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  • L'ambigüe libéralisation de l'électricité

    Jean-Louis Borloo a présenté le 14 avril dernier, un projet de libéralisation de la distribution d'électricité en France. L'objectif est d'ouvrir à la concurrence l'énergie comme le demande la Commission Européenne depuis près de 15 années désormais. Je crois avoir à peu près compris le projet, après une lecture, parfois en diagonale, je le reconnais, de la totalité du dossier. Pour être succinct, d'un côté, EDF, et donc la France, a intérêt à cette libéralisation qui a, je le précise, une dimension européenne, parce qu'elle permet à EDF de se comporter comme un acteur privé sur le marché européen et donc de grossir en achetant et investissant. Mais de l'autre côté, sur le marché français, ça la dessert, et cela ne nous apporte rien du tout, à nous autres Français. Nos politiques ne sont pas fous, et ils l'ont bien compris. Ils freinent donc des quatre fers, et je ne leur donne pas tort, pour tenter de préserver l'organisation qui prévaut actuellement en France. Le projet de loi a en fait un seul objectif véritable : servir de faire-valoir aux yeux de la Commission afin de ne pas se faire taper sur les doigts et accuser de concurrence illicite (pas libre et faussée, en somme). L'inconvénient, avec un principe, c'est qu'il ne se comporte jamais comme on voudrait qu'il se comportât. Dans la théorie, je suis favorable à la concurrence libre et non faussée. Dans la pratique, au moins sur le cas précis d'EDF, je pense que cela ne nous rapporte, à nous, Français, strictement rien de plus. La production d'énergie ne s'est pas organisée sur cette base en France. L'idée, si j'ai bien compris, c'est de faire en sorte qu'une partie de la production d'EDF (un quart, en fait) soit vendue à prix coûtant à ses concurrents sur le marché français, afin de leur laisser le temps de développer leurs propres unités de production. Vis-à-vis des particuliers, objectivement, EDF est plus que compétitive. Elle garantit des tarifs régulés. Cela ne sera jamais le cas avec un secteur concurrentiel. Vis-à-vis des industries et des entreprises, il se peut, en effet, que la compétition leur apporte un plus ; je n'en suis pas certain. Si EDF donne son électricité à ses concurrents, il serait légitime non seulement de leur faire supporter le coût du recyclage et de la modernisation, mais également des les lier contractuellement face aux dépenses imprévues qui pourraient survenir du fait d'aléas technologiques. C'est objectivement bancal, mais cela me paraît une sécurité nécessaire, car il ne faudrait pas se contenter de mutualiser la production ; les coûts de la production, y compris imprévus, doivent l'être également.

    Ce qui est gênant, il faut l'admettre, c'est qu'il y a collusion, généralement, entre les intérêts des États et ceux des grandes entreprises de l'énergie. Le principe ne m'en paraît pas bon, même si apparemment, les Français n'ont pas encore eu trop à en souffrir : Proglio, bien que patron d'EDF et Président du Conseil d'Administration de Veolia semble s'être objectivement battu pour le premier, pas pour le second, puisque les concurrents d'EDF voulaient un prix de vente à la source du kw/h de 34 centimes d'euros  et que le gouvernement va finalement trancher à 42 centimes.

    Je comprends évidemment que les choses pourraient se passer autrement, compte-tenu du fonctionnement d'EDF, mais, à l'heure actuelle, le fait est que je ne vois pas du tout ce que la concurrence va bien pouvoir apporter à la distribution d'énergie, mis à part pomper une partie de la production d'EDF. Je sais bien que le projet de loi précise que les entreprises bénéficiaires de cet accord doivent avoir réalisé des investissements dans des unités de production, mais objectivement, qui aura les reins assez solides pour tenter la chose ?

    La seule logique économique qui serait pertinente, ce serait une solution du type Hypérion, dont j'avais déjà parlé, c'est à dire une révolution dans la distribution d'énergie : des sociétés capables de fabriquer de petites unités de production, nucléaires ou non, à proximité des centres urbanisés, même moyens, et exploitant, pour s'implanter, la possibilité de se fournir auprès d'EDF. Il me semble que l'actuel projet de loi devrait permettre cela, a priori, mais un expert doit certainement pouvoir me donner son avis.

    Il y a enfin un sac de noeuds politique que nous ne pouvons éviter : difficile de dire oui à la concurrence sur les marchés de nos voisins européens tout en la limitant sur notre propre marché : ils risquent de beugler, à raison, comme des verrats qu'on égorge...

    L'Assemblée Nationale a ouvert en ligne une étude d'impact où l'on peut déposer une contribution. Je ne sais pas quoi encore écrire. Je crois que je vais plutôt poser une question et leur demander si une société comme Hypérion, avec ce projet de loi, pourrait s'implanter en France.

