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Bayrou - Page 14

  • Le Made in France, une simple habitude à prendre...

    Cela fait longtemps déjà, que je privilégie les produits français quand j'achète quelque chose de nouveau. Je trouve extraordinairement partiaux les procès à charge contre le projet de François Bayrou sur le sujet. Le pseudo-reportage de Zineb Dryef sur rue89 en décembre dernier est un modèle du genre. Elle a sciemment ou presque choisi les produits français les plus onéreux ou presque pour appuyer sa démonstration. En réalité, la difficulté, c'est de s'y retrouver faute d'un label, d'une offre suffisamment diversifiée et d'une distribution digne de la cause. Mais pour ce qui concerne les prix, j'ai largement démontré ici que les marques françaises étaient capables de s'aligner. Jeans Tuffery, Lave-vaisselle Brandt, tee-shirts, produits alimentaires variés, on trouve si on veut.

    De toutes façons, pour bien comprendre quelles forces politiques considèrent le Made in france et lesquelles y prêtent une vraie attention, il suffit de considérer leur boutique : seul le MoDem de Bayrou vend des produits 100% Made in France. Le FN et l'UMP, c'est la Chine ou l'Asie, le Front de Gauche et les Verts, c'est le Maroc dans les comités militants, et le PS, c'est l'Europe orientale pour une large part.

  • IKEA, c'est terminé pour moi aussi.

    J'invite tout à fait à lire le témoignage de Philippe sur ses déboires avec IKEA. J'ai eu exactement les mêmes chaque fois que j'ai demandé une livraison chez eux. Ils sous-traitent et se moquent comme d'une guigne du suivi. Non pas que leeurs employés ne soient pas charmants, au contraire, mais plutôt que le système qu'ils ont choisi pour assurer les livraisons n'est pas sérieux.

    Quand on fait appel à un prestataire, on s'assure un minimum de sa qualité. Au passage, cela tend à devenir général dans le paysage des meubles. J'ai eu les pires difficultés avec un meuble commandé par vente-privee.com, arrivé endommagé, et pour lequel il a fallu entamer 1000 démarches pour parvenir à revenir dans ses fonds.

    Et en plus, comme le dit Philippe, IKEA flique ses employés !

    Pour ce qui me concerne, la Maison de Valérie a toujours été correcte.

    Cela dit, les productions made in ailleurs et particulièrement "China", j'en ai ma claque. Plus ça va, et plus je constate à la pratique qu'au fond, Bayrou a fondamentalement raison : se fournir en production locale, c'est tout de même une garantie supérieure de qualité. Et puis au moins, si on a besoin de beugler comme un veau parce qu'on n'est pas content, on n'est pas contraint d'appeler un service clientèle délocalisé au Maroc.

    Tiens, pour les meubles, j'ai repéré Gautier, qui a trois sites de production en France (c'est une entreprise vendéenne). Si l'on en croit les retours sur la Toile, les meubles coûtent un certains prix, mais leurs acheteurs en sont vraiment contents et leur service de communication prend la peine de répondre directement sur les forums.

    Elle dispose de son propre réseau de vente, mais on peut aussi trouver des meubles Gautier chez But et Conforama ou encore Monsieur Meuble. Au niveau des normes ( environnementales, sécurité) ils sont au top, pour les informations que j'ai. Ça tombe bien, je dois prochainement racheter un lit pour mon aîné. J'ai repéré des choses intéressantes chez eux. Je tiens au courant le blogue une fois que j'aurais fait mon choix (ce qui va prendre plusieurs mois sans doute car l'achat du meuble est corrélé à des travaux d'intérieur).

  • Bayrou and You !

    Vous pensiez être seul ?

    Et pourtant, vous ne l'êtes pas...

  • L'industrie d'abord, la concurrence non faussée ensuite

    Toute la législation actuelle est pourtant dominée par une seule crainte : empêcher qu'un pays membre fausse la concurrence en avantageant ses entreprises au détriment de celle des autres.

    Je dis que nous devons avoir une politique active en commun, une politique industrielle et qu'elle ne doit pas se limiter à de rares grands programmes, fussent-ils aussi prestigieux qu'Airbus l'a été autrefois. C'est le complément naturel de l'intimité entre nos économies.

