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Société - Page 44

  • Clémence avec les infanticides d'handicapés ?

    Je n'ai pas du tout aimé le ton de la dépêche AFP relatant l'infanticide commis par un père sur sa fille handicapée de 6 ans.

    Ça veut dire QUOI exactement, que la justice est plus clémente quand ce sont des enfants handicapés qui sont mis à mort par leurs parents ? Que c'est moins grave, la mort d'un enfant handicapé ? Que le meurtre est plus légitime ? Aider son enfant à mourir qui souffre, s'il le demande, c'est une chose, mais, nom de D... tuer un enfant, qu'il soit malvoyant, sourd, tétraplégique ou tout ce que vous voudrez, m...., c'est un meurtre, quoi !

    Je peux concevoir que des parents désespérés ne se sentent pas capables d'assumer : qu'au pire ils confient l'enfant sous X à la DASS ! Un crime reste un crime, point à la ligne.

    La limite rouge, à mon sens, c'est quand il y a maladie dégénérative à court-terme entraînant des souffrances. Certains actes peuvent se concevoir, mais pas sans le consentement des êtres atteints, et dans un cadre légal. Ainsi, il n'y a rien de commun entre l'état de Vincent Humbert et le geste de sa mère, d'un côté, et le meurtre de cette petite fille de Boulancourt devenue sans doute trop "encombrante".

    Il ne faudrait pas laisser se développer en France une culture de l'excuse dégueulasse, une mansuétude vile autant qu'inique de la justice, une sorte d'eugénisme puant qui se masque sous les oripeaux de la compassion, dès lors qu'un handicapé meurt de la main de sa famille.

    Nom de D..., ce ne sont pas des animaux souffrants qu'on vient piquer chez le vétérinaire, m...., quoi ! Désolé des jurons, mais franchement, cette argumentation se répète, depuis quelque temps, et je sens que je commence à sortir de mes gonds.

  • Un monde parfait...

    Un court billet pour finir l'année, mais je ne voulais pas passer à côté du témoignage de Béatrice sur le blog Autisme infantile. Merci à Isabelle de me l'avoir signalé.

    Toutes ont évidemment des enfants parfaits. Pas un de raté, même un tout petit peu… Toutes ont des enfants neurotypiques, 100% zéro défaut physique. Pas une seule mère d’enfant handicapé physique ou mental, pas une seule mère d’enfant malade. Les mères d’enfants différents ont disparu. Effacées. Transparentes. Serait-ce parce qu’elle n’aiment pas le sexe/mode/cuisine – ou les trois? Serait-ce parce que leur avis sur les objets de puériculture « on s’en tape », même si ce sont certainement celles qui utiliseront le plus longtemps poussettes, tétines, et biberons ?

    Dans notre monde parfait, la vitrine est toujours parfaite. J'ai observé cette tendance à tous les étages de notre société : dans les médias, dans les entreprises, dans les écoles, et même sur les blogues.

    Ainsi, il ne viendrait pas à l'idée aux grandes marques de demander leur avis sur des produits de puériculture à des parents de paralytiques, d'enfants en proie à des troubles divers et variés, et cetera. Non, il faut toujours des super-women, fashion, trendy, tendance, cougar, et tout ce que vous voudrez, avec des enfants parfaits : aimés, câlinés, vifs, tendres, expressifs, et cetera...Ainsi va notre monde parfait. Oh, au plus, on pourrait leur demander leur avis sur des produits de puériculture pour enfants handicapés. Mais leur demander leur avis comme papas et comme mamans, ça va pas la tête ?

    Ainsi va notre monde parfait...

    Je sais à quel point Isabelle attache de l'importance à l'école inclusive. Le concept en est simple : plutôt que de créer mille univers spécialisés, on conçoit des classes à degrés, avec le cas échéant deux enseignants, une orthophoniste ou d'autres professionnels de santé et d'éducation dans lesquelles on accueille TOUS les enfants quelles que soient leurs particularités.

