Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

écologie - Page 3

  • 50 milliards de victimes par année ?

    Je me demande parfois si notre race, l'espèce humaine, n'est pas la plus féroce de tous les temps en ce qui concerne la prédation : je lisais récemment que nous abattons dans le monde près de 50 milliards d'animaux d'élevage par an et souvent, ces derniers sont engraissés dans des conditions assez atroces. 

    A dégoûter de consommer de la viande. Et pourtant, j'adore le roast-beef, par exemple.

    C'est assez difficile de faire face à ses contradictions, en fait : d'un côté, j'aime beaucoup les animaux et s'il fallait que je les tue pour consommer de la viande, je crois que je virerais végétarien car je n'en aurais vraiment pas le coeur, de l'autre, rien que de penser à un délicieux carpaccio de boeuf assaisonnée d'huile d'olive et de câpres, j'ai les papilles qui vacillent.

    Mieux : un faux-filet tendre et savoureux à souhait accompagné de frites maison et d'une succulente sauce au roquefort et me voilà au paradis des prédateurs.

    C'est dur de lutter contre sa nature.

    Tiens, ça me rappelle un livre que j'ai lu à mes trois petits quand ils étaient plus jeunes :

    lami-petit-tyrannosaure-L-1.jpeg

    C'est un petit tyrannosaure qui ne parvient pas à se faire des amis : chaque fois qu'il sympathise, au bout d'un moment, c'est plus fort que lui, il se jette sur son nouveau copain et le baffre.

    Finalement, c'est une souris qui en lui apprenant à cuisiner parviendra à l'aider à dominer ses pulsions.

    Voilà, quand je vois un mignon petit veau, d'un côté, je me vois bien lui faire un gros câlin à cette grosse peluche, et, de l'autre, je visualise mon assiette...

    C'est terrifiant. Parce que de l'autre côté, 50 milliards de vies qui disparaissent chaque année ce n'est pas du tout drôle. C'est même épouvantable.

    Au fond de moi, je ne puis m'empêcher de penser que le "bien", c'est de laisser ces pauvres bêtes vivre une vie paisible en me contentant de végétaux : ça tombe d'ailleurs bien parce que je raffole des crudités. Mais voilà, que l'on soumette mes sens offalctifs au délicieux fumet d'un steack saignant à souhait, presque bleu même, et je défaille...Envolés, idéaux et empathie pour nos amis les animaux.

    Je me répète. 

    En tout cas, c'est un vrai dilemme.

  • AB, cela veut encore dire quelque chose ?

    Outre mon amour immodéré pour la production française, j'essaie autant que faire se peut de privilégier les produits dits "bio". J'espérais encore pouvoir me fier au label AB, mais la lecture du dernier Canard m'a déprimé. Pas de contrôle sérieux une fois le précieux label délivré, des tolérances suspectes, des fraudes, bref, plus moyen de se fier à ce certificat. En fait, la seule assurance, c'est de trouver moins de produits chimiques dans les produits bio que dans les autres, mais c'est une maigre consolation.

    Je constate avec les labels biologiques les mêmes difficultés qu'avec le label Made in France : une profonde opacité dans l'information qui rend très difficile un choix éclairé.

  • Écologie et histoire de la hyène centriste

    M'a fait rigoler, l'Didier : le vieux réac est furieux. Il ne peut que constater, impuissant, la fin effective de la Sarkozie. Du coup, il en veut aux centristes qu'il compare à des hyènes.

    Dans les steppes, Hyaenida crocuta crocuta se montre particulièrement utile : outre qu'elle débarasse la nature des charognes pourrissantes, assainissant ainsi son éco-système, Hyaenida crocuta crocuta tient tête aux lions eux-même, particuluièrement quand ils sont vieux et encroûtés.

    Hyaenida crocuta centrica est une variante de la précédente. Hyaenida crocuta centrica était particulièrement honorée chez les Anciens Égyptiens au point qu'on la révérait en prononçant les paroles sacrées de sa divinité tutélaire : baï-ru, baï-ru.

    Le clergé de cette divinité disposait du droit sans partage de confection et fabrication des sarcophages, art ancestral dans lequel il était passé maître.

    Les historiens n'ont évidemment pas manqué de faire le lien entre les habitudes alimentaires de hyaenica crotula centrica et le privilège dont ses prêtres avaient l'usage exclusif.

    Ainsi, en raison de leur attitude face à la pourriture, il est passé dans les moeurs de décrire cet utile nettoyeur comme un animal sarkophage plutôt que sarcophage. Il va de soi que l'innocent animal ne saurait être tenu pour comptable de la dégénérescence de l'orthographe au fil des siècles.

