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Bayrou - Page 17

  • Bayrou gagnant à tous les coups au second tour de la présidentielle

    Voilà une information qui, je l'espère va faire méditer tout le landernau politique.

    En cas de second tour, François Bayrou gagne contre TOUS les candidats : François Hollande, Nicolas Sarkozy, et Marine Le pen, les trois sont battus.

    Un doute sur la qualité de l'information ? Regardez bien cette émission de LCP : c'est un journaliste qui le lâche en direct aux alentours de la 21ème minute. En fait, il fait savoir que les journalistes ont des chiffres qui sont confidentiels parce qu'ils sont commandités par les QG de François Hollande et de Nicolas Sarkozy. On ne peut donc pas les révéler. Le journaliste refuse donc de donner les chiffres exacts mais confirme qu'à l'heure actuelle, Bayrou les bat tous ! Mes tovaritchi gauchistes qui croyaient Hollande invincible vont avoir de bonnes raisons de taper sur Bayrou, maintenant. Il paraît d'ailleurs que Hollande a dit à son équipe de taper aussi parce qu'il commence à s'inquiéter quelque peu des succès de l'homme du Béarn. C'est le Canard de mercredi qui le dit. MLP, elle plagie sans vergogne Edmond Rostand et ensuite, elle glapit parce que Bayrou connaît aussi l'auteur et le cite quand il parle du peuple. Quant à Sarkozy, il essaie de ressortir une vieille corde usée avec Borloo. 

  • Bayrou et l'industrie

    Impossible de s'intéresser aux problèmes de l'industrie en France sans lire si possible en détail le rapport sénatorial piloté et déposé par Alain Chatillon (Sénateur UMP) le 05 avril dernier sur le sujet.

    Quand j'ai lu l'État d'urgence de François Bayrou, je m'étais interrogé sur sa volonté de laisser les industries françaises externaliser certains segments de leur production. Cela me semblait s'opposer au Made in France qu'il prônait. C'est en lisant le rapport que j'ai compris.

    En fait, c'est exactement ce que font les Allemands : contrairement aux Français, ils ne délocalisent jamais toute une production, mais des segments seulement. En France, dès que l'on exporte, on tend à produire tout dans le pays du marché visé. Il n'y a pas de réflexion véritable sur la segmentation de l'industrie, alors que nous devrions nous préoccuper au premier chef de conserver sur place tout ce qui porte une forte valeur ajoutée.

    Il y a de ce fait toute une réflexion à mener sur la formation de nos ouvriers. On a eu, à mon avis, grand tort de supprimer dans l'enseignement les filières E, du temps des bacs A, B,C, D et cetera. A la place, on a créé l'inspide section STI dont les débouchés professionnels ne sont guère clairs. Avec les bac E, la France avait pourtant généré des techniciens-ingénieurs d'une qualité exceptionnelle. Comme le disait récemment Bayrou au Figaro, nous étions un pays d'ingénieurs nous sommes devenu un pays de financiers.

    On doit repenser le métier d'ouvrier, à n'en pas douter, de manière à ce qu'il devienne celui d'un technicien supérieur. De ce fait, il y a une vraie réflexion à mener sur les filières techniques et professionnelles. Pour l'instant, on essaie bien de donner de la valeur ajoutée à ces filières par création de diplômes supérieurs ad hoc, mais le résultat se fait attendre.

    Bayrou voulait faire de la France un pays pro-entreprises en 2007 et toute son action est tournée vers les PME. Je pense qu'il n'est pas le seul à avoir ce souci, mais dans les faits, la consanguinité est si forte entre les grands groupes et les principaux partis, que les PME sont toujours les laissées pour compte des pratiques des grands partis. 

    L'environnement global français ne leur demeure donc pas favorable. Bayrou voulait en 2007 (et le propose à nouveau pour 2012) simplifier profondément l'environnement juridique et fiscal de l'entreprise. Sarkozy s'est emparé de la question en 2008, et, le résultat des courses, c'est qu'il a créé 500 pages supplémentaires de codes divers. Il faut, je le pense, une véritable détermination pour atteindre cet objectif. 

    L'une des faiblesses de l'industrie française, c'est ses investissements en recherche et développement : insuffisants il ne permettent pas de faire émerger des produits à la fois hauts de gamme, high tech et de qualité. Il est donc essentiel pour les entreprises de dégager des marges. Si la taxe sur les transactions financières est mise en place, Bayrou escompte en utiliser une partie pour faire baisser les charges qui pèsent sur le travail. Ce faisant, évidemment, les entreprises retrouveraient de petites marges de manoeuvre.