  • Voies sur berges, position officielle du MoDem parisien

    La presse n'a repris qu'une seule phrase du communiqué officiel à l'AFP de Jean-François Martins, conseiller de Paris pour le MoDem. L'hérétique se l'est procuré dans son intégralité pour l'édification de ses lecteurs et des Parisiens. Le voici :

     

    La reconquête de la seine et de ses abords par les parisiens pour les loisirs, les promenades et un nouveau partage de l'espace public est sans aucun doute le bon cap à suivre. Paris est aujourd'hui l'une des rares grandes villes fluviales a faire si peu profiter ses habitants de ses bordures de Fleuve. C'est exactement le sens de la proposition que nous défendons depuis 2008 de "création d'une coulée bleue" à Paris, à l'image de la promenade plantée - coulée verte - de l'est parisien.
    Cependant la solution qui consiste à faire ce choix au détriment des parisiens, en sacrifiant le centre de Paris à l'engorgement systématique et en supprimant une option utile et efficace pour traverser Paris de part en part est une mauvaise solution qui nous conduirait à sacrifier la qualité de vie de centaine de milliers de Parisiens pour cet objectif pourtant juste d'aménagement urbain"
    "La reconquête des bords de Seine est un tournant majeur de l'aménagement parisien et la ville de Paris ne peut le faire contre ses habitants, j'appelle donc à l'ouverture de concertations et d'une étude publique de l'impact de la fermeture des voies sur berges  et l'étude exhaustive de toutes les autres options permettant de créer cette "coulée bleue" tout en garantissant la fluidité de toutes les mobilités le long de la seine. Des solutions nouvelles et durables doivent être imaginées au delà des solutions temporaires et précaires proposées aujourd'hui pendant les 5 semaines annuelles de Paris plage où les berges sont fermées."

    Ouf ! Cela méritait d'être dit. J'ai cru comprendre que l'autre famille centriste parisienne avait un avis relativement similaire ; je l'aurais bien fait connaître ici, malheureusement, leur site est infoutu d'afficher un lien correct sur la question, ce qui est des plus agaçants.

    Plus généralement, c'est la méthode Delanoë qui est en question : à l'heure du Grand Paris, on ne peut pas prendre des décisions en montant une catégorie de Parisiens contre l'autre (automobilistes et piétons), et plus grave encore, Franciliens et Parisiens. Il n'est pas non plus acceptable de ne proposer comme alternative que la seule augmentation des temps de trajet, choix dont s'est vantée l'équipe de Bertrand Delanoë.

  • Absentéisme, Royal a raison !

    J'ai trouvé que Ségolène Royal avait une réaction de bon sens à propos de l'absentéisme scolaire. En règle générale, on a d'un côté les maniaques de la répression qui proposent de sucrer les allocations familiales quand les écoliers sont absents. Débile. Ces allocations sont utiles, en revanche, les défaillances de la famille montrent qu'elles ne sont pas capables de les utiliser correctement pour le bien de leur progéniture. De l'autre, on a les habituels pédagogolâtres bêlant et donneurs de leçons qui estiment qu'il ne faut pas pénaliser la pauvre famille, pas exclure davantage et que tout ça, c'est la faute de la méchante société qui rend les enfants absentéistes et violents, les pauvres. Encore plus débile. La position de Royal me paraît correcte : elle suggère de retirer les allocations aux familles et d'en confier la gestion aux écoles dans lesquelles sont les élèves concernées. Attention au surcroît de paperasse, mais en dehors de cela, cela me paraît le bon sens d'agir ainsi. On amène ainsi les familles démissionnaires à s'amender si elles ont les moyens de le faire : Royal a raison de signaler la situation particulière des femmes seules avec enfants. J'ajoute quelque chose, l'absentéisme est une chose, mais cela ne me semble pas la conduite la plus grave de la part d'un élève ; c'est d'abord la délinquance qui devrait faire l'objet d'actions vigoureuses, et, in fine, elle a raison de conclure en disant «J'estime que l'on n'a pas besoin d'un vocabulaire de combat, mais d'une action de combat contre la délinquance.» Ce n'est pas souvent que je serai en accord avec Ségolène Royal sur les questions d'éducation, et donc, pour le compte, cette fois-ci, voilà une occasion de souligner une convergence.

    NDLR (encore un message privé au baveux), en ce moment, je me sens des humeurs de poule pondeuse de billets.

  • Le Bayern essaie de pousser Lloris au meilleur match ou quoi ?

