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Politique - Page 36

  • Le Made in France de Bayrou ? Au fond, une gigantesque AMAP...

    Certaines idées sont parfois si simples que nul n'est besoin d'un long discours. Dans l'idée de Bayrou, produire en France, il y a une conséquence logique et majeure, c'est la décrue considérable de la pollution liée à consommation. Il va de soi que d'acheter ce qui se trouve à quelques kilomètres de chez soi engendre nettement moins de nuisances que de devoir faire appel à des transporteurs qui feront la moitié de la circonférence terrestre pour vous apporter ce dont vous avez besoin.

    A cette production made in France, j'ai toujours pensé qu'il fallait adjoindre un réseau de distribution adéquat. En y réfléchissant, je me suis dit que d'une part, cette production française pouvait passer par les réseaux traditionnels, c'est à dire la Grande distribution, par internet, bien sûr, et c'est déjà le cas, mais, pourquoi pas, pouvait également s'sinpirer des AMAP.

    La difficulté, c'est d'organiser une production de masse, il est vrai, mais, l'avantage, c'est de pouvoir organiser sa production. Pour mémoire, je rappelle que l'AMAP est une association pour le maintien d'une agriculture paysanne. Son principe est de réunir des consommateurs qui s'adressent directement au producteur. En fonction de leurs demandes et de leurs habitudes de consommation exprimées, le producteur organise des livraisons hebdomadaires.

    François Bayrou rencontre la CGPME (Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises) ce matin. Ce pourrait être un thème de discussion d'où il puisse sortir des propositions.

  • Un degré d'ennui incommensurable

    Je n'écris plus depuis une semaine sur mon blogue. Et même plus. La raison en est très simple : je m'ennuie. Enfin, je m'ennuie quand je traite de sujets politiques.

    Que dire de cette campagne ? J'attendais que l'on débatte des programmes et des solutions.

    Il est tout à l'honneur de François Bayrou de ne pas chercher à imposer de solutions par le haut et de proposer une vision d'un État qui facilite et impulse plutôt qu'un état démiurge, mais, dans cette campagne, il faut pouvoir énoncer des idées fortes à intervalles réguliers.

    Les Français le font bien comprendre : c'est l'emploi et le pouvoir d'achat, c'est à dire l'économie, au fond, qui sont au coeur de leurs préoccupations.

    J'aurais attendu du leader du MoDem qu'il ait en réserve une ou deux idées fortes supplémentaires, ou mieux encore, qu'il propose un scénario de sortie de crise. Ses six premiers mois de gouvernement sont une bonne idée mais il faut la prolonger. Il avait pourtant commencé très fort en ciblant dans le mille le problème de la production en France.

    Un peu de politique-fiction : admettons qu'il soit élu Président ou encore qu'il soit devenu le Premier Ministre. Quelles mesures met-il en oeuvre pour relancer la production sur notre sol, et, partant, l'emploi ? Que propose-t-il aux chômeurs de longue durée ? A ceux dont les usines ferment ? A ceux qui sont victimes d'un plan de réduction des effectifs ? Aux seniors (Seul Sarkozy semble s'être adressé à eux pour l'instant avec sa proposition d'exonération de charges) ? Quel espoir crédible, finalement ?

    C'est sur ces absences de réponse que Mélenchon prospère. Mélenchon peut bien raconter n'importe quoi, pas de souci, il ne concourt pas pour être élu. Zéro risques, donc. Il est à l'étiage maximum de l'extrême-gauche qu'il a siphonné à 100%. Et comme les bobos de toutes sortes s'entichent des modes, les voilà, les imbéciles, devenus fans d'un individu dont le programme les ferait mettre les deux genoux à terre s'il était élu. Ce sont sans doute les mêmes qui achètent des bougies d'Amnesty et qui révèrent le laudateur de Chavez et Fidel Castro, deux grands démocrates, comme tout le monde le sait.

    Sarkozy remonte de manière plus qu'inquiétante dans les sondages. Hollande joue la montre depuis plusieurs mois, mais il va finir par se brûler, à jouer avec le feu.

