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L'Hérétique (Démocratie et hérésie économique) - Page 72

  • La France, démocratie imparfaite ?

    The Economist a rendu son verdict annuel en publiant le classement 2012 des indices de démocratie dans le monde.

    La France glisse dans une couche du classement aussi navrante que honteuse pour elle en étant ravalée au rang de démocratie imparfaite. Je me suis moi-même déjà appuyé sur ce classement pour étayer analyses et raisonnements sur la démocratie en France par le passé.

    Ce classement est globalement fiable, mais il pèche par un très gros travers à mes yeux : il s'inspire davantage du caractère théorique de la démocratie dans chaque pays que de la manière dont elle s'y pratique au quotidien.

    Ainsi, l'Afrique du Sud, par exemple, serait selon The Economist d'une nature plus démocratique que la France. Un pays où près de 50% des femmes sont violées, où la criminalité prend un tour endémique, ou le Président a trempé lui-même dans une affaire de viol jamais clairement élucidée, où la corruption gangrène les politiques publiques, ce pays-là serait plus démocratique que le nôtre ? Les journalistes de The Economist ont-ils essayé de se rendre dans un commissariat sud-africain un jour, histoire de faire la différence avec les nôtres ?

    Oh, certes, la constitution sud-africaine garantit toute une série de libertés mais dans les faits tout cela ne reste que du papier. 

    On devrait juger de l'indice de démocratie d'un pays d'abord par sa capacité à faire appliquer les règles démocratiques qui sont censées le régir.

    On dit l'Inde la plus grande démocratie du monde alors que des pratiques féodales et cruelles continuent de régir plusieurs régions de ce grand pays dans l'indifférence du pouvoir central. La voir devancer des pays comme la Hongrie ou la Pologne ne laisse pas de m'étonner aussi.

    The Economist a réservé un encart au cas de la France :

    France—full democracy to flawed democracy Various negative political trends in France in recent years have resulted in the country being downgraded to the flawed democracy category. Public confidence in political parties and the government is extremely low. Surveys also show that citizens’ engagement with politics has declined. The degree of popular support for democracy is among the lowest in the developed world. One in seven do not agree that democracy is better than any other form of government. The chasm between the country’s citizens and its political elites has widened. Outbreaks of violent rioting in recent years are another symptom of the country’s political malaise. Under the French political system, the president wields huge power. The autocratic and domineering style of the current president, Nicolas Sarkozy, threatens to undermine democratic traditions. There has been increasing anti-Muslim sentiment and emphasis on the country’s Christian roots during the Sarkozy presidency. Pressure on journalists and the electronic media have led to a decline in media freedoms.

    En somme, la très faible popularité des partis politiques et corollairement le non moins faible engagement des citoyens dans la sphère politique, la perte de confiance envers la supériorité du régime démocratique (1 personne sur 7 en France juge que la démocratie n'est pas la meilleure forme de régime politique !!! L'un des taux les plus bas des pays développés !) , le fossé grandissant entre le peuple et les élites, la concentration des pouvoirs dans la France sarkozyste, les pressions contre les médias et la mise à l'index de l'Islam ont concourru à faire de notre pays, aux yeux des Anglo-saxons, une république à la dérive.

    De manière plus générale dans le monde, la crise financière internationale a sérieusement dégradé le prestige de la démocratie non seumement au sein des régimes démocratiques mais aussi parmi les pays émergents qui ont considéré des régimes capitalistes autoritaires tels que la Chine comme une alternative viable.

  • Marc Machin n'est certainement pas un martyr

    Je suis très agacé du portrait qui se dégage de Marc Machin si on lit la presse. Certes, il a sans doute été accusé à tort d'un meurtre mais il faut bien voir que l'individu est aussi une de ces ordures qui violent et agressent sexuellement des femmes.

    Ceux qui voient en lui un nouveau héros feraient bien de lire le témoignage d'une femme agressée par ce salopard.

