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sondage

  • Il faudrait tester Bayrou au second tour

    Il y a actuellement quatre candidats qui font la course en tête : François Hollande, Nicolas Sarkozy, Marine Le pen et François Bayrou.

    Je trouve qu'il serait édifiant et intéressant de les tester les uns contre les autres sur des seconds tours. Par exemple, Bayrou-Hollande, j'aimerais bien voir ce que cela donnerait...

  • L'inquiétante popularité des people

    Je ne dispose pas encore de la totalité du classement des personnalités les plus populaires, du moins, selon l'IFOP, mais de considérer le top10 ne me réjouit vraiment pas : qui aodre-t-on, finalement en France ? Des saltimbanques qui s'en mettent plein les fouilles, fraudent le fisc, font les kéké sur les ondes et n'ont moralement aucun mérite personnel.

    Des acteurs, des comiques, des présentateurs télé, des sportifs, que du show bizz et du star-système, quoi.

    Du temps où l'on trouvait le Commandant Cousteau ou l'Abbé Pierre, on pouvait au moins se dire que c'étaient des individus qui se donnaient pour leur prochain, pour des causes profondes. Aujourd'hui, ce sont le fric et l'amusement les moteurs de la popularité. Ma seule consolation est de voir figurer Simone Veil parmi les 4 personnalités les plus appréciées des Français.

    Peut-être est-ce aussi qu'il ne reste plus de grandes figures morales comme nous avons pu en connaître. L'Abbé Pierre, le Commandant Cousteau, Soeur Emmanuelle ne sont plus. Ne me parlez pas de l'imposteur Hessel, les idéologues ne m'intéressent pas, a fortiori quand ils essaient de se parer à peu de frais des apprêts de la vertu.

    Aux êtres d'exception on a substitué des icônes qui ne valent qu'à proportion de leur exposition médiatique, leur plastique et leur compte en banque.

    Ne me dites pas que j'ai l'alcool mauvais, je ne bois pas. Et pour ce qui est de la diggestion, j'ai été raisonnable.

  • Gouvernement idéal, la presse raconte une fois de plus n'importe quoi.

    A-t-on, nous autres Français, la presse que nous méritons ? Pourquoi faut-il que ce soit un blogueur qui décrypte des titres fallacieux qui s'étalent à l'envie ?

    Personne n'a donc pris la peine de vérifier en quoi consistait le sondage commandité par Planet.fr (qui a titré sans vergogne "le gouvernement idéal des Français") ?

    En réalité, seuls les Français âgés de 35 à 65 ans ont été consultés, et uniquement par internet via un questionnaire de surcroît. Il suffit de lire la partie méthodologie pour le savoir.

    Cela dit, même si cela ne représente qu'une fraction de la population, le résultat est tout de même inquiétant :

    - le trio Lang/Allègre/Jospin en tête pour l'Éducation laisse augurer de jours sombres pour cette dernière. On peut dire qu'ils en ont été les démolisseurs successifs, les dirigeants de droite n'ayant fait que s'engouffrer dans la brèche. La seule consolation, c'est que Châtel a la place qu'il  mérite.

    - voir Juppé en second pour les affaires étrangères est évidemment une consolation, mais constater la présence du transparent bien que médiatique Kouchner en pôle-position est inquiétant pour la représentation que se sont de notre diplomatie les 35-65 ans qui pianotent sur Internet.

    - ouf, Delors à l'économie me semble en revanche un bon choix.

    - A la Défense et à l'Intérieur, comme ils ont été quasiment tous mauvais, il n'y a pas vraiment de regrets. J'observe à propos de Pasqua que ce dernier était capable d'intelligence dans sa politique d'immigration. Ainsi, au lendemain de la victoire du FIS puis de la répression en Algérie, il avait donné des consignes pour que les intellectuels algériens pussent trouver refuge en France. A comparer à l'incapablissime Guéant qui empoisonne les étudiants étrangers qui cherchent un petit boulot...Bref, de mon point de vue, il est premier faute de concurrents, mais en réalité, aucun d'eux ne m'agrée.