    Il reste à inventer la puériculture inclusive. Eh oui, les amis : un autiste, ça joue aussi avec des petites voitures, avec des playmobils, ou d'autres jouets encore. Un trisomique aussi. Et un paralytique également. 

    Et un handicapé, ça réveillonne également, et ça a aussi envie de faire des rencontres...

    Comme le dit Béatrice Bolling, serait-ce simplement parce qu’on dérange dans cet univers en pastel et sucre d’orge? Serait-ce parce qu’on fait peur avec notre énergie du désespoir, nos histoires déprimantes, notre façon d’être toujours un peu au bord des larmes, et d’être la preuve vivante de la Peur fondamentale de toute mère: offrir une vie abîmée à un enfant tout neuf ? 

    Allez, bienvenue dans notre monde parfait, amis lecteurs, et bonne année 2011...

  • Deux ans de salaire pour une chambre et une salle de bains !

    Je sais que les artisans aiment bien gémir en expliquant que les charges, décidément, c'est vraiment insupportable, mais quand on voit ce que plombiers, électriciens et maçons vous facturent, je vous assure que je n'ai pas du tout envie de pleurer sur leur sort. Je veux faire une petite rénovation chez moi pour créer une chambre, ce qui suppose de récupérer un bout de couloir et un cabinet de toilettes, et, déplacer un mur. Le reste de l'appartement a été rénové il y a un peu plus de trois ans. Je ne dis pas quelle somme la corporation des "nouveaux pauvres" (si on les écoute) veut me facturer, histoire de ne pas livrer mon salaire d'infâme capitaliste exploiteur du peuple, mais je peux vous dire que cela représente deux années de salaire pour moi ; je fais partie, pour information, de la classe moyenne française. Oui oui, celle qui se fait assommer continuellement par la gauche et par la droite tour à tour.

    Un chantier de cinq semaines pour deux années de salaire ! Eh bien ils peuvent se le foutre au c.. leur chantier de merde. La peinture, je vais la faire moi-même, au rouleau et au pinceau, et, pour le reste, tiens, ben je vais engager un plombier polonais, tiens voilà. Vais faire jouer le concurrence, moi. Les mecs, ils doivent s'en mettre plein la poche, mais à un point qu'on n'imagine même pas. Et ensuite, ils viennent hurler à la misère. D'ailleurs, avec le plombier polonais, au moins, j'aurais peut-être un boulot mieux fait que le vendeur de chaussettes pakistanais qu'ils embauchent au noir et illégalement en le faisant passer pour un plombier afin de finir votre chantier à la sauvette.

  • Parrainage au Bénin, écrire à sa filleule

    J'avais entrepris de parrainer une petite fille en septembre dernier. La difficulté, c'est d'écrire le premier courrier, par la suite. Quoi dire ? J'ai évoqué ma situation familiale, un peu ma profession et beaucoup l'environnement de ma filleule.

    L'association Plan France encadre les échanges : pas de cadeaux qui pourraient provoquer des jalousies dans la communauté de l'enfant. Au maximum des stickers et des autocollants, ou encore des images. En somme, ce qui tient dans une enveloppe. Pas d'échanges directs non plus : tout passe par un intermédiaire ce qui protège les deux parties. Il est toutefois possible de rendre visite à sa filleule. Pour ce qui me concerne, elle se trouve au Bénin.

    C'est du Bénin, ex-Dahomey qu'est originaire le vaudou, à ce que j'ai compris ;  tous les 10 janviers, depuis l'établissement de la démocratie, on lui consacre une fête.

    Le Bénin est un pays où la transition démocratique a été exemplaire : le dernier président marxiste-léniniste a été battu et s'en est allé sans bruit. Mais il est revenu par la grande porte démocratique en battant son ex-rival en 1996. Après 10 années, il sera à son tour battu par un novice en politique, Yayi Boni, avec une participation exceptionnelle : 76% ! Une signe de grande vitalité démocratique.

    Le pays abrite des réfugiés (aux alentours de 10 000) et a été salué pour la qualité de l'accueil qu'il leur réserve.

