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absentéisme

  • Absentéisme, Royal a raison !

    J'ai trouvé que Ségolène Royal avait une réaction de bon sens à propos de l'absentéisme scolaire. En règle générale, on a d'un côté les maniaques de la répression qui proposent de sucrer les allocations familiales quand les écoliers sont absents. Débile. Ces allocations sont utiles, en revanche, les défaillances de la famille montrent qu'elles ne sont pas capables de les utiliser correctement pour le bien de leur progéniture. De l'autre, on a les habituels pédagogolâtres bêlant et donneurs de leçons qui estiment qu'il ne faut pas pénaliser la pauvre famille, pas exclure davantage et que tout ça, c'est la faute de la méchante société qui rend les enfants absentéistes et violents, les pauvres. Encore plus débile. La position de Royal me paraît correcte : elle suggère de retirer les allocations aux familles et d'en confier la gestion aux écoles dans lesquelles sont les élèves concernées. Attention au surcroît de paperasse, mais en dehors de cela, cela me paraît le bon sens d'agir ainsi. On amène ainsi les familles démissionnaires à s'amender si elles ont les moyens de le faire : Royal a raison de signaler la situation particulière des femmes seules avec enfants. J'ajoute quelque chose, l'absentéisme est une chose, mais cela ne me semble pas la conduite la plus grave de la part d'un élève ; c'est d'abord la délinquance qui devrait faire l'objet d'actions vigoureuses, et, in fine, elle a raison de conclure en disant «J'estime que l'on n'a pas besoin d'un vocabulaire de combat, mais d'une action de combat contre la délinquance.» Ce n'est pas souvent que je serai en accord avec Ségolène Royal sur les questions d'éducation, et donc, pour le compte, cette fois-ci, voilà une occasion de souligner une convergence.

    NDLR (encore un message privé au baveux), en ce moment, je me sens des humeurs de poule pondeuse de billets.

  • Je rêve :l'absentéisme scolaire peut rapporter gros !

    On ne sait vraiment plus quoi inventer, dans notre pays. La dernière idée en date est de refiler de l'argent aux élèves de lycée absents pour les faire venir en cours. Soyons clairs : soit ce sont des jeunes qui doivent travailler pour se nourrir et ne viennent pas en cours pour cela, et dans ce cas, il faut accroître les aides pour ceux qui sont méritants et en difficulté, soit on paie des bons à rien pas motivés pour une quelconque forme de travail, et dans ce cas, je suis d'avis de les envoyer prendre la place d'un  enfant brésilien dans les mines d'or au Brésil. Ils comprendront vite, ces petits privilégiés, combien il fait bon vivre dans l'une des dix nations les plus puissantes au monde où l'éducation est 100% gratuite. Bayrou en a eu le souffle coupé, le pauvre. Tu m'étonnes, François ! J'adhère évidemment aux propos qu'il a pu tenir à ce sujet. Extrait :

    C’est exactement la société dont je ne veux pas. Là-bas, l’école est payante et très chère. L’idée qu’il faudrait entrer dans un système de "marchandisation" de l’école est mauvaise. Payer pour aller à l’école ou se faire payer pour aller à l’école, c’est la même chose. Il faut se battre pour arracher l’école au monde de l’argent. Mais l’absentéisme a touché, l’an dernier, 438 000 élèves en France. Comment leur donner envie de suivre les cours ? C’est effectivement un chiffre inacceptable. Mais pour les ramener à l’école, il faut de l’autorité et des établissements différents. Quand j’étais ministre de l’Education nationale, j’avais créé des collèges "hors les murs" qui proposaient une formation moins académique et plus d’apprentissage. On y responsabilisait les adolescents, mais sûrement pas par le porte-monnaie.

    L'Académie de Créteil est réputée pour ses "expérimentations" : j'ai le souvenir que c'était là-bas, il n'y a pas si longtemps, qu'on payait à prix d'or, dans les IUFM, une sorte de gourou pour enseigner le cri primal aux jeunes stagiaires dans les IUFM. S'il n'y avait pas l'académie de Créteil pour inventer des pédagogolâtries en tout genre, on s'ennuierait à l'Éducation nationale...