    On pourrrait tout de même espérer une clarification de l'IFOP pour ce sondage qui n'est en aucun cas représentatif de ce que pensent les Français dans leur ensemble.

  • Le comble de la rupture

    Savez-vous ce qu'est le comble de la rupture (au moins à droite, en tout cas) ? C'est Villepin faisant campagne contre Sarkozy sur ce thème. Je me demande si la droite pourra refaire ce coup-là une fois encore, sachant que Sarko avait fait campagne contre Chirac et Villepin de cette manière.

    Bien sûr, Villepin est loin de Sarkozy dans les sondages : il tourne à 7-10% et Sarkozy à 25-35% au premier tour. Mais bon, qui sait...

    En tout cas, j'ai fait quelques comptes avec le dernier sondage IFOP :

    Sarkozy : 26%

    Villepin : 10%

    => droite à 36%

    Marine Le pen : 11%

    => extrême-droite à 11%

    Bayrou : 9%

    => centre à 9%

    Total : 55%

    Donc, il ne reste que 45% pour la gauche...La gauche n'est pas majoritaire dans ce pays. En admettant de compter Mélenchon dans les candidatures de gauche, et pas d'extrême-gauche, on obtient :

    Aubry 26 + Duflot 4 + Mélenchon 5 = 35%

    Avec Besancenot à 7%, l'extrême-gauche est aux alentours de 8-9% puisque je suppose qu'il doit y avoir une candidature LO.

    Aubry gagne peut-être contre Sarkozy, mais ce n'est pas gagné pour la gauche qui demeure, à l'heure actuelle, et en dépit d'une cure d'opposition de bientôt 8 ans, toujours minoritaire...

    Bref, s'il y a rupture, elle pourrait se faire à nouveau à droite ou...au centre, qui sait...

  • La lente remontée de Bayrou

    Le dernier sondage CSA donne François Bayrou à 9% en cas d'élection présidentielle. 1% de mieux qu'au mois précédent, 2% de mieux qu'il y a deux mois. Petit à petit, Bayrou retrouve des couleurs. S'il semble désormais que le troisième homme de la présidentielle sera une femme (Marine Le pen), Bayrou peut encore espérer jouer un rôle.

    Ce sondage confirme ce que j'avais déjà constaté précédemment : Bayrou reste vraiment populaire chez les jeunes (les moins de trente ans pour lesquels il est à 19%). Chez les 25-19 ans, il devance même Nicolas Sarkozy et arrive en seconde position, assez loin, il est vrai, derrière Martine Aubry.

    S'il a retrouvé des couleurs du côté des CSP+ (13%) il est en revanche toujours aussi peu en odeur de sainteté du côté du troisième âge (64-75 ans) où il est donné à 1% (3% chez les plus de 75 ans). Bayrou et le MoDem doivent muscler leur discours à destination de ces citoyens, et comprendre que le discours en question ne doit pas se résumer à la seule défense du pouvoir d'achat des retraités.

    C'est dans ces catégories que Nicolas Sarkozy, même encore aujourd'hui, recrute le gros de ses électeurs (48% d'intentions de vote !!!).

    Si François veut continuer à convaincre, il doit continuer sur la voie qu'il a choisi d'adopter et qu'il n'aurait jamais du quitter : celle de la raison et de la modération. Et ce en toutes choses. Qu'il parle avec la voix de la raison, et les gens raisonnables le suivront. C'est parce qu'il a largement tempéré son discours, fait preuve de bon sens et de retenue qu'il remonte chez les cadres supérieurs (16%, désormais !) bien qu'il demeure plus populaire dans les professions intermédiaires.

    C'est parce qu'il n'a pas cherché à copier le PS ni les Verts qu'il retrouve des couleurs : par exemple, je pense que ses prises de position sur les retraites ont été appréciées de cet électorat-là.