    Quand on y réfléchit, la manière d'agir et la brutalité bestiale de Machin peuvent être très plausiblement reconnues dans l'agression mortelle dont a été victime Marie-Agnès Bredot. Je ne blâme pas la police d'y avoir vraiment cru.

    Bref, il est innocent de ce crime-là, mais ce n'est pas un innocent et en aucun cas il ne saurait être exonéré de ses crimes précédents. Il a fait 7 ans en prison : si notre justice fonctionnait sur ses deux pieds, ce devrait être le régime normal minimal pour un salaud de son espèce.

    Je ne crois d'ailleurs ni à à la réinsertion ni à la réhabilitation de cet individu car il va sortir de prison en se faisant passer pour un agneau blanc, ce qu'il n'est absolument pas.

    Je regretteb profondément une telle erreur judiciaire, mais elle s'enracine dans un terreau fertile en vices, il faut l'admettre. Les sept ans de prison de Marc Machin ne me feront pas verser une larme. Je la réserve à ses victimes, bien réelles, elles.

  • Depardieu s'exile, certes, mais pourquoi ?

    Au lieu de persévérer dans l'erreur, le gouvernement socialiste ferait mieux d'enfin s'interroger sur la plus emblématique dans la catégorie débile de ses mesures : la taxe à 75% sur les "riches" comme on dit chez nos nouveaux soviets.

    Je l'ai dit dès le départ : taxer 75% des revenus de quelqu'un c'est purement et simplement de la spoliation. Par principe, j'estime qu'aucun impôt sur le revenu ne devrait dépasser 49%. On ne devrait jamais se retrouver privé de plus de la moitié de ce que l'on a gagné à la sueur de son front.

    Depardieu a sans doute exagéré quand il a expliqué qu'on lui taxait 85% de ses revenus en France mais je pense qu'on lui en taxe tout de même un très gros morceau.

    Pas la moindre remise en question à gauche : ce qui est minable, c'est la réaction d'Ayrault. Ce gouvernement ne voit tout simplement pas que sa taxe est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Il pousse les entrepreneurs et les créateurs à décamper de notre pays. Il va rester quoi ? Les fonctionnaires ?

    Tous ces exils sont les conséquences directes de la démagogie du candidat Hollande pendant la campagne présidentielle de 2012, stigmatisant les "riches" comme il l'avait déjà fait en 2007. Du "moi j'aime pas les riches" au "nous arrivons" le résultat final, c'est que les "riches", ils partent.

    L'imposition sur les plus-values des entreprises  a été le coup de grâce. En Belgique (ou ailleurs, en Suisse, par exemple) ceux qui gagnent de l'argent ne sont pas des salauds de riches.

  • MoDem et UDI ne jouent à rien du tout...

    On s'ennuie au Lab d'Europe 1 en ce moment ? Au point d'y publier une polémique créée de toutes pièces ? Non, le MoDem et l'UDI ne jouent pas au chat et à la souris. L'UDI est une force politique de droite modérée proche du MoDem à de nombreux points de vue. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que les deux forces se regardent et discutent de temps à autre. Mais sur les fondamentaux, le MoDem reste le MoDem avec la ligne politique qui est la sienne, c'est à dire des alliances à la carte avec les modérés des deux bords. Cela n'avait pas si mal marché, quoi que l'on en dise aux dernières élections municipales et je pense donc qu'elle sera reconduite.

    En ce qui concerne l'Europe, je ne vois aucune raison de faire liste commune avec l'UDI dans l'immédiat sauf à ce qu'elle adhère à l'ADLE. Dans ce dernier cas, évidemment, on pourrait commencer à discuter, mais, pour mémoire, le Nouveau Centre s'était empressé de rejoindre le PPE. Je suis porté à penser que l'UDI fera de même car sinon, elle ne pourra s'allier à l'UMP pour les élections européennes.

    Je réitère ce que j'ai dit à plusieurs reprises ces derniers mois : le MoDem ne peut réémerger politiquement que s'il prouve qu'il a encore un poids politique. On nous enterre, je le sais, mais en dépit de notre cuisant échec électoral, les Français nous connaissent et ne nous ont pas oublié.