    Il y a un autre élément qui risque de peser le 22 avril : c'est très intelligent d'avoir collé les vacances scolaires à ce moment-là. Personnellement, j'étudie la possibilité de retarder mon départ pour pouvoir voter, mais ce n'est pas joué. Je pense tout de même pouvoir donner une procuration à quelqu'un, mais j'imagine que tout le monde ne va pas faire le même effort.

    Le gouvernement (la classe politique dans son ensemble) serait très avisé de communiquer vite, bien et régulièrement sur les votes par procuration, la procédure ne me paraît pas particulièrement simple.

  • J'espère qu'elle se trompe !

    Nom de... Il y a plusieurs mois, alors que je n'aurais pas donné un ancien franc de la peau de Sarko à l'Élysée, ma compagne m'a assuré que j'avais tout intérêt à me méfier : elle pressentait qu'il serait réélu et que les Français oubliaient très vite. Pour elle, en campagne, c'était un malin, et, à tous les coups, il allait réussir à se faire réélire président.

    Je ne l'ai pas crue.

    Je lui ai assuré qu'il était foutu. Je ne le donnais pas à plus de 22%. Et là, il monte inexorablement vers son socle de 2007 et Hollande baisse tendanciellement depuis trois mois.

    Ah non ! Pas Sarko 5 ans de plus, pitié !

    A vrai dire, à gauche, quand on voit l'autre, Mélenchon, là...Je vais être franc : si celui-là il est au second tour contre Sarko, ça va me faire mal au coeur, mais je vote Sarko, que cela soit dit. Et je connais plus d'un centriste qui en fera autant.

    Non mais vous l'avez vu, celui-là, avec son programme de confiscations et de spoliations à tout va, son épuration programmée des médias. Et ses promesses !

    Un SMIG à 1700 euros ? T'es comique, mon gars. C'est un fait établi : plus tu crées de rigidité dans le droit du travail, plus , en somme, des statuts sont rigides, plus en contre-partie il se crée de la précarité pour rétablir de la souplesse. Des temps partiels, des contrats aidés, des stages, et cetera, de l'interim, toutes choses qui permettent aux entreprises de desserrer l'étau.

    La plus belle illustration de cet état de fait, c'est l'administration française et la fonction publique : à côté des statuts protégés, il y a des contractuels sous-payés, des temps partiels imposés sans parler des basses oeuvres sous-traitées au privé pour des salaires de misères, contraignant nombre de salariés modestes à cumuler deux emplois.

    Bien sûr, il ne s'agit pas de s'aligner sur un droit du travail à la chinoise, mais on trouve entre ces deux extrêmes des solutions pondérées. Le contrat de travail à droits progressifs que propose Bayrou, par exemple.

    Je suis désolé que Bayrou ne parvienne pas à faire valoir davantage ses propositions raisonnables et intelligentes dans cette campagne qui plonge dans la torpeur. 

    En tout cas, une chose est certaine : pas de guignolo à la tête de l'État, ni de droite, ni de gauche. Si cela doit être Hollande, bien qu'il promette n'importe quoi et dise comme d'habitude OUI à Jacques et Paul, l'un qui veut taxer le capital et l'autre qui veut le protéger, on peut penser qu'il ne fera pas n'importe quoi malgré tout.

    Cela dit, j'ai beaucoup aimé la réponse de Bayrou à sa taxe à la con de 75% de Hollande : ça veut dire quoi ? Qu'on veut empêcher quiconque de s'enrichir en France parce que c'est mal ? Quel signal débile (et inutile en plus, ça rapporte trois fois rien !!!) envoyé à l'esprit d'entreprise !

    Bref, je n'ai pas le goût à écrire par les temps qui courent...

  • Bayrou, si même eux le disent...

    Love Bayrou...Quelques avis autorisés à propos de Bayrou :-)


    Love Bayrou... par le_flambard

  • Bayrou peut susciter l'adhésion...s'il le veut !

    François Bayrou atteint désormais des seuils stratosphériques en côte de popularité désormais, dans les derniers sondages. Il passe dans le dernier sondage IFOP la barre des 70% de bonnes intentions.

