Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

écologie - Page 8

  • MDi (voiture à air comprimé) passe la vitesse supérieure !

    Merci à Vincent, de Démocratie Durable, pour avoir donné l'information sur son blog : MDI vient de mettre à jour son site et donne notamment l'information suivante (toute fraîche) :

    L’État Français, en la personne de la Secrétaire d’État chargée du Commerce extérieur auprès de la ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, Madame Anne-Marie Idrac, a sollicité le Président de MDI SA, Mr Guy Nègre, pour une visite officielle en Inde les 16 et 17 septembre 2008.

    Cette démarche s’inscrit dans le développement des relations bilatérales entre la France et le sous-continent Indien et fait suite au voyage du chef de l’État en janvier dernier. Le but des réunions est de consolider, dans le cadre du développement durable, les relations économiques et commerciales de la France et l’Inde.

    La ministre étant au fait de l’importante signature du contrat entre notre entreprise et Tata Motors, il était naturel que MDI représente le fleuron des propositions écologiques dans ce voyage. Tata Motors est le cinquième fabriquant mondial d’automobiles, mais est aussi présent dans de la majeurs partie des domaines économiques: aérospatiale, commerce, défense, assurance, agriculture, etc. Son alliance avec MDI démontre l’importance que porte la grande entreprise indienne à la technologie de l’air comprimé.

    Lors de ce voyage, Anne-Marie Idrac et Mr Nègre ont notamment rencontrés M. Kamal Nath, ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Sharad Pawar, ministre de l’Agriculture et M. Vilas Buburao Muttenwar, ministre délégué aux Energies renouvelables. Parmi les personnalités du monde industriel français présentes à ces réunions, ont trouvait Mr Christian Duhain (EADS), Mr Barry Howe (Alstom), Mr Bertrand Durrande (Areva) ou encore Mr Paul Queveau (Heuliez).

    Et quand je pense que MDi doit aller en Inde pour trouver un partenaire...En tout cas, j'ai hâte de voir les premiers véhicules fonctionner en France.

  • De l'hydrogène pour l'Europe !

    Zut, alors, cela m'avait échappé ! Je viens de voir que le 03 septembre dernier, les parlementaires européens ont voté un texte très positif pour promouvoir l'utilisation d'un hydrogène produit proprement pour les automobiles. Je pense que nous devrions, au MoDem, créer une commission spécifique à l'énergie. Je crois que notre euro-députée Anne Laperouze, qui est aussi rapporteur pour l'ADLE et ingénieur spécialisée dans la chimie, est toute désignée pour animer une telle commission. Elle appartient par ailleurs à la commission européenne Industrie, Recherche et Energie.

    Les parlementaires européens ont souhaité qu'un certain nombre de composants des automobiles à hydrogène soient soumis à une homologation commune.

    Voici légalement e communiqué du Parlement Européen sur le sujet :

    En approuvant par 644 voix en faveur et 2 voix contre le rapport d'Anja Weisgerber (PPE-DE, DE), le Parlement a approuvé un amendement de compromis qui permettra l'adoption définitive d'un règlement visant à établir dans un premier temps, l'harmonisation des normes techniques pour l'homologation des véhicules alimentés par hydrogène. Cette harmonisation vise essentiellement à prévenir l'adoption de normes différentes d'un État membre à l'autre et à assurer le bon fonctionnement du marché intérieur.

    La plupart des fabricants investissent déjà dans le développement de cette technologie et ont commencé à mettre ces véhicules sur le marché. Dans les années à venir, la proportion de véhicules alimentés par l'hydrogène est susceptible d'augmenter. Il était donc nécessaire de préciser les exigences quant à la sécurité de ces véhicules. Comme les fabricants ont des approches parfois différentes pour le développement de ces véhicules, il était nécessaire d'établir des exigences de sécurité "technologiquement neutres".

    Des voitures aussi sûres…

    Dans la mesure où l’utilisation de l’hydrogène pour la propulsion des véhicules suscite des craintes, il convenait de s'assurer que ces systèmes soient aussi sûrs que les technologies de propulsion classique. Ce type de voiture devrait se distinguer par un marquage informatif mais non stigmatisant. C'est pourquoi le PE, dans le texte adopté aujourd'hui, préfère parler d'identification des voitures plutôt que d'étiquetage, comme le propose la Commission européenne. Les députés soulignent qu'il s'agit de voitures aussi sûres que celles qui sont munies de moteurs traditionnels, essence ou diesel. Le marquage d'identification permettrait notamment aux services de secours d'identifier le type de moteur dans un véhicule en cas d'un accident de la route. A l'avenir, il devrait être électronique.

