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  • Il faut perdre la présidentielle pour gagner les régions...

    La Droite, certainement, doit se lamenter de ne parvenir à récupérer les régions depuis bientôt une décennie, maintenant. La raison en est assez simple : les élections régionales sont des élections intermédiaires, propices à la manifestation des mécontentements, quand bien même les enjeux seraient locaux. Elles ne sont donc jamais aisées pour un pouvoir en place, a fortiori quand elles appartiennent déjà à l'opposition.

    La Droite est au pouvoir depuis 2002, ou, tout du moins, truste les mandats nationaux. Il ne peut donc lui être aisé, en période de crise comme celle que nous vivons, de conquérir des mandats locaux.

    Le parti socialiste n'a pas manqué de présenter son bilan dans les 20 régions qu'il détient. A mes yeux, il est pourtant co-responsable, avec l'UMP, de la situation économique de la France. Nos industries ferment, nos entreprises déménagent, notre balance commerciale est en déficit chronique depuis 2004 (tiens, l'arrivée des Socialistes dans les Régions, à ce sujet...), il est où le bon bilan des régions ? Ce qui est vrai, en revanche, c'est que les collectivités locales, dominées par la gauche, ont augmenté considérablement leur nombre de fonctionnaires, et certainement pas dans un ratio d'un pour un avec l'État, comme le souligne Hashtable dans un récent billet.

    En fait, à aucun moment les Régions (y compris les deux détenues par la droite, d'ailleurs) n'ont fait de l'industrie et de l'économie une de leur priorité. Elles ont au mieux cherché à maintenir ce qui existait, sans d'ailleurs en avoir le pouvoir, la plupart du temps. Oh, bien sûr, il y a eu création d'une série en tout genre de guichets pour entreprises innovantes, mais, de ce que j'ai pu constater, ces aides ont servi surtout à alimenter des canards boiteux incapables de voler de leurs propres ailes. Très peu d'entreprises aidées ont été capables de se dégager de l'aide publique pour attirer des investissements privés. Or, le véritable enjeu, c'est celui-là : attirer les capitaux-risques, les business Angels. Le bilan des pôles de compétitivité est à cet égard édifiant : c'est très honnête d'avoir donné accès au grand public aux tableaux de bord de chaque pôle, mais du coup, on y constate la faiblesse des investisseurs privés.

    Dans le même temps, un État impécunieux et dépensier, aux mains de la Droite, dilapidait les rares recettes en cadeaux, exonérations, dépenses et promesses de toutes sortes ; Nicolas Sarkozy s'est fait une spécialité de la chose, je n'y reviendrai pas.

    Je continue d'espérer que de nouvelles forces fassent des propositions sérieuses et les mettent en action. J'ai jusqu'ici pensé que ce pouvait être le MoDem. Le MoDem ne devrait en aucun cas se compromettre ni avec la droite, ni avec la gauche qui mènent notre pays à la catastrophe, tour à tour depuis 20 ans. Nous devons bâtir une alternative sur la durée, c'est à dire avec un horizon bien plus lointain que 2012 et au risque de n'avoir, dans un premier temps que très peu d'élus.

    Le FDP en Allemagne, a passé dix années sans alliés, les Lib-Dems, en Angleterre, de longue date, sont indépendants. Ils tutoient désormais des scores entre 15 et 20%, et, en Angleterre, les Lib-Dems pourraient même passer devant le Labour dans les prochains mois. Ils nous ont tracé la voie : nous devons faire de même et proposer des solutions originales. Bien sûr, nous courons le risque de ne pas avoir beaucoup de représentants, mais je préfère manger une mauvaise soupe aux choux que de devoir ma gamelle au bon vouloir des uns et des autres.

    Et surtout, je ne me vois en aucun cas participer au crash généralisé du pays par des compromis et des alliances fumeuses auxquelles nous n'avons rien à gagner. En particulier, il s'agit de ne pas être dupe avec les Socialistes : nous ne les intéresserions que si nous dépassons 10%. Inutile de faire des plans sur la comète en les ménageant et en évoquant l'alternance au pouvoir UMP. Dans les Régions, les Socialistes ne font guère mieux que l'UMP à la tête de l'État. On peut participer à des actions ponctuelles ensemble, mais certainement pas gouverner de concert, voilà quel est mon avis sur la question.

