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  • Audience et influence de l'hérétique

    Bon, je n'ai presque rien compris au billet de Nicolas, mais ce n'est pas grave, j'ai quand même fait le graphique (j'ai eu du mal, parce que j'utilise Calc, moi, pas Excel, programme de ces salauds de droitiers capitalistes et exploiteurs du petit peuple de Microsoft).

    graphiqueheretic.jpgJoli, non ? ce sont les visites chez moi depuis juin 2008 selon google analytics, représentées par une jolie courbe bleue (rouge, ç'aurait fait trop gauchiste).

    On peut donc comparer ce graphique à celui de Nicolas à partir de juin 2008. En ce moment, c'est vrai qu'il en a une plus grosse que moi, mais en moyenne, c'est bien moi qui ai la plus grosse depuis juin 2008. Et puis je vais me reprendre au mois de septembre.

    Bon, ça, c'est vrai pour l'audience. Pour l'influence, en revanche, évaluée par wikio, y'a pas photo, j'en ai une petite à côté de lui. Cela ne fait que quelques mois que je suis dans le top 20, et, à mon avis, je n'irai jamais au-delà de 12ème blog politique.

    L'hérétique est une référence de google actualités depuis septembre 2007 si j'ai bon souvenir. Mais ce qui a boosté la fréquentation de mon blog, c'est de passer d'un page rank de 4 à 5, parce que, dans un tel cas, si l'on est en même temps référence google news, alors une recherche google vous fait apparaître parmi les premiers sur un mot-clef donné dans la catégorie actualités (pas actualités le moteur de recherche, mais actualités dans le moteur ordinaire ; vous avez compris ou rien capté ? Je vous livre un secret de blogueur, là...). Bon, il faut dire qu'avec plus de 1800 notes publiées et une régularité d'horloge (j'ai publié presque tous les jours), l'hérétique n'a pas démérité de google actualités...

    En dehors de cela, Nicolas a raison : le nombre de billets joue évidemment un grand rôle. Ce qui impacte fortement les venues, ce sont aussi les heures auxquelles on publie et les titres que l'on donne.

    Voilà, c'était la minute de l'hérétique... Je ne tague personne, mais j'espère bien que tout le monde va saisir la balle au bond, et puis de toutes façons, mon appel dans mon billet précédent demeure valable...Ce n'est pas pour faire du chiffre au classement mais vraiment pour tenter une étude sérieuse sur la corrélation entre audience et influence...

    Ce moi-si, je me suis ramassé : en google analytics, je ne suis qu'à un petit peu plus de 9 000 visites ; mais bon, je n'étais pas là les trois premières semaines. J'étais à 14533 au mois de juillet et à 21144 au mois de juin.
    J'ai la preuve que google analytics se plante, car j'ai un autre compteur qui analyse les visites et les visiteurs en me précisant pour chacun l'adresse IP, l'origine géographique et le réseau. Chaque visite est justifiée. Et le compte est clairement supérieur à celui de google analytics. Mais ce compteur-là laisse aussi échapper quelques visites puisqu'il n'en voit pas certaines comptabilisées par google analytics ! Donc, vraisemblablement, en aditionnant les manquant de part et d'autre, on arrive à peu près aux chiffres de hautetfort que je publie généralement comme faisant foi.

  • Le Nouveau Centre, centriste ? Moooouuuuâââââaârrfff !

    Je n'ose même pas publier dans la catégorie "Politique" ce billet. J'ai choisi "insolite". Ben oui, le Nouveau Centre se prétend centriste et rêve de s'appeler UDF. A mourir de rire. Bientôt, le nom du Nouveau Centre, ce sera UMP bis.

    Mais bon, on est bon principe au MoDem. Marielle de Sarnez a précisé hier dans le Parisien que les primaires de la gauche ne concernaient pas le Centre ; donc pas le MoDem. Mais, si vraiment le Nouveau Centre se sent la fibre centriste, on veut bien faire des primaires avec eux et avec l'Alliance centriste. Évidemment, les partis perdants appellent à soutenir le candidat du parti gagnant, cela va de soi...

    C'est assez comique de voir le Figaro titrer régulièrement sur l'idée qu'une confédération centriste fait son chemin. Son chemin dans l'esprit de Morin et sa bande, certainement, mais pas dans celui des électeurs...