    …et plus propres?

    Les véhicules à hydrogène ne rejettent pas de polluants à base de carbone ou n'émettent des gaz à effet de serre. Dans le débat qui a précédé le vote, les députés ont souligné l'importance de l'adoption de ces nouvelles mesures non seulement pour le marché mais aussi pour l'environnement. En effet, il s'agit d'une technologie d'avenir qui devrait contribuer à la baisse des émissions du CO2. Mais pour que cet objectif soit atteint, il faut que l'hydrogène, qui est un vecteur de propulsion et non un combustible, soit fabriqué à partir de sources d'énergies renouvelables.

    Un projet de recherche européen, organisé selon le principe du partenariat public-privé, devrait concrétiser cet objectif avant 2020. A cette date, les voitures à hydrogène pourraient représenter 5% du parc de voitures dans l'UE. La technologie devrait être non seulement propre mais aussi moins coûteuse pour que les voitures à hydrogènes puissent trouver facilement des acquéreurs.

    Faciliter la distribution

    Le texte adopté souligne que le succès des véhicules à hydrogène sur le marché dépend de la disponibilité en Europe d'une infrastructure suffisante en termes de distribution. Le règlement demande à la Commission de prévoir des mesures pour soutenir la constitution, au niveau européen, d'un réseau de distributeurs de véhicules à hydrogène.

    Faire respecter la règlementation

    Enfin, le règlement oblige les États membres à mettre en place des sanctions à imposer aux fabricants en cas de violation de ses dispositions d'application et à prendre les mesures nécessaires pour assurer leur mise en œuvre. Les sanctions prévues devront être "efficaces, proportionnées et dissuasives" et communiquées à la Commission dans les dix-huit mois après la date d'entrée en vigueur de la réglementation.

    Tant que j'y pense, tous ceux qui s'intéressent à l'hydrogène en tant qu'énergie ont tout intérêt à consulter le blog H2, qui se tient très régulièrement au courant de cette actualité-là. J'ajoute que je suis déçu de l'absence de nouveauté dans ce domaine au Mondial 2008 de l'automobile à la Porte de Versailles. Au salon de Francfort, en 2007, Peugeot avait présenté un nouveau véhicule, la peugeot Flux, mais on ne peut aps dire que son design la destine à un grand public pour l'instant...Il y a actuellement un certain nombre de modèles qui fonctionnent, on aimerait els voir se développer sur les marchés européens.

  • Corinne Lepage demande un moratoire de 3 ans sur la pêche au thon rouge

    Corinne Lepage, vice-présidente du Mouvement Démocrate, a demandé vendredi "un moratoire de trois ans sur la pêche au thon rouge". Dans un communiqué, elle demande "la suspension temporaire des autorisations de pêche" et "que soit décidé un moratoire d'un minimum de trois ans pour reconstituer les stocks". Elle demande à Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, "de prendre d'urgence toutes les mesures nécessaires à la préservation des stocks de thons rouges" et de " mettre en place les mesures de soutien en direction des professionnels de la filière". Un comité international d'experts a accusé jeudi les pays impliqués dans la pêche au thon rouge en Méditerranée et en Atlantique-Est d'échouer à conserver ce "poisson emblématique" par non-respect des réglementations.

  • Le piège à c... de Cohn-Bendit

    La grande idée de Dany le rouge, ex-mao reconverti au libéralisme libertaire écolo, c'est de rassembler les mouvances écologistes aux prochaines européennes.

    S'il y a bien un piège à c..., c'est bien celui-là. Ce que veut Cohn-Bendit, c'est un parti de gauche. Les Verts avaient un boulevard devant eux au début des années 90, en France, mais parce qu'ils ont voulu faire les gauchistes, leurs préoccupations essentielles ont été sociales et politiques, pour ne pas dire idéologiques. Plus préoccupés des sans-papiers que de l'écologie, ils ont fini par lasser.

