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Insolite - Page 10

  • Slow ? C'est pas mort...!

    Tiens, il m'a presque tiré la larme de l'oeil, l'Romain, avec ses histoires de Slows. Tout un pan de notre jeunesse, à nous, quadra, quinqua et autres vieux cons. Il faut reconnaître que le Still loving you de Scorpions demeure sans égal, quoiqu'en pense notre Lyonnais quand il écoute les derniers morceaux du groupe allemand.

    Certains en commentaires disent que la slow fait de la résistance : la question, c'est de déterminer où, exactement, il survit ou même réapparaît. S'agit-il de boîtes branchées pour vieux débris comme nous le sommes tous, ou bien y-a-t-il émergence (réémergence, plutôt) de ce genre de musique/danse ?

    Si les d'jeuns ignorent tout du slow, ils ont du kiffer grave l'un des derniers épisodes de Secret story : Benoît (je ne sais pas qui c'est, mais TF1 et les afficionados de la série doivent connaître) finit sa soirée dans les bras de la québecoise Anne-Krystell. Tant que TF1 connaît et diffuse aux Djeuns, c'est pas foutu.

    Bref, toute une époque, vents du changement ou non, qui a foutu le camp, mais qui pourrait encore surprendre...

  • Les plus belle femmes de France...

    Les Samnites avaient une coutume qui, dans une petite république, et surtout dans la situation où était la leur, devait produire d'admirables effets. On assemblait tous les jeunes gens, et on les jugeait. Celui qui était déclaré le meilleur de tous prenait pour sa femme la fille qu'il voulait; celui qui avait les suffrages après lui choisissait encore; et ainsi de Suite. Il était admirable de ne regarder entre les biens des gar­çons que les belles qualités, et les services rendus à la patrie. Celui qui était le plus riche de ces sortes de biens choisissait une fille dans toute la nation. L'amour, la beauté, la chasteté, la vertu, la naissance, les richesses mêmes, tout cela était, pour ainsi dire, la dot de la vertu. Il serait difficile d'imaginer une récompense plus noble, plus grande, moins à charge à un petit État, plus capable d'agir sur l'un et l'autre sexe.

    (Esprit des lois, 1ère partie, livre VII, chapitre 16)

    Je suis souvent amené à déambuler dans les rues de Paris. Or, s'il est un arrondissement qui est un enchantement pour les yeux de l'homme (du mâle), c'est le 16ème arrondissement. Jeunes filles, jeunes femmes, femmes mûres, toutes belles et délicieuses...! Mon Dieu : mais comment donc une telle concentration d'aussi belles filles est-elle possible ?

    Il existe à mon avis une explication : on trouve dans le 16ème arrondissement de nombreuses familles d'individus riches de génération en génération. Parce que les hommes qui y vivent sont riches et puissants, ils ont pu choisir pour compagnes de belles femmes. Même s'ils étaient laids au départ, au fil du temps, les enfants et les enfants des enfants sont devenus beaux. Et comme les femmes, là-bas, ont les moyens de rehausser leur beauté naturelle avec tout ce que notre civilisation compte d'artifices, leur charme n'en est que plus éblouissant.

    Les hommes (qui ne m'intéressent guère si ce n'est qu'ils sont de fâcheux concurrents en ces lieux) ne dépareillent pas la marchandise. Souvent athlétiques et fils de beautés, ils sont séduisants et mes lectrices s'y retrouveraient certainement en lisant les lignes que j'écris.

    Je me fais parfois l'impression d'un Hérodote enquêtant en terre étrangère et méditant une nouvelle explication farfelue pour élucider quelque mystère d'une contrée lointaine et étonnante.

    Bref, si certains lieux sont à voir pour les monuments qu'ils recèlent, le 16ème l'est, lui, pour ses trésors vivants :-)

    P.S Je sais, parfois, j'écris vraiment ce qu'il me passe par la tête...

  • Zut alors, je dois écrire une note de blogue...

