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écologie - Page 4

  • Borloo, le bel écolo que voilà...

    Il paraît que Borloo pourrait capter des voix écologistes à l'occasion d'une élection. Eh oui, on lui sait gré du Grenelle de l'environnement. Faisons court et simple : Borloo est un écolo comme ma grand-mère s'appelait Bonaparte. Borloo, c'est par exemple le gars qui a délivré silencieusement et l'air de rien des permis à des sociétés américaines pour sonder le sous-sol du Bassin Parisien. Ce dernier contient en effet des schistes bitumeux susceptibles de générer de fortes quantités de pétrole. Le procédé coûte cher, mais il y en a beaucoup, et avec l'envolée des prix du pétrole, cela peut être rentable. D'autres régions de France sont concernées...

    Il y a juste quelques petits inconvénients : le procédé d'extraction de cet or noir est monstrueux en consommation d'eau et polluant au possible. Accessoirement, proclamer la volonté de passer à une industrie sans carbone tout en octroyant le droit à des sociétés américaines de foutre en l'air ce qu'il reste de l'éco-système parisien pour mieux alimenter les automobiles en carburant, c'est vraiment se moquer du monde.

    Les exploits du Sieur Borloo ne s'arrêtent pas là : copains comme cochons, Delanoë et lui ! et avec Sarkozy aussi ! eh oui, le sport business mérite tous les sacrifices, à commencer par celui de plantes rarissimes. Borloo a donné l'autorisation de démolir les Serres d'Auteuil à Delanoë. Généralement, je ne suis pas copain avec les Khmers Verts de l'Hôtel de Ville, mais force est d'admettre que le billet de Contassot mettant en charpie les mensonges de Delanoë est tout simplement excellent et criant de vérité. Si l'UMP et le Nouveau Centre se sont bien gardés de la ramener, le MoDem et les Verts ont protesté. Jean-François Martins, au Conseil de Paris, Béatrice Lecouturier au Conseil Municipal du XVIème, ont marqué leur colère et leur détermination à s'opposer au projet. Florent, d'Ataraxosphère a écrit un récapitulatif des projets delanoësques sur la question. La mauvaise foi du maire de Paris est édifiante.

    Il existe une pétition, je le rappelle, qui en est à plus de 32 000 signatures. Ce ne sera pas suffisant. Il va falloir faire de l'agit-prop devant le siège de FFT ainsi que sous les bureaux du maire de Paris.

    Évidemment, notre écolo de pacotille, récemment renvoyé dans ses pénates, s'est bien gardé d'évoquer l'affaire, lui, qui je le répète, a donné son consentement à la destruction de serres anciennes et de plantes rares. 

    Ils sont comiques les Borloo et Delanoë : des écolos pour bobos. Du bla-bla, mais dès qu'on creuse, on trouve du pétrole ou de la manne de sport-business. Je ne parle, évidemment, même pas des autres dégâts collatéraux engendrés par l'extension Roland Garros...

  • Dissection du cadavre d'un camembert normand

    Je m'apprêtais à bâfrer ma dernière bouchée de Lanquetot, délicatement tartinée sur une tranche de baguette elle-même enduite de beurre de baratte, quand il m'a pris l'envie de jeter un oeil aux commentaires de mon blog. Je consulte alors les quelques échanges que j'ai eus avec Christèle, nouvelle commentatrice chez moi, à propos des produits made in France. Ah, tiens, justement, elle m'informe de l'existence d'un site consacré aux productions hexagonales, achetons-français.net. Je m'empresse d'en faire la visite, car généralement, je suis curieux des informations que me fournissent les commentateurs du blog, dès lors qu'elles ne s'apparentent ni à de la propagande, ni à de la monomanie. J'ai l'oeil alors attiré par un titre : faux produits du terroir. Horresco referens : en observant la liste des produits concernés, j'apprends que mon très cher camembert de Normandie est insidieusement falsifié. D'après ce blogue, mais il n'est pas le seul, j'ai trouvé l'information ailleurs, en plus de ne pas comporter de lait cru, nombre de camemberts seraient réalisés avec du lait issu des quatre coins du monde, et notamment du lait chinois ! Oui, oui, ce fameux lait à la mélamine qui a empoisonné des milliers de bébés ! 