    Plus navrant encore, au lieu de proumouvoir une industrie de pointe, moderne et écologique, leur grande (et stupide) idée, désormais, c'est la décroissance. Voilà des gens qui rêvent de régresser à l'âge de pierre. En tout cas, leur bilan politique, après presque 20 ans, est nul ou presque.

    Je souhaite, dans ces conditions que Corine Lepage clarifie sa position : c'est à elle de voir si elle a quelque chose de commun avec José Bové et les altermondialistes, mais mieux vaut éclairicir ses positions assez rapidement. Je note que Cap21 ne se fond finalement pas dans le MoDem et conserve ses structures. Corine Lepage est une femme très intelligente et une avocate brillante. Elle sait ce qu'elle fait.

    Qu'elle mette fin une bonne fois pour toutes aux rumeurs. L'engagement écologique du MoDem ne peut pas être mis en doute. A quoi joue-t-elle quand elle se demande s'il est sincère et si Bayrou va poursuivre son chemin sur la voix du développement durable ? J'espère que ce n'est pas un prétexte. Vient, en tout cas, un moment où l'on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Il faut choisir.

    Les Verts sont dans l'ensemble des braves gens, mais leurs revendications souvent absurdes n'aboutiront jamais, parce que l'idéologie marxiste et alter-mondialiste vient régulièrement polluer leurs propositions.

    Alors le grand rassemblement des Verts, il me fait doucement rigoler, moi.

  • Honda commercialise une berline à hydrogène à moins de 20 000 euros

    honda-hydrogene.jpg C'est tout simplement historique : Honda commercialise une berline fonctionnant entièrement à hydrogène. Elle dispose d'une autonomie de 450 kms, atteint la vitesse de 160 km/h et pour le reste présente toutes les caractéristiques habituelles d'une berline. La Honda FCX Clarity est une automobile qui fonctionne grâce à une pile à combustible fabriquant de l'électricité, grâce à de l'hydrogène. Honda développe une station-service personnalisée à installer chez soi pour le ravitaillement en "carburant".

    Voici les caractéristiques techniques de ce petit bijou. Inconvénient : il n'est commercialisé qu'au Japon et aux USA, mais, à ce prix, il devrait vite arriver en Europe ! Des précisions ici .

    pac_honda.jpg

  • Préjudice écologique, les mairies vont pouvoir assigner les fauteurs de troubles

    soulage.jpgExcellent amendement que celui qu'a soutenu Daniel Soulage, sénateur UDF-MoDem, en compagnie des sénateurs Retailleau, Darniche,Revet et Keller. Comme l'amendement a été adopté par le Sénat, il est désormais valide ; or, il permet à une collectivité territoriale de se porter partie civile, quand bien même ses biens propres ne seraient pas touchés, en cas de préjudice écologique. Jusqu'ici, cela n'était pas le cas. C'est donc une avancée majeure contre les pollueurs, et je suis très content qu'un sénateur MoDem ait été, le 28 mai dernier, à l'origine de cet amendement. Il s'agissait de traiter le projet de loi sur la responsabilité environnementale.

    Chapeau Madame la Sénatrice  et Messieurs les Sénateurs!

    En voici la copie :

    Après l'article 4, insérer un article additionnel ainsi rédigé :

    Le titre IV du livre Ier du code de l'environnement est ainsi modifié :

    1° Dans l'intitulé du titre, après les mots : « de l'environnement », sont insérés les mots : « et collectivités territoriales » ;

    2° Dans l'intitulé du chapitre II, après les mots : « des associations », sont insérés les mots : « et des collectivités territoriales » ;

    3° Le chapitre II est complété par un article ainsi rédigé :

    « Art. L. ... - Les collectivités territoriales et leurs groupements peuvent exercer les droits reconnus à la partie civile en ce qui concerne les faits portant un préjudice direct ou indirect au territoire sur lequel ils exercent leurs compétences et constituant une infraction aux dispositions législatives relatives à la protection de la nature et de l'environnement ainsi qu'aux textes pris pour leur application. »

    Objet

    Le 16 janvier dernier, le TGI de Paris a reconnu l'existence d'un préjudice écologique dans l'affaire de la marée noire de l'Erika. Cette création jurisprudentielle est une très bonne chose puisqu'elle permet de renforcer la protection de l'environnement.