    Mais parce qu'il continue aussi de prêter beaucoup d'attention aux Français modestes, les ouvriers sont 14% à envisager de glisser un bulletin en sa faveur. Les retraités, eux, ne sont que 3%...

    Enfin le sondage indique que les électeurs de Bayrou de 2012 se partageront à peu près équitablement entre Nicolas Sarkozy et Martine Aubry si ces derniers accèdent au second tour.

    En termes d'alliance, le MoDem ou Bayrou n'ont rien à faire valoir ni offrir : son électorat est indépendant et fait bien ce qu'il =veut. Il est donc bien inutile de penser en termes de tactique, cela ne sert à rien. C'est sur le terrain des idées et des solutions pratiques qu'il faut faire entendre sa voix et uniquement sur ce terrain. C'est ce que semble avoir choisi François Bayrou. C'est bien. Il faut continuer en ce sens.

  • Bayrou et l'exégèse du Figaro

    Une exégèse est en principe une étude critique et approfondie d'un texte. Il se trouve que le Figaro a commandité un sondage à l'institut Opinion Way avec pour objectif de départager différentes candidatures centristes. D'après Ce sondage, Borloo l'emporterait de peu sur Bayrou comme bon candidat. Une petite remarque : juger qu'un individu  est un bon candidat n'infère pas automatiquement un vote en sa faveur, la réciproque étant vraie, au demeurant.

    Ce que je remarque, en réalité, c'est que Bayrou devance Borloo à gauche et, bien sûr, au MoDem. En revanche, Borloo l'emporte sur Bayrou au Nouveau Centre et à l'UMP. Ce qu'il y a, c'est que l'écart à droite entre les deux leaders est plus important que l'écart à gauche. Borloo gagne donc plus de points sur sa droite que Bayrou n'en gagne sur sa gauche. Ce n'est pas étonnant : Bayrou est au centre et Borloo à droite...

    On ne peut pas dire grand chose d'un tel sondage. Ce qui importe, c'est surtout de compter ses voix. On peut être très populaire mais ne pas emporter pour autant l'adhésion dans les urnes.

    Passer pour sympathique, c'est une chose, mais se constituer un capital électoral, c'est autrement plus difficile. Borloo peut bien être plus populaire que Bayrou, à l'heure actuelle, il est nettement derrière lui en intentions de vote. Conquérir les esprits, c'est un premier pas pour se lancer dans une élection majeure, mais ce n'est pas suffisant. Pendant longtemps, Bayrou a caracolé en tête des personnages les plus sympathiques, en 2006, alors qu'il était donné à 6%. Le meilleur sondage à une présidentielle le donnait à égalité avec Martine Aubry à l'automne 2008 à presque 19% alors qu'il était déjà bien plus controversé dans la sphère politique en raison de ses prises de position hostiles aux pratiques du pouvoir.

    Bref, le Figaro, par ailleurs quotidien de qualité, est allé un peu vite en besogne.  Marie-Anne Kraft a écrit un article à ce sujet. Je juge tout à fait abusif de qualifier Opinion Way d'officine de l'UMP. L'institut de sondages pose les questions qu'on lui demande de poser. Le reste, ce ne sont pas ses oignions. L'interprétation est celle du Figaro, pas de l'institut. Pourquoi l'accuser ?

    Le sondage me semble au contraire très clair et a l'honnêteté de donner des indications édifiantes (base très faible, par exemple, pour l'échantillon Nouveau Centre, ce qui en dit long sur le potentiel électoral de ce parti...)

    Au final, les deux tiers des Français valident la stratégie de Bayrou en s'accordant à penser qu'il faut un centre indépendant et autonome. Bon, au moins sur ce point, il est donc sur le bon chemin. Quand au Nouveau Centre, on affirme qu'un parti centriste est historiquement au centre-droit et n'a vocation qu'à appuyer une majorité de droite, on est donc dans l'erreur, a fortiori quand son propre camp dit l'inverse.

  • Bayrou est très populaire chez les jeunes !

