernière priorité passe par une modernisation des systèmes de protection sociale visant à attirer et retenir davantage de personnes sur le marché du travail, mais aussi par l’amélioration de l’adaptabilité des actifs et de la flexibilité de l’emploi au moyen d’une politique d’éducation et de formation adéquate.

    · Protection sociale : l’intervention de l’Union européenne dans le domaine social dépasse de très loin le simple cadre de la création d’emplois. Elle s’affère notamment à sans cesse améliorer les conditions de travail. Dans cette optique, elle promeut le dialogue social au sein des Etats membres comme au niveau européen. Fondées sur les principes de solidarité, de participation et de responsabilité, les discussions menées par les représentants européens des acteurs socio-économiques font ainsi partie intégrante du processus de décision communautaire. Elles ont un impact tout particulier sur les dispositions législatives relatives à la qualité du travail. Ainsi ont-elles non seulement contribué à la réglementation minimale en matière de droit et d’organisation du travail (licenciements collectifs, insolvabilité et transfert d’entreprise, consultation et information des salariés, temps de travail, égalité de traitement et de rémunération, travailleurs détachés) mais elles l’ont aussi complété par de multiples accords-cadre (congés parentaux et familiaux, travail partiel facilité). De plus, elles tiennent un rôle primordial dans le secteur de la santé, de l’hygiène et de la sécurité au travail. Sur ce point, l’Union européenne ne se contente pas de légiférer dans la mesure où les institutions communautaires mènent de nombreuses activités d’information, d’orientation et de promotion d’un environnement de travail sûr et sain en collaboration avec l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail et la Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail. Enfin, l’Union européenne s’efforce de protéger les plus faibles : personnes âgées, handicapées, discriminées ou marginales. Dans ce but, elle coordonne les systèmes de sécurité sociale nationaux, encourage leur modernisation, incite à la recherche de solutions communes, identifie et diffuse les bonnes pratiques…

    Non seulement l’Union européenne se montre volontaire et dynamique sur toutes ces questions fondamentales pour ses citoyens et autres résidents, mais elle se donne aussi les moyens de sa politique dans la mesure où son financement est assuré par le Fonds Social Européen (FSE). Depuis plus de 8 ans, cet instrument a pour mission l’application de la Stratégie de Lisbonne dans les domaines de l’emploi, de la productivité et de l’intégration sociale. En effet, au terme de la réunion du Conseil européen de Lisbonne, en juin 2000, les chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres se sont entendus sur une stratégie commune de développement socio-économique. La perspective était précisément de doter l’Union européenne d’une économie de la connaissance la plus compétitive au monde. Escomptée pour 2010, la concrétisation de cette remarquable ambition présupposait un considérable accroissement des efforts européens dans les domaines de la recherche et de l’innovation, des nouvelles technologies de l’information et de la communication, de l’éducation de la jeunesse et de la formation des actifs, de l’énergie et des transports, ou bien encore de la cohésion économique et sociale. En juin 2001, le Conseil européen de Göteborg a complété la Stratégie de Lisbonne en y intégrant les préoccupations environnementales. En 2005, à mi-parcours, la Commission européenne a dressé un premier bilan en demi-teinte. En effet, malgré les progrès significatifs de certaines régions, les résultats globaux étaient décevants. Ainsi l’Union européenne demeurait-elle distancée par ses principaux concurrents planétaires. Les dirigeants européens ont donc décidé d’amender la Stratégie de Lisbonne au travers des Orientations Stratégiques Communautaires (OSC). Pour commencer, les objectifs chiffrés ont été abandonnés dans la mesure où ils ont conduit les Européens à perdre de vue la hiérarchisation comme la coordination nécessaires de leurs actions. Ensuite, dans le respect permanent de l’environnement, 3 priorités majeures ont été dégagées :

    · Augmenter l’attractivité de l’Union européenne vis-à-vis des investisseurs, ce qui passe par l’achèvement du Marché unique (services, professions réglementées, énergie, transports, marchés publics et services financiers), la garantie d’une concurrence libre et loyale (à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Europe), une suppression des obstacles administratifs à la créativité et une extension des réseaux européens ; · Stimuler la connaissance et l’innovation par le biais d’investissements conséquents dans la recherche et le développement, de la destruction des contraintes pesant sur les forces vives, du pari des technologies environnementales et des synergies industrielles ; · Créer de plus en plus d’emplois de qualité en ouvrant le marché du travail, en améliorant la protection sociale, en facilitant l’adaptation des travailleurs et des entreprises aux évolutions de la société et en exploitant pleinement la politique régionale de cohésion économique et sociale.