    Tiens, Vlad qui participe à une chaîne sur les désagréments des blogueurs lorsqu'ils doivent écrire une note, me tague.

    Je vais être court : j'ai deux-trois choses qui peuvent me contrarier quand j'écris :

    a) le temps. J'ai une famille, et j'écris de plus en plus vite, avec moins de temps pour vérifier mes sources et assurer une certaine correction de la forme.

    b) l'absence d'inspiration. J'essaie alors de la trouver ailleurs, mais parfois, j'ai le sentiment de tourner en rond.

    c) laisser en stand bye des articles de fond que j'ai envie de terminer. Comme je ne peux pas les bâcler parce qu'il y a matière à débat, du coup, je les laisse à l'état de brouillon, et un jour, je finis par oublier ce que je voulais dire ou alors ce n'est plus du tout d'actualité.

    Alez, hop, je tague Fred, Vincent, Disp, le Privilégié et Alexandre.

  • Un distributeur de crabes vivants ?!

    Certains jours, je me dis que notre monde est vraiment fou : il faut le voir pour le croire. Des Chinois ont imaginé de mettre en place un distributeur de crabes vivants. En fait, les bestioles sont en hibernation, au frais, dans des boîtes, et s'éveillent une fois revenues à des températures plus clémentes. Le distributeur n'est pas différent de ce que l'on trouve dans les gares ou les stations de métro. Hallucinant.


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  • Pourquoi Akhenaton ?

    Balle au centre m'a fait l'honneur de me dédier un billet culturel. Il s'est intéressé à Akhenaton, ce pharaon hérétique qui tenta de promouvoir le culte d'un dieu unique en Égypte et se mit à l'évidence le clergé du culte d'Amon à dos. Le fait est qu'il a fait sans doute beaucoup d'erreurs pendant son règne, mais, de manière générale, j'aime bien les nouveautés, et de la nouveauté, il en a clairement apporté, ce pharaon-là, en concevant quasiment une forme de monothéisme.

    Mais surtout, il y a autre chose qui me plaît chez lui : jusqu'à son règne, la religion égyptienne était une religion de dieux cachés et purement, ou presque, fonctionnels. Aton est au contraire un dieu solaire doté d'une véritable volonté de bonté ; il n'est pas seulement une sorte de mécanique ritualisée assurant le déroulement du cours naturel des choses.

    Il lui manque toutefois quelque chose : la parole, et, c'est ce qui fondamentalement fait la différence entre un Yahvé et un Aton. Yahvé discute, converse, débat même, avec les hommes, avec son peuple. Aton est un dieu muet, c'est bien là où le bât blesse. D'une certaine manière, cela a aussi un mérite : cela évite la morale lourde aux conséquences parfois meurtrières des grandes religions monthéistes.

    Akhenaton se battit contre les prêtres d'Amon, mais il ne fit jamais autre chose que d'abîmer quelques statues et le peuple égyptien ne souffrit jamais de ses choix théologiques et religieux.

    A vrai dire, il n'en souffrit jamais parce qu'il n'en comprit jamais l'intérêt. Nos anciens n'étaient pas moins consuméristes et matérialistes que nous : on adorait un dieu s'il apportait quelque chose. Alors de la métaphysique pure, bah...

    En dehors de cela, ce n'est évidemment pas une figure politique  de premier plan pour moi...

  • Mon gouvernement par défaut...

    Alexandre, qui a rarement tort, m'interpellait samedi pour que je lui dise quel serait mon gouvernement idéal à l'issue du prochain remaniement ministériel
    Procédons à une correction : ce serait un gouvernement par défaut, puisque la majorité actuelle ne reflète pas ma sensibilité politique.

    Je ne surprendrais pas mes lecteurs habituels en donnant une coloration centriste évidente à ce gouvernement...

    1er ministre :Jean Arthuis. Evidemment, il manque un peu de poids politique pour tenir un tel poste, mais c'est un homme courageux et déterminé.