    Un sondage, en tant que tel, n'apporte que rarement des informations pertinentes si on ne va pas dans le détail. Je viens ainsi de lire le dernier sondage IFOP Paris-Match de mars 2010 pour le classement des personnalités politiques. Globalement, Bayrou perd des opinions positives, hélas, mais, en revanche, si l'on considère les plus jeunes, la tranche d'âge 18-24 ans, il obtient 65% d'opinions positives. On trouve Delanoë, Kouchner et Borloo à 66, Fillon à 64 et Chirac à 86. En fait, jusqu'à 35 ans, tout va bien pour Bayrou, il dépasse les 60% de bonnes opinions. C'est après, que cela se gâte particulièrement, notamment chez les retraités (quand je pense qu'il se bat pour leurs retraites...).  Il reste, heureusement, très populaire chez les sympathisants MoDem avec 86% d'opinions positives (ouf, il dépasse de justesse Chirac à 85 !!!) et encore pas mal du tout auprès de ceux qui ont voté pour lui aux présidentielles avec 67% de bonnes opinions.

    Il est aussi assez populaire chez les sans sympathie partisane et les abstentionnistes, ce qui n'est pas si courant dans ce classement. Bref, il y a des raisons d'espérer, mais le problème, c'est qu'il s'en sort bien chez ceux qui ne votent pas facilement et pas bien chez ceux qui n'hésitent pas à se déplacer pour voter : et justement, il s'est effondré chez les professions libérales et cadres supérieurs, chez lesquels il n'est plus qu'à 27% alors que c'était là ses principaux électeurs pendant longtemps ! 27% seulement ! Pire que les retraités qui sont à 37 !

    Je pense que ce sondage nous donne des pistes sur lesquelles il faut travailler : nous avons, au MoDem, et Bayrou avec, un effort de clarification à apporter, y compris dans les domaines théorique et programmatique où nous apparaissons facilement verbeux. Eh oui...

    Ce sondage a été fait entre les deux tours des Régionales, les 18 et 19 mars 2010. En plein échec pour Bayrou. On peut tout de même espérer des rebonds, heureusement, mais, je le dis encore, il y a un sérieux boulot à réaliser.

     

     

  • l'IFOP et ceux qu'aiment nos enfants

    Je viens de parcourir une étude de l'IFOP intitulée "les personnalités préférées des enfants". J'ai avec attention la méthodologie suivie pour assurer la représentativité de l'étude : 355 enfants, seulement, cela me paraît un peu juste, mais, passons...

    Non, ce qui me choque, c'est le titre au regard des conditions de l'étude ; en fait, dans un premier temps, j'ai consulté les données brutes du sondage, sans en considérer l'organisation. Et mon premier réflexe a été le désolement. Je me suis dit que nos enfants, ceux qui sont âgés de 7 à 14 ans, ne placent dans leur palmarès que des people, du show-bizz et des sportifs, à de très rares exceptions près. C'est à dire des gens qui sont plein aux as, vivent de la futilité de leur public, et dont l'action principale est basée sur l'apparence. Pas un humanitaire, là-dedans. Trois politiques, seulement, Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et Rama Yade (oups, j'oubliais Chirac, mais il est à la retraite). Seulement, voilà la méthode exacte utilisée pour construire le classement, je la copie ici :

    Voici une liste de 60 cartelettes. Sur chaque cartelette figure le nom d’une personnalité française. J’aimerais savoir quels sont les dix Français que tu aimes le plus aujourd’hui et que tu trouves les plus sympathiques. Pour cela, je vais te demander d’abord de faire deux tas avec ces cartelettes en mettant : sur cette feuille (tapis 1) les personnalités que tu aimes bien, et sur cette autre feuille (tapis 2), celles que tu n’aimes pas ou que tu ne connais pas. Ensuite en reprenant les cartelettes des personnalités que tu aimes bien (c’est-à-dire celles qui sont sur le tapis 1), peux-tu me dire quelles sont les 10 personnalités que tu aimes le plus ?