    Je manque alors de gerber ma bouchée, et, pris d'une impulsion vérificatrice, je me rue vers le Monoprix local. Enfer et damnation : les camemberts indiquent tous "Camembert fabriqué en Normandie" et non "Camembert de Normandie", à la notable exception d'un camembert Monoprix Gourmet.

    Bon, à propos de mon Lanquetot, j'avais noté qu'il baissait, ces deux dernières années : j'ai compris pourquoi grâce à un débat sur sujet chez Linternaute. On y trouve tout de même des commentaires de l'année 2005 à 2010. Dans un classement Que Choisir, il s'était pourtant classé plus qu'honorablement.

    J'ai voulu en savoir plus et je me suis rendu sur le site de l'Appellation. Et là, horreur et terreur, perds coeur et ardeur, lecteur (joli alexandrin, n'est-il pas, en dépit de son rythme un peu particulier ?), la plupart des marques fameuses, à commencer par mon Lanquetot, ne figurent pas dans la liste des camemberts dignes de ce nom. C'est étonnant, alors même que la fromagerie  des établissements Lanquetot est un  atelier laitier signalé par le site, en AOP (l'équivalent terminologique de l'AOC à l'échelon européen), on trouve du livarot, du pont-l'évêque et quelques autres fromages, mais pas de camembert. Faut dire qu'à remplacer le lait cru par du lait thermisé, il est probable qu'il n'était plus possible de maintenir l'appellation.

    Bien sûr, si les établissements Lanquetot ont des précisions à apporter, ils disposent d'un droit de réponse sur mon blogue. Je ne leur jette pas la pierre plus qu'aux autres, c'est juste que c'était mon camembert favori jusqu'ici...Je n'avais pas percuté que la marque s'était retirée de l'AOC en 2007. Pas vu non plus que depuis 1990, elle avait été rachetée par le groupe Lactalis. A tout hasard, j'ai donc examiné les zones de collecte de lait de Lactalis. Bon, y'a pas la Chine. Mais il y a tout de même un sacré paquet de pays...

    Ce serait long de faire l'enquête camembert par camembert, mais j'imagine que ce n'est pas mieux pour la plupart des autres grandes marques. Pour finir d'être édifié, on peut aussi lire ce qu'a déjà écrit Périco Legasse chez Marianne à ce sujet...

    Lisez, lecteurs, le reste de l'article, et, pleurez et tremblez, amateurs d'huile d'olive française du Midi ou encore de Moutarde de Dijon...

  • Automobiles polluantes : Delanoconnerina Baupini delenda est...

    La dernière baupinade serait un gag si elle n'était pas, hélas, une réalité : Delonoë et ses alliés khmers verts se sont portés candidats pour une idée digne des plus grands moments de la Révolution Culturelle chinoise, au début des années 60. Ils veulent supprimer le trafic automobile dans Paris et plus si possible (ce qui suppose, au passage, un soutien de la Région). Comme ils veulent interdire dans Paris Automobiles diesel et 4X4, périphérique compris, et que 75% des véhicules des Franciliens fonctionnent au diesel, je vous laisse brosser, chers lecteurs, de vous-mêmes, un tableau édifiant. Le chaos. Des transports en commun déjà surchargés complètement paralysés. Une ville devenue définitivement inaccessible aux familles, familles qui paient déjà un lourd tribut à la politique de la ville de Monsieur Delanoë. Sur le site du Parisien, pourtant très favorable à Bertrand Delanoë, les réactions de Parisiens et Franciliens furieux s'amoncellent. 

    Bon, j'ai envie de leur répondre quelque chose de vache, mais de mérité : écoutez, les gars et les filles, c'est bien fait pour votre g.... fallait pas voter pour lui en 2008. Et pour ceux qui ont voté socialiste aux régionales, il ne faudra pas non plus se plaindre si la région appuie la nouvelle delanoconnerie baupinesque, et que ce n'est plus le périphérique mais la zone délimitée par l'A86 qui sert de périmètre d'interdiction. En effet, non content de pourrir le vie des automobilistes parisiens, les kmhers verts de l'Hôtel de Ville compte bien venir polluer l'existence tranquille des départements avoisinants. Mieux encore : ce sont les autoroutes de toute l'île de France que le sieur Baupin rêve d'interdire aux automobiles des Franciliens.