    Ministre de l'économie de l'industrie et de l'emploi : Christian Blanc. Il aurait enfin les mains libres pour appliquer ses projets de clusters.

    Ministre du budget : Charles Amédée de Courson. Bon, c'est une référence, sur la fiscalité et la dette. Avec lui, on aurait l'assurance que le sou dépensé le serait utilement.

    Ministre de la justice et des libertés : Michel Mercier. Tout en rondeur et matois comme il l'est, je suis certain qu'il se débrouillerait très bien à ce poste.

    Ministre de l'Education : allez, rêvons : Natacha Polony, la chroniqueuse du Figaro (qu'est-ce qu'elle est belle, au demeurant !). A défaut, Xavier Darcos qui n'était pas si mal, à condition qu'on lui laisse la latitude et les moyens nécessaires pour agir.

    Ministre des Affaires étrangères : Alain Juppé (c'était autre chose que Kouchner, au temps où il envoyait ch... les Chinois qui voulaient l'empêcher de parler des dissidents)

    Ministre des affaires européennes : Jean-Louis Bourlanges , à défaut, Alain Lamassourre. Des Européens convaincus et efficaces.

    Ministre de l'Intérieur : Jean-Christophe Lagarde. C'est là où l'on se rendrait compte qu'en fait, il est au moins aussi droitier que moi, sur le fond.

    Ministre de la jeunesse et des sports : Rama Yade

    Ministre du Développement numérique : Jean Dionis du Séjour. Je pense que là-dessus, il s'y connaît et il a toujours tenu des positions cohérentes.

    Ministre de la culture : zut, là, je n'arrive pas à trouver. Autrefois, j'aurais dit Catherine Morin-Desailly, mais elle m'a tellement déçu que non, pas elle. Peut-être Valérie Pécresse, pourquoi pas ?

    Ministre de l'agriculture : Thierry Benoît. Bon, c'est un élu rural, il connaît son sujet.

    Ministre de la défense : Philippe Folliot. J'aime bien l'homme, et le sujet a l'air de l'intéresser, alors...

    Ministre du travail, de la solidarité, et de la fonction publique : Alain Lambert

    Ministre de la santé : Roselyne Bachelot. S'il y a bien quelqu'un qui a fait souvent l'objet d'attaques injustes, c'est bien elle. Elle a du courage, même si elle valide certaines conneries de temps à autre. 

    Notez que pas mal de ces ministres pourraient aussi se retrouver dans un gouvernement centriste élargi avec des membres du MoDem et Bayrou Président de la République :-) ça, ce serait sympa...Bon, évidemment, on reprendrait les choses différemment, parce qu'à l'économie, on ne peut pas faire l'impasse sur Rochefort. Enfin, ce n'est pas mon sujet, passons.

    Même ainsi, le gouvernement que j'imagine n'a aucune chance d'être mis en place faute de notoriété et de poids politique. Dommage...