    En somme, si je récapitule le programme de Bayrou tel qu'il s'esquisse, voilà ce que j'y trouve :

    - Favoriser la segmentation de  l'industrie : externalisation des segments à basse valeur ajoutée et  localisation de ceux qui ont une forte valeur ajoutée.

    - simplifier considérablement le cadre juridique dans lequel évoluent les entreprises, particulièrement les PME.

    - développer une filière professionnelle et technique de haute qualification.

    - accroître les marges des entreprises en dégageant des marges de manoeuvre sur les charges du travail, de manière à permettre des investissements plus importants en RD

    - favoriser les rapprochements en réseaux des entreprises, et faire de l'État un acteur stratégique de ces rapprochements

    - développer un label Made in France afin de faire des consommateurs des acteurs du redressement de leur propre pays

    Il a évidemment d'autres idées en tête, mais je pense que ce sont les grandes lignes.

  • La méthode Bayrou ? Chercher ce qui marche et le copier.

    Bayrou, autant qu'un programme, c'est une méthode. Il a fait pour 2012 le choix d'un pragmatisme absolu. 

    La santé ? Il existe en Alsace une caisse régionale d'assurance-maladie qui se porte bien : ses cotisations sont même excédentaires ! Ceci démontre donc que l'on peut optimiser notre système de santé sans rien y perdre en qualité. On doit donc pouvoir imiter ce modèle. Finalement, les solutions existent chez nous, en France, il suffit simplement de les chercher.

    Le chômage et l'industrie ? L'Allemagne a fait baisser son taux de chômage et demeure une puissance industrielle avec le même niveau de protection sociale que le nôtre et des coûts salariaux égaux ou même supérieurs. Des industries françaises ont maintenu leur production en France ou la rapatrient. Observons comment font les Allemands, comment font nos propres entrepreneurs nationaux et tentons d'en tirer des pratiques qui puissent se généraliser. Au passage, aidons les consommateurs à devenir acteurs de cette production en leur indiquant son origine.

    L'école ? Las des querelles pédagogiques, tranchons définitivement non en accordant aux uns la préférence, mais en identifiant simplement ceux qui obtiennent des résultats indépendamment de toute idéologie et transposons leurs méthodes.

    En fin de compte, Bayrou, c'est un très bon directeur des ressources humaines pour la France : une large part de sa méthode, c'est ça : chercher dans nos ressources humaines des solutions aux difficultés que nous affrontons...

    Ce sont les idées simples qui font la santé des sociétés, pas les proclamations verbeuses ni les grands principes. En ce sens, la démarche de François Bayrou me paraît particulièrement saine.

  • Il faudrait tester Bayrou au second tour

    Il y a actuellement quatre candidats qui font la course en tête : François Hollande, Nicolas Sarkozy, Marine Le pen et François Bayrou.

    Je trouve qu'il serait édifiant et intéressant de les tester les uns contre les autres sur des seconds tours. Par exemple, Bayrou-Hollande, j'aimerais bien voir ce que cela donnerait...

  • Bayrou et la famille

    Nicolas qui défend contre l'évidence le projet de suppression du quotient familial de Hollande réplique à mes critiques  en commentaires en me demandant ce que propose Bayrou.

    Bayrou s'est insurgé contre le projet socialiste car il revient à s'en prendre aux familles nombreuses au nom de la redistribution. Il fait observer que le quotient familial est un avantage universel et que la République, il a y a près de 60 ans, a choisi cette mesure pour favoriser la natalité. C'en est bien sûr une parmi d'autres.

    De fait, et j'exprime mon propre avis, ne vouloir favoriser que la natalité des familles modestes est une absurdité sans nom. On voit à Paris avec Bertrand Delanoë ce que produit la doxa socialiste : une ville gentrifiée avec deux à trois arrondissements entièrement constituée d'une clientèle parfois misérable et largement assistée. Pendant ce temps, les classes moyennes, même supérieures, doivent décamper. Les familles aisées, elles-mêmes, sont touchées. Delanoë a trouvé des centaines de millions d'euros pour la rénovation de Jean Bouin, pour l'extension de Roland Garros en détruisant en partie les Serres d'Auteuil, mais a réduit en revanche l'allocation pour la garde de petits enfants, tout du moins, pour les familles jugées "aisées"... A Paris, avec des loyers qui se comptent parfois en milliers d'euros, c'est évidemment très subjectif...