    La différence entre le MoDem et le Nouveau Centre, c'est surtout la différence entre les actes et la parole. Hervé Morin déclarait : «Les électeurs centristes qui votent encore Modem auront été heureux d’apprendre qu’ils ont plus de choses en commun avec Robert Hue, Jean-Luc Mélenchon et José Bové, qu’ils n’ont de choses qui les opposent»

    Ah ? Les mêmes électeurs ne seront sans doute pas plus contents d'apprendre qu'ils ont suffisamment en commun avec le MPF pour faire une alliance de gouvernement. Et la différence, c'est que Marielle n'a fait que discuter avec Hue, qui est en rupture de ban avec son parti, alors que le Nouveau Centre a accueilli à bras ouverts l'eurosceptique et ultra-réactionnaire MPF.

    Le Nouveau Centre a tout raté depuis sa création. Il aurait pu se tourner intelligemment vers la droite en ne rompant pas les ponts avec Bayrou et en demeurant critique. Nul doute qu'il eût alors eu bien plus de poids, y compris aux yeux de l'UMP et de Nicolas Sarkozy. Au lieu de cela, comme le chévrier  Mélanthios avec les prétendants de Pénéloppe dans l'Odyssée, ses chefs ont préféré tirer à boulets rouges sur Bayrou pour complaire à leur nouveau maître.

    Ce n'est pas pour paraître violent, mais voilà comment Mélanthios le faux-jeton, qui encore sur le seuil du Palais d'Ithaque fournissait des armes aux prétendants d'Ulysse, a fini (la traduction est de Leconte de Lisle et cela se passe à la fin du chant XII de l'Odyssée d'Homère) :

    Puis, ils emmenèrent Mélanthios, par le portique, dans la cour. Et, là, ils lui coupèrent, avec l'airain, les narines et les oreilles, et ils lui arrachèrent les parties viriles, qu'ils jetèrent à manger toutes sanglantes aux chiens ; et, avec la même fureur, ils lui coupèrent les pieds et les mains, et, leur tâche étant accomplie, ils rentrèrent dans la demeure d'Odysseus.

    Sans vouloir être grossier, on ne pourra même plus leur couper les c.....es vu qu'ils n'en ont plus depuis un moment, au Nouveau Centre...(oups, c'était plus fort que moi, c'était ma minute de vulgarité absolue)...

  • Classement wikio, fréquentation des blogs et opération Vérité

    Je ne vais pas revenir une énième fois sur le classement wikio des blogs, d'autant qu'on s'est toujours échiné à me rétorquer que wikio ne mesurait pas l'audience, mais l'influence, subtil distinguo.

    J'inviterais donc bien les 50 premiers blogs politiques (autres catégories bienvenues) à montrer qu'ils n'ont pas peur de dire la vérité sur leur blog et à publier leurs statistiques de fréquentation à la parution du classement wikio, le 05 septembre prochain, puis à nouveau le 05 octobre suivant.

    On n'est pas nombreux à faire part publiquement de nos stats dans la sphère politique : Nicolas (pour tous ses blogs) et moi-même le faisons assez souvent, Christophe Ginisty, Alain Lambert et les Privilégiés, Expression Libre, mensuellement, celles de Toréador sont publiques, et je crois que cela s'arrête là. Ailleurs, c'est presque partout le silence-radio.

    Pas toujours facile de s'y retrouver : google analytics laisser passer 1/3 des visites sans tiquer, sitemeter est assez fiable, mais le plus sûr, souvent, ce sont les stats de l'hébergeur lui-même.

    Il faut bien distinguer visiteurs uniques absolus (un seul passage comptabilisé sur le mois), visiteurs (un seul passage comptabilisé par jour) et visites (lectures de pages).

    On en fait des gorges chaudes, de ce classement wikio, mais j'aimerais bien comparer l'influence au regard de l'audience. Évidemment, peut-être qu'un certain nombre de blogs n'oseront pas le faire, de peur que l'on constate que leur présence au plus haut niveau ne recouvre que quelques misérables milliers de visiteurs par mois...

    Ce moi-ci, ce ne sera pas glorieux pour moi, je le dis d'emblée : je ne me suis pas occupé de mon blog les trois premières semaines, sauf par notes programmées d'avance. Résultat, au 21 août, j'étais à 2900 visiteurs uniques. J'ai repris les choses en mains ensuite, si bien que je devrais finir à 6500 visiteurs uniques absolus, mais après les 15 000 de juin et les 10 000 de juillet, ce n'est objectivement pas fameux.