  • Industrie : réensemencer

    Nous devons reconquérir la production. Pendant longtemps, la mode était de considérer que tout cela, les activités primaires, l'agriculture, le secondaire, l'industrie était passé de mode, mais nous ne pouvons pas continuer à nous bercer de ces illusions, car tout le monde dit : il faut parler de l'emploi. 
    La vérité, c'est que, s'il n'y a pas de production, il n'y a pas d'emploi. Il faut donc parler de la production en même temps ou avant de parler de l'emploi. Cela signifie deux choses. Premièrement, concernant les PME qui sont les vrais créateurs d'emplois et qui sont le vrai essaimage sur tous les sujets d'où nous avons été exclus ou que nous avons déserté ou que nous avons perdu, je veux redire devant vous que je ne comprends pas comment un pays qui sait fabriquer des satellites, des fusées, des avions, des hélicoptères, des moteurs d’hélicoptère -dans ma circonscription où nous avons été honorés par les plus grandes autorités de l'État- un sur deux des moteurs vendus dans le monde est fabriqué par nous… Comment ne sommes-nous pas capables de fabriquer une machine à laver ?!… En effet, la technologie de ces instruments ménagers ne me paraît pas beaucoup plus compliquée que celle d'une turbine d'hélicoptère ! 
    Concernant les PME et la reconquête, je crois qu’il existe, ce n'est pas facile, cela ne se décrète pas, une stratégie fondée sur le repérage de gens qui ont la capacité, qui ont la technologie, qui ont le savoir-faire, que nous pourrions d'une manière ou d'une autre intéresser à des développements en France. 
    Après tout, je crois que l'on doit faire… je vous l'expliquerai un autre jour… mais je crois qu’il faut re-ensemencer. C'est ce que j'appelle la stratégie Brémontier. Nous l'aimons beaucoup dans le Sud-Ouest. C'est cet ingénieur agronome qui a eu l'idée de planter dans le désert, c'était un désert ou presque, les marécages. Il a simplement été chercher les graines, il a cultivé les pousses, il les a replantées, il a re-ensemencer comme les paysans - les agronomes savent le faire- le sol aride. 
    Je suis persuadé que l'on peut mettre en place une stratégie qui permette à l'État de soutenir les jeunes pousses et, après, de les laisser vivre leur vie, car je ne crois pas du tout naturellement que la centralisation puisse permettre de résoudre tous les problèmes à la place des gens. Je pense que c'est le contraire. 

    J'aime bien la métaphore filée de Bayrou sur la réindustrialisation. Cela dit, cette stratégie, c'est un peu la martingale du parieur ou encore la pierre philosophale de l'alchimiste. J'ai longtemps cru que ce pouvait être les fameux clusters de Christian Blanc, mais, dans la pratique, si je considère les pôles de compétitivité mis en place par Raffarin, censés être la mise en oeuvre des vues de Christian Blanc, force est de constater qu'ils n'ont attiré que peu les capitaux privés. Sans doute manquons-nous encore de recul, mais j'aimerais bien savoir ce qui coince.

    Tiens, l'image de François me rappelle un souvenir très décalé : dans ma jeunesse, j'ai été un amateur de jeux de rôles invétéré, et notamment du système de jeu Donjons et Dragons. Je jouais un personnage qui avait au fil du temps pas mal évolué (Guerrier niveau 15/ Magicien niveau 12, après avoir été successivement Chevalier, Chevalier-Paladin, Paladin déchu, puis Chevalier révoqué...), et dont l'un des objectifs avait été, avec l'expérience et la maturité, de développer économiquement la baronnie qu'il avait reçu en  héritage de ses parents.

    Des aventures périlleuses mais enrichissantes dans tous les sens du terme avaient permis à ce personnage d'accumuler des fonds considérables. Il avait alors choisi d'opérer une véritable révolution en faisant irriguer tout son territoire, grâce à des canaux de pierre construits par des nains. Les travaux eux-mêmes n'avaient pas été suffisants, bien qu'ils eussent absorbés les deux tiers des fonds.

    Il avait fallu ensuite attendre sept longues années afin de faire tourner les terres : ce temps était nécessaire pour qu'elles s'adaptent en douceur à de nouvelles cultures. Que l'on imagine : jusque là, la baronnie avait eu une production de type méditerranéen, c'est à dire essentiellement de l'olive. Avec l'irrigation, il devenait possible de produire massivement du blé ; l'inconvénient, c'est que les sols n'y étaient pas préparés. Il fallut donc les conseils éclairés d'un ami de la terre, en la circonstance un druide, pour parvenir à les acclimater en douceur. Tenter d'utiliser la magie eût été une erreur grave, en la circonstance, parce que les sols en seraient devenus dépendants. Mais pendant ces sept années, non seulement la terre ne produisait pas de blé, mais elle ne générait plus d'olives non plus.

    Heureusement que mon personnage avait accumulé de sacrés quantités de monnaies et de gemmes ! il fallut alors nourrir une population de presque 3 000 âmes pendant sept longues années, bétail compris !