    Une chose est claire : en ce qui me concerne, je ne voterai pour aucune force politique qui appuierait d'une manière ou d'une autre cette politique dans Paris et en île de France.MoDem compris.

    Grâce à Dieu, la décision finale n'appartient pas à la ville mais à l'État. Or, les premiers tests devraient être pratiqués à la mi-2012. En pleine élection présidentielle. Il n'y aura plus qu'à demander aux divers candidats s'ils escomptent appuyer ou non cette demande. J'en prends bonne note et attends avec délectation la réponse du candidat vert à ce moment-là. 

    Devant les folies vertes de la majorité de l'hôtel de ville, je note tout de même des réactions censées, au Centre. Les néo-centristes ont par exemple condamné sans appel la délirante décision de fermer les voies sur berge à la circulation. Ils n'ont pas été les seuls puisque le MoDem, par la voix de Jean-François Martins, avait exprimé de fortes réserves en avril dernier.

    Je ne connais pas la position des néo-centristes sur ce nouveau projet, mais j'ai eu les premiers échos de Jean-François Martins. Si l'interdiction des 4X4 ne le dérange pas plus que cela, il est très opposé à celle des diesel pour plusieurs raisons : a) les performances des moteurs diesel en termes de pollution et de consommation se sont nettement améliorées b) cela revient à établir une discrimination contre le carburant le moins cher, et donc, par suite, contre les classes populaires, qui l'utilisent c) parce que c'est une approche dogmatique et autoritaire de la lutte contre l'automobile au lieu de favoriser un réformisme et des incitations douces (comme l'autolib, par exemple).

  • Acheter français, acheter ebay, la rédemption...

    Produire en France, a conclu François Bayrou à l'issue du Congrès du MoDem. D'accord. J'ajoute même mon grain de sel : acheter en France, acheter à des Français.

    C'est un peu l'une de nos contradictions, à nous autres Français : nous vouons aux gémonies la libre concurrence, pestons contre le dumping social, mais nous nous empressons d'acheter une quantité de produits made in China ou importés à grands renforts de kérosène et d'énergies diverses d'outre-Océan. Et nous coulons ainsi nos productions indigènes...

    Je me suis fait donc les raisonnement et promesses suivants :

    a) J'achète français tant que je le peux, notamment pour les produits frais, et particulièrement les légumes et fruits, à la notable exception des produits équitables et si possible issus de l'agriculture biologique. En achetant français, je nourris le pouvoir d'achat français qui alimente à son tour la consommation sur notre propre territoire.

    b) J'ai parlé de recyclage hier : à l'action. Au lieu d'acheter une foultitude de jouets neufs, nourrissant ainsi la surconsommation, je récupère et recycle en participant aux enchères sur ebay. De cette manière, je n'alimente pas un cycle de production à 5000 kilomètres de chez moi, et l'argent que je paie va intégralement implémenter le pouvoir d'achats de Français qui cherchent eux aussi à recycler. Vertueux, non ?

    c) Notable exception à ce principe : les jouets fabriqués en France en priorité et par défaut, en Europe.

    Tout ce que je dis n'est évidemment pas suffisant pour fonder un programme économique, tant ces principes sont tributaires de la sphère privée ; mais, ils peuvent au moins asseoir un code de conduite personnel.

    C'est mon commerce équitable made in France à moi...et...j'y trouve les chemins de ma propre rédemption d'affreux libéral capitaliste surconsumériste et excroissant*... :-)

    * par opposition à décroissant...

  • Bayrou veut produire en France

    J'ai bien enregistré les trois priorités de François Bayrou et du MoDem, qui sont aussi les miennes :

    - bâtir la meilleure éducation du monde

    - promouvoir une Europe refondée

    - relocaliser l'industrie et les services en France.

