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  • Mondialisation et Europe

    Cela faisait partie des propositions de François Bayrou pendant l'élection présidentielle : il est patent que Bayrou a été plus que prémonitoire, au regard des derniers évènement, mais, comme d'habitude, on croit Cassandre quand il est un peu tard...Ecoutons-le, c'est extraordinaire : tout du plan européen y est...

    « Le cadre européen nous rendra la souveraineté que nous avons perdue. »

    « La question du modèle économique de la planète est probablement l’une des plus brûlantes que nous aurons à traiter dans les décennies qui viennent. Les pays à haut niveau de protection sociale sont menacés par le vaste mouvement de délocalisations et de concurrence sans règle sociale ou écologique. Et des pays les plus pauvres de la planète, on s’en va, je pense évidemment au continent africain. Que voit-on aujourd’hui ? Des délocalisations d’entreprises qui vont chercher en Europe l’endroit où le social coûte le moins cher. Pour que le dumping social et les délocalisations ne soient pas demain la réalité dominante, il faut une harmonisation de nos règles sociales en Europe. Les marchés financiers sont volatils : on peut donner à l’Europe la capacité d’une réglementation plus serrée, de dire aux marchés financiers : ‘il y a une limite’. En face du crime organisé, des trafics internationaux, des mafias, nous organisons notre impuissance. Les Etats européens avec leurs frontières, leur droit pénal toujours différent de celui du voisin, leur police séparée, c’est une aubaine formidable pour les organisations criminelles. Songez que nous sommes incapables d’aller voir ce qui se passe dans un compte en banque dans un autre pays ! C’est de l’assistance organisée aux mafias. Seule l’échelle européenne permet de résoudre ces questions des migrations économiques, des stratégies monétaires, des régulations du capitalisme financier, de la défense de notre modèle de société ; de traiter les grandes questions du développement durable, du climat, du dumping écologique et du modèle économique de la planète. C’est la vraie vocation de l’Europe : nous rendre la souveraineté que nous avons perdue, que l’échelon national ne peut plus garantir. L’Europe s’affaiblit à voir ses membres jouer les uns contre les autres, par exemple par le dumping fiscal. Je prends l’engagement de tout faire pour changer cette situation. »

    J'inivte mes lecteurs à aller jeter un oeil sur le dernier article de Fred (Démocratie sans frontières) sur la crise : d'une part c'est grâce à cet article que j'ai retrouve ce discours de Bayrou (mais j'ai souvenir de l'avoir déjà cité ici, toutefois) d'autre part, Fred rappelle quelle était et est encore l'essence du projet démocrate : il mettait en avant la responsabilité individuelle dans l'économique et le social. L'UDF, qui a précédé le MoDem, proposait déjà dans ses commissions, des solutions jugées bisounourses par la gauche (préférant l'Etat) et la droite (faisant confiance à la main invisible du marché) et pourtant, les heures de crise que nous connaissons nous donnent raison, puisque les Etats appliquent ce que nous avions proposé...

  • DSK fait son Bill (Clinton)

    piroska.jpgSacré DSK ! Toujours vert :-D  J'avais bien compris qu'il y avait une sombre histoire au FMI, mais je n'avais pas compris encore les tenants et les aboutissants de la chose. C'est une histoire de Nagy, mais pas Bocsa. Une jeune femme, apparemment, qu'il aurait séduite aux mois de janvier et février 2008.

    Cela dit, on va mettre les points sur les "i" : les Américains ne vont pas nous faire ch... avec leurs standards à la c... sur les moeurs. L'Europe et DSK n'ont pas de comptes à rendre en matière de moeurs aux hillbillies américains. Le FMI est une institution mondiale, pas américaine. Allez, DSK, on te soutient, d'autant qu'elle n'est pas laide ta conquête d'un soir, et que j'ai entendu dire que c'était une économiste très compétente.