    Le Bénin considère l'éducation comme sa priorité nationale : près de 20% du budget de l'état lui est consacré et depuis octobre 2006, l'enseignement en maternelle et en primaire y est gratuit.

    La vitalité médiatique du pays est également impressionnante : 70 radios, 4 chaîne télévisées, de très nombreux quotidiens.

    Somme toute, il y a là un environnement qui me paraît favorable pour des projets de développement.

    Bref, parrainer un enfant, c'est chez Plan France, avec les déductions d'impôts, cela revient à dix euros par mois, et on peut choisir de parrainer une fille ou un garçon ainsi que sa zone géographique.

    Plan France est considérée comme la seconde organisation mondiale la plus transparente par One World Trust, un organisme indépendant.

    J'ai cru comprendre que c'était une émanation du Parlement Britannique, à l'origine, mais je ne suis pas sûr d'avoir bien compris le texte anglais.

  • Grippe, ah, je viens de sniffer mon rail de h1n1...

    Et hop, toc, je suis vacciné contre la grippe et bien entendu, la souche H1N1. Il paraît qu'il y a des morts en Angleterre. Bon, je voulais vous donner des nouvelles depuis l'an dernier. Ah, tiens, je me servirais bien une seconde dose de squalène, moi. 

    Bon, déjà, je voulais vous rassurer, je n'ai pas muté, en dehors de ma troisième main et de mon deuxième cerveau, qui expliquent la cadence à laquelle je ponds des billets ici.

    Pendant ce temps, la saisonnière se propage, et avec toutes les théories complotistes, les Français ont pris un mauvais pli. Ils ne se font pas vacciner, alors que le seuil épidémique vient d'être franchi dans plusieurs régions de France.

    Par rapport à l'an dernier, cela commence à monter au moment même où cela redescendait. Mais si l'on compare à 2008-2009, la progression est à peu près similaire, tout cela d'après google, toutefois.

    Le vaccin de cette année est multi-souche et devient efficient au bout de 10 jours à deux semaines environ.

  • Catastrophe au Secours Populaire !

    L’APPEL DU SECOURS POPULAIRE

    Voici le texte de l’appel aux dons du Secours populaire du Nord, publiés sur son site internet :

    La nuit du 27 décembre, la centrale de collectage départementale de la Fédération du Nord du Secours Populaire Français à été incendiée. Six mois de denrées alimentaires destinées aux 15000 familles les plus pauvres de notre département se sont envolées en fumée. Nous faisons donc appel à la solidarité de tous afin de pouvoir répondre aux attentes de nos bénéficiaires...
    Merci d'envoyer vos dons financiers à :

    SECOURS POPULAIRE FRANCAIS

    18-20 RUE CABANIS - BP 17

    59007 LILLE cedex

    TEL : 03 20 34 41 41

    MAIL : secourspopulairenord@wanadoo.fr

    CCP 2 555 57 Z LILLE

     

  • La SNCF peut-elle imploser ?

    Tiens, les déplacements en train, parlons-en. Quand je m'entretiens avec des personnes qui traversent la France de part en part en utilisant le chemin de fer, je suis effaré d'en constater la dégradation continue. Jeune, j'ai beaucoup pris le train. Je ne crois pas avoir été spécialement chanceux quand j'affirme qu'il y a encore 20-25 ans, les retards étaient l'exception. Je me souviens très bien d'avoir été impressionné à de nombreuses reprises par l'exactitude parfaite des trains de la SNCF. Comme dans le même temps je voyageais de temps à autre à l'étranger, je ne pouvais que constater avec fierté à quel point la qualité de notre réseau national l'emportait sur ceux des autres pays.

    Je me suis longtemps demandé comment on en était arrivé au point où nous en sommes aujourd'hui, et, j'en ai pas mal discuté avec des usagers, notamment des usagers anciens.