    Comment François Bayrou pourrait-il convertir ces a priori favorables en intentions de vote sonnantes et trébuchantes ? Très simplement. Sans prétention, en suivant mes conseils et ceux de Mathieu Maire du Poset de Marianne, qui fait exactement la même analyse que moi. A la différence que j'avertis du risque de stagnation depuis le début du mois de janvier.

    Bayrou a eu une excellente intuition en début de campagne : il a senti que l'emploi pouvait être au coeur des préoccupations de cette campagne. Il a eu une idée qui sortait des clous, et, pour cette raison, elle a fait mouche : associer l'emploi, la consommation et la nécessaire revitalisation de l'industrie sur notre sol sous le sigle du "Made in France".

    Le problème, c'est que depuis, sur le chapitre de l'économie, le principal à mon avis dans cette campagne, plus rien. Or, c'est là-dessus que l'électorat peut se décider si on le séduit.

    Il ne s'agit plus de réciter ses gammes, comme le fait observer à juste titre Mathieu, mais bien de propulser en avant de nouvelles et fulgurantes idées sur les thèmes qu'il a commencé à développer et de viser juste d'un coup.

    Le Made in France, c'est une très bonne idée, mais comment le faire concrètement ? Ensuite, que faire d'autre que le Made in France pour stimuler la création industrielle et entrepreneuriale en France ? Comment faire en sorte que cette stimulation aboutisse à de l'emploi et des hausses de pouvoir d'achat ? Que dire, enfin, à tous ces ouvriers et ouvrières qui perdent leurs emplois parce que les usines ferment ? Quoi leur proposer ?

    Si Bayrou peut répondre précisément à toutes ces questions, avec des réponses novatrices, il peut encore renverser la vapeur. Dans le cas contraire, je pense qu'il fera malgré tout un résultat honnête, mais à l'issue de l'élection présidentielle, il ne sera pas en situation de décider du sort de la France...

    François, tu sais ce qu'il te reste à faire, et puisque tu le sais, fais-le vite, maintenant, parce que le temps presse.

  • Le nouveau visage de la démocratie française

    Tous pareils, est-ce inéluctable, en politique ? J'ose encore espérer que non. Si François Bayrou est élu, il tranchera immédiatement la question des conflits d'intérêt par un grand référendum sur la vie publique. En voici les grandes lignes :

    Elu Président de la République le 6 mai, j'organiserai le 10 juin, jour du premier tour de l'élection législative et en même temps que celle-ci, un référendum de moralisation de la vie publique en France.

    - mettre fin au cumul des mandats

    - pas de vote aux assemblées sans présence, obligation d'assiduité aux séances parlementaires.

    - modification du mode de scrutin pour pouvoir représenter tous les courants politiques.

    - réduction du nombre de députés et de sénateurs

    - reconnaissance du vote blanc

    - obligation de partié renforcée

     Je renforcerai l’obligation de parité pour que l'on sorte enfin de cette anomalie qui met la France à la 61ème place parmi les pays du monde pour la place des femmes dans la vie publique.

    - suppression des micro-partis de complaisance

    - définition du conflit d'intérêts et obligation de déclaration publique des intérêts privés avant entrée en fonction. Fixation des incompatiblités.

    - mise en place d'une autorité de déontologie de la vie publique qui pourra être saisie directement par les citoyens et empêchera le retour dans la vie publique avant une période de dix ans des élus condamnés pour corruption.

    - indépendance de la justice et  nouveau statut pour le Garde des Sceaux, dont la nomination devra être approuvée par une majorité renforcée du Parlement.

    - terme mis à la procédure scandaleuse qui fait de la nomination des présidents de l'audiovisuel public l'apanage personnel du chef de l'État.

    Voilà comment, en quatre semaines et un dimanche, la démocratie française prendra un nouveau visage.

  • Bayrou et la sécurité

    Dans le domaine de la sécurité, nul besoin de battage à grands moulinets de bras ni de faire voter deux lois par semaine. Il suffit de quelques mesures simples et de bon sens. En voilà quatre que propose François Bayrou :

    - Réimplanter les forces de police dans les quartiers devenus zones de non droit.

    - Restaurer l’État, dans sa défense du droit et ses services publics : nommer dans chacun de ces quartiers, un sous-préfet chargé de coordonner tous les services de l’État, qui sera l’interlocuteur des habitants et de leurs élus, avec obligation de résidence dans le quartier, pour qu’il vive la réalité de tous les jours des habitants et qu’il soit pour eux un interlocuteur quotidien.