    Bref, je lance un défi : les couard(e)s ne sont pas obligé(e)s de le relever...

  • Des gants taille 9, ça existe ?

    gant.jpgEncore confronté à un un problème pratique : voilà, je passe tout de même la serpillière dans ma cuisine, de temps à autre, et, popur m'assurer un nettoyage et un séchage efficaces, je mets de l'eau brûlante dans le seau. Pour me protéger les mains quand j'essore la serpilière, je mets des gants en caoutchouc (pas des gants sanitaires) qui sont globalement isothermes. Sauf que depuis longtemps, j'utilise des gants de taille 8 1/4 à 8 1/2. Très bien pour la main gauche, mais la croix et la bannière pour la main droite (je vous jure que je ne l'invente pas, ce n'est pas de ma faute si c'est la droite). J'ai beau chercher et chercher, je ne trouve pas de taille supérieure pour ce type de gants. Je manque de chance ou bien ça n'existe pas ?

    Je n'ai pas particulièrement de grandes mains, et je n'imagine tout de même pas que ceux qui sont dotés de grandes mains soient condamnés à s'ébouillanter ou alors passer de l'eau tiédasse ou froide sur leurs carrelages ?!

    serpillière.jpgEn parlant de serpillière, au fait, j'ai constaté que très peu de personnes savent l'utiliser convenablement. En fait, beaucoup nettoient leur cuisine avec la serpilière : erreur ! On met de l'eau bouillante dans le seau, un dé à coudre de javel, on se saisit bravement de son balai-brosse (qui porte bien son nom), on le trempouille dans le seau, on jette ainsi un peu d'eau sur les tâches du sol, et...on brosse avec énergie le sol (avec le balai brosse). La serpilière ne sert ensuite qu'à éponger l'eau au fur et à mesure et à lisser le sol. Paroles d'expert... et quand on n'est pas un fainéant comme moi, en principe, on repasse un second coup à l'eau très chaude, sans produit. Par flemme, je prèfère mettre une toute petite dose de javel afin d'éviter ce désagrément.

    Voilà, ça sert de venir sur mon blog, pour ceux qui ne connaissaient pas la technique. Nous autres, gens du MoDem de centre-droit, sommes gens pragmatiques...

  • Grandes surfaces versus supérettes

    Je n'ai pas été étonné par la publication des bons chiffres du groupe Casino face à Carrefour. En fait, cela correspond à ma propre expérience. Longtemps je me suis dit que j'irais faire mes courses dans les grandes surfaces pour rationaliser mes dépenses. En fait, il n'en est rien : les petits franprix ne sont pas plus chers que les grandes surfaces, et surtout, on perd un temps considérable à se rendre dans ces dernières : temps de déplacement, recherche d'une place dans le parking pour se garer, allées interminables dans une atmosphère de périphérique parisien à 8h30 du matin, files sans fin pour régler à la caisse...

    J'ai le temps de me rendre 10 fois dans le franprix voisin (ou le monoprix, shopi, huit à huit et cetera) dans le même temps avec un cadie. De plus, on peut se faire livrer gratuitement, dans ces magasins, dès que l'on attend un certain montant d'achats.

    En règle générale, je n'aime pas les produits du groupe Casino, à l'exception de Monoprix. Ce qui est vendu dans les magasins Casino est au goût de mon estomac, infect. Je me souviens de vacances de neige où il n'y avait qu'une supérette Casino pour s'alimenter : produits insipides et sans saveur, d'autant que Casino en profitait pour refourguer exclusivement sa marque.

    J'ai acheté une seule fois un produit leaderprice : du crabe en conserve. J'ai eu de tels maux d'estomac que je ne suis plus jamais revenu dans un leaderprice. La force du traumatisme, pour le consommateur, cela peut être terrible...Tiens, d'ailleurs, c'est un des points noirs du groupe Casino. Cela ne m'étonne pas : cela ne suffit pas de vendre du discount, un minimum de qualité est nécessaire, et avec les produits leaderprice, ce minimum n'est pas atteint.

    Le modèle de discount au rapport qualité/prix excellent, c'est Lidl. Malheureusement, il y en a encore trop peu. Excellents magasins, je les recommande vivement, et j'aime bien leur concept qui consiste à changer régulièrement toute une catégorie de produits selon les arrivages. Lidl, c'est allemand, et les Allemands sont souvent plus soucieux de la qualité que les Français, même quand ils font du discount.