    Je veux continuer à croire que si nous leur proposons des idées originales, efficaces, novatrices et proches de leur préoccupation, nous pouvons regagner leurs faveurs. Cela suppose un travail de fond sur notre programme européen (votre hôte s'y emploie) et des réflexions locales approfondies pour les échéances municipales.

    Je note en tout cas avec intérêt une véritable réorganisation du MoDem en interne avec l'émergence de militants énergiques et fiables au coeur de notre action politique. Ceci va dans le bon sens.

  • Libéralisme et Révolution

    Les observateurs attentifs des blogrolls locales auront remarqué la présence d'une référence à la dénomination hilarante dans la colonne de gauche : le libéralisme amusant. Or, j'ai eu la riche (et libérale)  idée de faire l'acquisition du livre (très bien) écrit par l'auteur du site, Daniel Tourre, Pulp libéralisme

    Didactique et amusant au possible. Comme je le parcours, je vais en rendre compte ici-même au fur et à mesure de ma lecture. 

    Il y a d'ores et déjà un point qui m'a frappé et qui ne laisse pas de m'étonner : l'attachement indéfectible des libéraux pour la Révolution Française. Soyons précis : pour celle de 1789. Pas 1793, évidemment.

    La gauche de la gauche qualifie souvent cette révolution-là de bourgeoise car elle se contentait de garantir les libertés et le droit à la propriété sans privilège régalien de quelque sorte que ce soit et enfin la sécurité.

    Les libéraux authentiques ont donc une véritable vénération pour la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 car c'est bien l'article 2 qui énonce quatre droits fondamentaux issus des Lumières : 

    - liberté

    - propriété

    - sûreté

    - résistance à l'oppression

    Au fond, la seconde révolution, elle a eu lieu l'air de rien au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, au moins en France en tout cas, en 1946 : le première révolution garantissait les libertés, la seconde, les droits sociaux qui horripilent nombre de libéraux à l'exception notable du droit de grève.

    C'est très amusant d'ailleurs de voir un certain nombre de nos libéraux modernes pas toujours forcément au faits des conceptions de celui qu'ils mettent en avant célébrer Bastiat. S'il y a bien un libéral qui a soutenu et défendu le droit de grève, c'est bien lui avec les conditions suivantes : 

    Si les ouvriers se sont concertés, se sont entendus, et qu'ils se disent : nous ne voulons pas vendre notre marchandise, qui est du travail, à tel prix; nous en voulons un autre, et si vous refusez, nous allons rentrer dans nos foyers ou chercher de l'ouvrage ailleurs.


  • Les mensonges de Peillon

    Ça me fait rire de lire dans la presse que Peillon est courageux. A l'Express, on peine à passer de l'amateurisme au journalisme. Peillon n'a cessé de débiter contre-vérités sur contre-vérités dans un récent entretien. France-info a eu le professionnalisme de corriger les falsifications du Ministre de l'Éducation Nationale. En Allemagne, les enseignants sont face à leur classe 25 heures par semaine, certes, mais pas pour 25 heures de cours car ils y gèrent le travail et les devoirs que les Français donnent au domicile.

    On sait de longue date que Peillon rêve d'annualiser le temps de travail des enseignants pour peanuts. Il a déjà expliqué par le passé que les enseignants ne travaillaient pas pour de l'argent (ah bon ? Pour la gloire, alors ?). Le voici maintenant à minorer sérieusement les écarts de salaires. En réalité, en début de carrière, un enseignant allemand gagne le double de ce que touche son collègue français, et, en fin de carrière, il est encore 40% supplémentaires au-dessus. A cela s'ajoute en Allemagne un coût de l'immobilier très inférieur à celui de la France, capitales et grandes villes comprises.

    Peillon essaie toujours de la ramener d'une manière ou d'une autre : tantôt il veut réduire les vacances, tantôt allonger la semaine de cours, tantôt augmenter les heures travaillées par les enseignants. Parfois, les trois à la fois.