    C'est le dernier point qui m'intéresse (les autres aussi, mais j'en reparlerai plus tard). Cela va être difficile. Très difficile. A l'heure actuelle, je ne vois que quatre leviers à actionner

    a) la fiscalité : en instaurant une TVA sociale, on réduit le poids du coût de la main d'oeuvre dans le prix total du produit. Inconvénient : les Français sont-ils prêts à en payer le prix car inévitablement une hausse des prix s'ensuivra, d'autant que pour être efficace, cette hausse de la TVA doit être relativement forte (minimum 5 points).

    b) les aides : beaucoup d'entreprises ont bénéficié d'aides parfois très importantes des collectivités ou de l'État quand elles se sont engagées à implanter des industries en France, créant en théorie des emplois. On peut appliquer le principe du remboursement intégral de toutes les aides apportées quand les engagements ne sont pas tenus, y compris celles issues de baisses de fiscalité dans les zones franches.

    c) les libéraux vont faire une crise cardiaque quand ils vont lire ce qui suit : re-créer des champions nationaux publics tels qu'il en a existé par le passé en France, avec évidemment force investissement. Cela correspond bien aux traditions planificatrices françaises, mais la Commission européenne va ruer dans les brancards si jamais les investissements de l'État dans les dites entreprises peuvent s'apparenter à des subventions cachées, et donc, aboutissent à fausser radicalement la concurrence.

    d) la voie fort risquée qu'indique Corine Lepage dans son Vivre autrement : une révolution pour promouvoir une industrie verte. Inconvénient : cela a un coût faramineux que je doute que notre état endetté puisse supporter, et on n'a aucune certitude absolue sur ce qui en sortira.

    Pas simple. Je sais que Bayrou travaille d'arrache-pied sur le sujet pour pouvoir proposer des solutions concrètes aux Français à l'aube de 2012. Une mission sénatoriale est également en cours sur le sujet depuis mai 2010, mais, à l'heure actuelle, elle est encore moins avancée que le MoDem.

    Mon sentiment, à l'heure actuelle, est que nous ne pouvons guère continuer à nous développer sans recycler. Les matières premières ne sont pas inépuisables, et leur valeur est sujette à de fortes variations ; en outre, elles nous maintiennent dans un état de dépendance géostratégique vis à vis de nations qui sont très loin de nous être bienveillantes.

    Une économie du recyclage allégerait au moins les coûts de transport, dans le calcul des coûts finaux, et générerait par son seul principe tout un espace de nouveaux emplois. Le problème, toutefois, est à mon avis relativement similaire à celui de la TVA sociale : il faut que le recyclage ne fasse pas piquer du nez nos porte-feuilles quand il faudra régler l'addition finale.

    A l'heure actuelle, nous n'en sommes qu'à une forme peu fonctionnelle et très primitive de recyclage, puisque nous nous contentons d'incinérer les déchets pour produire de l'énergie. Or, l'idée, ce serait de mettre en place tout un circuit économique pour chaque produit, du type "consigne", qui permettrait de tout recycler pour réutilisation. Pour que cela marche, il ne faut pas compter sur le civisme citoyen, mais il faut que les citoyens qui recyclent soit individuellement gagnants. C'est bien pour cela que j'évoque le principe de la consigne, idée qui a été un temps appliqué avec les consignes sur les bouteilles en verre, jusqu'à la fin des années 80 (on ramenait une bouteille et on recevait de l'argent en échange).

    C'est toute une organisation à penser en amont, et pas en aval. Le recyclage est coûteux, parce que les objets produits en amont ne sont pas (ou peu conçus) pour être facilement recyclables. C'est donc à la conception qu'il faut agir.

    In fine, il est nécessaire, pour que cela marche, de parvenir à un circuit économique où l'on recycle non parce que c'est écolo, mais tout simplement parce que c'est le plus rentable. 

    Si l'idée de la relocalisation c'est de produire sur place, ce que souhaite François Bayrou, à mon avis, le recyclage sur place des déchets en est une dimension importante. 

     

  • Des poubelles à bilan carbone positif ?