    Pour revenir à Bayrou, son projet sur la famille demeure à préciser, mais dans l'ensemble il a une vue assez proche de ce qu'il préconise pour les retraites : un système à points. Fusion de toutes les aides, plutôt que le méandre administratif auquel il faut faire face actuellement, et attribution de points en fonction des situations. Par exemple, femme seule avec enfant(s) = gros bonus de points. Famille avec enfant handicapé, méga gros bonus de points. Voilà, en somme, l'esprit de l'éventuelle réforme qu'il envisage. Il ne reste plus qu'à fixer les critères, mais je ne crois pas me tromper en présentant les choses ainsi, et, si tel était le cas, j'invite le principal intéressé à venir corriger la chose ici.

    Outre les aides fiscales et les aides directes, Bayrou a aussi des idées précises sur les rapports entre l'école et les familles. Il défend particulièrement pour les parents jeunes ou isolés ou tout simplement désemparés l'idée d'une école des parents.

  • Notre Père qui êtes aux cieux, faites que ce soit Bayrou !

    La campagne présidentielle s'enclenche tout doucement, et...j'entends les premières propositions arriver sur la table. Par exemple, la dernière en date, c'est celle de Hollande : sous prétexte de "mieux" répartir les aides, il s'apprête à priver de ressources 4.5 millions de Français et Françaises parmi ceux qui ont des enfants.

    Tant que Hollande ne restait qu'une vue de l'esprit en termes de candidature à la présidentielle, je me disais, bah, si Bayrou n'est pas au second tour, je voterai pour lui contre Sarkozy.

    Mais quand j'entens ce genre de conneries, c'est la réalité qui me rattrape : Hollande n'aime pas les riches. Hollande est de gauche. Hollande est socialiste. J'avais oublié ces faits. La gauche, c'est l'égalitarisme forcené. Abrasion partout. Comme disait un jour Thierry Le Luron parodiant François Mitterand, l'économie socialiste c'est de mettre 50% de la population au chômage à Bordeaux s'il y a 50% de chômeurs à Strasbourg afin que tout le monde soit égal (Thierry le luron appelait ça "planifier l'économie").Là, c'est de flanquer sur la paille 4.5 millions de Français parce qu'il y en a 5 autres millions qui peinent.

    En fait, maintenant, je me dis que je ne me vois pas voter pour Hollande, même dans un second tour. Évidemment, je ne veux pas non plus de Sarkozy. Il ne me reste plus qu'à prier. Prier pour que ce soit Bayrou qui soit au second tour.

    Notre père qui êtes aux cieux,

    Que votre nom soit sanctifié,

    Que votre règne vienne,

    Que votre volonté soit faite sur terre comme au ciel,

    Ne nous soumettez pas aux Socialistes,

    Mais faites que François Bayrou entre en piste,

    Et délivrez nous des Sarkozystes !

    Ainsi soit-il.

    Amen.

  • Comment Hollande s'apprête à matraquer les familles...

    Ahhhh : sans les blogues de gauche, j'vous jure, ce serait difficile de pêcher l'info. Grâce à Nicolas et Homer, je sais maintenant que François Hollande s'apprête à allonger la facture en impôts de 4.5 millions de Français et Françaises. Oui, oui, vous avez bien lu.

    Vous vous rappelez de 2007 et du "Moi j'aime pas les riches" de François Hollande ? Eh bien ça n'a rien perdu de son acuité.  Hollande veut supprimer le quotient familial et le remplacer par un crédit d'impôts. Grâce à nos sympathiques blogueurs de gauche, nous savons désormais que plus une famille aisée va avoir d'enfants plus elle va payer cash pour sa natalité. Hollande doit trouver qu'il y a trop de "riches" en France, sans doute.

    Oh, mais...ça me rappelle quelque chose : le 29 janvier dernier, j'ai le souvenir d'avoir tiré à boulets rouges sur un certain Piketty : tout le raisonnement est dans le billet d'origine. Hollande a le même, et les blogueurs de gauche, itou. Il suffit d'ailleurs de lire les derniers mots du Nicolas : Les pertes seraient mêmes très importantes pour les familles d'au moins trois enfants gagnant beaucoup d'oseille. Tant pis pour elles.