    Dans tous les secteurs d'activité, il faut se fixer un objectif stratégique. L'Europe ne peut pas accepter d'être complètement absente d'aucun des grands secteurs d'activité. Elle doit raisonnablement être présente dans la concurrence sur son propre marché. Il ne doit pas, il ne devrait pas pouvoir exister de secteurs de production dans lesquels l'Europe ne vise à atteindre de l'ordre de 50 % de son propre marché.

    La France proposera à ses partenaires européens un plan de reconquête des marchés dont elle est absente et en particulier dans les secteurs de haute technologie, cela sans protectionnisme, avec une démarche fondée sur l'offre, sur la qualité.

    made in Bayrou

  • Un label...

    Nous savons tous que la complexité de la production fait bien entendu qu'une part des produits est très souvent intégrée en provenance d'autres pays parfois lointains. Je pense que c'est légitime, l'introduction de composants, même de composants à coût de revient plus bas, n'est ni anormale ni choquante.

    Je pense que l'important est de conserver les produits et de les regagner et c'est précisément la bataille que nous avons perdue en France donc je soutiendrai l'idée d'un label « produit en France », vous aurez observé que j'ai dit « produit en France » et pas « made in France », non pas que je n'arrive pas à comprendre ce que « made in France » veut dire ! On est Pyrénéen, mais polyglotte… troglodyte comme disait une grand-mère chez moi ! Et donc j'arrive à comprendre cela, mais c'est une revendication de fierté que d'employer sa propre langue.

    Je propose donc un label accordé sur demande de l'entreprise, librement, sans qu’il soit imposé à qui que ce soit et par qui que ce soit, un label d'information qui indiquera aux consommateurs de manière transparente quel pourcentage de la valeur ajoutée du produit a été réalisé en France.

    Ce pourcentage pourra par exemple être certifié par une association ad hoc regroupant des consommateurs. Je trouve que ce doit être léger. Ces labels montreront à chacun ce qu'il paye pour son emploi, celui de ses proches, pour la retraite et quand il fait ses courses.

    Ils nous aideront aussi à prendre conscience des forces qui sont les nôtres, de la qualité, de l'excellence de nombreux produits français dont on ne savait même pas qu'ils existaient et nous verrons alors que nous avons tous les atouts pour figurer avantageusement dans la compétition mondiale car c'est évidemment dans la compétition mondiale que les choses se jouent.

    made in Bayrou

  • L'État stratège

    L'État en raison de ce qu'il est en France, doit être stratège. Il y a des pays qui peuvent se passer d’État. Entre nous, il y en a moins que l’on ne croit. Dans les grandes réussites économiques du siècle, chaque fois qu'un pays a su se transformer rapidement, son État, quand il existe, a joué le rôle d'aiguillon et de fédérateur. Tout le monde sait, je pense au MITI japonais, l'agenda que l'Allemagne s'est donnée au début des années 2003/2004 qui a abouti en 2009/2010, et en France plus qu'ailleurs, il en a toujours été ainsi. Notre énergie donne toute sa mesure quand un État stratège accepte de la prendre en charge et de la porter.

    Je m'empresse de dire que « stratège » ne veut pas dire, comme en grec, commandant en chef. Cela ne veut pas dire : je décide, ils exécutent. « Stratège » cela veut dire un État qui se sent en charge de faire partager un plan de bataille et qui se donne pour tâche de convaincre les acteurs.

    L'organisme qui était chargé de préparer et de porter la stratégie existait. C'était le Commissariat au Plan. Alors, bien entendu, cela avait un côté un peu rétrograde. Les plans quinquennaux sur le modèle du Gosplan soviétique. Tout le monde voit bien qu’il y a des années qu'ils ne sont plus de saison, mais une réflexion pour la nation qui ouvre sur des progrès à faire, sur des terrains à réoccuper, qui parle aux industriels, aux syndicats, aux organisations professionnelles, qui leur propose de se rapprocher, qui surveille l'évolution des autres parties de l'Europe ou du monde, qui discerne la stratégie qu'ils adoptent dans les technologies les plus nouvelles, c'est non seulement de saison, mais d'avant-garde.