    - Pour le public le plus sensible, les jeunes, parfois les très jeunes mineurs, la réponse la plus rapide, la plus immédiate, par exemple sous forme de réparations.

    Je ne veux plus entendre des enfants utilisés par des bandes dire à des policiers débordés : « de toutes façons, tu ne peux rien me faire, j’ai la loi pour moi ! »

    - un plan efficace de lutte contre les trafics d’armes.

    Tout le monde dit que les armes de guerre circulent librement, depuis des années, en France et particulièrement dans les quartiers. Apparemment, tout le monde s’en accommode. Or ceci n’est pas acceptable. Là se croisent les organisations du grand banditisme et les trafics de toute nature. Là aussi s’arme la folie. La lutte contre le trafic d’armes sera définie comme une priorité de l’action publique.

    Et voilà. Ce n'est pourtant pas si compliqué...

  • La mauvaise polémique

    J'ai entendu certains médiacrates reprocher à François Bayrou d'avoir maintenu son meeting à Grenoble après s'être rendu à Toulouse. Ce qui me paraît hypocrite et malhonnête, puisque ce sont les mots que l'agence de presse Reuters emploie sans vergogne, c'est surtout d'utiliser ce terrible évènement pour s'en prendre à l'image d'un candidat.

    C'est même petit et misérable, au regard des petites vies brisées dans de telles circonstances.

    On dit que la parole exorcise la souffrance. Je pense que c'est le choix qu'a effectué Bayrou : il a essayé de placer des mots sur la situation. Il a relevé les violences de plus en plus fortes qui traversent la société française et a appelé toute la classe politique à se garder de favoriser les divisions.

    Je sais que Bayrou a notamment pensé à certains discours de Sarkozy. Sur ce point, je ne le suis pas : s'il s'agit d'un fou qui a agi, c'est dans les méandres de son esprit délirant que se trouvent les causes de cette tuerie. Si c'est l'antisémitisme à la sauce européenne qui l'a motivé et plus largement le racisme (les militaires abattus étaient tous de couleur) , nous sommes dans les problématiques propres aux théories de l'extrême-droite européenne. Enfin, si c'est la situation au Proche-Orient qui a excité ses poussées délirantes (attaquer des Juifs pour frapper Israël, des militaires pour punir la France de son engagement en Afghanistan) nous sommes dans des problématiques internationales et diplomatiques.

    Rien à voir, donc, à mon sens, avec les discours de Sarkozy.

    Cela dit, je suis entièrement Bayrou sur la teneur profonde de son message : notre responsabilité à tous est de cultiver la compréhension réciproque.

    Si jamais l'antisémitisme s'avérait le principal moteur du second crime, je rappelle juste les réguliers appels au Boycott contre Israël qui fleurissent régulièrement à l'extrême-gauche, notamment chez les Verts et au Front de Gauche. Il faut le dire. Sans parler des sympathies coupables sinon des silences extraordinairement discrets face à l'islamisme radical et violent qui peut s'exercer contre les Juifs en général et Israël en particulier (je ne parle pas de l'Islam traditionnaliste, qui n'est certes pas ma tasse de thé, mais que je crois globalement respectueux des religions du Livre).

    De la même manière, la manie de pointer aussi les Musulmans chez certains de nos responsables politiques n'est pas neutre quand on voit qu'un imam est frappé jusque dans une mosquée.

    C'est en ce sens, et celui-là uniquement, que je rejoins François Bayrou : prenons garde aux ferments de la division, le poison le plus mortel qui soit pour notre pays.

    Je voudrais seulement que l'on n'en fasse pas Nicolas Sarkozy le seul comptable. Certes, il a ses chômeurs, ses Roms, ses immigrés (comme le FN, au demeurant) mais Hollande a ses "riches",  comme il le fait valoir, et l'extrême-gauche vomit régulièrement les Juifs, je le redis. Au moins autant que l'extrême-droite. 