    On pense également que le cri éponyme qui caractérisait les processions de ses fidèles, «baï-ru, baï-ru», serait en fait le grognement de ralliement de cet animal très social et solidaire. Cette hypothèse demeure toutefois discutée au sein des cénacles de spécialistes de la question.

    Une variété particulière de hyaenida crocuta centrica, hyaenida crocuta centrica heretica a tout récemment été découverte par des zoologistes expers en leur art. En théorie, rien ne distinguerait hyaenida centrica heretica de hyaenida centrica, si ce n'est une attitude particulière envers une espèce de grosse espèce de phacochère : phacochoerus reacus gouxidus.

    Il s'agit, en la circonstance, d'une espèce sauvage et difficilement domesticable dont la caractéristique externe principale est une sorte de long couinement plaintif qui oscille entre le grognement de Sus Crofa (plus communément appelé sanglier) et le cri de détresse de Porcis Khmeris (plus connu sous le nom de Cochon vietnamien).

    Quand Hyaenida crocuta centrica heretica croise la piste de Phacochoerus Reacus Gouxidus (aisément décelable grâce aux excréments laissés çà et là), elle tend à le prendre en chasse. On a longtemps cru que Phacochoerus Reacus Gouxidus était la proie favorite de Hyaenida crocuta centrica heretica. Il n'en est rien. En fait, Hyaenida crocuta centrica heretica est un animal très joueur, et l'un de ses passe-temps, c'est de bousculer Phacochoerus Reacus Gouxidus pour le seul plaisir de le voir se débattre les quatre fers en l'air, bien incapable de se redresser tout seul.

     Ce comportement, tout à fait unique dans la nature, a fait dire aux spécialistes du monde animal que Phacochoerus Reacus Gouxidus n'avait d'autre utilité écologique que cette distraction particulière de la hyaenida heretica. 

     

  • Péril jaune !

    C'était à la mode, au début du XXème siècle, de clamer au péril jaune, surtout quand les Japonais ont infligé leur première rouste aux Russes. Après la Seconde Guerre Mondiale, le développement économique, il y a eu un léger glissement sémantique : on est passé du terrain militaire au terrain économique. Avec les années 90 et un sérieux coup de mou dans l'économie Japonaise, le Péril Jaune s'est déplacé de quelques centaines de kilomètres vers l'Ouest.

    Alors, nom d'un béret basque, non seulement ils nous exportent à tire-larigot leur textile, mais en sus ils nous envoient aussi des frelons ! Tiens, ça nous apprendra à importer aussi de la poterie chinoise. Comme si on n'avait pas assez de terre glaise et d'argile chez nous !

    Le député centriste Philippe Folliot s'en est ému et a proposé le classement du frelon asiatique dans la catégorie des nuisibles. Cette sale bestiole ravage nos ruches. En principe, un nid de frelons européens, c'est environ une centaine d'individus, mais le frelon asiatique, c'est par grappe de 2000 à 5000 qu'ils s'installent !

    Jusqu'ici, le code rural ne considère comme nuisible que ce qui s'attaque à des végétaux, or, l'abeille est un insecte. Il faut donc une modification substantielle, comme l'a proposé Philippe Folliot.

    C'est un peu la panique chez les apiculteurs. Il ne faut pas oublier que les abeilles ne se contentent pas de produire du miel : ce sont aussi les principales pollinisatrices des plantes. En Chine, où on a fait un peu trop joujou avec les produits chimiques, des régions entières se sont retrouvées sans abeilles et il a fallu polliniser à la main. A ceux qui ne seraient pas convaincus, je leur suggère de faire une tentative en se contenant d'un mètre carré de fleurs ou simplement d'un pommier. Vous verrez, après, ils béniront les abeilles, ces sympathiques petites bestioles qui travaillent gratis pour nous.

    Pas étonnant, dans ces conditions, que François Bayrou en ait fait l'emblème de son projet écologique.

    En 2010, le Centre d'études poétiques et littéraires de la Lozère a eu la riche idée de faire de l'abeille le thème principal de son concours de poésie.

    Ayons dans nos esprits la prière de Victor Hugo : 

     

    Seigneur, préservez-moi, préservez ceux que j’aime,

    Frères, parents, amis, et mes ennemis même

    Dans le mal triomphant,

    De jamais voir, Seigneur, l’été sans fleurs vermeilles,

    La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,

    La maison sans enfants!…

    O vous dont le travail est joie,

    Vous qui n’avez pas d’autre proie

    Que les parfums, souffles du ciel;

    Vous qui fuyez quand vient décembre,

    Vous qui dérobez aux fleurs l’ambre

    Pour donner aux hommes le miel…

     

  • Acheter français ou Made in France c'est mal ?