    L'Express qui n'est pourtant pas soupçonnable de sympathie envers les enseignants doit reconnaître l'évidence de certains chiffres : 10% des enseignants en état de burn-out dès leur première année d'enseignement. Et le phénomène s'aggrave au fil du temps. Ça interroge, non ?

    Les mots magiques à l'Éducation Nationale et dans les cercles pédagogolâtres bien pensants ce sont les mots "ressource", "formation" et quelques autres de ce genre. Est-ce que l'on  croit sérieusement un seul instant qu'une formation en "gestion des conflits" va faire baisser la violence à l'école ? Seuls les pédagogos font semblant d'y croire. Peillon dénonce les incivilités mais la réalité est qu'il a bien l'intention de ne rien faire sur le sujet.

    On a beau de toutes parts dénoncer la vilaine et méchante répression, la réalité est têtue : New-York a vu son taux de criminalité régresser jusqu'à son niveau de 1962. Comment ? Par une répression systématique des crimes et délits. Même Sarkozy qui a été conchié pour sa demi-politique de répression a finalement obtenu des résultats puisque les derniers chiffres publiés valident une petite réussite de sa part dans le domaine de l'insécurité. La solution est donc simple : il suffit juste d'avoir la volonté politique, morale et idéologique de l'appliquer.

    Peillon fait rire avec son plan 2.0 pour l'école. «2.0» est un autre de ces vocables ridicules censés désigner la modernité. Les ressources numériques, comme on dit à l'Éducation Nationale, peuvent bien être parfois pertinentes, absolument rien ne remplace la présence humaine. Cela a un sens de proposer des corrigés, des cours en ligne, des assistances de toute sorte si derrière, il y a des enseignants qui peuvent réagir et répondre.

    In fine, quoi que l'on en dise, ce sont bien les contenus des enseignements dispensés et les méthodes avec lesquelles on les transmet qui sont à revoir dans notre système éducatif toujours plus hypocrite.

    Ceci ne signifie pas qu'un coup de pouce ne soit pas nécessaire à certains niveaux, mais, plutôt que d'engager de nouveaux enseignants, il serait certainement plus pertinent de mettre en place de véritables équipes spécialisées dans l'enfance dans chaque école : psychologues, orthophonistes, infirmières présents au moins la moitié de la semaine, et, pour assurer l'encadrement, davantage d'assistants d'éducation. Curieusement, Hollande, pendant sa pré-campagne, avait eu cette intuition assez juste. Il n'en a plus parlé depuis. L'idée est passée à la trappe ?

    Le simple fait de cesser d'assommer les enseignants de réformes plus délétères les unes que les autres, de les infantiliser en faisant d'inspecteurs en mal d'autorité leurs maîtres souverains, serait peut-être pour eux la garantie d'une nécessaire tranquillité pour exercer leur métier dans des conditions saines.

  • Canal+ et les Guignols mentent sans vergogne à propos de Benoît XVI

    Je n'aime pas la manière dont Canal+ conçoit ses divertissements et prétend faire du journalisme. Le dernier coup foireux des Guignols est de présenter Benoït XVI, Joseph Ratzinger comme un ancien nazi nostalgique du régime national-socialiste.

    En réalité, comme une écrasante majorité de jeunes allemands, Joseph Ratzinger a été incorporé de force dans les hitlerjugends. 

    Ses parents étaient des opposants au régime nazi et son père, policier allemand, a démissionné à l'avènement de Hitler au pouvoir. Son père et sa mère, viscéralement catholiques, détestaient les nazis qu'ils considéraient comme des criminels.

    On peut reprocher sans doute certaines des opinions émises par le Vatican au Pape, mais ce procès-là est bien digne de sycophantes en mal de succès. 

    Information et divertissement sont construits sur ce modèle-là à Canal+ et c'est pour cette raison que je n'aime pas cette chaîne.