    Cela suppose de revenir à un programme politique, économique, social et sociétal, véritablement centriste et original. Il faut en finir avec la gauchisation (parfaitement inutile) de nos idées. Dans les prochains jours, je vais proposer une réécriture, morceaux par morceaux, de l'actuel programme du MoDem. Il s'agira là de propositions d'amendements dont nous pourrons discuter après les Régionales, puisque ce programme est ouvert et pas définitif.

    Nous allons sans doute perdre ces élections régionales, mais perdons-les au moins avec honneur, et préparons l'avenir ! Assez des élus qui rêvent d'alliances avec la gauche pour retrouver leur siège, assez des Corinne Lepage qui clame à cors et à cris la nécessité d'une alliance avec une Europe-écologie, qui représente, à mes yeux, la plus vaste fumisterie de toute l'offre politique et qui de toutes façons, nous méprise ! Assez des opportunistes qui flairent le sens du vent !

    Penchons-nous, maintenant, sur les souffrances de la France et des Français, et offrons-leur une perspective concrète, réaliste mais originale et novatrice, car ce débat avec ce peuple, notre peuple, c'est à mon avis, le seul qui vaille vraiment.

  • Logement social, Bayrou pose une vraie question...

    Le dernier billet de Christophe sur Le Post (un modèle «d'objectivité» dans le genre...) m'a passablement énervé. Bayrou soulève un point qui me paraît tout à fait fondamental : l'adaptation d'un principe de réalité à la situation des mal logés et des sans abris. Une partie de l'assemblée hurle au loup, dans la vidéo que Christophe commente, estimant qu'il ne fallait pas baisser le niveau de normes pour l'habitat des mal-logés. Et Chistophe de dire que Bayrou ne connaît pas ses dossiers et se fait lyncher. Ficelle très grosse qui ne tient pas la route, Christophe. Si tu t'étais intéressé à la campagne municipale du MoDem en 2008, à Paris, c'est au contraire un sujet sur lequel les commissions et Marielle elle-même ont beaucoup réfléchi. Je me souviens d'avoir eu une discussion avec elle, justement, et Marielle disait que la question du mal-logement était une priorité absolue et qu'il fallait absolument trouver des solutions. En particulier, elle s'était demandée si le progrès des technologies dans le domaine des matériaux et notamment leur isolation thermique, ne permettrait pas de mettre en place une série de logements temporaires, de type préfabriqués, aisément démontables, et qui auraient le mérite de donner un toit au plus démunis, pour un certain temps, au moins dans les situations d'urgence. Marielle observait d'ailleurs très justement que c'était d'ailleurs cette absence (celle d'un toit) qui précipitait parfois bien des individus dans la rue sans espoir de retour. Elle notait même que le moment critique où tout bascule ne tient souvent qu'à un fil, fil dont le logement est l'un des écheveaux fondamentaux ! A noter qu'Éric Azière, le second de la liste parisienne pour les Régionales, est justement un spécialiste de la chose et coordonnait la commission logement pendant cette même campagne. Il avait à ce sujet une vision assez intéressante du logement qu'il concevait plutôt comme un parcours correspondant aux différentes étapes de l'existence. J'y reviendrais sur ce blog après en avoir rediscuté avec lui.

    Contrairement à ce qu'affirme Christophe, je pense donc que Bayrou a bien au contraire une idée derrière la tête, même s'il n'a pu l'exposer jusqu'au bout : il pense bien sûr aux logements d'urgence sous toutes leurs formes, parce qu'au nom du principe de réalité, il estime qu'il vaut mieux quelque chose que rien.

    S'il s'énerve, c'est que tout comme moi, il supporte assez mal les donneurs de leçons le cul assis sur une chaise bien au chaud. Donc blablater sur les normes, c'est bien gentil, mais dans l'immédiat, ceux qui vivent ces situations d'urgence, ils aimeraient bien trouver à se loger, pas qu'on leur fasse des discours sur les normes.

    Plutôt que de titrer au lynchage, Christophe pourrait au moins admettre qu'il y a là un débat de fond, quelle que soit sa propre position au demeurant. Mais bon, tant qu'il sera dans une rancune passionnelle à l'égard de Bayrou, il lui sera impossible d'écrire quelque chose d'objectif sur le Président du MoDem, parce que là, en être réduit à faire de la pub pour le Front de Gauche...C'est plus facile, évidemment, de verser dans l'invective que de relever le gant d'un véritable débat.