    Il faudrait que je crée une catégorie sport, un de ces jours, sur ce blogue. Il paraît que le Bayern fait des appels du pied à peine voilés au gardien de l'Olympique Lyonnais. C'est certes bien plus élégant que les habituelles déclarations de guerre auxquelles on a droit habituellement ; en revanche, est-ce que c'est astucieux pour déstabiliser ce jeune gardien, je n'en suis pas convaincu. Admettons que Lloris soit dupe, mais je ne crois pas que cela soit le cas, qu'aurait-il alors intérêt à faire ? Eh bien à se montrer le plus brillant possible devant un potentiel futur club et à briller. Donc, l'objectif est raté, sauf à espérer un surcroît de pression sur ce jeune homme. En revanche, comme le note avec psychologie l'entraîneur de l'OL, pas sûr que l'actuel gardien du Bayern apprécie des masses l'avalanche de compliments et l'intérêt subit du Bayern pour la goal des Gones. In fine, ce que risque d'obtenir le Bayern, c'est surtout de démotiver son propre goal...

    NDLR, message privé au Crapaud baveux : et à ton avis, celui-là, combien de clics ?

     

  • Jésus de Nazareth, l'essence de l'âme

    Unhuman a lancé une chaîne dont je n'ai pas clairement compris le tenant et l'aboutissant, mais à laquelle je vais tout de même répondre. J'avoue que je suis toujours dans une situation particulière vis-à-vis de l'Église et de Jésus de Nazareth. J'ai en fait globalement, plutôt une bonne opinion de l'Église catholique (alors que le protestantisme et l'orthodoxie m'indiffèrent au mieux) et une estime incommensurable pour Jésus de Nazareth. Et pourtant, je ne suis pas croyant. Je ne parviens pas à m'imaginer un seul instant qu'il existe une entité supérieure ni un autre monde, quelqu'ils fussent. J'admets en revanche que tout ne soit pas expliqué, dans le domaine de la psyché humaine, et je n'exclus pas une solution du type des atomes subtils chère à Lucrèce.

    J'admire profondément Jésus, mais en tant qu'homme. Son caractère surhumain transparaît, pour moi, dans ses faits et gestes extraordinaires, dans sa mansuétude et son immense amour de tous les humains. J'aime me dire agnostique par goût de l'élégance, et à tout hasard, parce que je suis certainement capable de superstition, mais, sur le fond, je crains bien que je ne sois athée...

    J'en viens donc au questionnaire d'Unhuman :

    1. Voteriez vous pour Dieu s'il se présentait à la présidentielle ?

    Difficile de répondre à une telle question. Être un bon politique suppose une certaine capacité à admettre le compromis, et donc le mélange. Si philosophiquement, l'essence de Dieu est 100% pure, cela me paraît non-compatible avec l'esprit de la politique. Et puis je tiens à mes vices...

    2. Jésus se présente à votre porte, il est

    a. Avec des chaussures de ville b. une paire de All Stars c. Pieds Nus d. Autre, Précisez.

    L'aspect importe peu ; il serait avec des chaussures de ville, car il ne chercherait pas à attirer le chaland par des subterfuges.

    3. Comment éviter que l'église catholique ne se radicalise devant tant d'attaques ?

    Lui foutre la paix ?

    4. Si Lucifer était une personne, à qui ressemblerait-il ?

    A tous ceux que nous croisons chaque jour, il serait capable de prendre autant de visages qu'il existe d'être humains. Mais, au fait...Lucifer, à l'origine, ce n'était pas un démon, mais le second nom d'Apollon ; Apollon qui porte la lumière. Maintenant, si j'en crois le livre d'Hénoch, c'est bien un archange déchu.

    J'aimerais bien savoir ce qu'en pensent Nemo et Christelle que je sais croyants, le crapouillot (puisse-t-il périr noyé dans son marais), à l'Orange Sanguine qui se demande où sont les paradis oranges, et à l'Orange Pressé(e) dont la mauvaise foi devrait éclairer de délicat cas de conscience. Ah, et si Christine et Criticus acceptent de donner leur avis, de même que Chriz de Bondieuseries, cela m'intéresse aussi.

  • Le MoDem et les voies sur berge à Paris

    J'ai écouté avec attention l'intervention de Jean-François Martins à propos des voies sur berge à Paris, grande marotte de Delanoë. Sur le fond, le MoDem de Paris estime en effet que le sens de l'histoire et de l'urbanisation ne va pas vers un accroissement de la circulation automobile à Paris, mais au contraire vers une réduction du trafic, et que la récupération des berges est un objectif à long terme ; c'est ce que Marielle de Sarnez appelait la coulée bleue dans son programme municipal en 2008. La grande différence avec Delanoë, c'est que le MoDem se refuse à prendre en otage les automobilistes en lançant une grande croisade contre la bagnole, contrairement à Delanoë et ses amis Khmers verts (cette dernière formulation est de moi). Jean-François Martins l'a clairement exprimé sur France 3, le MoDem ne peut approuver le projet de Monsieur Delanoë que si ce dernier propose une alternative valable en termes de transports et de trafic.