    Il y a, semble-t-il, une cause première fort simple : l'explosion du trafic. Toujours plus de trains, avec des cadences toujours plus soutenues. La circulation ferrée est tellement intense, avec l'accroissement des échanges, sur le territoire français, qu'elle devient très difficile à gérer.

    A cela s'ajoute un sous-entretien des voies ; les sommes investies pour les maintenir sont très inférieures à ce que consentent les autres pays européens, alors même que la France est une plaque tournante de l'Europe.

    En cinquante ans, les effectifs de la SNCF ont été divisés par deux, c'est à dire qu'ils sont passés de 350 000 individus à environ 175 000. Je veux bien concevoir que le progrès technique explique une partie de ces diminutions, mais j'ai aussi cru comprendre que les progrès en termes de rendement et de rentabilité de l'entreprise étaient en grande partie liés à une politique de contraction de l'emploi.

    Toute la difficulté, désormais, c'est qu'il va bien falloir régler la dette de l'entretien des voies. Ce dernier n'incombe plus à la SNCF, désormais, mais à l'État. Or, la facture se chiffre en milliards d'euros (15 milliards). La SNCF risque de toutes façons d'avoir d'autres chats à fouetter : elle va devoir renouveler son matériel roulant, ce qui suppose des investissements très lourds.

    La solution, pour l'État, qui ne peut se permettre de creuser davantage son déficit, est d'instaurer un droit de péage que la SNCF devra lui régler ; la SNCF ou toute autre compagnie ferroviaire. Mais il deviendra alors difficile de demander à la SNCF de pratiquer des tarifs sociaux. 

    Il va bien falloir se résoudre, in fine, à devoir trancher entre un réseau en mauvais état mais peu coûteux pour l'usager à utiliser, ou au contraire des voies flambantes neuves, mais avec des prix en croissance exponentielle ou presque.

    Dans le même temps, la SNCF doit subir la concurrence des compagnies aériennes low-cost. Peut-être pas indéfiniment, toutefois : le ciel français devient petit à petit aussi encombré que les voies ferrées ou les routes automobiles. 

    J'observe que la problématique du transport touche tous ses modes. Bertrand Delanoë décidant de fermer Paris aux automobiles sur le seul critère de leurs émissions de CO2, c'est ridicule, et cela montre combien l'homme ne réfléchit guère au-delà de son périphérique. Bertrand Delanoë ne se demande ce qu'il peut faire pour fluidifier le transport ; il se demande ce qu'il peut faire pour gentrifier sa ville et, au passage, empoisonner l'existence des automobilistes qui la traversent. Et le plus grave, c'est que les mairies de la petite couronne parisienne commencent à l'imiter...

    Sébastien Musset fait bien de constater l'entassement des transports à Paris. Il n'est d'ailleurs pas le seul. Il voit également juste en visant une décentralisation incomplète. Mais ces deux sympathiques blogueurs de gauche se fourrent le doigt dans l'oeil s'ils espèrent sincèrement que le transport collectif puisse être la solution à leurs maux.

    Peut-être faut-il se demander si nous n'en sommes pas arrivés à saturation quant aux transports sur notre territoire national. Les transports en commun dont nombre de forces politiques se sont faits les apôtres en lieu et place de l'automobile sont-ils seulement en mesure d'absorber un surcroît de voyageurs ? J'ai quelques doutes sur la question.

    Dès lors, si les utilisateurs principaux sont des utilisateurs professionnels, il est à envisager, avec le développement des diverses formes de la communication à distance, de repenser le rapport entre le travail et les déplacements. Leur limitation suppose une autonomisation accrue des taches, et donc, une organisation différente des entreprises en premier lieu, de la société à terme.

     

  • Prières dans la rue, position équilibrée et modérée du MoDem

    C'est avec du retard que je découvre la réaction de Fadila Mehal, responsable de l'intégration au Shadow Cabinet du MoDem. La presse ne l'a pas relayée, et c'est bien dommage, car je la trouve très équilibrée et très sensée, ne versant ni dans un populisme, ni dans l'autre.

