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risque

  • Risques environnementaux

    Je reviens de faire un tour chez le tovaritch Didier Goux : nous avons en commun de détester presqu'autant l'un que l'autre les écolos. Là s'arrête la comparaison : je ne supporte pas les écolos en raison de leur dogmatisme politique, mais je prête en revanche beaucoup d'attention à l'écologie et, si les écolos m'horripilent comme parti, en associations, en revanche, ils accomplissent un travail utile parfois admirable, même. Bref, je ne confonds pas l'écologie politique et l'écologie.

    Nous n'en finissons pas de payer les risques environnementaux que nous avons pris et que nous continuons de prendre souvent à notre insu. André Cicorella, le président de Réseau Santé n'a cessé de mettre en garde contre des maux qui deviennent endémiques.

    J'ai longtemps entendu que la croissance exponentielle des cancers n'avait rien d'anormale : c'était simplement les effets du vieillissement. Je n'en crois rien. En réalité, les cancers croissent tout simplement en proportion. Il y a donc une autre explication à cette augmentation : le contact répété avec les perturbateurs endocriniens de toutes sortes, l'exposition aux produits chimiques et aux ondes de toute nature. Les Anciens (je parle des Grecs et des Romains) pouvaient avoir des vies très longues. Sophocle, Gorgias, Protagoras ont atteint le siècle ou presque d'existence. On mourrait à Athènes et à Rome de mort violente ou alors à la naissance mais pas d'un cancer.

    Si je me méfie des initiatives de l'écologie politique, je crois en revanche à la pression commerciale que peuvent exercer les consommateurs et leurs associations. Saluons notamment l'association Noteo qui référence 45 000 produits en fonction de leur nocuité environnementale et de leurs risques pour la santé. On peut télécharger une application sur un téléphone portable.

    Je ne comprends pas la hargne dont peuvent faire preuve les anti-écolos contre les associations de protection de la nature et de l'environnement. Elles sont dans leur rôle en tirant la sonnette d'alarme et en tentant d'informer hommes et femmes des dangers potentiels qu'ils encourent en consommant tel ou tel produit en s'exposant à telle ou telle substance.

  • Préjudice écologique, les mairies vont pouvoir assigner les fauteurs de troubles

    soulage.jpgExcellent amendement que celui qu'a soutenu Daniel Soulage, sénateur UDF-MoDem, en compagnie des sénateurs Retailleau, Darniche,Revet et Keller. Comme l'amendement a été adopté par le Sénat, il est désormais valide ; or, il permet à une collectivité territoriale de se porter partie civile, quand bien même ses biens propres ne seraient pas touchés, en cas de préjudice écologique. Jusqu'ici, cela n'était pas le cas. C'est donc une avancée majeure contre les pollueurs, et je suis très content qu'un sénateur MoDem ait été, le 28 mai dernier, à l'origine de cet amendement. Il s'agissait de traiter le projet de loi sur la responsabilité environnementale.

    Chapeau Madame la Sénatrice  et Messieurs les Sénateurs!

    En voici la copie :

    Après l'article 4, insérer un article additionnel ainsi rédigé :

    Le titre IV du livre Ier du code de l'environnement est ainsi modifié :

    1° Dans l'intitulé du titre, après les mots : « de l'environnement », sont insérés les mots : « et collectivités territoriales » ;

    2° Dans l'intitulé du chapitre II, après les mots : « des associations », sont insérés les mots : « et des collectivités territoriales » ;

    3° Le chapitre II est complété par un article ainsi rédigé :

    « Art. L. ... - Les collectivités territoriales et leurs groupements peuvent exercer les droits reconnus à la partie civile en ce qui concerne les faits portant un préjudice direct ou indirect au territoire sur lequel ils exercent leurs compétences et constituant une infraction aux dispositions législatives relatives à la protection de la nature et de l'environnement ainsi qu'aux textes pris pour leur application. »

    Objet

    Le 16 janvier dernier, le TGI de Paris a reconnu l'existence d'un préjudice écologique dans l'affaire de la marée noire de l'Erika. Cette création jurisprudentielle est une très bonne chose puisqu'elle permet de renforcer la protection de l'environnement.

    Toutefois, cette notion de préjudice écologique reste très fragile. Ainsi, les collectivités territoriales ne peuvent, en l'état actuel du droit, se constituer partie civile en cas de préjudice écologique que dans des cas très rares: il faut qu'elles soient propriétaires d'un bien directement touché par le dommage ou que la loi leur confère une compétence spécifique en matière de protection de l'environnement leur imposant de préserver un territoire particulier.

    Cette situation n'est pas satisfaisante pour trois raisons:

    Tout d'abord, les collectivités sont toujours en première ligne pour réparer les conséquences d'une catastrophe écologique, qu'elle soit propriétaire du territoire concerné ou non.

    Ensuite, il est choquant que les associations agréées en matière d'environnement puissent se sonstituer partie civile alors que cette capacité est refusée aux assemblées délibérantes élues.

    Enfin, il n'est pas logique de permettre aux collectivités de se constituer partie civile en cas d'incendie volontaire mais pas en cas de dommage environnemental.

    Dans le but de permettre une meilleure prise en compte des problèmes liés à l'environnement, le présent amendement a donc pour objet de lever cette carence en permettant aux collectivités territoriales de se constituer partie civile pour se prévaloir d'un préjudice lié à une catastrophe environnementale

     

  • Vivre sans risque, c'est ne pas vivre

    « Vivre sans risque, c'est ne pas vivre ». C'est la réponse que François Bayrou a donné à des journalistes étonnés de son refus total de compromission. J'adore cette définition de la vie. Merci François, pour ces grands moments que tu nous fais vivre.

    Du coup, activité instructive, je me suis amusé à rechercher ce que disait la remarquable wikipédia sur la notion de risque.

    A lire, c'est fort intéressant...