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délocalisation

  • Maurice Taylor, ta gueule !

    Désolé, mais ça me démange depuis un moment. Si Maurice Taylor, le PDG de Titan, juge que la France est une terre soviétique, on ne l'oblige pas à y faire des affaires.

    Il paraît que nos ouvriers son paresseux ? Ta g... Taylor, viens travailler dans une usine à leur place et on en rediscute.

    En revanche, moi qui suis Français et qui peux avoir le sentiment national ombrageux, j'ai pris bonne note de m'abstenir d'acheter un quelconque pneumatique Titan à l'avenir.

    Il faudrait que la presse cesse de qualifier Taylor d'ultra-libéral. Taylor est surtout un ultra-crétin, les libéraux étant généralement des gens aimables et accomodants.

    Allez, je lâche un peu d'information sur ce que je fais en ce moment : je travaille dur avec quelques militants du MoDem sur notre projet européen pour 2014 et justement, nous sommes précisément en train de réviser notre interprétation de la concurrence libre et non faussée.

    Pour nous, une concurrence non-faussée, c'est une concurrence entre autres équitable et nous militons, comme l'a déjà fait valoir Bayrou au demeurant, pour que toutes les normes qui s'appliquent en terre européenne demeurent valables pour les produits importés ou dont la réalisation est délocalisée.

    Taylor se vante de produire des pneus à un euro de l'heure ? En respectant des critères de qualité, de sécurité et des normes sociales et environnementales j'ai comme un gros doute.

    En somme, la position à laquelle nous réfléchissons, c'est de fermer purement et simplement le marché européen aux produits qui ne respectent pas des échanges commerciaux fiables, équitables et loyaux.

    Si on gagne, un âne comme Maurice peut dire adieu à tout le marché européen avec ses pneus de merde produits à un euro de l'heure par ouvrier...

  • Bayrou, le retour du centre-droit et le sort de la France !

    Tous les signaux convergent pour valider un positionnement stratégique que j'ai toujours défendu : l'occupation du centre-droit. De fait, Yves Pozzo di Porgo, Philippe Folliot, Douste-Blazy, Jean Arthuis, Alain Lambert, Anne-Marie Idrac, Dominique Versini, Arnaud Dassier et d'autres encore : il n'y a pas de doutes ! Le centre-droit converge vers François Bayrou. Et ceci ne se vérifie pas que dans les ralliements : dans le dernier sondage de popularité de CSA la cote de François Bayrou est plus forte auprès des Français de droite qu'auprès de ceux de gauche.

    Il se dégage de cette présidentielle un spectacle plutôt inédit et amusant : François Bayrou est un homme du centre. Il est à équidistance presque parfaite du centre-gauche et du centre-droit. La plupart de ses alliés sont au centre-droit. Mais son parti, le MoDem, est de centre-gauche (je l'ai toujours dit). Amusant.

    Il n'y a qu'une seule chose qui peut faire bouger les électeurs sociaux-démocrates : que Hollande commence à dérailler et fasse des concessions importantes aux Verts et, surtout, à l'aile gauche de son parti et au Front de Gauche. Ce n'est pour l'instant pas le positionnement qu'il a choisi. Il est solidement campé sur une posture social-démocrate bien que floue et, à mon avis (et celui de Bayrou) en effet insoutenable pour la France.

    Pour l'instant, c'est à droite que Bayrou peut continuer à espérer grignoter des voix. Toutefois, il y a une condition sine qua non à cela : continuer à émettre des idées.

    Le Made in France a fait l'actualité pendant deux mois. Maintenant, Bayrou doit dire quelles solutions il entend apporter aux délocalisations et comment il entend réindustrialiser la France puisqu'il a fait de ces objectifs ses principaux chevaux de bataille.

    C'est tout à fait fondamental, car l'emploi, la résorption de la dette, le rééquilibrage de notre balance commerciale tiennent tous dans la main de cette problématique fondamentale, ce qui n'a pas échappé à son oeil perspicace.

    S'il parvient à proposer des solutions crédibles et compréhensibles, elles se répandront dans l'opinion, et là, très franchement, vu les préoccupations essentielles des Français à l'heure actuelle, même s'il y a des émeutes à la Gare du Nord comme en 2007, il a gagné la présidentielle, rien ne pourra l'empêcher.

    Il va donc sans dire que la semaine qui s'annonce va être cruciale : au 133 rue de l'Université se tiendra samedi prochain des tables rondes dont l'objet précis sera justement de répondre à ces questions. De ce qu'il se dira, se proposera, et finalement émanera de ces tables va déprendre le sort futur de la France.