    Voilà. Du socialo dans le texte. Mets pas du bien de côté, salaud de koulak, on aura ta peau. Homer n'aura peut-être pas la réaction de l'UMP, mais il a déjà la mienne. La mesure de Hollande, comme j'en avais dénoncé l'idée chez Piketty est tout simplement lamentable. Pitoyable et minable.

    François (Bayrou, pas Hollande), tu as dit à Giens en septembre dernier, dans ton discours de clôture de l'Université d'été du MoDem, que tu parlerais des familles parce que plus personne n'en parle, je te cite : 

    Je parlerai des familles, de toutes les familles, des enfants, des enfants de toutes les familles. Je défendrai l’idée que l’être humain a d’abord, avant tout, besoin d’échapper à la solitude, et que, notre ennemie, c’est la société d’indifférence et de solitude. Je défendrai les familles, alors que personne ne parle plus d’elles. Je le ferai parce que, traditionnelles ou nouvelles, elles sont le recours et l’avenir du monde.

    Tu as vu ce que les Socialistes et Hollande veulent faire aux familles ? 

    Socialistes, méditez simplement les dernières paroles de François (Bayrou, pas Hollande) ce mémorable 18 septembre :

    L’homme vit bien entendu de pain, de travail, d’air et d’eau, il vit de liberté, il vit de culture. Mais il vit d'abord de ses enfants et des enfants des autres. Et on ne peut pas vivre d’enfants, si on ne sait pas dire dans quelle maison ils vont habiter, si on ne sait pas leur dire ou leur montrer ce qui vaut la peine, ce qui est beau, ce qui est grand.

    Et tenez-les vous pour dites.

  • Bayrou, le retour du centre-droit et le sort de la France !

    Tous les signaux convergent pour valider un positionnement stratégique que j'ai toujours défendu : l'occupation du centre-droit. De fait, Yves Pozzo di Porgo, Philippe Folliot, Douste-Blazy, Jean Arthuis, Alain Lambert, Anne-Marie Idrac, Dominique Versini, Arnaud Dassier et d'autres encore : il n'y a pas de doutes ! Le centre-droit converge vers François Bayrou. Et ceci ne se vérifie pas que dans les ralliements : dans le dernier sondage de popularité de CSA la cote de François Bayrou est plus forte auprès des Français de droite qu'auprès de ceux de gauche.

    Il se dégage de cette présidentielle un spectacle plutôt inédit et amusant : François Bayrou est un homme du centre. Il est à équidistance presque parfaite du centre-gauche et du centre-droit. La plupart de ses alliés sont au centre-droit. Mais son parti, le MoDem, est de centre-gauche (je l'ai toujours dit). Amusant.

    Il n'y a qu'une seule chose qui peut faire bouger les électeurs sociaux-démocrates : que Hollande commence à dérailler et fasse des concessions importantes aux Verts et, surtout, à l'aile gauche de son parti et au Front de Gauche. Ce n'est pour l'instant pas le positionnement qu'il a choisi. Il est solidement campé sur une posture social-démocrate bien que floue et, à mon avis (et celui de Bayrou) en effet insoutenable pour la France.

    Pour l'instant, c'est à droite que Bayrou peut continuer à espérer grignoter des voix. Toutefois, il y a une condition sine qua non à cela : continuer à émettre des idées.

    Le Made in France a fait l'actualité pendant deux mois. Maintenant, Bayrou doit dire quelles solutions il entend apporter aux délocalisations et comment il entend réindustrialiser la France puisqu'il a fait de ces objectifs ses principaux chevaux de bataille.

    C'est tout à fait fondamental, car l'emploi, la résorption de la dette, le rééquilibrage de notre balance commerciale tiennent tous dans la main de cette problématique fondamentale, ce qui n'a pas échappé à son oeil perspicace.

    S'il parvient à proposer des solutions crédibles et compréhensibles, elles se répandront dans l'opinion, et là, très franchement, vu les préoccupations essentielles des Français à l'heure actuelle, même s'il y a des émeutes à la Gare du Nord comme en 2007, il a gagné la présidentielle, rien ne pourra l'empêcher.

    Il va donc sans dire que la semaine qui s'annonce va être cruciale : au 133 rue de l'Université se tiendra samedi prochain des tables rondes dont l'objet précis sera justement de répondre à ces questions. De ce qu'il se dira, se proposera, et finalement émanera de ces tables va déprendre le sort futur de la France.