    Ce que la fiche technique ne comporte pas, ce sont les motivations de l'IFOP pour établir la liste des 60 personnalités. Pourquoi un nom plutôt qu'un autre ? Est-ce que l'IFOP s'est contenté de reprendre des classements établis par des adultes afin de déterminer ce qu'en pensent les enfants, en en bannissant tous les humanitaires et les associatifs ? Quoi qu'il en soit, il n'est pas honnête de titrer "les personnalités préférées des enfants" alors qu'il ne s'agit que d'un choix au sein d'un échantillon prédéterminé sur lequel les enfants n'ont pas eu leur mot à dire.

    Bref, l'équation cartelettes = Français, elle me pose un problème à la fois éthique et logique...

    Regrettable, d'ailleurs, qu'un magazine pour enfants, le Journal de Mickey, se prête à cette mascarade. J'ai globalement plutôt confiance dans les méthodes des sondeurs, mais objectivement, cette fois, c'est raté. Je vais écrire, à défaut, aux auteurs du sondage pour leur demander comment ils ont déterminé qui devait figurer ou non sur les cartelettes...

  • La preuve que Sarkozy a flingué la droite...

    Si vous voulez une preuve évidente que Nicolas Sarkozy a largement flingué la droite, elle se trouve dans les enseignements que l'on peut tirer du sondage réalisé par le CSA à la demande de Marianne.

    C'est très simple, c'est arithmétique. Dominique de Villepin est un homme de droite. Sarkozy aussi, mais de droite bonapartiste. Bayrou est un centriste, et on peut estimer qu'un bon tiers de son électorat est de centre-droit.

    Donc, Sarkozy obtient 32% dans l'hypothèse 1, Villepin 10% et 1/3 de l'électorat de Bayrou donne 4% soit un total de 46%. Avec les 9% de Marine Le pen, on obtient 55%.

    Si on compare droite et gauche sans leurs extrêmes, la droite est potentiellement à 46% et la gauche à 38% (Duflot + Aubry + Buffet). Au fait, tous les leaders socialistes font bien moins que Royal en 2007 : 19% pour Aubry, 22% pour DSK...

    Je comprends de ce sondage que Sarkozy qui ne peut guère plus espérer de 40% aux prochaines régionales est parvenu à faire fuir une partie de l'électorat de droite ; si les sondages sont à peu près fiables, ils ont mis les voiles vers Europe-écologie (les pauvres, s'ils savaient !!! plus gauchistes que les verts, tu meurs !) et dans de bien moindres proportions, désormais, vers le MoDem. La personnalisation de l'élection présidentielle fait que Sarkozy parvient à recapitaliser pas mal de ces voix perdues sur son nom, mais dans d'autres élections, il est mal barré. Il faut rappeler que l'UMP avait déjà perdu des sièges, après son élection, à l'Assemblée Nationale. La prochaine fois, la perte pourrait être bien plus sèche...

    En tout cas, Dominique de Villepin réussit un sacré retour dans l'opinion ; un avenir politique est à nouveau possible pour lui, d'autant qu'il conserve des sympathies à droite prêtes à se manifester à la première occasion.

  • Grammaire pour sondeurs du dimanche

    J'ai remarqué que de plus en plus de magazines, entre autres électroniques mais pas seulement, se livrent à des sondages en ligne aux titres pompeux quand ils en publient les résultats.

    On trouve souvent, par exemple, "Les lecteurs de...[...] pensent que". En fait, la plupart de ces sondages n'ont aucune validité scientifique et surtout, ne constituent pas un panel représentatif.

    Un bon maniement de la langue française et un minimum d'honnêteté devrait donc obliger, en la matière, à utiliser un article indéfini plutôt que défini. En effet l'article défini suppose connu des acteurs de l'énonciation ce dont on parle alors que l'article indéfini se garde bien d'une telle prétention. "Des lecteurs...[...] pensent que" serait donc autrement plus sensé et prudent : l'indétermination est de rigueur.