     

  • L'Europe ignore sa culture

    Je reviens à nouveau sur la problématique de la culture européenne : ce qui me frappe, c'est l'absence de projet en Europe sur ce sujet. La culture ne représente que 0.03% du budget européen. Et ces 0.03% ne financent que des programmes de découverte réciproque des cultures européennes. Je ne crois pas qu'il y ait une volonté sciente de laisser la culture de côté au sein des commissions et du Parlement européens, mais je crois plutôt qu'ils ne savent pas comment faire.

    Dire ce qu'est la culture européenne, c'est un enjeu fondamental, car cela permet d'établir pas uniquement sur des bases mercantilistes les raisons pour lesquelles l'Europe va accepter une nation plutôt qu'une autre en son sein. Cela contribue à permettre de dire si la Russie, la Turquie, par exemple, sont européennes ou non. Cela permet également de contingenter le raisonnement géostratégique réduit à lui-même. Je ne dirais pas que cette question apporte LA réponse à toutes les autres, mais elle est fondatrice à plusieurs titres.

    C'est un sac de noeud qu'il n'est pas aisé de démêler. Est-il pertinent ou non, par exemple, de chercher le plus petit dénominateur commun aux cultures européennes ? Comment définir une culture européenne, et j'emploie bien ici "une" dans sa catégorie grammaticale d'article indéfini.

    Un article de wikipedia tente de sérier sans prétention, mais avec rigueur ce qui contribue à définir une culture européenne. Il n'y a pas de réponse mais des élements avec leurs limites : prégnance de l'indo-européen (mais pas seulement) dans les langues, culture politique et juridique commune issues du droit romain et de la philosophie grecque, fonds mythologique gréco-latin dans l'art européen, par exemple.

    Il appartient au Mouvement Démocrate, et, je l'espère au Parti Démocratique Européen ainsi qu'à l'ADLE de s'emparer de cette problématique tout à fait centrale, et abondamment négligée par les autres partis européens, ou, tout du moins, réduite aux poncifs qu'un Charles Courtel dénonce à juste titre.

     

     

  • Culture de l'Europe ou Europe des cultures ?

    Je viens de lire une analyse passionnante et très puissante de Charles Coutel, doyen de la faculté de droit Alexis de Tocqueville de Douai : l'objet de son écrit, intitulé "Y-a-t-il une culture européenne" est d'interroger le rapport de l'Europe à sa culture. Outre de nombreuses réflexions très intéressantes sur l'intégration d'autres cultures au sein d'une culture européenne, Charles Coutel pose une hypothèse très forte : il n'y a pas de culture européenne, mais il y a une européanisation des cultures.

    J'aime beaucoup sa démarche : il observe que l'appauvrissement de l'idée de culture génère une occultation de la complexité que recouvre l'idée d'Europe. Ainsi, il remarque que l'on parle plus volontiers d'environnement socio-culturel que de nécessité de se cultiver, par exemple.

    Il dénonce le règne du bon sentiment et des poncifs de toutes sortes, à commencer par le fameux droit à la différence dont l'effet pervers le plus notable est de margninaliser une approche universaliste et humaniste de la culture : dans cette dernière optique, la culture permet une expérience très riche de proximité avec la culture de l'autre qui est pourtant différente.

    En somme, le lieu commun de la diversité des cultures empêche les cultures diverses de ses définir un lieu commun pour parler de leur altérité et leur identité...

    Or, la construction de chaque langue montre justement qu'un culture, dont elle est le reflet, peut accueillir en son sein l'altérité : l'anglais, le français, par exemple, sont emplis de mots issus de cultures et de langues étrangères. Cet accueil de l'autre n'est pas une négation de soi, mais plutôt une forme d'hospitalité (j'aime beaucoup ce terme, employé par Charles Coutel).

    Cette réflexion est essentielle pour se représenter le ferment d'une culture européenne commune : cette communauté intègre un subtil processus d'imitation, de même que les Romains se définissaient comme les héritiers des Grecs et intégraient chaque nouvelle culture des peuples conquis.