    Ce n'est évidemment pas la méthode de Bertrand Delanoë, qui fort de ses 57% au second tour en 2008 (mais avec un taux de participation en fort recul par rapport à 2001 !), estime qu'il peut passer en force sur tous ses projets et prendre en otage toute l'île de France pour satisfaire ses amis bobos (tiens, ça, c'est pour PMA ...).

    Bref, la position du MoDem, elle est simple : récupération des voies sur berge, oui, prise d'otages, non. Le premier ne devant se faire au détriment des seconds, pour l'instant, c'est non au projet. Et comme Delanoë n'est de toutes façons pas crédible dans le domaine des transports, domaine où il a réalisé des dépenses mastodontestques (3 milliards et demi d'euros pour la seule voirie de 2001 à 2007) pour des trajets au final accrus en temps, ce n'est pas demain la veille que le MoDem risque de voter son projet...

  • Apprentissage des langues, brèvetons le coma !

    Tiens, un phénomène intéressant et surprenant (à condition que cela ne soit pas un hoax). Il paraît qu'une adolescente croate qui venait de commencer à étudier l'allemand, après quelques jours de coma, s'est réveillée germanophone et incapable de parler sa langue maternelle. Ça m'a fait tout de suite penser aux histoires de possessions qu'on se racontait entre copains, quand j'étais plus jeune, au pensionnat, pour s'endormir le soir... J'ai souvent entendu parler de jeunes filles, généralement paysannes, être en proie à une crise de possession et se mettant à parler subitement le grec et le latin (ce qui me fait dire, au demeurant, que les démons et le Diable, eux, au moins, sont cultivés...). Tiens, y'a même des témoignages en ce sens chez doctissimo... La question, finalement, c'est de déterminer s'il faut exorciser la gamine ou lui décerner un brevet et un titre pour méthode d'apprentissage rapide d'une langue...

  • Les deux poids et deux mesures du scandale

    Deux sportifs français viennent d'être auditionnés dans une affaire de prostitution, impliquant notamment une mineure. Ce qui me frappe, c'est la très grande prudence (c'est un doux euphémisme) avec laquelle la presse traite la chose. Et pas que la presse, la justice aussi ! Se fût-il agi d'un citoyen ordinaire, il était déjà au trou en garde à vue, et on l'aurait conchié sur tous les tons. Mais là, c'est du people, Mesdames et Messieurs, du sportif et du bon, alors respect. D'après Le Point, généralement bien informé, Ribéry aurait entretenu une relation suivie avec une prostituée mineure : il l'ignorait, paraît-il. C'est bien possible. Il n'en reste pas moins que selon qu'on soit riche, puissant, adulé et célèbre, on est traité ou non avec égard, y compris dans la presse.

  • Les spéculateurs parient-ils sur l'insolvabilité de la France ?

    Très court billet pour signaler cette intéressante mais inquiétante mise en garde de Hashtable : il suit, sur les marchés dérivés, les volumes de CDS (Credit Default Swap) achetés. Pour mémoire, les CDS sont des produits financiers permettant de se couvrir contre le défaut de paiement (enfin, en théorie, parce qu'ils peuvent aussi de venir des leviers de spéculation sans équivalent...). Or, actuellement, les CDS contre un défaut de paiement de la France font fureur sur les marchés financiers, auprès des investisseurs-risques. Cela signifie qu'on parie là-bas sur une faillite de nos remboursements et sur une incapacité du gouvernement français à entrer dans un cycle vertueux...

     

  • L'Ork Torvark envahit Provins !

     

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    Je me suis rendu à Provins, hier, histoire de profiter de la belle journée qui s'annonçait, et, ce-faisant, une fois sur place, j'en ai profité pour assister à deux animations. L'une d'elle, sous le lieu des remparts, s'annonçait comme une geste de chevaliers. Classique, en somme, pour un spectacle médiéval. Mais, cette année, les organisateurs ont décidé d'innover : au beau milieu du spectacle, j'ai eu la surprise de voir débarquer un groupe d'orques noirs en vadrouille, le tout sur fond de musique du Seigneur des Anneaux. Superbement bien grimés, les acteurs, avec une mise en scène susceptible de faire rire et surprendre grands et petits. In fine, grâce à l'Esprit des Remparts et au pouvoir de la Rose de Provins, le seigneur Thibault de Champagne est parvenu à délivrer sa Dame Blanche de l'envoûtement maléfique auquel l'avait soumis l'infâme Torvark, mais, je mieux, je le crois, c'est encore d'aller prendre connaissance de l'histoire sur place.

    Tant que j'y suis, j'ai remarqué quelque chose à Provins, et c'est loin d'être le cas dans toutes les villes touristiques, les gens et les commerçants sont serviables et gentils.