    La construction d'un institut d'agronomie et l'érection de serres associées à un temple dédié aux divinités de l'agriculture et de la nature asséchèrent définitivement mes fonds, mais l'objectif fut atteint in extremis, et la baronnie décupla son revenu dès la première année de production de blé (de 300 à 3000 pièces d'or par an).

    Bon, j'avais un maître du jeu qui avait le souci du détail, et ...moi aussi. Ce n'est évidemment pas une expérience économique ni même une simulation digne de ce nom. Je ne suis de toutes façons pas entré dans toute une flopée d'autres détails.

    Mais, in fine, je conçois très aisément que l'on ne réoriente pas aussi aisément une industrie qui a pris une certaine direction. Donc, l'ensemencement de François, je le conçois très bien, mais au bout de combien de temps peut-il espérer donner des résultats ?

    J'ajoute que dans l'histoire que je viens de relater, mon personnage avait eu une chance exceptionnelle : son pari avait abouti et son choix avait été couronné de succès, entre autres en raison de sa détermination et des bons conseils de bons conseillers qu'il avait écouté. Rien ne disait, toutefois, que la bonne volonté pouvait suffire, et il aurait très bien pu échouer après avoir dépensé plusieurs centaines de milliers de pièces d'or...


  • Êtes vous de gauche ou de droite ?

    Êtes vous de gauche ou de droite: TEST

    Quand un mec de droite n’aime pas les armes, il n’en achète pas !Quand un mec de gauche n’aime pas les armes, il veut les faire interdire à tout le monde. (variante : Quand un mec de gauche n’aime pas les armes, il en cache quelques unes dans sa cave : on ne sait jamais !)

     Quand un mec de droite est végétarien, il ne mange pas de viande ! Quand un mec de gauche est végétarien, il veut faire interdire tous les produits à base de protéines animales !

    Quand un mec de droite est homo, il vit sa vie tranquillement ! Quand un mec de gauche est homo, il veut faire ch… tout le monde pour qu'’on le respecte !

    Quand un mec de droite a loupé un job, il réfléchit au moyen de sortir de cette situation et rebondir ! Quand un mec de gauche a loupé un job, il porte plainte pour discrimination ! (variante : Quand un mec de gauche a loupé un job, il se demande quel est le con qui lui a fait louper ce job !)

    Quand un mec de droite n’aime pas un débat télévisé, il éteint la télé ou zappe !  Quand un mec de gauche n’aime pas un débat télévisé, il veut poursuivre en justice les cons qui disent des conneries ! Le cas échéant, une petite plainte pour diffamation sera bienvenue…

     Quand un mec de droite est non-croyant, il ne va pas à l’église, à la synagogue ou à la mosquée ! Quand un mec de gauche est non-croyant, il veut qu'aucune allusion à un Dieu ou à une religion ne soit faite dans toute activité humaine !

    Quand un mec de droite a besoin de soins, il va voir son médecin puis s’achète les médicaments nécessaires ! Quand un mec de gauche a besoin de soins, il fait appel à la solidarité nationale !(variante : Quand un mec de gauche a un problème, il en appelle à la solidarité nationale après avoir copieusement insulté ceux qui... l'approvisionnent.)

    Quand un mec de droite a lu ce petit mot, il le fait suivre aux copains pour qu'’ils se posent des questions ! (variante : Quand un mec de droite a lu ce petit mot, il le fait suivre aux copains pour qu’’ils sachent comment voter en 2012 !) Quand un mec de gauche a lu ce petit mot, il ne le transfère surtout pas !!! 

    Autre variante : Quand un mec de droite a lu ce petit mot, il comprend mieux pourquoi il n'est pas de gauche.

    NDLR : merci à Des mots grattent qui m'a fait suivre cet amusant petit test. En ce qui concerne les armes, bon...c'est un peu poussé, parce que les mecs de droite n'ont pas forcément non plus envie qu'on leur tire dessus...

  • Qualité allemande : même les jouets...