    Il suffit de voir comment un individu qui se réclamait de la gauche de la gauche et soutenait Ségolène Royal, sévit désormais sur twitter et véhicule sa haine des Juifs sur son blogue en soutenant Marine Le pen désormais. Il y a d'ailleurs toute une sphère rouge-brune dont on ne sait, désormais si elle regarde sur sa gauche ou sur sa droite, tout cela se mélangeant, comme dans les années 30 du XXème siècle, dans une même détestation d'Israël et du Juif.

  • Électeur de Gauche, que feras-tu si Sarko est en mesure de battre Hollande ?

    J'ai l'impression qu'une nouvelle question va bientôt s'imposer dans cette campagne : les courbes d'intention de vote de Sarkozy ne cessent de s'améliorer. Il est en passe désormais de l'emporter au premier tour sur Hollande, mais surtout, au second tour, il ne cesse de grignoter l'écart qui les sépare.

    J'ai un travers : je sous-estime à chaque fois Sarkozy. En campagne, c'est un super-bon. Comme aucun scrupule ne l'étouffe, il est près à porter n'importe quoi sur la place publique qui puisse faire débat. C'est l'avantage de ne pas avoir de fond.

    Là, il a touché le jackpot avec l'Europe et l'immigration. Forcer la main de l'Europe, cela ne peut que plaire à l'esprit frondeur des Français. Et malheureusement, en face, Hollande n'est pas bon, même si je juge intelligente, en revanche, son idée de faire voter par l'Assemblée Nationale le nombre d'admissions pour l'immigration économique. On devrait simplement en faire autant pour le regroupement familial et se montrer plus sévère sur ses conditions d'exécution.

    Cela dit, là n'est pas la question : je me demande si ne commence pas à rejouer 2007. Je crois que nous sommes nombreux à estimer que Sarkozy ne doit pas demeurer à la tête de l'État français. Mais peut-être les Français seront-ils encore plus nombreux à penser qu'il ne faut pas non plus que cela soit François Hollande...

    Dans ce cas, le risque zéro s'appelle...nous les savons tous...François Bayrou. Ses idées font globalement consensus, ou, tout du moins, rassemble une adhésion assez large, comparée à celles des autres. C'est un honnête homme et un modéré. Évidemment, s'il dispose du soutien de la gauche au second tour, il ne fait pas de doute que le prochain pouvoir seran constitué d'une alliance entre le centre et la gauche. Cela me paraît logique. La gauche n'y perd donc pas tant qu'elle pourrait le craindre.

    Mais bon, le mieux est de poser la question à quelques blogueurs de gauche fameux...Yann, Nicolas, Melclalex, SarkoFrance, Arnaud Mouillard, Ruminances, Homer par exemple

  • Il faut sauver le soldat Grébert !

    Joëlle Ceccaldi, la maire UMP de Puteaux, à force de procès et de menaces tente de faire taire Christophe Grébert, courageux élu MoDem qui n'a de cesse de dénoncer les dérives de cette municipalité.

    Il faut l'aider, il en va de la transparence et de la démocratie : si en effet, il suffit désormais à des élus de conduire aux procès et d'asphyxier financièrement les hommes et les femmes libres pour les empêcher de s'exprimer et de dire la vérité, nous risquons de voir une mafia s'installer à tous les niveaux aux commandes de l'État et des collectivités.

    C'est donc tout naturellement que je m'associe à Phil, le démocrate de Malakoff, pour soutenir Christophe Grébert.

    Je vais bien entendu adhérer à son comité de soutien : monputeaux@gmail.com 

    Le sort de Grébert est un thermomètre évident de l'État de notre justice dans ce pays : déliquescent. Le citoyen ordinaire n'a plus les moyens de supporter les frais des procès. Il doit supporter l'arrogance des puissants sans rien dire et en baissant la tête.

    J'espère que des Putéoliens sauront se mobiliser pour lui car ils sont concernés au premier chef.

    Toutefois, je crois en la force de frappe d'Internet. Il faut, me semble-t-il, médiatiser davantage encore son combat, par delà les expressions et les opinions politiques. J'espère, pour ma part, ne pas devoir mettre la main au porte-monnaie pour l'aider, mais si cela devient incontournable, je le ferai.

    J'espère que d'autres blogueurs relaieront l'appel.