    Dans les franprix, il y a un choix plus large avec de grandes marques de l'agro-alimentaire et pas plus chères que dans les grandes surfaces. Il faut se garder de la marque leaderprice (pour l'alimentaire), immangeable deux fois sur trois, à l'exception des légumes bio, du camembert (qui m'a l'air potable), de la charcuterie et des cacahuètes. Le reste...

    Les Monoprix sont plus chers sur un certain nombre de produits (mais pas sur tous ! ), mais ils ont bien plus de diversité que les supérettes et les grandes surfaces pour l'alimentaire.

    J'ai essayé de me rendre quelques fois au Carrefour de la Porte d'Auteuil (je suis parisien, c'est la grande surface la plus proche dans l'ouest parisien). Ils se sont enfin décidés à réaménager leurs allées qui étaient incirculables. Tant mieux. Mais dans le même temps, ils ont  réduit leur offre de produits. Et puis toujours trop de monde : c'est stressant, énervant et long au possible.

    En fait, il est intéressant pour ceux qui habitent dans le quartier ou qui peuvent s'y rendre rapidement en bus (le PC1 y mène). Mais en automobile, quelle galère !

    Conclusion, vivent les supérettes et les épiceries de quartier.

     

  • MoDem, Vivre ou mourir

    Les temps sont durs pour les courants centristes. L'Alliance centriste est groupusculaire et inaudible. Le Nouveau Centre fait preuve d'une telle absence de courage politique qu'il est 100% transparent, buvant sa honte jusqu'à la lie : le voilà allié avec le MPF ce que refusait la Nouvelle UDF. Finalement, il y a plus de courage au sein de l'UMP, avec quelques voix originales qu'au Nouveau Centre. C'est un bien triste constat à faire. Reste le MoDem. De source autorisée, je crois comprendre que la ligne générale pour les prochaines régionales, c'est l'autonomie, au moins au premier tour, à peu près partout. Au second tour, dans certaines régions, il est possible qu'il y ait des accords.

    C'est pourtant un chemin bien dangereux, mais en même temps nécessaire que nous prendrons ainsi. Le Nouveau Centre doit nous servir de contre-exemple. S'inféoder à un de deux partis majoritaires, c'est signer son arrêt de mort.

    Le PS nous appelle à rejoindre la gauche. Désolé, nous ne sommes pas de gauche. Et nous ne soutiendrons pas le PS ni la gauche partout où elle se présente, parce que cette option ne nous intéresse pas. Nous pourrons nous accorder sur des majorités d'idée - peut-être - mais certainement pas sur des majorités de gauche.

    Et en même temps, nous savons qu'à moins de 10%, nous sommes à la merci du bon vouloir d'éventuels alliés. Or, jamais nous ne sommes parvenus à franchir la barre des 10% dans une élection.

    Les Régionales peuvent signer le glas de notre mouvement, nous devons en être conscients ; nous avons deux manières de mourir : par malnutrition (aucun élu) ou par absorption (mangés par le PS).

    Finalement,tant au niveau des idées que de la tactique, ce qui aurait un sens, ce serait de faire alliance avec les Verts dans certaines régions, là où ils ne sont pas sectaires, évidemment. Le problème, c'est qu'en dehors de Conh-Bendit (qui les a pourtant menés à la victoire) et de quelques verts assez ouvert, la majorité des membres de ce parti est fermée et braquée sur des positions frisant souvent celles de l'extrême-gauche dans bien des domaines. Ce n'est pourtant pas ce qu'attendent les Français, et les Verts ont pu le vérifier lors des élections précédentes. Les Français sont bien plus sensibles à une écologie pragmatique comme celle que prône DCB.

    Ce qui serait heureux, pour des régionales, c'est un mariage entre le MoDem et les Verts qui le veulent bien : nous avons des électorats proches et des préoccupations écologiques très proches également. En outre, nous pesons des potentiels électoraux assez voisins. Ce serait donc une alliance équilibrée, sensée et logique.

    Mais, très vraisemblablement, les Verts tiendront à aller seuls au premier tour, ce qui est assez logique, somme toute.

    Dans tous les cas de figure, une chose est certaine : nous ne gagnerons pas si nous courons après les thématiques que développent les autres. A Paris, tous les partis ont voulu imiter Delanoë. Les Parisiens ont préféré l'original à la copie. Nul doute que la mode va être aux préoccupations écologiques lors des Régionales.

