Tous pareils, est-ce inéluctable, en politique ? J'ose encore espérer que non. Si François Bayrou est élu, il tranchera immédiatement la question des conflits d'intérêt par un grand référendum sur la vie publique. En voici les grandes lignes :
Elu Président de la République le 6 mai, j'organiserai le 10 juin, jour du premier tour de l'élection législative et en même temps que celle-ci, un référendum de moralisation de la vie publique en France.
- mettre fin au cumul des mandats
- pas de vote aux assemblées sans présence, obligation d'assiduité aux séances parlementaires.
- modification du mode de scrutin pour pouvoir représenter tous les courants politiques.
- réduction du nombre de députés et de sénateurs
- reconnaissance du vote blanc
- obligation de partié renforcée
Je renforcerai l’obligation de parité pour que l'on sorte enfin de cette anomalie qui met la France à la 61ème place parmi les pays du monde pour la place des femmes dans la vie publique.
- suppression des micro-partis de complaisance
- définition du conflit d'intérêts et obligation de déclaration publique des intérêts privés avant entrée en fonction. Fixation des incompatiblités.
- mise en place d'une autorité de déontologie de la vie publique qui pourra être saisie directement par les citoyens et empêchera le retour dans la vie publique avant une période de dix ans des élus condamnés pour corruption.
- indépendance de la justice et nouveau statut pour le Garde des Sceaux, dont la nomination devra être approuvée par une majorité renforcée du Parlement.
- terme mis à la procédure scandaleuse qui fait de la nomination des présidents de l'audiovisuel public l'apanage personnel du chef de l'État.
Voilà comment, en quatre semaines et un dimanche, la démocratie française prendra un nouveau visage.