    Je ne reprendrai pas le mot pour ne pas choquer, mais je défendrai l'idée d'un commissariat aux stratégies tourné non seulement vers le pouvoir politique, mais vers la société civile.

    made in Bayrou...

     

     

  • Le sale coup de Mittal à Arcelor

    Dans l'histoire de la fermeture programmée des hauts fourneaux de Florange, je me suis fait tout de même une petite réflexion :

    Arcelor et Mittal, jusqu'à 2006, c'étaient des sidérurgistes distincts. On peut même observer qu'Arcelor a été avalé tout cru par Mittal au terme d'une OPA hostile, c'est à dire contre son gré.

    Une fois cet achat fait, Mittal a décrété que le marché européen n'était plus un marché prioritaire parce que moisn dynamique, à ses yeux, que celui des pays émergents. Et il a commencé à fermer les usines européennes, à commencer par les usines françaises. Je m'étais étonné, pour ma part, du dynamisme européen pour l'année 2011.

    Cette histoire-là, cela me rappelle exactement ce que Bayrou disait dans son État d'Urgence, en août 2011 sur les fonds vautours qui viennent, pillent, puis laisse un désert industriel stérile.

    C'est aussi pour cela qu'il plaide pour un Plan capable de prévenir ce genre de procédés, voire pour une législation ad hoc, mais au niveau européen.

    En attendant, même s'il a de la peine à prononcer tout haut le gros mot, j'ai le sentiment qu'il propose ni plus ni moins que l'État maintienne le fourneau en attendant un racheteur ou l'émergence d'un champion national.

    Se laisser dépouiller de ses aciéries lui apparaît comme une faiblesse stratégique majeure pour un pays comme la France et plus généralement pour l'Europe.

  • Tuffery, jeans made in France, retour sur article. Paria aussi !

    Souvenez-vous, j'avais fait part ici de mon étonnement après avoir trouvé des jeans made in France, à Florac, très précisément, à des prix très inférieurs à ceux des grandes marques. Marianne2 avait partagé mon étonnement et avait repris le billet. Eh bien il y a des jours sympas comme celui d'avant-hier où on se dit qu'on n'écrit pas entièrement dans le vide. J'ai appelé le magasin de Florac pour procéder à un échange , parce que voyez-vous, à force de passer mon temps à écrire des billets bidon devant mon ordinateur, du coup, je ne bouge pas, et comme je demeure statique, je prends du gras. Or, les jeans de Florac taillent petit. J'ai dû donc me rabattre sur la taille supérieure. J'ai profité de l'occasion pour échanger quelques mots avec l'un des trois frères : en fait, non seulement ils ont eu connaissance du billet, mais ils ont eu une augmentation subite des commandes par internet ! Plus d'une cinquantaine de jeans supplémentaires en un mois ! Je ne dis pas que cela relance la production de textile en France, évidemment, mais c'est toujours ça de gagné. Finalement, ce n'est pas neutre d'être repris dans un webzine comme Marianne2 (plus de 10 000 lectures là-bas). Quand j'y pense, si un JT avait simplement signalé les faits, les commandes auraient certainement explosé.

    Allez, hop, pour la bonne cause, je rappelle l'adresse, ou plutôt, allez voir sur le site !

    Cela dit, j'ai approfondi mes investigations, et j'ai découvert un marchand de textiles breton qui produit également local : Paria.

    Sur les jeans, ils ne sont pas particulièrement concurrentiels (près de 100 euros pièce soit 40% de plus que Tuffery) mais ils proposent pas mal d'autres produits. Notamment, j'adore leur tee-shirt de l'Arsenal de Brest, rouge et blanc. Je sens que je vais en commander pour mes fistons. Ils sont magnifiques. 22.50 euros/pièce, ça me semble largement acceptable si c'est de la qualité.

    Une petite remarque sur leurs jeans : Paria les fait certifier exempts de substances indésirables par un organisme de certification écologique, Okeo Tex.