    Fadila Mehal, responsable de l'Intégration et de la Lutte contre les discriminations au sein du Shadow Cabinet, a répondu lundi 20 décembre à "la polémique qui fait rage sur les prières à ciel ouvert de certains musulmans" par le biais d'une tribune intitulée "Il vaut mieux prier de chez soi ou dans une mosquée que dans des rues sales et encombrées". Découvrez ses propos en intégralité.

    La polémique qui fait rage aujourd’hui ne doit pas nous faire oublier l’essentiel, et il passe par trois messages forts . Non, ces prières de rues ne peuvent être comparées à de l’invasion ou de l’occupation, comme le prétend la droite extrême. Cette comparaison est choquante quand on sait ce que recouvrent ces mots dans notre mémoire collective avec la sinistre période évoquée. C’est même une insulte quand on sait plus de 150. 000 musulmans sont morts pour la France, qu’ils ont défendu ses frontières et chassé hors de France, la barbarie nazie. 

    Deuxième message, certes l’Islam invite les croyants à la prière 5 fois par jour . Mais il indique qu’elle doit se faire dans un lieu propre et protégé. La prière collective est réservée au vendredi, conduite par un imam dans un lieu de culte, de ….proximité. Rien ne dit qu’il faille prendre le RER ou le bus pour aller prier dans la rue, privatisant ainsi l’espace public. Prenons garde qu’une minorité agissante d’un groupe religieux ne prenne l’espace public en otage, et ne donne de la visibilité polémique à un manque cruel de lieux de culte et c’est là le troisième message. 

    Aujourd’hui en France vivent près de 6 millions de musulmans. Faut-il le déplorer ou faut-il s’en réjouir ? cette question n’a plus lieu d’être , car cette présence musulmane est une réalité que nous devons assumer ensemble. La France a changé de visage et les musulmans font désormais partie de l’album de famille. Ce sont le plus souvent des Français à part entière qui entendent vivre un islam familial et paisible. Leur croyance ne doit pas les opposer aux autres Français car nous avons dans notre pays une tradition, un pacte social qui font que chaque Français peut vivre paisiblement sa croyance ou son refus de dieu et ça c’est une chance formidable, cela s’appelle la laïcité. 

    Les musulmans sont en droit de demander des lieux de culte de proximité pour prier, des carrés musulmans pour inhumer leurs défunts, des imams formés pour éduquer leurs enfants, c’est leur droit le plus strict. En tant que communauté de croyants, ils ont à s’organiser et à se rassembler pour financer ces projets car ce n’est pas l’affaire de l’Etat ou des mairies que de salarier ou de financer le culte. Sauf à considérer que certaines activités relèvent du domaine culturel. Les municipalités doivent, elles aussi et ne plus faire des permis de construire des lieux de culte, le parcours des combattants. 

    Les musulmans ont à se saisir de cet enjeu de sécularisation de l’islam en terre chrétienne et l’idée d’une fondation dédiée, doit plus que jamais voir le jour. Pour sa réussite et son rayonnement, elle aura l’impériale obligation de se fonder sur la transparence et le pluralisme et devra pour éviter tout amalgame se prémunir de l’influence étrangère en faisant le choix de l’indépendance. 

    C’est à ce prix que l’Islam sortira des caves et des rues encombrées, pour devenir une source d’inspiration et de modernité. 

    Fadila Mehal Membre du Shadow Cabinet, responsable de l’intégration, de l’égalité des chances et de la lutte contre les discriminations

  • Actions de groupes, les consommateurs l'ont dans le baba...

    Je l'avais annoncé il y a quelque temps déjà, mais en voici la confirmation : les géants de l'agro-alimentaire, de a confection, de la distribution et cetera pourront continuer à nous entuber en toute légalité et il sera toujours aussi difficile de se défendre pour les consommateurs, a fortiori avec une justice qui ferait passer un escargot pour un pur-sang...Parole d'un expert : 

    Robert Rochefort, député européen et responsable de l'Économie au sein du Shadow Cabinet, estime que "le gouvernement renonce à mettre en place les actions de groupes en faveur de la défense des consommateurs", dans un entretien accordé au journal La Tribune.