    Le savez-vous ? La société qui produit les jolies poubelles colorées que l'on trouve dans toutes les collectivités locales ou presque répond au doux nom de Plastic Omnium. Cet équipementier s'apprête à produire une poubelle dont il a d'ores et déjà finalisé la RD (recherche/développement) : une poubelle fabriquée à partie de canne à sucre (miam, ça peut se manger ?) 100% recyclable.

    En fait, cette poubelle végétale est extraordinairement performante pour la bonne raison que son bilan carbone est positif ! Sa technologie lui permet d'absorber du carbone, et, d'après Plastic Omnium, la quantité de carbone qu'émet sa fabrication et même son transport est au total inférieure à celle qu'elle absorbe.

    Cette poubelle miraculeuse devrait être présentée au salon Pollutec, qui se tiendra à Lyon, du 30 novembre au 03 décembre 2010. Je crois que le Chili qui sera lm'invité d'honneur de ce salon pourrait être intéressé puisqu'un échange entre maires chiliens et maires français sur la gestion intercommunale de l’eau et des déchets y est prévu.

  • Le triumvirat Sarkozy-Delanoë-Borloo à l'assaut des Serres...

    Je dois faire un mea culpa : j'ai écrit récemment que Bertrand Delanoë s'apprêtait à saccager les Serres d'Auteuil. En fait, il n'est pas seul : il y a d'autres vandales avec lui.

    Jean-François Martins, conseiller démocrate de la Ville de Paris, me fait observer, dans un récent échange de mail, que Jean-Louis Borloo a forcément donné son accord à ce forfait, puisqu'il est Ministre du Développement Durable. Oui, oui, le gars qui se vante du Grenelle de l'environnement, c'est le même qui fout en l'air un espace vert à Paris, alors qu'il y en a si peu...

    Mais avec la précieuse Tribune de l'Art, toujours bien documentée, j'ai eu le fin mot de l'histoire. Il y a un deal entre Sarkozy et Delanoë. Le 9 juin dernier, un accord tacite a été conclu : silence radio de Delanoë sur le Grand Paris, et en échange, fermeture de clapet de son camp de la part de Sarkozy sur les Serres d'Auteuil. Voilà qui explique l'étrange silence de Claude Goasguen sur le sujet, pourtant hostile au projet. Claude Goasguen est député UMP du 16ème nord, rappelons-le. Faites une recherche sur son blog à partir du moteur de recherche interne qu'il affiche sur sa page et tapez "Serres d'Auteuil". Surprise, aucun résultat...! Bon, essayons l'autre député UMP de la circonscription, alors, côté 16ème sud, Bernard Debré : nada, rien non plus sur son blog.

    Je ne parle 

    Bon, on me connaît ici, j'aime bien traquer l'info qui se planque. Or, dans un petit entre-filet du Parisien du 13 juin, je lis ceci : 

    Le Maire du XVIe, Claude Goasguen (UMP) estime être “favorable au projet qui a été présenté, à l’exception de ce qui concerne le Stade Hébert, endroit de sport de proximité pour les scolaires”.

    Gens du 16ème, pas la peine de chercher du côté de l'UMP, il y a des consignes, et, la consigne, c'est la consigne...

    Le PS, les Radicaux, le PC ? Serres d'Auteuil ? Connaissent pas, les Serres d'Auteuil. Jamais entendu parler. Bon, de la langue de bois en bonne et due forme...

    Où se tourner, alors ? Les Verts sont évidemment furieux, et on les comprend. La préservation des espaces verts à Paris, c'est leur bon côté. Maintenant, j'attends de voir : à Paris, les Verts sont des champions de l'activisme en paroles. Je ne les pas vus se bouger des masses sur le terrain pour faire front.

    Côté MoDem, Jean-François Martins est dans l'expectative, mais Béatrice Lecouturier, élue locale du MoDem est nettement plus critique. Elle n'admet pas de voir les Serres d'Auteuil disparaître ou être réduites d'une quelconque manière. Il faut dire que le plan du projet est édifiant...