    Il convient donc de définir une hospitalité réciproque entre les cultures européennes afin de semer le germe non d'une culture européenne, mais bien d'une européanisation des cultures. Cette hospitalité a vocation à intégrer l'aspiration à l'universalité de chaque culture européenne, parce que cette aspiration est la maison commune de toutes ces cultures.

    Je n'ai pas exactement repris l'analyse de Charles Coutel, mais m'en suis librement et largement inspiré pour construire ma propre réflexion sur le sujet. Je voudrais ajouter, toutefois, que la culture gréco-latine est un exemple d'européanisation (et même plus largement) de plusieurs cultures avant la lettre. Elle a donc vocation à nous servir de référence, et à constituer, à cet égard, la fondation de notre maison commune européenne.

     

  • 9% d'impôts en plus à Paris, mais pour faire quoi ?

    9% d'impôts à Paris en plus, mais pour faire quoi exactement ? Pas les tours de Delanoë, puisque c'est une concession à Unibail. Pas non plus la rénovation de la piscine Molitor, c'est aussi une concession. Pas le stade Jean Bouin non plus, une bonne partie de la rénovation est privatisée. Alors pour faire quoi ? 20% de logements sociaux. Soit, mais j'aimerais que les conditions d'attribution soient d'une part très transparentes, mais également plus draconiennes. Notamment, le logement social ne doit pas générer d'insécurité de quelque sorte que ce soit. Il doit, à mon avis, être en priorité attribué à des individus tranquilles et bien insérés.

    Le maire de Paris a parlé d'investissement contra-cyliques. Je ne sais pas ce qu'il a en tête, mais peut-être faudrait-il commencer par terminer l'essentiel avant de viser l'accessoire :

    prolonger le tramway du 15ème afin qu'il devienne vraiment une alternative en termes de transport et non un boulet de plus dans la circulation, créer, lancer le grand chantier d'un grand métrophérique francilien, afin de désengorger les voies d'accès à Paris et de faciliter la mobilité professionnelle, et puis anticiper la nécessaire rénovation de tous nos tunnels puisqu'une directive européenne nous l'impose, afin qu'ils respectent des normes de sécurité.

    La création de centres commerciaux ne me semble absolument pas une priorité, alors qu'il est prévu de créer une galerie sous le Stade Jean Bouin, mais également à Beuagrenelle dans le 15ème, et, vraisemblablement, avec les pyramides de Cheops que Delanoë prévoit.

    Il y a suffisamment de commerces de bouche et de surfaces commerciales à Paris. Elles maillent très bien le territoire. Il vaudrait mieux s'occuper de faciliter l'installation des PME et leur rencontre avec des investisseurs privés.

    J'ai regardé l'ordre du jour du conseil municipal, c'est tout de même phénoménal ce que les associations absorbent comme budget à Paris. Sans doute une tradition héritée de l'ère chiraco-tibériste.

    Et si la Mairie de Paris missionnait un de ses conseillers comme enquêteur, afin de déterminer quelles associations sont vraiment actives et justifient par leur activité ces subventions ?  Peut-être q'un Malosinus local va découvrir que les fonds sont gaspillés en fêtes perpétuelles, à Lutèce...

    En somme, je n'ai pas encore d'avis. Je trouve tous ces documents pas simples à éplucher, et parvenir à faire le tri là-dedans vaut bien un des travaux d'Hercule.

  • Je suis triste : Soeur Emmanuelle n'est plus.

    Soeur-Emmanuelle.jpgSale journée. Je viens d'apprendre l'une des plus tristes nouvelles de ces dernières années : Soeur Emmanuelle est décédée. S'il y avait un être par-dessus tout à qui je portais une estime sans limite et à qui j'aurais fait confiance les yeux fermés, c'est bien elle. je l'avais d'ailleurs plusieurs fois évoquée sur ce blog.

    Mais qui donc pourra figurer aux côtés de cette immense figure de l'humanité, désormais ? Si l'Eglise doit canoniser un être, c'est elle qui le mérite par-dessus tous, et de loin. Sa vie toute entière est un miracle.