    Depuis que Bayrou a amené dans la campagne présidentielle le Made in France, on se déchaîne à gauche et à droite. 

    Il est devenu de bon ton d'accuser Bayrou de nationalisme, et mon camarade de Lyonnitudes, tout comme l'équipe d'Éva Joly et même François Hollande n'ont pas manqué de marcher dedans.

    Moi, j'appelle Bayrou à ne pas se laisser intimider. Non, ce n'est pas du nationalisme que d'appeler à acheter la production française ou même de la marque française. J'avoue que c'est très surprenant des Verts qui prônent le localisme que d'attaquer Bayrou parce qu'il fait valoir l'intérêt économique d'acheter ce qui se produit sur notre sol : il me semble que cela se combine très bien avec le concept qu'il développe, l'écologie positive, et puis, Hervé Torchet le démontre clairement dans son dernier billet, il est évident que cela réduit considérablement le bilan carbone du bien produit. Hervé fait au passage une observation de bon sens avec ses AOC qui sont des certificats indiscutables de localisme.

    Il y a plus : Robert Rochefort, ancien président du CREDOC et expert économique du MoDem a fait un calcul très simple dont je rends compte ici : 

    Tous les mois les français dépensent 36 milliards d'euros dans l'achat de produits industriels de consommation. Cela fait un peu plus de 400 milliards d'euros par an. Si l'on change uniquement 10 pour cent de notre consommation, c'est a dire 10 pour cent des produits que l'on achète qui viennent d'ailleurs que l'on transforme en produit que l'on achète en France, cela permettra de réduire de moitié le déficit de notre commerce extérieur, qui s'élèvera cette année à 75 milliards d'euros . Ces 40 milliards de plus vont permettre la relance pour l'activité économique de notre pays sans 1 euro d'impôt en plus.

    L'idée tombe très bien car elle rencontre la volonté du peuple : les Français sont justement prêts à acheter made in France et même à payer 10% plus cher si le produit est certifié production locale.

    Pour répondre au Parisien Libéral, la proposition de Bayrou ne concerne pas la seule indsutrie même s'il faut rappeler que c'est elle qui a la plus forte valeur ajoutée mais toute l'économie dématérialisée, cela va de soi.

    Laurent de Boissieu a judicieusement mis en garde contre une confusion entre acheter français et acheter Made in France. Je pense que Bayrou est clair sur le sujet. Il s'agit bien de Made in France dont il veut parler. Toutefois, le fait d'acheter français ne ferait pas pour autant de lui un nationaliste comme je l'ai entendu, et ensuite, évidemment, le fait d'acheter des marques françaises contribue aussi à l'enrichissement de notre pays. C'est je pense ce que fait observer le Parisien Libéral. Nous sommes d'accord, il s'agit de jouer sur les deux tableaux, mais certainement pas avec des mesures protectionnistes comme veut le faire le Front National.

    A droite, on dénonce un mesurette, mais on s'empresse d'embrayer sur le même discours. Tous ces gens-là, au fond, ne me semblent pas partager une conviction profonde de Bayrou qui est une donnée fondamentale dans sa manière de raisonner. Bayrou, et plus généralement toute la tradition libérale et centriste depuis Montesquieu, a toujours fait de l'individu le centre de toute action. Or, Bayrou croit profondément dans le pouvoir du citoyen-acteur. Le citoyen n'est pas de son point de vue un être passif qu'il faut mener à la shlague ou au contraire qu'il faut couver façons Care à la Martine Aubry. C'est d'abord un individu libre, capable d'agir sur son environnement. Acheter Made in France, c'est agir sur l'environnement économique. Il y a une efficience naturelle du citoyen-acteur en laquelle François Bayrou place une profonde confiance. Il a observé la manière dont l'intelligence collective, quand on ne la recouvrait pas d'une chappe de plomb, se montrait capable de réaliser les productions les plus efficaces et les plus inventives. Wikipedia, par exemple, qui fascine Bayrou. Bayrou est un humaniste car il croit en l'être humain. C'est cela la marque de fabrique de l'humanisme. Il ne suffit pas de le dire pour être un humaniste. Il faut en prendre acte dans son mode opératoire de pensée. 