    Toutefois, cette notion de préjudice écologique reste très fragile. Ainsi, les collectivités territoriales ne peuvent, en l'état actuel du droit, se constituer partie civile en cas de préjudice écologique que dans des cas très rares: il faut qu'elles soient propriétaires d'un bien directement touché par le dommage ou que la loi leur confère une compétence spécifique en matière de protection de l'environnement leur imposant de préserver un territoire particulier.

    Cette situation n'est pas satisfaisante pour trois raisons:

    Tout d'abord, les collectivités sont toujours en première ligne pour réparer les conséquences d'une catastrophe écologique, qu'elle soit propriétaire du territoire concerné ou non.

    Ensuite, il est choquant que les associations agréées en matière d'environnement puissent se sonstituer partie civile alors que cette capacité est refusée aux assemblées délibérantes élues.

    Enfin, il n'est pas logique de permettre aux collectivités de se constituer partie civile en cas d'incendie volontaire mais pas en cas de dommage environnemental.

    Dans le but de permettre une meilleure prise en compte des problèmes liés à l'environnement, le présent amendement a donc pour objet de lever cette carence en permettant aux collectivités territoriales de se constituer partie civile pour se prévaloir d'un préjudice lié à une catastrophe environnementale

     

  • Les abeilles écrivent aux Parlementaires et aux Ministres

     L'excellent Thierry P. a écrit la synthèse de nos échanges. Je crois qu'il n'y a rienà ajouter. Il n'y a plus qu'à faire les copier-coller nécessaire et à les envoyer aux députés, sénateurs et ministres...

    […] L'apiculture garantit la continuité du capital naturel par le biais de la pollinisation des plantes agricoles et sauvages. Les plantes à fleurs et les abeilles entretiennent une relation d'interdépendance: l'une ne peut pas exister sans l'autre. Les abeilles récoltent leur nourriture en butinant les fleurs et leur activité pollinisatrice assure la perpétuation des générations futures de plantes pour les générations futures d'abeilles, ainsi que pour l'homme[…]
    Extrait de la brochure "Apiculture et moyens d’existence durables" par Nicola Bradbear (FAO, 2005)

    Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire,

    Monsieur le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche,

    Madame la Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie,

    Mesdames et Messieurs les Sénateurs,

    Mesdames et Messieurs les Députés

    Citoyens impliqués dans la vie de notre pays, et soucieux de leur environnement, nous sommes alarmés du sort des abeilles en Europe et tout particulièrement en France.

    Ces insectes, acteurs indispensables de la biodiversité et du développement rural durable sont en grave danger (1).

    Victimes avant tout des pesticides, plusieurs ruches disparaissent également, infectées par un parasite mortel.

    Nous sommes plusieurs Blogonautes, à avoir publié dernièrement des billets au sujet des menaces qui pèsent sur les abeilles (2)


    L'exemple édifiant d'une région de la Chine, où les ouvriers doivent désormais polliniser à la main les poiriers pour pallier à la disparition des abeilles a notamment suscité nos plus vives inquiétudes. Sans vouloir céder au catastrophisme, nous ne souhaiterions pas que notre pays connaisse une telle situation.

    Aussi, nous avons l’honneur de bien vouloir vous inviter à agir à votre niveau de responsabilités pour faire de la survie des abeilles une cause nationale/européenne.

    Par ailleurs, nous estimons que cette cause mériterait légitimement de faire l’objet d’un débat national afin d'aboutir à des mesures concrètes pour assurer la survie de cet insecte irremplaçable et nécessaire à notre autosuffisance alimentaire.

    En effet, sans abeilles, toute notre production agricole pourrait se trouver très gravement affectée, et la biodiversité serait menacée.


    Nous portons à votre connaissance deux initiatives émanant du monde associatif qui ont pour finalité de sensibiliser le grand public au rôle majeur que jouent les abeilles en matière de préservation de la biodiversité. Il s’agit d'une part du projet de l’Union nationale de l’apiculture Française UNAF (3), et des actions menées par l’association ’’Terre d’abeilles‘’(4) d’autre part.