    Non, vraiment, très sale coup pour l'humanité toute entière. La meilleure d'entre nous n'est plus. Ce que je garde d'elle, c'est cette phrase fameuse sur les femmes :

    « éduquer un homme c'est éduquer un individu, éduquer une femme, c'est éduquer un peuple ». Mille fois oui. En fait, à force de la voir parcourir le monde avec un bâton de pèlerin par monts et par vaux, je l'avais crue immortelle.

    Je ne sais pas si Dieu existe, et, en mon for intérieur, je tends à penser que non, qu'il n'y a rien, rien que de la matière qui se transforme après notre mort. Mais, si quelque chose de meilleur existe, c'est à Soeur Emmanuelle que le meilleur de ce meilleur revient.

  • Univers musical

    Alsacop m'a tagué, et j'avoue que je suis assez ennuyé : il faut en effet que je donne cinq titres qui définissent mon univers musical. Il se trouve que je suis très éclectique, et que j'écoute de tout. Donc, difficile de se définir en cinq morceaux de musique.

    Je vais tout de même essayer de donner quelques références. J'aime beaucoup la comédie musicale Notre Dame de Paris, mais c'est aussi parce que j'aime l'oeuvre littéraire du même nom de Victor Hugo. Il en va de même de la comédie musicale Roméo et Juliette. J'apprécie particulièrement la chanson française, et je trouve, par exemple, un Renan Luce très talentueux et original. Mais sur le fond, mon admiration va particulièrement aux grands du classiques, avec une mention spéciale pour l'incomparable Mozart et sa flûte enchantée (l'un de mes morceaux favoris). J'aime bien sûr beaucoup Vivaldi, et son Stabat Mater plus encore que ses Quatre Saisons. Toutefois, le Stabat Mater de Pergolèse remporte presqu'autant mon adhésion. Les sons inquiétants de Planets Suits, de Holst m'ont toujours fait frissonner. Je continue à demeurer sans voix quand j'entends la Toccata de Bach, particulièrement si cela se produit dans une église ancienne pas dans les affreux blocs de béton avec une croix que l'on affuble du nom d'église.

    J'ai un sentiment particulier pour les Folies d'Espagne, et je pense à celles de Salieri que je juge exceptionnelles. Je ne pourrais pas achever cette liste sans citer les Préludes de Chopin, qui me détendent. Ah, et puis, pour le côté détente, je pourrais également écouter sans fin les Gymnopédies d'Erik Satie. Surprendrais-je mes lecteurs si je leur dis que j'aime bien certains morceaux de death metal (une variante du hard-rock) et entre autres nombre de ceux de Metallica et de Ministry. Je ne dis pas que j'écouterais cette musique toute la journée, mais ce n'est pas déplaisant d'en entendre les sons discordants. Ah, et enfin, j'aime bien la musique médiévale d'auberge, particulièrement les Carmina Burana (pas seulement ceux de Carl Orff, mais aussi tels qu'ils étaient joués au Moyen-âge).

    En fait, si je continue, je ne m'arrêterai pas, alors, j'en finis sur cette note d'un autre temps.

  • Salon de l'automobile, l'hydrogène ?

    J'ai achevé mon week-end par une petite visite au Salon de l'Automobile. Une bonne occasion de se tenir au courant de l'évolution des technologies propres. Pas d'innovations majeures, de mon point de vue, mais, la présentation de la Honda Charity, une magnifique berline dont j'ai déjàn parlé ici, qui fonctionne à hydrogène. Le présentateur m'a assuré que, contrairement à ce que j'avais précédemment écrit ici, même aux USA, le véhicule n'était pas directement commercialisé. En revanche, Honda propose un service de location comprenant assurance, entretien, garantie, et fourniture d'une borne de conversion méthanol/hydrogène pour 650 dollars par mois, soit, environ 400-450 euros.

