Ces derniers temps, j'essaie d'inviter ma petite dernière à découvrir ses premiers jeux de société. J'ai découvert pour cela une gamme formidable : celle d'une société allemande qui s'appelle Haba.
Ils sont incroyables ces allemands : nous, quand nous faisons des jouets en bois, ils sont complètement statiques, y compris quand ils ont la création de fabricants indépendants qui parient sur le cachet du bois. Les Allemands, eux, quand ils créent, ont toujours une vue dynamique du jouet.
J'ai notamment découvert Drôles d'engins et le Verger : les pièces sont conçues pour pouvoir être saisies et identifiées aisément par de très jeunes enfants. Les règles sont simples : pour le premier jeux, il s'agit d'insérer des jetons colorés dans des pièces de puzzle qui représentent autant de véhicules à roues.
Dans le second, il s'agit de réaliser la cueillette de fruits de bois, aux couleurs éclatantes et nettement différenciées, posées sur des cartes arborées, avant qu'un corbeau noir viennent les croquer.
Dans les deux jeux, c'est un dé à six faces, comportant des couleurs correspondant aux jetons dans le premier jeu, aux fruits dans le second jeu, qui permet de faire avancer la partie.
Dans le Verger, le dé comporte une face corbeau, de sorte que l'oiseau avance d'une case sur une route chaque fois qu'un jet présente son dessin.
Qu'ils sont bien conçus et intelligents ces jeux : ils conjuguent la beauté du bois, la fonctionnalité des formes et la pédagogie d'un jeu instructif et amusant.
Comparons avec le français Vilac. Vilac a un siècle, Haba n'a que 70 ans, mais ils jouent dans la même cour. Et pourtant, le Français ne soutient pas la comparaison avec l'allemand, même si certains jeux, comme le Coffret des tout-petits sont remarquablement bien conçus.
Décidément, je n'ai pas fini de me demander comment ils font...