    Voici la vidéo...
    Logement : Pierre Laurent répond à François Bayrou
    envoyé par frontdegauche. - L'info internationale vidéo.


  • A Lyon, les satellites rêvent de faire le tour de planète PS !

    Je ne suis pas un spécialiste de la politique lyonnaise, mais je crois avoir compris clairement les enjeux des bisbilles qui frappent le MoDem à l'heure actuelle : quelques élus, déjà ralliés à Collomb, voudraient parachever leur oeuvre et nous inféoder définitivement au PS. Ils sont peut-être contents de jouer les croupions pour les Socialistes, mais pas moi. Je pense que la région Rhône-Alpes mérite autre chose.

    Que reprochent-ils à Azouz Begag, au fait ? D'être un homme de droite ? Ah bon ? Le MoDem est un parti de gauche, alors, et la droite, c'est pas bien ? Nuls. Nullissimes. Allez jusqu'au bout de votre démarche, les gars, adhérez au PS, au moins, vous aurez le mérite d'être clairs. En tout cas, ce sera sans moi. Non, je reste fidèle à l'esprit de 2007 : l'indépendance ne se partage pas, voilà mon avis, primo, et secondo, le MoDem a vocation a rassembler aussi bien des personnalités de gauche que de droite, et, bien évidemment du centre.

    Je ne comprends à cet égard pas très bien le jeu trouble de Lafond. Il me semble qu'il s'était positionné sur une ligne d'indépendance. c'est la voie que le MoDem semble désormais suivre là-bas, alors quoi ?

  • Demandez le Daily MoDem !

    Je voulais en parler depuis un moment du Daily MoDem. C'est une sorte de web tv d'origine démocrate, qui essaie de faire traiter les gros dossiers d'actualités en profondeur par des spécialistes. Dans un premier temps, ils ont fait un peu un boulot de RH en s'adressant aux compétences que le MoDem recelait, puis, peu à peu à des personnalités extérieures, pas forcément sympathisantes de la cause démocrate. J'ai écouté, par exemple, avec un très grand intérêt l'interview de Natacha Polony, journaliste au Figaro et spécialiste des questions d'éducation. Je savais déjà que c'était une femme intelligente, car je lis et apprécie ses articles, j'ai découvert, grâce à la vidéo, qu'en plus elle était très jolie :-)

    En tout cas, je m'accorde à 100% avec ce qu'elle dit dans l'entretien, et y retrouve une partie de ce que je dénonçais dans mon billet sur Peillon et les grandes écoles.

    Je trouve le travail du Daily MoDem très intéressant, parce qu'il y a de la part de leur comité éditorial une vraie volonté de traiter les sujets sur le fond, avec des analyses souvent pointues et intéressantes. La recherche de personnalités extérieures à notre mouvement montre également que la ligne éditoriale dépasse largement les clivages partisans.

    J'ai toutefois quelques conseils : je ne me lasse pas de contempler la belle Natacha, mais :

    - la vidéo dure très longtemps, et la plupart des internautes passent au maximum une minute à regarder une vidéo. Il faut donc prévoir un pot-pourri avec des extraits significatifs, et, si possible, proposer un sommaire et des morceaux choisis en précisant les temps en relation avec la vidéo. Idéalement, il faudrait pouvoir mettre à disposition des lecteurs un script et un synopsis.

    Outre les entretiens, des liens choisis, et des textes courts pourraient avoir vocation à compléter les dossiers.

    Évidemment, ces suggestions, c'est du boulot en plus, je ne le dénie pas...

    Une bien belle et intéressante initiative qui gagne, en tout cas, à être connue, indépendamment de la couleur politique des lecteurs. Voilà un site qui je l'espère, montera en puissance.

  • La preuve que Sarkozy a flingué la droite...

    Si vous voulez une preuve évidente que Nicolas Sarkozy a largement flingué la droite, elle se trouve dans les enseignements que l'on peut tirer du sondage réalisé par le CSA à la demande de Marianne.