    En relais de la préconisation de mise en œuvre de mesures avancées par les associations, nous avons l‘honneur de vous soumettre les propositions suivantes :

    • Etablissement d’un calendrier conduisant à terme au retrait définitif du marché des pesticides neurotoxiques et systémiques et des produits à usage agricole contenant ces substances. Dans l‘immédiat, il serait opportun de réfléchir à l’élaboration d’un premier plan de réduction de 50 % l’usage des pesticides sur cinq ans.
    • Application du principe constitutionnel de précaution dans la procédure de mise sur le marché des pesticides et des OGM, mesures de respect de l'environnement d’une part, et de santé publique d‘autre part.
    • Instauration d’un moratoire sur les cultures des OGM en plein champ dans l'attente de la création d'un comité européen d'experts indépendants incluant des apidologues, chargés de l'évaluation de la toxicité des pesticides et des OGM. A cet égard, nous prenons note de la décision de modifier le fonctionnement de l’Agence européenne de sécurité des aliments (actée lors de la réunion informelle du 4 juillet 2008 par les 27 ministres de l’environnement).
    • Reconnaissance de l'abeille en tant qu'ingénieur écologique et indicateur biologique remarquable et comme acteur irremplaçable de la pérennité de la biodiversité, à la base de l'alimentation végétale.
    • Généralisation à l’ensemble du territoire national du dispositif de suivi de la situation des abeilles actuellement opérationnel dans trois régions (Aquitaine, Rhône Alpes, et Midi Pyrénées).
    • Au niveau européen, nous avançons l’idée de la création d’une Agence européenne apicole qui aurait vocation à fédérer et coordonner les initiatives nationales des Etats membres de l’Union en matière de préservation des abeilles. Ce volet pourrait figurer dans le cadre de la révision de la politique agricole commune qui va être initiée.
    • Sans plus attendre, il conviendrait d’évaluer le niveau des crédits à allouer à la recherche tant au niveau national qu’au niveau européen. Ces crédits devront être à la hauteur de l’enjeu que constitue le danger de la disparition des abeilles.

    Nous insistons sur le fait que notre initiative est affranchie de toute considération partisane.

    Elle émane de citoyens inquiets du risque majeur de mise en danger de l’équilibre de la biodiversité que la raréfaction voire la disparition des colonies d’abeilles engendreraient.

    Nous avons donc l’honneur de proposer l’idée d’ouvrir un débat national ouvert à tous les acteurs concernés par ce dossier. Ce débat s’inscrirait dans le droit-fil du large débat public et consensuel ouvert à l’occasion du Grenelle de l’environnement.


    Nous citerons pour conclure le poète latin Virgile qui évoqua le sort des abeilles au Livre IV des "Géorgiques" :

    "Comme nous cependant ces faibles animaux

    Eprouvent la douleur et connaissent les maux"


    Nous vous remercions, Mesdames et Messieurs, de toute l’attention que vous voudrez bien accorder à notre démarche et nous vous prions de bien vouloir accepter nos salutations citoyennes les plus cordiales.


    Notes :

    (1) Pour information, un dossier complet sur la disparition des abeilles dans le monde est disponible sur le site du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (mis en ligne le 16 mai 2008)

    (2) (Farid Taha, Marie-Isabelle Pichon,Werner, l'Hérétique (1 et 2 et 3)et Dominique Lemoine).

    (3) UNAF : projet afin de sensibiliser les citoyens au rôle de l'abeille comme sentinelle de l'environnement.

    (4) L’association Terres d'Abeilles, reconnue d’intérêt général, est parrainée par l’Institut européen d’écologie

     

  • Bonus-malus : et les handicapés ?!

    Ben oui ! c'est bien joli de faire payer plus les véhicules qui polluent plus, mais quand on n'a pas le choix ? Il y a eu tout de même un sénateur pour se poser la question, et c'est un sénateur MoDem : honneur à lui. Voilà donc la question posée par Philippe Arnaud le 26 juin dernier au gouvernement :

    Arnaud.jpgM. Philippe Arnaud attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de la solidarité sur les conséquences de l'application du bonus-malus écologique pour les personnes à mobilité réduite.

    Si le bien-fondé de cette mesure, qui constitue la première application concrète du Grenelle de l'environnement, est incontesté, elle conduit toutefois à pénaliser les personnes handicapées qui, du fait de leur handicap, sont contraintes d'acheter des véhicules disposant d'une boîte à vitesse automatique ou au gabarit important. Ce malus, compris entre 200 et 2 600 euros selon le modèle acheté, constitue une nouvelle charge financière pour nos concitoyens handicapés alors qu'ils doivent déjà très souvent financer les aménagements indispensables à leur handicap, tout en disposant pour cela d'aides modestes.