    Libérer les énergies, les initiatives, c'est l'idée de départ du programme du MoDem, le parti de François Bayrou. C'est aussi pour cette raison que l'État bayrouiste n'a pas pour vocation d'écraser l'individu, ni de se déinstéresser de son sort, pas davantage de prendre des décisions à sa place mais, au contraire, de lui faciliter ses choix, car c'est la liberté de l'individu qui est l'objet principal de cet État-là. Et il y a un lien consanguin, à n'en pas douter, entre la liberté et le bonheur.

    Il est indigne de chercher à culpabiliser les adeptes du Made in France, comme cherchent à le faire ignominieusement la gauche et quelques autres beaux esprits ; il faut au contraire en faciliter le choix par le citoyen en lui garantissant une information fiable, le label à étoiles de Bayrou autrement dit.

    L'humanisme de Bayrou se retrouve à nouveau à travers sa conception du rapport de l'homme à la nature : ce qu'il appelle l'écologie positive. C'est autour des liens que l'homme tisse avec la nature que l'écologie doit s'avancer. Ainsi les abeilles dont les écologistes ne parlent plus assurent 50% de notre alimentation. Pourquoi se concentrer exclusivement sur le nucléaire ? Yan Werhling faisait observer fin novembre que le vrai problème, ce n'est pas tant le nucléaire que les énergies fossiles en général qui nous mèneront immanquablement vers une crise similaire aux crises financières que nous vivons. Bref, notre écologie doit être empreinte d'un pragmatisme certain et dégagé de toutes formes d'idéologie et de jugements moraux en soi. J'aurai l'occasion d'y revenir dans un prochain billet.

  • Saleté de poudre lave-vaisselle "verte"

    Et voilà. J'ai flingué mon lave-vaisselle à cause de la satanée poudre censée être écolo de Sun. Ils ont mis au point un bon concept, il y a quelques années : la capsule de poudre avec film qui se dissout 5 en 1. C'est censé faire tout, y compris diffuser l'anti-calcaire. Seulement voilà, comme un gros benêt, j'ai voulu faire mon écolo-bobo de ville, et j'ai acheté l'homologue écolo, censé contenir moins de détergents et compagnie, il y a quelques mois. Mais après un traitement intensif de ce produit de m...(fallait bien terminer la boîte) le résultat des courses, c'est que mes couverts,verres et assiettes sont couverts de calcaire. Je subodore qu'il doit en être de même pour les circuits de mon lave-vaisselle.

    Bon, j'avoue une négligence, je n'ai pas mis de Calgon ou autre sel régénérant. Faut dire aussi que j'ai arrêté ces saletés de sel depuis que j'en retrouvais la trace sur la vaisselle.

    En tout cas, mon whirlpool l'a dans les pales de lavage, et je suis bon pour le remplacer vu le bruit que font les moteurs.

    Conclusion  : ça sert à rien de faire son écolo, vous allez niquer votre lave-vaisselle,  vous allez casquer pour en racheter un, et en plus, le bilan écologique est désastreux puisqu'il faut remplacer le lave-vaisselle.

    Fait ch...ça tombe le mois des diverses taxes que Delanono a eu la bonté de multiplier par deux depuis qu'il a été élu pour le plus grand bonheur des andouilles qui ont voté pour lui (mais pas moi, hein...). Et comme l'impôt sur le revenu vient juste de passer aussi, je n'ai plus qu'à mettre mon blogue en vente...

  • Le bio entre bilan carbone et Made in France...

    Pourquoi achète-t-on bio, finalement ? Par respect pour la planète et ses habitants ou pour s'assurer de ne pas ingurgiter trop de cochonneries ?

    Quand je vais faire mon petit marché et que je regarde les étals de fruits et légumes, j'observe toujours attentivement la provenance des produits. Le logo AB, c'est fort sympathique, mais pas une garantie carbone. A quoi me sert-il de savoir que mes tomates favorites ont poussé sans l'aide de phosphates ou de nitrates s'il a fallu les acheminer du chili en container et par tanker ? Le bilan global en termes de pollution, c'est clair qu'il explose celui de notre bonne vieille Marmande...

    En fait, la logique bio, c'est d'acheter français, puisque c'est le moins loin de chez nous, et, quand c'est possible, régional. J'ai vu que mon Monoprix favori s'y mettait : assez régulièrement il propose des productions locales. Parfois, c'est au prix d'une explosion de mon budget alimentaire, mais parfois, ce sont tout simplement des fruits qui ont été plantés dans le Bassin Parisien. Par exemple, je vois assez souvent des lots de fraises ou de framboises, même si cela se fait rare ces derniers temps (logique, ils ne sont bientôt plus de saison).