    C'est très simple, c'est arithmétique. Dominique de Villepin est un homme de droite. Sarkozy aussi, mais de droite bonapartiste. Bayrou est un centriste, et on peut estimer qu'un bon tiers de son électorat est de centre-droit.

    Donc, Sarkozy obtient 32% dans l'hypothèse 1, Villepin 10% et 1/3 de l'électorat de Bayrou donne 4% soit un total de 46%. Avec les 9% de Marine Le pen, on obtient 55%.

    Si on compare droite et gauche sans leurs extrêmes, la droite est potentiellement à 46% et la gauche à 38% (Duflot + Aubry + Buffet). Au fait, tous les leaders socialistes font bien moins que Royal en 2007 : 19% pour Aubry, 22% pour DSK...

    Je comprends de ce sondage que Sarkozy qui ne peut guère plus espérer de 40% aux prochaines régionales est parvenu à faire fuir une partie de l'électorat de droite ; si les sondages sont à peu près fiables, ils ont mis les voiles vers Europe-écologie (les pauvres, s'ils savaient !!! plus gauchistes que les verts, tu meurs !) et dans de bien moindres proportions, désormais, vers le MoDem. La personnalisation de l'élection présidentielle fait que Sarkozy parvient à recapitaliser pas mal de ces voix perdues sur son nom, mais dans d'autres élections, il est mal barré. Il faut rappeler que l'UMP avait déjà perdu des sièges, après son élection, à l'Assemblée Nationale. La prochaine fois, la perte pourrait être bien plus sèche...

    En tout cas, Dominique de Villepin réussit un sacré retour dans l'opinion ; un avenir politique est à nouveau possible pour lui, d'autant qu'il conserve des sympathies à droite prêtes à se manifester à la première occasion.

  • Violences scolaires, Châtel ferait mieux d'écouter Bayrou !

    Ce qui m'énerve, c'est la manière dont le gouvernement et particulièrement Châtel jouent l'étonnement chaque fois que des actes de violence graves se produisent dans les établissements scolaires. Les voilà à bomber le torse et à nous promettre force présences policières dans les collèges et les lycées, alors même qu'ils réduisent les effectifs de police.

    La solution, elle est simple, et Bayrou la prône depuis longtemps, il vient de la réitérer aujourd'hui :

    La violence s’aggrave à l’école comme dans l’ensemble de la société. Je pense qu’il faut dire des choses simples. Les élèves violents n’ont pas leur place dans les établissements scolaires. On ne peut pas se contenter, comme c’est le cas actuellement, de les réinscrire dans d’autres établissements. Toute violence doit être fermement sanctionnée par une exclusion. Il faut mettre en place une scolarisation particulière pour les élèves violents, qui représentent à peine entre 1 et 3 % des effectifs. Une scolarisation qui implique non seulement des enseignants, mais aussi des éducateurs. J’ai toujours plaidé pour une sanctuarisation de l’école. Cela passe par des décisions qui protègent les élèves contre toute forme de violence et qui les protège parfois contre eux-mêmes. Je souhaite que l’on cesse de faire tourner les élèves les plus déstabilisés de collège en collège comme si cela résolvait le problème.

    Voilà c'est très simple, mais aucun gouvernement n'a les c..... de le faire, c'est tout. Tiens  je vais souffler une idée au MoDem île de France, sur la partie éducation de son programme : et s'il reprenait tout simplement cette idée de Bayrou en s'engageant à dégager des fonds pour  établir quelques centres fermés dans chaque département ? Ça ne figure dans aucun programme, et ça aurait de la gueule, au moins !

  • Peillon/Descoings, même combat !

    Tiens, Brighelli va pouvoir écrire la suite de la Fabrique du Crétin. Je dénonce, ici,  depuis un moment la collusion entre la droite moderniste et la gauche réformiste sur les questions d'éducation. A preuve la dernière tribune de Peillon qui veut déglinguer les grandes écoles. Quand je lis ça, je suis exaspéré : c'est la gauche, avec la complicité de la droite, qui a foutu en l'air l'école républicaine. Et maintenant, avec leurs réformes égalitaristes de merde, ils s'en prennent à ce qui fait le sel de notre enseignement. La reproduction sociale, ce n'est pas la faute des grandes écoles. C'est l'école, les collèges et les lycées qui ne parviennent plus à offrir des alternatives de qualité aux enfants des classes populaires.