    Conscient que ces personnes ne s'inscrivent pas dans une démarche écologiquement irresponsable, il lui demande de bien vouloir lui indiquer si le Gouvernement entend adopter une mesure d'exonération du malus écologique au profit de nos concitoyens handicapés.

  • m...alors, le bourdon aussi !

    bourdon.jpgC'est à vous f... le bourdon ! Il n'y a pas que les abeilles : le bourdon aussi serait menacé. Un entomologiste californien n'en trouve plus un seul au nord-ouest de la Californie et pas davantage au sud-ouest de l'Oregon. Il pense que l'espèce pourrait disparaître avant même d'avoir eu le temps d'être déclarée menacée d'extinction. Or ces bestioles-là pollinisent aussi ! Je fais une recherche pour savoir où en sont les guêpes !

    Voir l'article du Figaro sur le sort des bourdons.

  • Les Abeilles font bzzz,buzzz aux Parlementaires

    Projet de courrier (à amender : la version définitive ne sera publiée qu'après débat). Il ne s'agit que d'une proposition de courrier écrite un peu à la va-vite, mais c'est amendable, bien évidemment).

     

    Madame, Monsieur le(la)Députée, Sénateur, Sénatrice,Ministre,

     Citoyens impliqués dans la vie de notre pays, et soucieux de leur environnement, nous sommes alarmés du sort des abeilles en Europe et tout particulièrement en France. 

    Ces insectes, acteurs indispensables de la biodiversité et du développement rural durable sont en grave danger. Victimes avant tout des pesticides, plusieurs ruches disparaissent également, infectées par un parasite mortel.

    Blogonautes, nous sommes plusieurs (Farid Taha, Marie-Isabelle Pichon,Werner, l'Hérétique (1 et 2 et 3)et Dominique Lemoine) à avoir écrit des billets sur la Toile à propos de ces menaces. L'exemple édifiant d'une région de la Chine, où les ouvriers doivent désormais polliniser à la main les poiriers a notamment suscité nos plus vives inquiétudes : nous croyons tout à fait que ce scenario est possible en France.

    Nous vous invitons donc à faire de la survie des abeilles une cause nationale/européenne et à initier un débat afin d'aboutir à des mesures concrètes pour assurer la survie de cet insecte irremplaçable et nécessaire à notre auto-suffisance alimentaire. En effet, sans abeilles, toute notre production agricole pourrait se trouver très gravement affectée, et la biodiversité très menacée.

    Nous vous rappelons que l'UNAF a lancé un projet afin  de sensibiliser les citoyens au rôle de l'abeille comme sentinelle de l'environnement.

    A l"instar de l'association Terres d'Abeilles, nous vous faisons les propositions suivantes :

     

    • Un retrait définitif des pesticides neurotoxiques et systémiques et des produits a usage agricole contenant ces substances.
    • La plus grande rigueur pour la mise sur le marché des pesticides et des OGM, dans le respect de l'environnement et de la santé publique.
    • Un moratoire des OGM dans l'attente de la création d'un comité européen d'experts indépendants incluant des apidologues, chargés de l'évaluation de la toxicité des pesticides et des OGM.
    • Que l'abeille soit, dans la plus grande urgence, reconnue en tant qu'ingénieur écologique et indicateur biologique remarquable et acteur irremplaçable de la pérennité de la biodiversité, à la base de l'alimentation végétale.

    Nous vous rappelons simplement ce qu'Albert Einstein avait un jour estimé à propos des abeilles :

    Si les abeilles venaient à disparaître, l'homme n'aurait plus que quatre années a vivre...

    Il n'est pas le seul à avoir célébré les abeilles : Virgile leur consacre le livre IV de ses Géorgiques :

    Enfin je vais chanter le peuple industrieux
    Qui recueille le miel, ce doux présent des cieux.
    Mécène, daigne encor sourire à mes abeilles.
    Dans ces petits objets que de grandes merveilles !

    Enfin, un dossier complet sur la disparition des abeilles dans le monde, en date du 16 mai 2008, figure sur le site science du gouvernement.

    Veuillez accepter, Madame, Monsieur le(la)Députée, Sénateur, Sénatrice,Ministre, l'expression de nos salutations citoyennes les plus cordiales.