    Est-ce la fin du projet de "class action" à la française ? Selon Robert Rochefort, député européen, vice président du MoDem en charge des questions économiques, "le gouvernement renonce à mettre en place les actions de groupes en faveur de la défense des consommateurs en France. 

    A plusieurs reprises déjà, Bercy avait reporté l’instauration dans notre pays du système des « class-actions », tout en affirmant avec une grande hypocrisie qu’il en soutenait le principe. Mais en installant hier la Commission de médiation de la consommation, Hervé Novelli a tombé les masques et clairement pris le parti du Medef farouche opposant depuis toujours aux actions de groupe." 

    Robert Rochefort, également spécialiste des questions de consommation, estime que "la médiation, en ce qu’elle évite des procédures judiciaires est souvent une formule excellente mais elle ne peut en aucun cas régler tous les litiges collectifs or elle devient un contre-feu dressé contre la mise en place des actions de groupe. 

    Lorsque ce sont des centaines de consommateurs – voire plus – qui sont lésés pour une somme significative mais de montant modéré, seule leur mobilisation collective, en disposant d’un instrument adéquat, peux leur permettre d’obtenir réparation. C’est à la fois un droit et un moyen précieux de dissuasion à l’égard des abus, dont se sont dotés de nombreux pays. 

    Les médiateurs chargés de traiter les désaccords entre les entreprises et les consommateurs font souvent un travail très utile mais il leur arrive aussi de ne pas jouir de l’indépendance absolue nécessaire par rapport aux producteurs et aux distributeurs qui les rémunèrent. De plus, ils ont fréquemment des réflexes « pro-entreprises », car ils sont souvent des anciens collaborateurs ou des retraités de ces entreprises, ce qui en conséquence ne devrait jamais être le cas. 

    Dès lors, on comprend que l’UFC-Que choisir et la CLCV, les deux plus importantes associations de consommateurs aient décidé de boycotter cette commission la rendant du coup encore moins crédible. Le droit aux actions de groupe reste donc à conquérir. Le mouvement démocrate sera aux côté des consommateurs dans ce combat, notamment à l’occasion de la prochaine élection présidentielle."

     

     

  • Fallait être correct avec Rachida.

    Le type qui a envoyé des mails graveleux et insistants à Rachida Dati, à la suite de son fameux lapsus, s'est fait arrêter manu militari au pied du lit, on le savait déjà. Son procès débute.

    Certains ont jugé l'intervention trop rigoureuse. Moi, je pense que c'est bien fait pour sa gueule. C'est toujours une facilité, quand il s'agit d'une femme, en politique, de faire des commentaires salaces. 

    Le gars a fait le lourd et le malin. Il s'est senti tout-puissant. Le comble, c'est qu'il continue à minimiser et renvoie l'histoire à une blague de potache. Une campagne contre le viol est en cours, j'en ai parlé en évoquant le sort des adolescentes. Cela commence avec ces comportements-là, que l'on ne s'y trompe pas.

    Je pense que contre les cons qui manquent de respect aux femmes, il faut taper dans le tas, et fort. Il n'y a que cela qui marche. Et moins l'individu reconnaît ses torts, plus fort il faut y aller au gnouf et à la matraque (je sais, je suis un maniaque de la répression).

    Rachida Dati était en droit de se sentir menacée par les tentatives d'intimidation arrogantes de ce gros lourd, déjà connu pour des faits de violence au demeurant. 

    Certains s'indignent de ce que Rachida Dati bénéficierait d'un traitement de faveur. Non, ils n'ont pas compris. Ce qui s'applique à Rachida Dati, c'est la procédure normale. Au lieu de beugler comme des veaux contre Rachida, ils feraient mieux de s'exciter un petit peu plus quand les procédures sont lentes pour les autres femmes.

    Bref, j'espère que le lourd va en prendre plein la gueule et que ce sera un exemple pour tous les autres.