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Un déséquilibre budgétaire sans précédent !

François Bayrou invité de l'émission "Questions d'info" LCP-France Info-AFP a estimé que Le gouvernement ne veut pas revoir le budget 2009 car il serait obligé de présenter un budget en déséquilibre sans précédent. En effet, le Premier ministre François Fillon a jugé inutile de "rebâtir" la loi de finances malgré la crise.
François Bayrou a ajouté : "S'ils le (le budget, ndlr) revoyaient dans une démarche de comptes sincères, ils seraient obligés de présenter un budget en déséquilibre sans précédent... Ils ne veulent pas constater dans le budget aujourd'hui ce qu'ils vont être obligés de constater demain: l'absence de croissance, la faiblesse des rentrées fiscales, le déséquilibre budgétaire et le déficit dans le pays." (LIRE LA SUITE ...)

Interrogé pour savoir s'il voterait le budget, François Bayrou a répondu: "Probablement pas, mais je le regarderai avec soin avant de formuler mon jugement". François Bayrou accuse le gouvernement d'avoir commis une erreur de politique économique dès son installation en allusion au paquet fiscal de l'été 2007. "Les marges de manoeuvre, au lieu d'être utilement dirigées vers l'emploi et la création d'emploi ont été destinées à favoriser les plus fortunés. Aujourd'hui la crise est là et nous n'avons plus de marges de manoeuvre et nous allons le payer en chômage et en pouvoir d'achat.

Selon un document de Bercy les crédits de la présidence de la République augmentent de 11,45% dans le budget 2009 par rapport au budget 2008 initial. L'Elysée conteste et affirme qu'en chiffres consolidés (c'est-à-dire définitifs), la hausse du budget de la présidence sera de 2% en 2009, et non pas de 11,45 % - ce dernier chiffre représentant la hausse du budget 2009 par rapport au budget 2008 initial, dans lequel certaines charges n'étaient pas intégrées ou avaient été sous-estimées.François Bayrou n'est pas surpris de cette augmentation: "Le budget de la présidence de la République a évidemment augmenté dans des conditions sans précédant et pour moi ça n'est pas une surprise parce que je pense que Nicolas Sarkozy conçoit le pouvoir comme mobilisant tous les moyens et toutes les facilités qui vont avec. Il y a beaucoup de Français qui eux sont obligés de renoncer à des dépenses qui sont des dépenses de confort ou de luxe parce que les fins de mois sont de plus en plus difficiles et le pouvoir devrait avoir une démarche d'exemplarité. Ce n'est pas ce qu'il décide, il décide qu'il faut que le pouvoir se voie, et tous les signes extérieurs du pouvoir"

Commentaires

  • Il a été bon dans cette émission.

    Ce que je n'aime pas dans cette émission, c'est le présentateur, y m'gace ... y m'agace !!

  • Les français ne renoncent pas qu'aux dépenses de confort ... va faire tes courses et tu verras que tous les articles de base deviennent inabordables ! c'est la valse des étiquettes ... à moins que manger sainement soit devenu un luxe !

  • @ Mirabelle

    Oui, beaucoup de prix sont en pleine hausse.

  • @Mirabelle,
    Entièrement d'accord.
    @Thierry,
    Et le: " faire de la politique autrement"?
    Des ponts pas des murs.
    Je ne changerai pas d'avis.
    La clé était pourtant très simple.
    Dernières contributions au programme de QD : coiffeur! arreter le bleu en toile de fond!
    Les cafés democrate trèès Parisien, mais pour banlieue et province??? Et puis pas un peu repli sur soi??
    A présent, je vous tire ma révérence jusqu'à l'année prochaine, comme Luc.

  • Je pense que Bayrou a raison. Le gouvernement a gaspillé le peu de marge de manoeuvre qu'il avait en orientant ses dépenses vers des directions incertaines. On aurait bien pu se passer du paquet fiscal, et faire ce que le président du MoDem avait proposé pendant la campagne: 2 emplois sans charge pour chaque entreprise, 35% payés plus pour les heures sup, défiscalisation des revenus des brevets, augmentation continue du budget de la recherche, stabilisation des prélèvements obligatoires. Cela aurait été une démarche beaucoup plus honnête et efficace que ce que l'actuel gouvernement propose. Malheureusement, dans ce triste constat, ce sont les jeunes et les plus pauvres qui vont avoir à payer ces largesses budgétaires.

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