    Il s'agira pour nous de ne pas chercher à emboîter le pas au landernau médiatique, mais bien de créer la surprise et la nouveauté, comme avait su le faire François Bayrou en 2007 avec par exemple la question de la dette.

    Je crois profondément que c'est dans la qualité, la pertinence et l'originalité de notre programme que peut résider notre force, à condition de profiter des opportunités médiatiques qui nous seront données pour le mettre intelligemment en avant.

    La blogosphère MoDem gaspille beaucoup d'énergie à parler de sa démocratie interne, de Sarkozy et de l'UMP ou encore de ses alliances. Il n'existe quasiment aucun travail programmatique à quelques exceptions près (le GRID, ce que je fais moi-même, et peut-être quelques autres initiatives qui m'ont échappé). Il faut dire que nos leaders ne montrent pas non plus l'exemple. Il y a eu le dictionnaire de Marielle, Vivre Autrement de Corinne Lepage, un abécédaire de Sylvie Goulard sur son blog, et puis plus rien. Heureusement que nous avons encore le programme présidentiel de François Bayrou et les propositions de Cap21 !

    Il y a une très belle arborescence sur le wiki des commissions démocrates, mais c'est un arbre sans feuilles ni fruits à l'heure actuelle : les cases sont vides, les titres ne suffisent pas.

    Nous serions donc très inspirés de nous mettre au travail sans tarder au lieu de consacrer une énergie considérable à nous tirer une balle dans le pied. Je constate, hélas, que c'est souvent là l'activité favorite des militants qui s'agitent sur la Toile, et qu'ils y prennent un plaisir que je qualiferais de pathologique, d'autant qu'il est en totale contradiction avec les valeurs qu'ils proclament. Et après, on accuse Nicolas Sarkozy de brasser du vent...

    Il est grand temps de commencer à se remuer, notamment pour réagir aux difficultés des Français qui se foutent comme de l'an 40 de nos petits conflits de démocratie interne, et d'autre part pour déterminer ce que nous allons bien pouvoir leur dire et leur proposer lors des élections régionales.

    Et nous avons intérêt à être percutants !

  • Humeurs de Vache participe à une pub pour Microsoft

    Je ne peux qu'approuver le propos du blogueur Humeurs de Vache à propos de la publicité polonaise controversée de Microsoft. Toutefois, j'ai l'étrange sensation que l'argumentation est biaisée et qu'il y a un conflit d'intérêt. La preuve en images ci-dessous...

    vaches-microsoft-publicite-pologne-.jpg

     

  • Aspirateurs de m...

    aspirateur.jpgBon, après les autocuiseurs, les casseroles et les poêles, j'ai encore un autre grief contre un appareil électro-ménager : ce sont ces saloperies de m... de p.... d'aspirateurs. Je ne comprends pas : soit je suis maudit, première hypothèse, soit je suis semi-débile (seconde hypothèse que je refuse d'envisager) soit les aspirateurs que l'on fabrique aujourd'hui sont de la merde en barre (hypothèse la plus plausible).

    J'ai beau changer les sacs et les filtres moteur de ces satanés appareils, passé une lune de miel qui dure un à deux mois au mieux, le moteur semble perdre de la puissance et ils aspirent de moins en moins bien. Je précise que j'en suis à mon quatrième aspirateur en 10 ans (il n'y a qu'avec les automobiles que j'ai fait pire : la première s'est enflammée sur l'autoroute de Normandie en pleine accélération, la seconde a coulé une bielle, j'ai réussi à revendre la troisième et j'ai eu un accident fatal avec la quatrième. La cinquième se porte bien.).

    Pour revenir à ces merdes d'aspirateur, j'ai tout essayé. Pour certains, j'ai découvert qu'il n'y avait pas un mais deux filtres moteur. Mon dernier aspirateur est un sans sac (un Samsung, pas un Dyson) avec un filtre lavable. Maintenant, je suis contraint de laver le filtre moteur tous les 15 jours, car très vite il s'obstrue et quand le moteur chauffe, l'aspi s'arrête.

    Quand je songe à tout le cinéma et le blabla que m'ont fait les vendeurs, à chaque fois, je vous jure, je leur collerai l'aspirateur dans la tronche, filtre inclus si c'était encore possible.

    Il doit y avoir un truc avec le moteur ; avec mon second, j'avais tout de même rendu une petite visite à un réparateur. Je me souviens plus trop ce qu'il avait traffiqué, mais l'appareil était à peu près reparti, et il m'avait précisé que c'était un truc à nettoyer dans le moteur.

