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concours

  • Délocaliser les études de médecine, il fallait y penser !

    Vraiment très astucieuse, l'Université de Cluj en Roumanie : elle propose des formations en médecine à des étudiants français qui ont raté le concours de médecine ou ne veulent pas le tenter. La sélection se fait sur dossier. Sortis par la petite porte, ces candidats échoués peuvent donc rentrer par la grande, quelques années plus tard, et à condition d' avoir validé le cursus, puisque le diplôme est reconnu dans toute l'union européenne. Bien sûr, le petit tour de passe-passe a un coût : 5000 euros par an. La Transylvanie (dont Cluj est le principal chef-lieu) pourrait retrouver une seconde vie estudiantine de cette manière. Nul doute que Vlad Dracul se réjouira de tout ce sang frais qui débarque dans son charmant fief. A vrai dire, une telle formation est possible parce que la pratique et la connaissance du français est demeurée vivace en Roumanie, vieille terre de tradition francophone. Peu ou prou, presque tous les enseignants de l'Université parlent français ! Le portail de l'Université est d'ailleurs en trois langues : le français peut parfois y être un peu approximatif, mais franchement, quand on lit ce que l'on lit dans notre propre presse, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à canard. La page de médecine, traduite également en français, précise les conditions d'accès à la filière. Cluj propose en fait des formations dans à peu près toutes les branches médicales, et pas exclusivement la médecine ; pharmacie, dermatologie, kinésithérapie, et cetera, les disciplines enseignées sont nombreuses. La zone du site en français prend bien soin de s'adresser spécifiquement aux étudiants francophones. A vrai dire, compte-tenu de l'état de notre propre enseignement de médecine, nous risquons, de toutes façons, d'avoir de plus en plus besoin d'étudiants formés ailleurs, pour combler les trous de nos hôpitaux...Ce sont actuellement pas moins de 262 Français qui suivent le programme de formation de Cluj, pour l'année 2010.

     

  • Concours de mini-miss ? NON !

    Je ne surprendrai personne en déclarant que nous vivons dans une société à l'érotisation croissante. Publicités, pornographie omni-présente, émissions, allusions claires du star-système, bref, on ne fait pas trois pas, dans notre monde moderne, sans croiser la route d'Érôs, le dieu grec du désir. Mais ce qui m'exaspère, c'est quand notre folle société commence à transformer en objets de désir des petites filles, parce qu'il faut bien appeler un chat, un chat. J'écoutais sur France Info, vendredi dernier, le témoignage d'une mini-miss  d'à peine 10 années. Sa mère lui demandait de tortiller du c... pour mieux séduire les juges lors des concours.

    Déjà, je tiens à dire que sa mère, qui a témoigné aussi lors de ce même entretien, est une sacrée imbécile. En entrer dans un réseau de pédophiles, Ce ne serait pas plus rentable, des fois ? Il doit y en avoir qui sont prêts à payer cash de la chair très fraîche, non ?

    Quand on demande à de si jeunes enfants de déambuler  avec des poses suggestives, moi, ce que je crois, c'est que l'on rentre dans la sphère pédophile.

    Il faut en finir avec ces concours de merde et légiférer solidement et sévèrement une bonne fois pour toutes : on doit interdire définitivement les concours de beauté pour enfants. Outre que le principe est en soi puant, c'est une porte ouverte à toutes les dérives. Avoir pour ambition de voir sa fille terminer à la première place d'un concours de mini-miss, franchement, c'est un casus belli pour un signalement à la DASS.

    Le problème, c'est que ce sont de grosses boîtes de prod', comme on dit, dans le show-biz, qui participent à ces manifestations et s'occupent du recrutement. Tiens, par exemple, en France, considérons Castprod, voilà une agence qui a pignon sur rue qui organisait l'année passée le recrutement des mini-miss... Et rebelote cette année, tiens...la finale se déroulera même ce dimanche 13 décembre au César Palace, au pied de la Tour Montparnasse à Paris. Deux catégories : 7-9 ans et 10-12 ans. Je n'ai pas réussi à trouver qui était derrière Castprod, en revanche, en recherchant du côté de leurs partenaires, j'y ai trouvé RéservoirProd, la société de production de Jean-Luc Delarue.

    Ce qui m'impressionne, ce sont les conneries que l'on peut entendre aussi sur la question. Je découvre le reportage de l'Express sur le sujet, et que lisé-je ? Il s'agit d'une déclaration de Michel Le Parmentier, délégué des concours internationaux de beauté pour la France : pour lui, y'a pas photo, ça ne vient plus des parents, ce sont les gamines elles-mêmes qui demandent à participer aux concours. Il prend ses auditeurs pour des ânes ou quoi ? Une gamine de 7. ans ne saurait être tenue pour responsable de ce genre de décisions. Si elle se rend à un concours, c'est que ses parents l'ont décidé pour elle ou bien qu'ils ont été contacté par un de ces services de castings que j'évoquais dans les lignes précédents de cette note.

    Bref, nom de D..., foutez la paix aux enfants, avec vos concours de merde, et laissez-les vivre leur vie d'enfants  !