    C'est pourtant bien l'issue finale et probable du projet. Comme l'écrit Didier Ryknerla conséquence de ce projet est simple : la mort programmée des serres d’Auteuil. Outre que celles-ci ne pourront plus fonctionner normalement, privées d’une grande partie de leurs plantes et des locaux indispensables pour que les jardiniers exercent leur travail, on imagine le résultat de la fréquentation par plus de 7 000 personnes simultanément sur ce lieu extrêmement fragile. Il s’agit d’un jardin précieux qui n’est pas dimensionné pour accueillir une telle foule, et encore moins des gens qui ne sont évidemment pas là pour admirer les plantes. On se demande par ailleurs ce que deviendra la chaufferie qui alimente en eau chaude les serres et qui est classée Seveso. Elle devra probablement être détruite pour construire le terrain de tennis. A terme, il est évident que les serres seront définitivement annexées par Roland-Garros et la Fédération Française de Tennis.

    Je ne saurais qu'insister davantage en recommandant d'être les plus nombreux possibles à signer la pétition en ligne.

  • La Mort Rouge

    J'ai été stupéfié par l'ampleur de la catastrophe écologique qui frappe la Hongrie. Comme une telle quantité de boue peut se déverser d'une usine et détruire ainsi pour sans doute des siècles faune et flore dans un rayon de 40 à 50 kilomètres. Comment ?

    La réponse figure dans cet article du Nouvel Obs : qui peut être assez crétin, irresponsable voire criminel et imprévoyant pour avoir stocké de telles quantités de boue mortelle dans un réservoir unique de 300 mètres de long sur 400 de large ? Et combien de haut, au fait ?

    Quand on stocke une substance aussi dangereuse, le bon sens minimal, c'est déjà de compartimenter les zones de stockage, afin qu'un trou ne suffise pas à déverser tout le contenu dans la campagne avoisinante. 1.1 millions de mètre cube. Hallucinant. Les cons.

  • Une fraise à l'arôme de l'ananas ?!


    fraise-blanche-ananas-2.jpgIncroyable ce que l'on trouve comme fruit étrange tout de même...Je lisais le dernier Images Doc de mon fiston et voilà que je tombe sur le descriptif d'une fraise étrange, croisement de la fraise blanche du Chili et de la fraise rouge du Canada.  C'est le botaniste fameux Jussieu qui aurait tenté, avec réussite, un croisement au temps du roi Louis XIV. La fraise en question a failli s'éteindre, et cela aurait été bien dommage : imaginez une fraise au goût d'ananas !

    Du coup, j'ai fait quelques recherches sur la Toile sur le fruit rouge et j'ai trouvé ce billet sur le blog Miamz. Pims dit qu'en fait, la fraise en question aurait plutôt le goût d'un mélange de fraise des bois et d'ananas.

    Rien que d'y penser, j'en ai évidemment la salive à la bouche. Il y a juste un inconvénient : le fruit qui a failli disparaître en 2003 est tellement cher qu'il coûte 100 euros le kilo, et qu'on ne peut se le procurer que chez un importateur spécialisé, Central Service Fruits.

    Le fruit figure dans les nouveautés de la société. Voyons, une barquette, c'est environ 250 grammes. Cela fait du 25 euros la barquette de fraises. Elles ont intérêt à être très bonnes à ce tarif-là.

  • Anne Laperouze reprend du service

    Laperrouze-little.jpgL'organigramme complet du Cabinet Fantôme du MoDem figure désormais sur son site. C'est une très grande satisfaction pour moi d'y voir figurer Anne Laperrouze dans le domaine où elle est experte par-dessus tout. Je rappelle que cette ex-euro-députée est une chimiste de formation et qu'elle a traité la question de l'énergie en long et en large durant la totalité de son mandat européen.

    Pas de chance, son ancien site, consacré à l'Europe et à l'énergie n'est plus en ligne. C'est bien dommage, c'était une mine d'informations. Par chance, on dispose, à dépôt, de son bilan de mandat comme euro-députée, un bilan qui eût gagné à être davantage connu quand les Français ont voté en juin 2009 pour élire leurs nouveaux représentants. Outre l'énergie, Anne Laperrouze maîtrise très bien les dossiers liés à l'espace rural.

    Avec une personnalité de cette trempe et de cette compétence, le MoDem se dote d'une référence plus que sérieuse dans le domaine de l'énergie.