    Mais bon, je ne le sens pas de démonter le Samsung. Mon blog pour un aspirateur qui marche ! C'est tout de même vexant de devoir passer un coup de balai avant chaque utilisation de l'aspirateur, et encore : vous avez essayé le coup de balai sur le tapis, vous ? C'est très galère. J'aurais peut-être du prendre un Dyson, finalement, en dépit des assurances données par la vendeuse, à l'époque. Le problème, c'est le prix : j'ai eu le Samsung à deux cent euros, je crois, peut-être un peu plus, alors que le Dyson était au double.

    Autre problème des aspirateurs avec sac, c'est qu'au bout d'un moment, on ne trouve plus ni les filtres ni les sacs, et il y a toujours un sale menteur de revendeur mahonnête et exploiteur du peuple pour vous assurer que les pièces détachées et les consommables n'existent plus et qu'il faut donc acheter un nouveau modèle. Quant à la répération, n'y pensez pas : avec le prix que vous paierez, vous pourrez vous payer des aspirateurs pendant trois ans, et de toutes façons, votre modèle retombera en panne trois semaines après...

    Mon blog pour un aspirateur, je vous dis...

  • Aubry dit "oui, mais..." à Bayrou

    Sage et intéressante réaction que celle de Martine Aubry aux mains tendues de Marielle de Sarnez et François Bayrou : comme elle l'observe, ce n'est pas l'anti-sarkozysme qui peut fédérer une alliance, mais un projet économique, social et écologique. C'est aussi mon avis. Et très franchement, ce qui me gêne, au PS, ce ne sont généralement pas les personnes, à quelques exceptions près, mais le projet économique et social. Je conserve notamment un souvenir exaspéré de la législature socialiste de 1997 à 2002.

    Je ne suis ni obtu, ni fanatique, et pour montrer ma bonne volonté, je suis prêt à chercher les convergences avant d'aborder les sujets qui fâchent (encore que ce soit très tentant de commencer par les seconds).

    J'ai commence à rédiger des synthèses des positions programmatiques exprimées par le MoDem. Les leaders discuteront certainement, mais nous pouvons déjà commencer entre militants et blogueurs des deux partis. Je ferais très volontiers la même proposition à l'Alliance Centriste, de Jean Arthuis, avec laquelle nous conservons, au MoDem, beaucoup de proximité, et puis bien sûr, à tous ceux, à droite, qui oseront franchir le Rubicon (et Dieu sait si certains doivent être tentés de le faire).

    J'ai observé avec intérêt le virage des Socialistes sur la dette : s'ils sont prêts à s'ateler à ce très grave problème, menace la plus lourde, à mon avis, pour la France, nous pouvons commencer à échanger. Nul doute que l'Alliance Centriste qui en fait un de ses thèmes de prédilection, ne soit intéressée. La logique voudrait même que certains membres du Nouveau Centre et quelques centristes de l'UMP dressent les oreilles.

    Sur les libertés civiles et la liberté d'expression, je pense que nous ne devrions pas avoir de divergences notables.

    Non, là où à mon avis cela va commencer à coincer, c'est sur les thèmes suivants : l'immigration, la fiscalité, l'Europe, la sécurité, les libertés économiques, la culture et l'Éducation. Sur tous ces points, je sais que nous n'avons pas le même programme. Sur l'Éducation, le seul point d'accord, c'est la nécessité de la sanctuariser budgétairement.

    Même en terme de projet de société, nous aurons du mal à accorder parfois nos violons : il y a des libéraux au MoDem et quasiment aucun étatiste...Or, on entend très souvent dans les discours socialiste un rejet maladif du libéralisme. Rien de tel au MoDem où nous estimons que libéralisme et régulations sont compatibles si les secondes ne sont pas excessives.

    Il y a du travail, mais, si des blogueurs de gauche ne considérant pas le MoDem comme le Diable sont prêts à discuter, je suis partant pour lancer des billets communs et contradictoires : les bonnes vieilles controverses de la rhétorique antique, en somme.

    Je conclus en rendant hommage à Martine Aubry. J'ai des désaccords avec elle, mais c'est une femme pour laquelle j'ai toujours eu de l'estime, en dépit des 35 heures (idée pas idiote au départ mais à l'application absurde).