    Et, au fait, Parisiens ou Franciliens qui êtes plus d'un quart de mes lecteurs, il y a un magasin 10, avenue du Maine dans le 14ème à Paris. Cela vous évitera les frais de port qui sont loin d'être négligeables !

    Ce qui est rigolo, c'est que comme leur gamme est assez étendue, ils ont aussi des bodies et des bavoirs pour les tout-petits. J'aime bien le body "risque de marée noire". Ecolos bobos, il est aussi pour vous, à moins que vous fassiez partie de cette détestable engeance qui fait l'écolo à peu de frais, c'est à dire en paroles, et achète dans le même temps les polos fabriqués par le prisonnier de goulag nord-coréen ou l'enfant des ateliers chinois. Là, au moins...

    Les sweats sont  compétitifs : moins de 30 euros ! Quand ils sont face à des articles soldés, évidemment, ils sont un peu plus chers, mais en période ordinaire, ils font largement face en termes de prix. Là encore, tout dépend de la qualité, évidemment, mais mes derniers achats à bas prix m'ont appris que mauvaise qualité ruine : ras-le-bol des tee-shirts/sweat déchirés au bout de quelques mois.

    Baskets montantes à 49 euros, idem, si ça tient, c'est à comparer aux nike et compagnie qui sont à plus du double.

    Objectivement, c'est original : ados boutonneux désireux de vous fondre dans la masse de vos semblables mais à la recherche de singularité, ces baskets sont faites pour vous.

    Bon, eh, oh, je ne vais pas non plus me farcir toute la boutique, et d'ailleurs, j'escompte bien finir tout de même sur une note politique.

    L'existence de ce magasin, ses prix, plus qu'honorables, valident à nouveau les observations de Bayrou sur le Made in France. Ce n'est pas plus cher de produire chez nous à qualité égale. Même du textile. La preuve avec Tuffery à Florac et avec Paria à Brest (qui dispose toutefois d'une chaîne de magasins).

    Les réactions de la classe politique ont été particulièrement minables et le demeurant lorsque Bayrou fait valoir cette idée-phare. J'entends très souvent les moqueries, mais qui a observé un jour la mer en Bretagne ou en Normandie, sait que la vaguelette qui se soulève au loin peut finir en vague de deux mètres quand elle vient se briser sur la côte.

    Quoi qu'il advienne de Bayrou dans cette campagne, j'espère qu'il restera quelque chose de son programme, même s'il n'emporte pas la présidence de la République. Mais vu le mépris par lequel il est traité par les autres forces politiques (je parle du programme) j'ai plus que quelques doutes là-dessus. Et pourtant, Robert Rochefort, l'un des principaux conseillers économiques de François Bayrou a calculé qu'il suffirait d'une hausse de 10% de notre budget consacré au Made in France pour rayer d'un coup de crayon notre déficit commercial.

  • L'ouragan créateur, l'ultime chance de Bayrou

    Les tous derniers sondages ne sourient guère à François Bayrou. Toutefois, le Béarnais pourrait encore créer la surprise à condition de créer aussi une faille dans l'offre politique actuelle.

    Il est très difficile de déboulonner l'actuel duopole PS/UMP d'autant qu'il s'inscrit dans un clivage traditionnel. La loi de l'offre et de la demande s'appliquent cependant à la sphère politique, et, en digne hérétique, j'ajoute qu'Aloïs Schumpeter voit ses thèses validées autant dans ce domaine que dans le champ économique.

    Je l'ai dit maintes et maintes fois ici, la seule manière de gagner, c'est de cliver. Bayrou l'a compris au moins dans deux domaines : l'économie et l'éducation. Pour la seconde, malheureusement, c'est sans doute une préoccupation des Français, mais ils n'entendent pas grand chose aux considérations techniques et ce n'est  donc pas un thème de campagne, d'autant qu'ils sont inondés de mensonges dégoûlinants de toutes sortes en provenance des médias et des autres camps politiques. C'est donc cuit de ce côté-là en dépit des bonnes idées de Bayrou.