  • Sonnez, tocsins, j'ai acheté un lave-vaisselle made in France !

    Et voilà. Ça n'a pas été facile de convaincre ma moitié qui était plutôt orientée "qualité allemande", mais après lui avoir fait valoir a) un classement Que choisir b) l'absence de profondeur de mon porte-monnaie c) le caractère moralement satisfaisant de l'achat, nous sommes devenus les heureux possesseurs d'un lave-vaisselle Brandt, produit à 100% en France. Aucune erreur, sa certification figure ici sur le site de Veritas : l'utile équipement de cuisine est produit à la Roche sur Yon, en Vendée. Comme quoi, le Made in France façon Bayrou, ça marche dès qu'on est informé.

    Ce qui est comique, en revanche, ce sont les techniques de vente au sein du staff technico-commercial chez Darty. Pour tenter de vendre les extensions garantie à 5 ans, on fait valoir que l'appareil va certainement tomber en panne dans les 5 ans parce qu'il comporte beaucoup d'électronique. Perso, j'espère bien en avoir pris pour 10 ans ! Au moins. Le lave-vaisselle est à 499 euros et son extension coûte 129 euros. Tu parles Charles. Il paraît qu'on a une réduction de 20% sur l'achat suivant si on on s'engage à signer l'extension. 20% de 500 euros, ça fait 125 euros, primo, donc, pas l'effet est neutre, et, de surcroît, cela signifie que Darty table sur le fait que les produits vendus sont de la m... en barre. 

    Très mauvaise technique de vente, j'ai failli me casser sans rien acheter.

    In fine, il y a une vraie satisfaction morale à posséder un objet bien de chez nous, sur lequel des machines et des mains françaises se sont penchées. Et tout ça pour un prix particulièrement compétitif.

  • Le sale coup fait à la TVA sociale

    La pertinence de la TVA sociale fait rage au sein de la classe politique, mais aussi parmi les éditorialistes, les blogueurs et plus généralement les journalistes.

    A mon sens, Nicolas Sarkozy lui a fait un sale coup, à la TVA sociale, en l'amenant de manière impromptue, à quelques mois d'une élection présidentielle, alors que le sujet mériterait un long débat des amendements, et que la question du financement de la protection sociale est pertinente.

    L'inconvénient, c'est qu'une telle décision tombe au mauvais moment : nous sommes en crise, le pouvoir d'achat stagne et l'opinion est éruptive avec la proximité de la présidentielle.

    Les Français craignent de perdre en pouvoir d'achat puisque les prix augmenteront mécaniquement. S'il s'agit, par exemple, de ne basculer que les cotisations salariales et non les cotisations patronales sur la TVA, les prix augmenteront peut-être, mais les salaires avec en raison des gains réalisés.

    L'impact sur la compétitivité est controversé. Bayrou faisait observer que ce n'était pas un bon calcul que de tenter de rétablir notre compétitivité en luttant sur le coût du travail. A terme, ce n'est en effet sans doute pas un levier. Mais ce n'est sans doute pas l'objet essentiel de la TVA sociale, même si la baisse des coûts salariaux en est un effet collatéral heureux.

     

    Au passage, la TVA sociale permet de faire la peau au plombier polonais et à la directive Bolkenstein, comme l'observait finement Jean Arthuis en 2006. D'où que vienne le service rendu, la TVA s'applique. Le Danemark l'a fait et ne semble pas s'en porter plus mal. Je crois vraiment, que sur un sujet aussi sensible, il faut rompre avec les postures politiciennes et adopter une attitude courageuse et responsable. Une fois la chose faite, la question est réglée et il n'y a plus à toucher au taux de TVA ensuite. Je ne crois pas, en revanche, comme Jean Arthuis que la TVA sociale ait un impact sur la délocalisation de l'emploi.  

    Taxer notre production pour financer notre protection sociale ne me paraît pas pertinent. En revanche, je reçois parfaitement l'un des arguments de François Bayrou qui observait que la protection sociale était une question de solidarité nationale et que donc, TOUS les revenus sans exception aucune devaient y contribuer. Bayrou dans son État d'urgence table plutôt sur la CSG pour ce faire. Mais j'ai le souvenir que près de 50% des Français sont exemptés d'impôts. Je trouverais donc juste un panachage entre la TVA et la CSG puisque la TVA est réglée par tous les citoyens.