  • Le plan risqué du MoDem pour relancer l'industrie

    J'ai déjà traité dans un article récent les mesures immédiates que prendrait le MoDem pour relancer l'emploi et donc lutter contre le chômage. Mais, le MoDem a un autre plan, plus audacieux et plus risqué. Corinne Lepage en développe les grandes lignes dans son livre Vivre autrement. Évidemment, un tel plan, à forte coloration verte et écologique, s'inscrit sur le long-terme.

    Ce plan repose sur un changement de "logiciel" dans le calcul des coûts de production. Jusqu'ici, pour établir un coût, l'entreprise n'intègre pas les externalités que sont les conséquence sociales et environnementales de sa production et de son mode de production. Comprenons-nous bien : il ne s'agit pas de faire ici de gauchisme dégoûlinant, mais bien de parler de gros sous. Or, un sou est un sou, et donc, le sou que je vais payer dans dix ans n'est pas différent du sou que je paye aujourd'hui, à la différence que je ne me rends pas forcément compte que ce sou à payer m'attend dans dix ans. Il en va, de ce point de vue, de la dette comme de l'écologie. Plus inquiétant, je peux ne pas me rendre compte que le sou que je paie aujourd'hui va se voir adjoindre un coût additionnel de cinq ou six sous dans dix ans.

    Dans ce cas, on ne peut plus dire qu'un sou est un sou, mais, bien souvent qu'un sou est cinq ou six sous...voilà le système économique dans lequel nous vivons.

    Ce que propose donc Corinne Lepage, c'est d'intégrer les exernalités dans les coûts des biens de consommation afin de rétablir la vérité des prix.

    Ce choix est bien sûr très risqué et très audacieux économiquement. Mais, à l'évidence, il entraînerait immédiatement une véritable tempête industrielle, un véritable ouragan capitaliste, pour reprendre les termes mêmes de la théorie de la destruction créatrice de Schumpeter.

    Cette reconversion industrielle réorienterait considérablement l'emploi vers les éco-industries et notre tissu industriel s'en trouverait retourné et bouleversé en profondeur. On imagine l'impact d'un tel retournement s'il était appliqué au niveau européen.

    Mais, comme dans tout processus d'innovation, nul doute qu'il entraînerait la destruction massive des emplois de l'ancien monde industriel dans lequel nous avons vécu. Les nouveaux emplois ne seraient pas immédiatement opérationnels, et il faudrait presqu'une décennie pour que la mutation de notre appareil productif soit complètement achevée.

    Ce qui s'applique à l'industrie aurait vocation à valoir pour la finance : si une opération financière entraîne de la destruction de capital, à l'heure actuelle, on la considère comme nocive. Que l'on intègre les externalités environnementales dans le calcul du capital, et les circuits financiers seront à leur tour bouleversés.

    Corinne Lepage pense que les entreprises ne peuvent pas gérer une telle mutation et que seul les États ont le pouvoir de colmater les brèches ainsi occasionnées dans le tissu économique.

    Une politique de grands travaux afin d'adapter les infra-structures à ce nouveau mode de production pourrait permettre le réemploi massif des chômeurs issus de l'ancienne industrie. Elle pourrait s'accompagner de formations techniques pour s'adapter à la nouvelle économie.

    Dans ce scénario, ce ne serait pas tout l'emploi qui serait touché, mais surtout celui de l'industrie. La prise en compte des externalités aboutirait vraisemblablement à des relocalisations en France.

    Jean Peyrelevade jugeait dans son livre, l'erreur historique de Nicolas Sarkozy, que l'un des principaux enjeux en France, était de réindustrialiser la France. En effet, seule l'industrie dégage de fortes valeurs ajoutées et permet donc des investissements importants. François Bayrou, dans son programme présidentiel, faisait de l'industrie la pierre angulaire de l'emploi. Le MoDem a repris par la suite cette proposition, mais aucune synthèse n'a encore été réalisée des analyses et propositions de ces trois leaders du MoDem. C'est donc un essai auquel je me livre ainsi, passant sous silence d'autres aspects de leur raisonnement parce que l'on ne peut pas tout dire.

    Ce qu'il faut désormais, c'est le courage politique d'aller jusqu'au bout, et de cesser de parler de taxes dès lors que l'État demande par anticipation aux entreprises de régler la part de capital qu'elles endommagent (je pense à la taxe carbonne, qui n'est pas un impôt mais simplement un remboursement, à mes yeux).