    Et je n'entends pas une voix, pas une seule au MoDem, pour condamner ces attaques ridicules contre l'excellence. On participe à des colloques avec cette gauche réformiste - soit ! - et on ne fait entendre aucun son de cloche différent ?! Non,  on opine du chef aux déclarations des Cohn-Bendit et Peillon, bien d'accord, sur le fond, avec le sieur Descoings.

    Oui, Monsieur Peillon, il y a eu trahison, comme vous dites, mais elle est le fait de vos amis politiques. Dire que beaucoup sont allés faire fortune dans le privé pour évoquer cette trahison, c'est se moquer du monde. Le seul dévoiement, c'est celui de vos bataillons qui ont gangrené l'Éducation Nationale à tous les étages de sa technostructure et ont contaminé de longue date la droite.

    En réalité, en France, l'unique différence qui existe entre gauche et droite est celle des moyens qu'il convient d'allouer ou non à l'école. Pour le reste, il n'y a même plus l'épaisseur d'une feuille de papier entre idéologues de droite (Ferry, Descoings et compagnie) et idéologues de gauche.

    Et les rodomontades d'un Sarkozy ou d'un Ferry contre mai 68 ne font en aucun cas illusion. Je viens d'une famille de paysans, et dans cette famille, un des enfants de mon grand-père qui était un petit exploitant agricole (deux vaches, un vieux canasson, un poulailler, quelques hectares, trois clapiers et une étable à cochons - j'oubliais le jardin potager) a fait science-po. Il était boursier et a du marner et se priver de tout, faire tous les petits boulots pour y arriver. Il a échoué à l'oral de l'ENA parce qu'on lui a posé une question à l'oral sur les Impressionnistes et qu'il n'avait jamais eu le temps ni les moyens de se rendre dans un musée.

    Et regardez notre école de merde et ses baskets citoyennes à la con, ses préventions sida, obésité, ratp, incivilité, connerie, marche sur la crotte des chiens, éternuements, son éducation civique à la noix et ses droits à la connerie. De la merde en barre. Tout le monde il est égal. Tout le monde il est content maintenant. Et comme tout le monde il va rater les concours des Grandes écoles, eh ben on va supprimer les grandes écoles, comme ça, tout le monde il va être content et encore plus égal. Giga, non ?

    Putain, jamais je ne voterai plus à gauche. Mais, en fait, sans doute pas à droite non plus. Et au centre ? Ben s'ils continuent à faire risette à la gauche réformiste, jamais plus je ne voterai tout court.

  • MoDem au creux de la vague

    Les sondages se suivent et ne se ressemblent pas. En fait, on descend toujours plus bas. Nous voilà maintenant estimés à 4% par la Soffres. Il faut dire que j'étais assez étonné de nous voir à 9% dans le dernier sondage CSA, en hausse de 1% alors qu'en maints endroits des sondages locaux nous donnent aux alentours de 3% ...

    Si déjà, on pouvait savoir ce que le MoDem propose dans chaque région de France (dans certaines, nous en sommes encore à régler les querelles intestines), on pourrait commencer à travailler sur du solide. Ensuite, encore faudrait-il avoir des idées nouvelles, originales et convaincantes, ainsi qu'une ligne directrice. Nous sommes pour l'instant assez loin du compte.

    Moi-même je vais voter MoDem, mais pour être franc, je vais le faire sans envie. Le programme national du MoDem ne correspond pas à mes idées, et pour ce qui concerne le programme régional en île de France, il y a des aspects intéressants, mais rien qui détone franchement par rapport aux autres programmes politiques. Très prochainement, je vais d'ailleurs tenter de me livrer à un véritable comparatif des idées des forces en présence.

    Bref, l'atmosphère est rose, à l'heure actuelle, avec des teintes de vert, mais vraiment pas orange. Et la défaite annoncée de l'UMP ne saurait en aucun cas être une consolation, car notre but ne doit pas être de faire perdre l'UMP mais de porter en avant nos idées.