  • Impossible de ne pas soutenir Wikipedia

    Je viens de faire mon don annuel à wikipedia. A vrai dire, cette encyclopédie en ligne est une bénédiction quotidienne. En termes de connaissance, c'est très certainement l'un des plus grands projets de toute l'histoire de l'humanité. Au niveau de la Grande Bibliothèque d'Alexandrie ou encore de l'Encyclopédie imaginée par d'Alembert. Une somme de science et de savoirs généreusement mise à disposition par des auteurs anonymes généralement experts dans leur domaine.

    Je pense sincèrement que c'est ce qu'Internet a produit de plus accompli, de plus grandiose depuis son émergence.

    Et j'avoue sincèrement être surpris car jamais je n'aurais imaginé qu'un tel projet aboutisse. Je me demande d'ailleurs tous les jours comment il tient. Fluctuat nec mergitur. Impressionnant.

  • Peillon et ses 43 000 postes font rire...

    Peillon demeure décidément impayable : qui espère-t-il convaincre avec ses promesses d'allongement du temps de travail pour recruter de nouveaux enseignants ?

    En dépit de la crise, qui va être assez bête pour consacrer 5 années d'études avec pour but de pratiquer un métier déconsidéré ? Plus grand monde, évidemment.

    Il y aurait un moyen simple de regonfler les effectifs, mais Peillon n'aura pas l'audace de s'y résoudre : la pompeuse masterisation est depuis sa mise en place la poudre aux yeux qui a fichu le feu à l'Éducation Nationale.

    Bac+3, c'était largement suffisant pour des enseignants de primaire et de collège. Avec l'année de stage et le concours, cela faisait un bac+5 au final, au demeurant.

    Les pédagogos européanistes béats de tout poil, que l'on trouve aussi bien à gauche qu'à droite, ont voulu bêler en choeur une fois de plus, mais cette fois, ces cons ont cassé la machine avec leur masterisartion à la noix.

    Bref, Vincent Peillon, si vous voulez vraiment recruter des enseignants, revenez à bac+3. Cela coule de source, mais vous ne le ferez pas, parce qu'au fond, vous êtes un pédagogo vous aussi.

  • Noël pour le made in France ?

    Une très intéressante étude d'Ipsos confirme l'intérêt grandissant des Français pour les productions locales. De plus en plus de Français ont bien l'intention d'acheter produits alimentaires et cadeaux fabriqués en France. Fait important, c'est le souci de maintenir l'activité économique dans leur région ou dans leur pays qui arrive en tête des motivations de leur choix.

    Robert Rochefort, conseiller économique de François Bayrou et eurodéputé avait estimé lors de la campagne présidentielle qu'il suffisait de modifier 10% de nos achats pour rééquilibrer la balance commerciale de la France. François Bayrou, qui avait décidément eu du flair, vient d'appeler à une grande mobilisation nationale pour relancer nos productions, estimant que c'est là notre problème n°1.

    Mois après mois, j'observe que les prédictions du Béarnais se réalisent. 

    Il nous reste, nous Français, à devenir les acteurs principaux de notre redressement économique. Du côté des consommateurs, ce sont nos emplettes qui sont nos emplois. Et de celui des producteurs, c'est la qualité du produit, de ses usages, et des services qui y sont associés (ce que l'économiste Philippe Moati appelle les effets utiles), notamment leur longévité, qui sont la garantie qu'exigent les nouveaux consommateurs que nous sommes.

    Des blogues et des sites militants portent maintenant depuis plusieurs années l'étendard de notre production. La fabrique hexagonale est le plus emblématique d'entre tous, le seul à publier très régulièrement d'authentiques guides d'achats (que l'auteur met à jour).

    Le site madeinfrance est son parfait complément puisqu'il s'intéresse à nos productions du côté des fabricants, éditant un annuaire très complet.

    Enfin, l'auteur de ce blogue rappelle à ses lecteurs qu'il est un consommateur expert dans ce domaine et qu'on peut le contacter via son adresse électronique disponible dans la colonne de gauche de son blogue pour lui demander conseil ou simplement lui fournir une information.