    En somme, achetons français, achetons bio, voilà un bon slogan. Ceci suppose toutefois que l'agriculture française s'y mette au bio, parce que c'est assez agaçant de constater que, la plupart du temps, les produits certifiés AB viennent des quatre coins de l'Europe voire du monde, mais pas de nos belles régions...

  • Mon pauvre Nicolas...

    Quand je dis mon pauvre Nicolas, je ne parle pas de lui, ni même de lui, mais de ce malheureux Hulot. IL avait cru devenir membre d'un parti d'écologistes, il est tombé dans un traquenard d'extrême-gauche, le vrai fonds de commerce des Verts en France.

    Il faut dire qu'on aura une bonne idée de l'ambiance de la campagne, quelque peu saumâtre, quand on aura appris que Nicolas Hulot s'est pris une assiette de déchets sur la tête lors d'un meeting en interne avec les militants verts. Et pour mieux cerner le Robespierre norvégien en jupon qui va les représenter, il faut savoir qu'elle a formellement refusé de condamner cette agression.

    Bref, Hulot s'épanche, et on le comprend...

  • Haine verte...

    Tiens, on rigole bien chez les Verts en ce moment. Comme ils se sont jurés de niquer TF1, ils ont un peu la haine contre ce pauvre Hulot qui ne me paraît pourtant pas bien méchant.

    Du coup, ils se sont rangés comme un seul homme derrière la Norvégienne. C'est d'un comique consommé. Je n'arrive toujours pas à comprendre que l'on considère Éva Joly comme une candidate centriste, alors qu'elle adopte constamment une phraséologie montagnarde qui la fait certainement plus proche des Amis du peuple et autres Marat, Saint-Just et Robespierre que de Condorcet et des Girondins (encore moins des Orléanistes).

    Bref, Éva Joly, c'est pas le centre. Nicolas Hulot, en revanche, c'est quelqu'un avec lequel on peut converger, même si j'ai quelques petits différends avec lui à titre individuel.

    Comme le dit Bayrou, le MoDem pourrait travailler aisément avec lui. Avec Éva Joly, je ne suis pas sûr de suivre François, en revanche, qui dit avoir des contacts avec plusieurs écologistes. Il faudrait qu'elle cesse de se prendre pour une procureure néo-révolutionnaire, ça nous ferait des vacances...

    Tiens au fait, puisqu'elle s'en prend au capitalisme triomphant et à l'injuste répartition des profits, elle pourrait aller s'intéresser de près aux placements des fonds souverains norvégiens : pas sûr qu'on y trouve plus de morale que dans notre belle société latine et libérale...

  • Chez les Verts, on espère l'explosion nucléaire, chouette BAOUM !

    Regardez-les baver d'impatience à l'idée qu'un réacteur japonais saute : yesss, se disent-ils, ainsi, nous aurons nos martyrs (le fussent-ils malgré eux, au demeurant) ! Chez Europe-écologie, on crève d'envie que ça pète au Japon. Ainsi les décroissants pourront-ils mettre en avant leurs plans délirants dont l'aboutissement le plus avéré serait de priver d'énergie la moitié du pays.

    Il faut quarante ans pour sortir du nucléaire, environ, mais Mister Green a eu une encore meilleure idée : il a un plan sur 25 ans pour sortir des écologistes !

    Mister Greene rappelle un autre élément : la radio-activité, sauf explosion comparable à celle d'une bombe H, ce n'est pas pour la nature qu'elle est dangereuse, mais pour les hommes eux-mêmes ! Voilà qui devrait ravir nos décroissants, comme dans l'Armée des 12 singes : BAOUM à l'explosif nucléaire par ci, BAOUM à l'explosif radio-actif par là, et hop, la nature belle et sauvage dans toute sa splendeur ! Mister Greenes (encore lui !) rappelle à juste titre que la zone de Tchernobyl, débarassée de l'encombrante et nocive présence humaine est devenue un authentique paradis naturel pour toutes sortes d'espèces sauvages. On peut même y faire sa popote de légumes à condition de ne pas consommer des légumes qui fixent des éléments radio-actifs, tout simplement.

    Je suis très loin d'être un adepte inconditionnel du nucléaire, mais voyez comme les Cohn-Bendit et autres tentent de surfer sur l'émotion pour imposer un référendum sur le nucléaire. On devrait les mettre à pédaler sur des vélos à dynamo, en quantité suffisante pour combler l'énergie qu'ils veulent enlever aux pauvres gens...

    Tiens, allez, je dédie ce billet à mon pote h16, qui aime au moins autant les Verts que Mister Greenavec cette belle chaîne en perspective : imagine, dans 25 ans, un monde sans europe-écologie...