    Ces derniers temps, j'essaie d'inviter ma petite dernière à découvrir ses premiers jeux de société. J'ai découvert pour cela une gamme formidable : celle d'une société allemande qui s'appelle Haba.

    Ils sont incroyables ces allemands : nous, quand nous faisons des jouets en bois, ils sont complètement statiques, y compris quand ils ont la création de fabricants indépendants qui parient sur le cachet du bois. Les Allemands, eux, quand ils créent, ont toujours une vue dynamique du jouet. 

    J'ai notamment découvert Drôles d'engins et le Verger : les pièces sont conçues pour pouvoir être saisies et identifiées aisément par de très jeunes enfants. Les règles sont simples : pour le premier jeux, il s'agit d'insérer des jetons colorés dans des pièces de puzzle qui représentent autant de véhicules à roues. 

    Dans le second, il s'agit de réaliser la cueillette de fruits de bois, aux couleurs éclatantes et nettement différenciées, posées sur des cartes arborées, avant qu'un corbeau noir viennent les croquer. 

    Dans les deux jeux, c'est un dé à six faces, comportant des couleurs correspondant aux jetons dans le premier jeu, aux fruits dans le second jeu, qui permet de faire avancer la partie. 

    Dans le Verger, le dé comporte une face corbeau, de sorte que l'oiseau avance d'une case sur une route chaque fois qu'un jet présente son dessin.

    Qu'ils sont bien conçus et intelligents ces jeux : ils conjuguent la beauté du bois, la fonctionnalité des formes et la pédagogie d'un jeu instructif et amusant.

    Comparons avec le français Vilac. Vilac a un siècle, Haba n'a que 70 ans, mais ils jouent dans la même cour. Et pourtant, le Français ne soutient pas la comparaison avec l'allemand, même si certains jeux, comme le Coffret des tout-petits sont remarquablement bien conçus.

    Décidément, je n'ai pas fini de me demander comment ils font...

  • Mort sur le Web

    J'ai écouté la chronique de Guy Birenbaum sur Europe 1 à propos de ce jeune américain qui a été filmé à son insu dans ses ébats amoureux avec un autre homme.

    Guy Birenbaum semble acquitter Internet de toute responsabilité dans cette histoire particulièrement sordide. Tout en considérant que la  justice américaine doit cartonner la gueule de Dahrun, le salopard qui a filmé et balancé tout cela sur la Toile, et bien faire la promotion des longues années qu'il va passer dans une prison américaine, je ne dédouanerai pas aussi vite le Web.

    En fait, je partage pleinement l'avis de Jean-Pierre qui s'est exprimé à ce sujet sur son blogue. Certes, Internet ne peut être tenu pour comptable de cette mort, mais sans Internet, elle n'aurait pas été possible, non parce que Internet est le mal, mais parce qu'Internet est avant tout un accélérateur phénoménal, capable de diffuser et faire tourner une information, concernât-elle un individu ou un État à une vitesse vertigineuse.

    Ce n'est pas Internet qui choisit l'information qu'il véhicule, ce sont les gens qui sont dessus, et comme l'observait Birenbaum, rien ne pourra faire obstacle à la bêtise et à la méchanceté humaine en action. 

    Rien certes, mais Internet, en revanche, lui offre un effet démultiplicateur. Quintessence du media, Internet permet tous les croisements : du suicide sordide à la cyber-attaque d'un état vers un autre pour mettre hors-service ses installations nucléaires, puisqu'il semble bien qu'Israël soit derrière les "légers" soucis et dysfonctionnement qui frappent le matériel iranien depuis quelque temps...

    Pour revenir à ce que dit Jean-Pierre dans son article, avec l'avènement des réseaux sociaux, virtuels rappelons-le, nous nous sommes tous créés une personnalité numérique. Or, cette personnalité a beau être virtuelle, elle n'est pas pour autant invulnérable, même si elle nous en donne le sentiment. C'est cette scizophrénie là que nous payons cash quand elle est attaquée.