    Je ne puis que comparer avec amertume, comme Bob, les scores que faisait l'UDF en 2004 et ceux que l'on nous prédit désormais. L'alignement sur la gauche ne nous réussit vraiment pas. Nous devions être indépendants, et nous avons passé l'automne à parler d'alliances avec la gauche. Comment être crédibles aujourd'hui ? Que dire à un électeur de centre-droit qui voudrait voter pour nous mais ne souhaite pas voir la gauche reconduite là où il se trouve ? Et à un électeur de gauche ? Pourquoi voterait-il pour nous alors que c'est bien plus simple de voter directement pour le PS, d'autant que ce dernier s'est sensiblement recentré, tout comme Europe-écologie au demeurant...

  • Statistiques du mois de janvier 2010

    Forte fréquentation pour le blogue, ce mois-ci : j'ai frisé, en données hautetfort, les 15 000 visiteurs uniques mais le compteur est demeuré bloqué à 14925. A vrai dire, en fin de mois, j'ai eu un peu la flemme d'écrire. Clairement, je dois à Kelly Bochenko plus de 3 000 visiteurs uniques sur le blog. Les people, y'a que ça de vrai. A vrai dire, c'est surtout que j'avais été exaspéré par le traquenard dans lequel l'avait manifestement attiré Entrevue et son armée de chacals à poil ras. Le No Sarkozy day, globalement, ça a été le dernier souci ou presque de mes lecteurs. En revanche, la perspective de devenir prêteurs et de faire du crédit à la place des banques, ça, ça a généré pas mal de trafic. Après, ce sont plutôt des billets clairement politiques qui ont amené des visiteurs. D'après Google Analytics, j'aurais 20 336 visites.

    Marianne2 et wikio (4.6% et 2.7%) demeurent de gros apporteurs de visites, sachant que ce mois, je suis à 37% en accès direct, et chez les blogueurs, ce sont à nouveau Connexion Démocrate et Hashtable qui m'amènent le plus de visites en provenance des blogs. Quand on est cité par les mots ont un sens, ça vaut le coup ! 1.5% des visites ce mois-ci !!! Une mention à Laurent qui me donne 0.6% de visites à lui seul. Merci également aux autres, assez nombreux qui permettent des échanges aussi vifs qu'intéressants.

    116 901 pages vues ce mois-ci, 34798 visites d'après hautetfort. En mots-clef, évidemment...Kelly Bochenko, et, très loin derrière, l'hérétique. On se dirige tranquillement vers les 25 000 commentaires, cap vraisemblablement franchi au plus tard au cours du mois de mars. Merci à ceux qui viennent commenter.

    Pas le temps de poursuivre ce soir, je m'arrête là...

  • Délocaliser les études de médecine, il fallait y penser !

    Vraiment très astucieuse, l'Université de Cluj en Roumanie : elle propose des formations en médecine à des étudiants français qui ont raté le concours de médecine ou ne veulent pas le tenter. La sélection se fait sur dossier. Sortis par la petite porte, ces candidats échoués peuvent donc rentrer par la grande, quelques années plus tard, et à condition d' avoir validé le cursus, puisque le diplôme est reconnu dans toute l'union européenne. Bien sûr, le petit tour de passe-passe a un coût : 5000 euros par an. La Transylvanie (dont Cluj est le principal chef-lieu) pourrait retrouver une seconde vie estudiantine de cette manière. Nul doute que Vlad Dracul se réjouira de tout ce sang frais qui débarque dans son charmant fief. A vrai dire, une telle formation est possible parce que la pratique et la connaissance du français est demeurée vivace en Roumanie, vieille terre de tradition francophone. Peu ou prou, presque tous les enseignants de l'Université parlent français ! Le portail de l'Université est d'ailleurs en trois langues : le français peut parfois y être un peu approximatif, mais franchement, quand on lit ce que l'on lit dans notre propre presse, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à canard. La page de médecine, traduite également en français, précise les conditions d'accès à la filière. Cluj propose en fait des formations dans à peu près toutes les branches médicales, et pas exclusivement la médecine ; pharmacie, dermatologie, kinésithérapie, et cetera, les disciplines enseignées sont nombreuses. La zone du site en français prend bien soin de s'adresser spécifiquement aux étudiants francophones. A vrai dire, compte-tenu de l'état de notre propre enseignement de médecine, nous risquons, de toutes façons, d'avoir de plus en plus besoin d'étudiants formés ailleurs, pour combler les trous de nos hôpitaux...Ce sont actuellement pas moins de 262 Français qui suivent le programme de formation de Cluj, pour l'année 2010.