    Au final, le FSE vise tout spécialement le plein emploi, l’amélioration du travail, l’inclusion des publics fragilisés et la réduction des disparités socioéconomiques nationales, régionales et locales. Concrètement, dans le cadre des objectifs « Convergence » et « Compétitivité » de la politique régionale, le FSE finance les actions favorisant l’anticipation et l’accompagnement des mutations économiques (recueil de données, analyses, projections et orientations), l’adaptation des travailleurs comme des entreprises à ces transformations (information, conseils, formations et suivi), l’accès à l’emploi (lutte contre les discriminations, aide aux plus défavorisés, apprentissages appropriés…) et l’attractivité du marché du travail (amélioration des conditions de travail, encouragement des activités innovantes pour un accroissement quantitatif et qualitatif de l’offre d’emplois…). Besoin est de préciser ici que le FSE insistera tout particulièrement sur l’enrichissement du capitale humain et l’adéquation des politiques publiques pour l’objectif « Convergence ». En France, le FSE intervient à hauteur de 4,4 milliards d’euros pour la période 2007-2013. Il est géré à 85% par les Préfets de Région en collaboration avec les collectivités locales, Conseil régional en tête, et en partenariat avec les représentants de la société civile. Il s’applique suivant un programme opérationnel national inspiré des orientations communautaires mais décliné par région de manière à tenir compte des spécificités socioéconomiques locales.

    Naturellement, l’Union européenne n’en est pas encore arrivée à prendre en charge les allocations de toute nature (minimum vital, chômage, retraite…), ce qui nécessiterait au passage une extraordinaire augmentation de son budget. Elle intervient toutefois indirectement dans ces domaines sensibles pour asseoir et préserver son modèle social, unique au monde. Le reste dépend des Etats membres, ce qui semble plus judicieux au regard des spécificités de chacun…

    PROPOSITIONS

    A l’instar de nombreuses personnalités politiques de Droite comme de gauche, je souhaite naturellement une Europe plus "sociale". Je crois néanmoins dangereux de trop attendre de l’Union européenne. Non seulement elle n’est pas en mesure de résoudre tous les problèmes de ses citoyens, mais elle n’a pas non plus vocation à agir en ce sens. En effet, selon le célèbre principe de subsidiarité mis en lumière par le Traité de Maastricht, les problèmes doivent être traités au niveau de pouvoir approprié pour leur résolution rapide, efficace, efficiente et durable. Si les domaines énergétiques, environnementales, commerciales ou bien encore militaires relèvent désormais de l’échelle européenne, la question sociale est plus complexe. A n’en pas douter, la partie des aides directes (chômage, maladie, retraite, etc.) doit être prise en charge par les Etats et leurs collectivités dans la mesure où les divergences de leurs spécificités sont trop importantes pour imaginer une quelconque harmonisation. Elle sont toutefois encadrées par un système de coordination et coopération indispensable au sein d’un Marché intérieur. Pour le reste, je pense que l’Union européenne pourrait aider ses pays à progresser sur la voie de la solidarité humaine.

    Logement accessible à tous

    Je propose notamment que ses programmes présents et futurs se concentrent tout particulièrement sur la construction de logements accessibles à tous. Les effets escomptés sont double : d’une part, l’action communautaire est un levier suffisamment puissant pour permettre un rapide accroissement de l’offre en habitats "bon marché" au moment où l’Europe entière souffre d’une grave pénurie ; d’autre part, la relance du secteur du bâtiment en plein marasme économique est impératif pour dynamiser l’activité générale, créer des emplois et générer des revenus.

    Banque pour les démunis

    Le célèbre dicton "on ne prête qu’aux riches" est malheureusement plus vérifié que jamais : au coeur de la crise financière, les banques et autres établissements financiers sont devenus particulièrement frileux, ce qui les conduit à réclamer de plus en plus de garanties aux emprunteurs. Aussi ne sont-ils pas prêts à avancer le moindre pécule aux particuliers dans le besoin. Je trouve cet ostracisme inacceptable au strict plan humain. En termes économiques, l’expérience prouve que les pauvres sont paradoxalement les clients les plus fiables. Comment un individu quelconque pourrait exercer le moindre emploi pour sortir du besoin si, par exemple, il n’obtient pas l’argent nécessaire à l’achat d’une voiture elle-même indispensable pour l’obtention d’un travail opportun ?

    Dans la mesure où les Etats sont peu actifs sur un problème commun au continent, l’Union européenne devrait encourager la création comme le développement de banques à destination des personnes les plus défavorisées. Ces établissements sont d’autant plus nécessaires en période de crise socio-économique pour donner une chance aux plus malchanceux de surmonter les difficultés conjoncturelles et éviter ainsi le terrible tourbillon de la misère, de la marginalité et de la dégradation.