    Je me suis du coup livré à un petit calcul sur dix années : aujourd'hui, une berline coûte environ 24 000 euros. Sur dix années, cela représente 2400 euros par an, soit 200 euros par mois. Ensuite, il faut tabler sur au moins 1200 euros par an d'entretien en moyenne, soit, 100 euros de plus. A cela ajoutez autant d'assurance, et l'on est à un coût total de 400 euros par mois. Il reste alors à comptabiliser le carburant. A mille kilomètres par mois, on peut compter sur bien 150 euros de carburant par mois, voire plus en consommation de ville.

    Je ne connais pas le coût du méthanol, mais il est très inférieur. La conversion méthanol/hydrogène ne dégage aucun rejet de même que la combustion de la honda charity. Pourtant, le représentant de Honda m'a dit qu'aucune commercialisation n'était prévue en Europe.

    Ils ont un problème de calculatrice ?

  • 24 heures dans la peau de la Reine d'Angleterre

    Mort de rire sur le blog de Manu : je viens de lire la troisième partie de sa crise de mégalomanie. Jugez plutôt en cliquant sur le lien. Tiens, ça vaudrait le coup de se jeter quelques défis de ce genre : 24 heures dans la peau d'une personnalité, pourquoi pas ?...

    Il faut que j'en trouve un qui me convienne, et je le fais :-)

  • Un déséquilibre budgétaire sans précédent !

    François Bayrou invité de l'émission "Questions d'info" LCP-France Info-AFP a estimé que Le gouvernement ne veut pas revoir le budget 2009 car il serait obligé de présenter un budget en déséquilibre sans précédent. En effet, le Premier ministre François Fillon a jugé inutile de "rebâtir" la loi de finances malgré la crise.
    François Bayrou a ajouté : "S'ils le (le budget, ndlr) revoyaient dans une démarche de comptes sincères, ils seraient obligés de présenter un budget en déséquilibre sans précédent... Ils ne veulent pas constater dans le budget aujourd'hui ce qu'ils vont être obligés de constater demain: l'absence de croissance, la faiblesse des rentrées fiscales, le déséquilibre budgétaire et le déficit dans le pays." (LIRE LA SUITE ...)

    Interrogé pour savoir s'il voterait le budget, François Bayrou a répondu: "Probablement pas, mais je le regarderai avec soin avant de formuler mon jugement". François Bayrou accuse le gouvernement d'avoir commis une erreur de politique économique dès son installation en allusion au paquet fiscal de l'été 2007. "Les marges de manoeuvre, au lieu d'être utilement dirigées vers l'emploi et la création d'emploi ont été destinées à favoriser les plus fortunés. Aujourd'hui la crise est là et nous n'avons plus de marges de manoeuvre et nous allons le payer en chômage et en pouvoir d'achat.

    Selon un document de Bercy les crédits de la présidence de la République augmentent de 11,45% dans le budget 2009 par rapport au budget 2008 initial. L'Elysée conteste et affirme qu'en chiffres consolidés (c'est-à-dire définitifs), la hausse du budget de la présidence sera de 2% en 2009, et non pas de 11,45 % - ce dernier chiffre représentant la hausse du budget 2009 par rapport au budget 2008 initial, dans lequel certaines charges n'étaient pas intégrées ou avaient été sous-estimées.François Bayrou n'est pas surpris de cette augmentation: "Le budget de la présidence de la République a évidemment augmenté dans des conditions sans précédant et pour moi ça n'est pas une surprise parce que je pense que Nicolas Sarkozy conçoit le pouvoir comme mobilisant tous les moyens et toutes les facilités qui vont avec. Il y a beaucoup de Français qui eux sont obligés de renoncer à des dépenses qui sont des dépenses de confort ou de luxe parce que les fins de mois sont de plus en plus difficiles et le pouvoir devrait avoir une démarche d'exemplarité. Ce n'est pas ce qu'il décide, il décide qu'il faut que le pouvoir se voie, et tous les signes extérieurs du pouvoir"