    Tout ce qui est contrat démocratique, justice sociale, et cetera, tous les partis et les candidats disent la même chose : impossible donc, pour le citoyen lambda de démêler le vrai du faux.

    Il y a des différences dans le domaine de la fiscalité, mais elles ne sont pas énormes d'un candidat à l'autre, et surtout, les réformes fiscales qui pourraient être efficaces en économie ne sont a priori pas populaires. Danger de ce côté-là. Dans ce domaine, Bayrou a pris ses responsabilités. Sarkozy prend un risque avec sa TVA sociale, mais on ne peut pas le lui reprocher, sur ce point, il ne se montre pas démagogue, au contraire de la gauche et de Hollande, qui comme d'habitude, promettent la lune.

    Non, en 2012, le vrai curseur, c'est l'économie, et bien sûr l'emploi. Bayrou a vu avant tous les autres que l'industrie était au coeur de nos déficits et de notre chômage. Il a également conscience que ce n'est pas l'effort de quelques uns mais de toute la nation qui peut améliorer notre situation d'où son idée de faire du consommateur un consommacteur.

    C'étaient là ses idées de début de campagne. Mais ce n'est pas suffisant. Bayrou a de bonnes idées, mais au bout d'un moment, il tend à les réciter en boucle et la pâte retombe avant d'être soufflée. C'est ce qu'il s'est produit aussi en 2007.

    Aujourd'hui, pour parvenir à casser l'alternance droite-gauche, il faut pouvoir apporter des réponses aux ouvrières de Lejaby, aux métallos de Florange et à tant d'autres.

    Il faut pouvoir dire comment le label en France va se mettre en place, ce qu'il prendra en compte et ce qu'on en attend en termes d'emplois, de réduction des déficits et de productivité.

    Bayrou a une conception de l'État dans laquelle l'État, facilite, dans laquelle le législateur prépare un cadre pour que les acteurs s'organisent. Hélas, par les temps qui courent, la société française n'a pas la patience d'attendre que les acteurs s'organisent, et surtout, qu'on le lui dise, lui apparaît comme une idée flou.

    A Bayrou de trouver d'autres idées clivantes et surprenantes pour expliquer comment des segments industriels entiers peuvent se réimplanter en France ou tout simplement apparaître sur le marché, là où ils n'existent pas. 

    La société française cherche plus qu'un sage : elle veut un démiurge.

    Il en va donc de cette présidentielle comme de la tempête capitaliste de Schumpeter : l'entrepreneur doit créer un déséquilibre par une innovation foudroyante qui lui permette de devancer d'un coup tous ses concurrents. Ceux qui auront survécu, s'ils parviennent à s'emparer de l'idée à leur tour, rééquilibreront la balance jusqu'à l'innovation suivante. 

    Pour parvenir à capter un électorat très indécis, Bayrou devra lui donner des gages d'inventivité. Sa victoire politique ne peut être qu'à ce prix et il n'existe aucune autre issue. Dans le cas contraire, c'est au mieux la stagnation, au pire, la chute...

  • Véritomètre, pifomètre ?

    Un site amusant, le Véritomètre, a décidé de vérifier les données sur lesquelles s'appuient les politiques pour tester la vadilité de leurs propos. Intéressant, mais on aurait aimé qu'ils en fassent autant avec les propositions : le classement d'arrivée ne serait sans doute pas le même...

    Hollande arrive en tête avec 79%, Bayrou suit à un peu plus de 71%. Seulement, voilà, il y a quelques petites étrangetés dans les estimations des erreurs. Quand c'est Hollande, c'est imprécis, quand c'est Bayrou, c'est incorrect...J'ajoute que Mélenchon crédible à 68%...Bon, ce n'est pas que le tovaritch Gauche de combat ne me soit pas symathique, mais là j'ai quelques doutes sur la pertinence de l'évaluation...

    J'aurais bien fait le boulot de vérification, mais coup de pot, Fred, avec sa rigueur habituelle, a fait le travail. Merci, Fred.

    Pour la crédibilité des programmes, on peut sinon jeter un oeil chez Débat & co, le site de l'Institut de l'entreprise. On y trouve des choses intéressantes.